Monthly Archives: septembre 2012

L’amour n’est-pas ce que nous croyons

Dr. Michael LaitmanBaal HaSoulam, «Matan Torah (Le Don de la Torah)” : C’est parce que, en effet, à l’égard d’une personne qui est encore dans la nature de la Création, il n’y a pas de différence entre l’amour de Dieu et l’amour de son prochain. C’est ainsi, parce que tout ce qui n’est pas elle est irréel pour elle.

Je ne peux pas ressentir les autres. Je les ressens dans la mesure où je dépends d’eux. En d’autres termes, je ne ressens en fait pas les autres, mais je ressens ma dépendance à leur égard, combien je perdrais s’il leur arrivait quelque chose.

C’est la seule façon pour nous de tout calculer. Même une mère ressent combien elle perdrait si son bébé avait des problèmes. C’est l’échelle que nous appelons «amour».

«Je t’aime» signifie que je dépends de vous. Ainsi, il ne s’agit absolument pas d’amour spirituel, mais d’amour corporel. J’aime quelqu’un (=quelqu’un me donne du plaisir) et je crains que quelque chose puisse lui arriver, car je souffrirais. J’aime la personne avec laquelle je me sens bien. Cela peut être mon fils, qui me fait plaisir.

Cependant, nous parlons de quelque chose qui est totalement différent : comment parvenir à l’amour du Créateur, en partant de l’amour des êtres créés. Bien que nous utilisions l’exemple de l’amour d’une mère dans notre monde, nous ne savons pas réellement ce que signifie l’amour à un niveau «humain».

Nous devons développer un genre d’amour totalement nouveau. Le mot lui-même est trompeur, et nous devons être prudents de ne pas faire d’erreurs. Il s’agit d’une relation et d’un discernement totalement différent, parlant d’un don, partant de moi vers l’extérieur, envers quelqu’un se trouvant en dehors de mes sentiments.

Aujourd’hui, je ressens tout le monde. Je ressens ce qui se passe dans le monde, et c’est uniquement en fonction du gain ou de ma peur de perdre. Le désir de recevoir est à la recherche de sources de plaisir et reste loin de ce qui peut lui nuire.

Ce sont les seules choses qui me pénètrent, mais je ne ressens que mon plaisir ou ma souffrance. C’est parce que mon «organe sensoriel» est un désir de recevoir du plaisir. C’est le Massakh (écran) sur lequel les images de ma réalité se reflètent. Sur un tel écran, je ne peux voir que les choses qui sont dans mon intérêt, je ne peux voir que ce qui peut m’apporter un bénéfice ou une douleur et une souffrance.

Il y a des choses que je ne ressens pas, parce qu’elles ne provoquent en moi ni plaisir ni douleur, comme différents champs, des ondes, des rayons X, etc. Alors que nous nous développons, nous voyons plus de choses auxquelles nous devrions prêter attention car elles peuvent être bénéfiques ou nuisibles.

C’est la même chose quand il s’agit de l’amour des amis. Nous ne savons pas ce que cela signifie et nous ne le ressentons pas à travers nos sens. A quoi peut-on le comparer ? Est-ce mauvais d’être aimés ? Il ne s’agit pas de l’amour des amis à mon égard, mais de mon amour pour eux, lorsque je me suis totalement donné à eux, lorsque je prends soin d’eux, me soucie d’eux, lorsque je les aide, et leur donne sans réserve.

Qui a besoin d’un tel amour dans notre monde ? S’ils m’aimaient et me servaient, ce serait une autre question : «Je suis prêt à recevoir votre amour. Allez-y, qui veut commencer “ ?

Cependant, nous parlons d’une transition au niveau de l’amour du Créateur, de la garantie mutuelle. Le but de la création est d’aimer votre ami. Grâce à cela, nous aimons donner, mais seulement donner sans en recevoir un bénéfice. Nous donnons contre notre désir, en le surmontant.

Donc, nous devons prêter un peu plus attention à la véritable signification de notre travail dans le groupe. Il est impossible de l’interpréter en fonction des images de notre monde. La proximité, l’amour, et la connexion sont tous des concepts qui existent au-dessus du dépassement, au-dessus de la Machsom (barrière). Jusque-là, je ne surmonte rien, mais traverse tout simplement la période de préparation.

De la 4e partie du cours quotidien de Kabbale 24/09/12, «Matan Torah (Le don de la Torah) »

Une bonne place à l’étage supérieur

Dr. Michael LaitmanLe groupe est mon Créateur. Si nous sommes dans une connexion correcte, et que soudainement je tombe de cette connexion et que je me retrouve en dehors d’elle et seul, une différence est créée, un espace (Δ) entre moi-même et l’unité générale. Ainsi, pour moi, cette connexion est le niveau supérieur, le Créateur, mon sauveur. Ainsi, je me tourne vers Lui, prie et demande qu’il me reprenne. Je veux qu’Il m’intègre en Lui, adhérer à Lui.

A Good Place On The Upper Floor

Les kabbalistes nous disent qu’il y eut une descente des mondes du monde de Ein Sof (infini) jusqu’au niveau de ce monde, et que maintenant je dois y revenir progressivement en gravissant tous les échelons/. Mais je ne connais rien à ce sujet. Je ne sais qu’une chose, qu’il y a moi et mon supérieur. Quel est le supérieur ? Je ne le sais pas non plus. Pour moi, Il est sans limite. Je ne Le comprends pas ou ne Le ressens pas. Je sais seulement qu’il y a quelque chose de supérieur au-dessus de moi.

J’ai un seul moyen unique de pouvoir imaginer le supérieur, et c’est la forme du groupe. C’est ainsi, car le groupe est un système complet dans lequel tout le monde est relié l’un à l’ensemble (Σ). Il s’avère donc qu’il s’agit de mon niveau supérieur quant à ses propriétés et sa définition.

Ainsi vous demandez : «Et où est le Créateur, la force supérieure, la Lumière ? » En effet, dans ce système, le Créateur, la force supérieure se révèle. Je Le ressens là. Cette Lumière se découvre dans nos Kelim (désirs) comme une empreinte dans les attributs qu’ils ont acquis.

Quand nos désirs commencent à se connecter à toute sorte de connexions, les impressions que nous appelons Lumière apparaîtront en eux, bien que ce ne soit pas la Lumière elle-même, mais une sorte de vibrations dans l’âme qu’elle provoque Vous mesurez ces vibrations et les juger, comme étant la Lumière de Rouakh. Et d’autres vibrations seront déjà ressenties comme la Lumière de Neshama ou la Lumière de Haya.

Je n’atteints que moi-même, mais grâce aux actions du Créateur sur moi, je Le connaîtrai. Ce que je ressens à l’intérieur de la connexion, je lui donne un nom, la « Lumière » et le  » monde supérieur. » Ce que je ressens en dehors de la connexion est appelé « le monde d’en bas » et mon « moi ».

Le groupe n’est pas les visages que je vois en face de moi, mais son modèle interne, notre connexion qui est invisible à mes yeux existe pourtant. Il y a un groupe qui est dans l’unité et dans l’état de Gmar Tikoun (la correction finale) et il y a l’image que je vois, les êtres humains en tant que tels.

Ce que je vois dépend de moi. Mais en fait, le groupe existe sous une forme corrigée, il me faut le croire avec la foi au-dessus de la raison. Le Créateur dit : » Je vous ai fait une bonne place. Vous devez vous ajuster à elle, vous y connecter, incliner la tête devant eux. Je vous ai amené à l’ endroit exact où Je serai révélé, lorsque vous l’achèterez.

De la 3e partie du cours quotidien de Kabbale 16/09/12, L’étude des dix Sefirot

Vous, moi et aussi le monde entier

Dr. Michael LaitmanQuestion : Dans les ateliers nous sommes assis ensemble et travaillons sur la coopération entre nous, mais que dois-je ressentir pendant la journée, lorsque je ne suis pas dans une telle interaction avec les amis ?

Réponse : Imaginez que vous êtes assis avec eux, en un cercle composé de dix hommes. Comment pourriez-vous les ressentir, comment coopéreriez-vous mutuellement avec eux ? Pourquoi le feriez-vous de cette façon ? Clarifiez les relations entre vous et n’arrêtez pas les discussions, puisque c’est le modèle de l’âme, qui ensuite se développera tout au long du chemin conduisant à Ein Sof (infini). Voilà tout. C’est là, dans les relations que vous comprenez que vous découvrez chacune des dix Sefirot, le réseau complet des mondes ; Tout est là parmi vous.

Prenons la connexion mutuelle entre vous, moi et le système général en exemple. Si nous nous unissons, j’atteindrai Ein Sof, ce qui signifie qu’il n’y a pas de frontières entre nous, que nous sommes ensemble.

Maintenant, cinq mondes nous séparent : Assiya, Yetsira, Beria, Atsilout et Adam Kadmon. En me rapprochant de vous, je monte les niveaux de ces mondes jusqu’à ce que je réduise la distance à zéro et entre dans le monde de Ein Sof.

You And Me And The Whole World Too

Tout commence et se termine ici, dans la connexion entre les âmes. Voilà tout. Le plus étonnant est que si vous comblez vraiment l’écart avec quelqu’un d’autre, sans vous mentir à vous-même, alors vous vous rapprochez aussi du reste des milliards d’autres. C’est exactement la même chose.

C’est parce que nous sommes dans un système intégral analogique et donc toutes les autres connexions se concentreront sur la connexion entre vous et moi. L’ensemble du système se révélera entre vous et l’ami, dont vous voulez vous rapprocher.

Un système analogue est comme une image holographique-chaque point en elle est formé de tous les autres. En raison de cette complétude, vous devrez corriger tout le monde et déterminer votre attitude à l’égard de toutes les âmes afin de vous connecter à votre ami le plus proche.

Alors, ne quittez pas l’image de l’ensemble de l’unité, restez-y; poursuivez l’atelier et vous réussirez. C’est l’atelier qui vous permet un travail mutuel. Les amis peuvent vous éveiller et vous faire voir à quel point l’objectif est important, ainsi que vous fournir en carburant. Ils vous aident et vous les aidez. Vous voulez et devez justifier l’ami, peu importe comment il vous apparaît, et vous devriez poursuivre ce travail autant que vous le pouvez, même intérieurement, avec d’autres personnes.

Question : Alors, pour quelle raison existent-ils ? Pourquoi ne devrais-je pas passer toute ma vie dans un cercle d’amis ? Serait-ce que les autres ne sont que des interruptions que je devrais ignorer ?

Réponse : Non, il faut aussi travailler avec eux, mais différemment. Vous devez accepter toutes les conditions externes comme étant les corrections de l’âme, les corrections des connexions avec d’autres personnes. Même si vous travaillez en tant que forestier dans un désert où il n’y a personne, vous devrez toujours clarifier vos relations mutuelles avec l’humanité : «Pourquoi fais-je cela ? » En faisant cela, vous «sentez» et clarifiez votre propre âme.

Nous devons voir un réseau par lequel nous entrons dans la spiritualité dans toutes les situations du monde. Vous ne pouvez pas vous détourner du monde et n’être qu’avec le groupe. D’une façon ou d’une autre, nous devons être connectés  au monde entier, et surtout à notre époque où nous devons corriger le monde entier.

Donc, vous devez travailler, vous devez vous marier, vous devez être connectés au monde et être inclus dans sa souffrance. Alors, comme on dit, votre récompense sera le réconfort du public.

Par ailleurs, si vous vous tournez vers les gens afin de leur apporter la méthode de correction, sous quelque forme que ce soit, vous êtes par ce fait suffisamment intégré en eux, pour que vous puissiez poursuivre votre travail interne. C’est tout simplement une merveilleuse occasion de sortir de vous-mêmes et d’entrer dans la masse, afin de l’inclure ultérieurement dans le processus de correction de la connexion entre nous.

Le message rassurant

Dr. Michael LaitmanAux nouvelles (Tiré de ‘The Telegraph’ ): Dans un document publié mardi après une réunion entre les 11 ministres des Affaires étrangères à Varsovie, le bloc, qui comprend tous les grands pays européens en dehors de la Grande-Bretagne, a tracé la vision de « l’avenir de l’Europe»

«En plus d’appeler à un chef d’État unique élu pour l’Europe, le bloc a exigé une nouvelle politique de défense, sous le contrôle d’un nouveau ministère paneuropéen des Affaires étrangères commandé par la baronne Ashton, qui «pourrait éventuellement impliquer une armée européenne ». …

«Le plan, qui a le soutien de l’Allemagne, la France, l’Italie, l’Espagne, la Pologne, la Hollande, l’Autriche, la Belgique, le Danemark, le Luxembourg et le Portugal, est de nature à alimenter les appels à un référendum britannique sur l’adhésion à l’Union européenne ….

« Dans une déclaration commune, Guido Westerwelle et Radek Sikorski, les ministres des Affaires étrangères Allemand et Polonais, ont appelé à la création d’un président unique de l’UE, pour faire fonctionner la commission et superviser des sommets réguliers, et étant directement élus par les électeurs lors d’un vote paneuropéen « le même jour dans tous les Etats membres. »

Mon commentaire: Ainsi, sans une crise, on pourrait atteindre progressivement le besoin d’unité. Pour le moment, il s’agit d’un pas en avant, forcé, mais correct. Mais s’ils s’arrêtent sur ​​l’approfondissement de l’intégration, la crise va se rallumer à nouveau ; cela n’ira nulle part, mais ne fera simplement que « brûler » lentement jusqu’à ce que l’humanité atteigne sa pleine intégration comme une famille. Donc, c’est à eux de décider comment réaliser cela de leur propre gré ou par la punition. S’ils veulent atteindre cela à travers le développement conscient de la volonté du  don sans réserve et de l’amour ils ont besoin de la science de la Kabbale . Dans le cas contraire, ils seront conduits au bonheur par la force.

Le passage d’une attaque à une guerre quotidienne

Dr. Michael LaitmanIl est très important de participer à des congrès et à des réunions que nous tenons puisque cette attaque fait vraiment progresser une personne et lui permet de se rapprocher et de se connecter aux autres.

Il y a des gens qui trouvent même très difficile de s’asseoir parmi d’autres et qui comptent les heures jusqu’à ce que tout cela soit enfin terminé, et ils pourront rentrer chez eux. Mais il est important de sentir de telles situations profondément, car c’est un très bon moyen d’apprendre. Nous devrions essayer de ne pas rester coincé dans cet état trop longtemps et aller de l’avant aussi rapidement que possible. Tout est déterminé en fonction de la manière dont vous vous soumettez à l’environnement.

Nous ne devons pas penser que nous avançons seulement au cours de ces attaques, quand nous sommes sous l’influence de l’environnement puissant, nous soumettant devant lui, puisque nous n’avons pas le choix. Il est possible d’avancer encore plus rapidement au cours de la leçon quotidienne habituelle. Dans chaque leçon une Lumière très forte nous est révélée, encore plus forte que lors de la convention.

Le fait est que pendant la leçon nous ne pouvons pas maintenir la même acuité des sens et de dévotion à une même intensité. Pendant les congrès, des actions spéciales, les conditions particulières, et le sentiment de l’attaque nous influencent. Au cours de la leçon quotidienne, il s’agit d’une guerre continue.

Nous devons accumuler de la puissance lors de la convention, le pouvoir que nous avons atteint au cours de l’attaque, mais plus tard nous devons le combler jour après jour et comprendre que ce sont les vraies conditions de la guerre. Pendant la leçon, nous sommes dans une guerre quotidienne jusqu’à ce que nous atteignions enfin la vraie prière.

Je dois constamment m’examiner et garder les trois conditions de la prière. Il n’y a rien d’autre qu’une prière, une demande, qui inclut ce qu’est le sentiment de la grandeur du Créateur, une auto-vérification du fait que j’ai fait tout mon possible, et savoir si je suis vraiment consacré à l’objectif de toute mon âme et si j’y accorde plus de valeur que la vie elle-même. Afin de réaliser cela, je dois en permanence m’auto-examiner car tout ce qui est connecté est l’essence de mon attitude envers le supérieur, le niveau supérieur, le système unifié.

De la 1ère partie du cours quotidien de Kabbale du 23/09/12, Shamati n°209

Vers le haut sur le ballon de la garantie mutuelle

Dr. Michael LaitmanNous ne sommes pas encore en mesure de nous fournir mutuellement la force constante de la garantie mutuelle, et parfois nous entrons dans cette condition, puis la quittons. Cependant, nous devons essayer de minimiser l’état de sortie, ces moments où nous sommes préoccupés par nos propores besoins et où nous nous noyons dans nos désirs de jouir. Essayez de sortir de cet état rapidement, et trouvez un soutien qui vous aidera à surmonter vos prores inquiétudes.

Se soucier de soi semble tout à fait juste et justifié pour nous. Nous avons le sentiment d’insécurité, incertain, et pas sûr de recevoir nos besoins. Cependant, au-dessus de ce sentiment, il devrait y avoir la force de la confiance appelée la force de la foi, la force du don.

Peut-être, une personne va se retrouver dans des situations très dangereuses, effrayantes. Elles ne doivent pas être passées sous silence. Au lieu de cela, il faut demander la force de les couvrir au-dessus de lui-même, le groupe et le Créateur pour qu’il y ait un vide qui doit être comblé avec les nécessités et les choses au-delà de la nécessité, et une personne construit cette couverture, l’écran, au-dessus de ce sentiment de manque et de vide.
Il faut essayer de le faire le plus rapidement possible dans ces situations, dans ces moments de la vie où la force de la garantie mutuelle, la protection, disparaît. Nous pouvons montrer notre attachement à l’objectif dans ces moments-là.

Nous ne  sommes pas responsables pour les moments de descente, et vous ne devriez pas regretter d’être tombé, d’avoir perdu la confiance et la foi en la garantie mutuelle et l’entraide. Le Créateur crée de nouveaux espaces vides en nous, car aucun moment unique n’est comme un autre.

Il faut remercier, désormais, au-dessus de vos sentiments d’insécurité, vous pouvez construire une connexion encore plus grande et demander de renforcer ces concepts afin qu’ils deviennent forts, des écrans protecteurs pour nous. La dernière correction est de remplir tous les moments de descente, tous les vides qui s’ouvrent en raison de la plus grande révélation de l’égoïsme, avec la force de la garantie mutuelle et la confiance provenant de l’état originel, d’adhésion

De la 1ère partie du cours quotidien Kabbale 24/09/12, Écrits du Baal HaSoulam

Nous devrions grandir afin d’atteindre le remède

Dr. Michael LaitmanBaal HaSoulam, «Introduction au livre, Panim Meirot ouMasbirot », Article 4: C’est ce qui nous a soutenu jusqu’à présent, pour maintenir les armées et le mur autour de la sagesse de la vérité, de sorte qu’aucun inconnu ni étranger ne puisse entrer les briser ….

La sagesse de la Kabbale a été cachée parce que toutes les nations devaient se développer. Le monde entier doit avancer jusqu’à ce qu’il soit totalement déçu par l’égo.

Puis, quand ils se sentiront impuissants et qu’ils ne pourront pas continuer, les gens vont voir que la forme actuelle de la vie sur terre a pris fin. Il s’agit de la destruction sociale et écologique, et de la destruction intérieure d’une personne.

Ainsi, la sagesse de la Kabbale doit être cachée afin de permettre à l’ego de développer et de ne pas arrêter ce processus au milieu. C’est parce qu’elle parle de surmonter l’ego, mais si ce n’est pas encore mûr, il n’y a rien à surmonter. Ainsi, nous devons attendre jusqu’à ce que l’égo atteigne son plein développement. Les kabbalistes ont déterminé que la phase finale a commencé il y a 500 ans à l’époque du Ari, mais le dernier alignement était nécessaire pour que, de nos jours, tout devienne tout à fait clair.

Aujourd’hui, le monde entier commence à reconnaître le fait qu’il n’y a nulle part pour se développer et progresser, et qu’aucun des procédés connus ne peut nous aider à nous développer dans le droit chemin. Ainsi, la sagesse de la Kabbale, qui, jusqu’à présent, a été à juste titre cachée, est révélée au monde.

Question : À qui est-elle réellement révélée?

Réponse: Elle est progressivement révélée à tous. Si nous prenons les Européens et les Américains, par exemple, s’ils voient qu’ils ont atteint une impasse et n’ont aucun moyen de corriger la crise sociale et la crise dans l’industrie, le commerce, l’éducation, et dans tout autre domaine, alors grâce à notre diffusion interne et externe, ils vont enfin être en mesure de comprendre qu’il y a une méthode qui peut les aider à surmonter l’ego qui les détruit et les consomme violemment comme une tumeur cancéreuse. Cette méthode leur permettra de faire face pour commencer à vivre la belle vie à nouveau.

Tout d’abord, les cellules de l’organisme humain en général ont grandi séparément, chacun selon sa propre forme, comme des bourgeons qui poussent de la terre. C’était un processus naturel, et la sagesse de la Kabbale attendait patiemment dans la dissimulation qu’ils se développent pleinement.

Enfin, ils ont grandi et ont commencé à se connecter égoïstement, et cette liaison égoïste très bientôt les conduira à la mort, car ils sont tous connectés, mais «tirent la couverture» dans leur propre direction. C’est la nature du cancer. En conséquence, l’état terminal est révélé, mais, avec lui, la sagesse de la Kabbale est également immédiatement révélée afin de permettre sa guérison.

Le remède ne peut être révélé à moins que le patient ne découvre à quel point son état est critique. Il doit y avoir ici «une connaissance du mal » et un « libre arbitre » c’est-à-dire l’opportunité de prendre le remède ou de l’ignorer. Nous, pour notre part, devons travailler, et l’humanité doit ressentir qu’elle est malade. C’est le processus.

De la 4 ème partie du cours quotidien de Kabbale 19/09/12 ,«Introduction au livre, Panim Meirot ouMasbirot »

Les trois conditions d’une prière

Dr. Michael LaitmanBaal HaSoulam, Shamati, article 209: «Trois conditions à une prière »: Il y a trois conditions à la prière:

1. Croire qu’Il peut nous sauver, bien que nous ayons les pires conditions de tous nos contemporains, encore,  » La main du Seigneur n’est-elle pas assez généreuse pour nous sauver ? Si oui, alors «le Seigneur ne peut pas sauver Ses récipients. »

2. Nous n’avons plus aucun conseil, nous avons déjà fait tout ce que nous pouvions, mais avons trouvé aucun remède à notre sort.

3. S’Il ne nous aidait pas, nous serions mieux morts que vivants.

Ces trois conditions résument de nombreuses autres conditions, qu’une personne doit réunir en elle afin de parvenir à une véritable prière, un cri. Le cri est le désir dans le cœur. Il naît au moment où nous atteignons un désir adapté à la révélation du monde spirituel, la révélation de l’attribut du don, au moment où nous sommes prêts pour cela, bien que nous soyons sous le Makhsom (barrière), c’est-à-dire bien que nous nous attendions toujours à obtenir quelque chose de cette découverte.

Ce n’est pas encore une demande pure et elle ne peut pas l’être car il y a une brisure entre les niveaux.

Nous prions toujours Lo Lishma (pas en Son nom), pour nous-mêmes, et de là, nous atteignons Lishma (en Son nom), l’attribut du don. On dit : «J’ai travaillé et j’ai trouvé. » Mais tout de même, notre désir doit être adapté au niveau que nous sommes sur le point d’atteindre. Il est impossible de s’élever sans réunir les trois conditions.

Supposons que j’aie réunis deux conditions et que j’aie fait tout ce que je pouvais, mais qu’il n’y ait pas de salut. Comment puis-je déterminer que j’ai fait tout ce que je pouvais ? Même si soudainement je pensais qu’il en était ainsi, ce ne serait que pour un bref instant, et l’instant d’après je commencerais déjà à chercher quelque chose d’autre que je puisse faire. Après tout, comment puis-je être certain que j’ai tout essayé ?

Donc, il y a la troisième condition « mieux mort que vivant. » Une personne doit atteindre un désespoir absolu et ne peut plus continuer comme ça. Ainsi, la troisième condition semble augmenter la deuxième condition en amenant une personne à un tel niveau extrême qu’elle ne peut pas attendre plus longtemps de vérifier et voir ce qu’elle peut faire, mais ne peut que prier.

Si je n’obtiens pas ce que je veux alors je suis mieux mort que vivant. Ensuite, la deuxième condition m’aide, car nous agissons dans deux systèmes : l’esprit et le cœur. Donc, je peux toujours dire dans l’esprit que je n’ai pas fait assez dans le cœur. Emotionnellement, je peux toujours dire que je n’ai pas atteint dans l’esprit l’examen et la clarification nécessaire de mes sentiments.

Donc finalement, toutes les conditions se résument à ces trois conditions, qui se résument en une seule : une prière, élever MAN.

De la 1ère partie du cours quotidien de Kabbale 23/09/12, Shamati n°209

Utiliser l’environnement comme source de la Force Supérieure

Dr. Michael LaitmanTrois conditions de la prière sont les conditions qui nous permettent de nous unir avec le degré suivant : le GE de l’inférieur avec le AHP du supérieur. Elles montrent qu’il faut être loyal envers l’âme et être déçus de nos propres forces, elles montrent notre dévouement au Supérieur, la foi en la grandeur du degré supérieur, et le sentiment qu’il est inutile de s’annuler.

Il s’agit de la foi en la grandeur du Supérieur, qui dépend entièrement de l’influence de l’environnement. Une personne n’est pas en mesure d’y parvenir toute seule. La nécessité du Supérieur ne dépend que de l’environnement, car une personne n’est pas en mesure de développer un désir de donner d’elle-même. Il s’agit d’un objectif abstrait qui contredit la nature-même de la personne, et c’est pourquoi ce désir de donner ne peut venir que de l’environnement qui l’influence.

Seul l’environnement peut me donner la force qui me permettra de m’élever au-dessus de mon corps et de décider que la mort est préférable à une vie sans le désir de donner sans réserve, sans sensation spirituelle, de sorte que je sois d’accord de donner plutôt que de recevoir, que je ne souhaite désormais plus vivre dans mon égoïsme. La capacité de mener à bien ces trois conditions dépend de la fidélité d’une personne à son environnement, de la capacité de l’environnement à la convaincre de ces valeurs.

Une personne est incapable de développer cette attitude par elle-même, et, même si elle comprend mentalement et logiquement que les livres montrent que telles sont les conditions du monde spirituel, elle sera toujours incapable de se rapprocher de celles-ci. L’environnement a reçu le pouvoir de nous influencer pour nous aider à atteindre le système parfait (l’attribut du don), à sortir de nous-mêmes et à nous connecter avec d’autres âmes brisées.

Il est un fait avéré qu’en se plongeant dans de mauvaises fréquentations, un enfant qui autrefois était bon et bien élevé devient en peu de temps un criminel, et devient même le pire de tous, car il utilise l’éducation reçue pour faire le pire. A l’inverse, un environnement de qualité peut corriger un ancien délinquant, bien que cela soit plus difficile.

La particularité d’un environnement, qui tend vers un but spirituel et vers la connexion, est que la Lumière provenant d’un degré plus élevé l’aide à atteindre ce but. Elle exécute la véritable action de nous élever à partir du niveau où nous existons maintenant.

Nous voulons nous connecter afin de devenir comme le degré le plus élevé, et c’est pourquoi nous attirons la Lumière qui corrige. De la même manière qu’un degré plus élevé représente une grande connexion entre nous, si nous voulons nous connecter dans le but de faire plaisir au Créateur, si nous souhaitons matérialiser Son désir de Se révéler aux créatures, notre connexion reçoit un pouvoir contre nature du plus haut degré.

Cette force dépend de l’effort que nous faisons de nous connecter malgré le fait que nous sommes incapables d’y parvenir. Dans la vie ordinaire, il est très facile de se connecter pour le bien d’un but égoïste. Il existe une unité et loyauté absolue au cœur d’une mafia criminelle, mais nous ne sommes pas en mesure d’accomplir cela, et, naturellement, nous ne serons pas capables de le faire jusqu’à ce que la Lumière nous corrige.

Cependant, nous attirons la Lumière qui corrige avec juste le simple désir d’y parvenir. Le groupe devient la source de la force supérieure, laquelle a un effet indirect, comme la Lumière environnante. Ce n’est pas encore la Lumière directe d’un degré spirituel, mais, à chaque fois que la Lumière environnante nous influence en réponse à nos tentatives de connexion, elle nous aide à construire notre connexion brique après brique.

De cette façon, grâce à nos efforts communs lorsque nous agissons par le bas et que la lumière agit par en-haut, nous atteignons finalement un premier contact avec le Créateur. Cette Lumière pénètre dans notre récipient, et nous révélons notre premier degré spirituel.

De la 2ème partie du cours quotidien de Kabbale 23/09/12, Shamati n°209

Une prière pour l’inatteignable

Dr. Michael LaitmanLa différence entre nos actions est uniquement dans le fait qu’elles conduisent au Créateur ou pas. Nous ne pouvons pas révéler le Créateur si tout le monde n’est pas d’abord connecté, une connexion sans aucune différence, pour le bien-être général de tout le monde.

Je devrais sentir que je n’existe plus en tant qu’individu ; je réalise seulement ces actions et je m’oublie. Je ne voit même pas ou ne sait pas ce que j’ai fait. Je n’ai pas besoin de ça, car sinon je peux commencer à tirer profit de mes mérites et chercher des façons de me justifier.

Cela reflète ce que le don sans réserve est dans une certaine mesure. Bien sûr, il est impossible d’atteindre de tels attributs. Lorsque nous le clarifions plus vis-à-vis de nous-mêmes, nous découvrons qu’il est inaccessible et peu à peu, nous commençons à nous rendre compte que cela doit venir de quelque part de l’extérieur.

Plus nous essayons et plus nous voyons que nous ne pouvons pas le faire, et il devient ainsi plus clair que seule la force supérieure peut nous aider, quelque chose d’irréel. Ensuite, nous demandons à ce que cela se produise. Ceci est déjà une prière.

Passage tiré d’un discours avant la Congrès de l’Unité du 20/09/12