Monthly Archives: janvier 2013

Une progression spirituelle

congrès, groupeQuestion : Comment pouvons-nous transformer l’intention d’une personne en intention plurielle, en « prière d’un grand nombre » ?

Réponse : Il y a une grande différence. Si je pense au groupe, en essayant de communiquer avec eux afin de transmettre la Lumière qu’ils attendent, on appelle cela une « prière d’un grand nombre », une « prière publique ».

Si chaque individu dans le groupe agit de cette façon, nous formons le lieu de la déficience collective générale où tout le monde, en étant inclus dans tout le monde, constitue déjà une progression spirituelle. Je pense à tout le monde, vous pensez à tout le monde, et ainsi fait tout le groupe. Alors chacun multiplie son intensité par le nombre de personnes pour lesquelles il veut demander un remplissage. Il s’avère que cette prière devient déjà un récipient spirituel. Le récipient spirituel est le résultat de la connexion. Si je prie pour vous et que vous priez pour moi, alors chacun de nous inclut l’autre à l’intérieur de lui. Ensuite, nos désirs qui s’incluent l’un l’autre se connectent et créent un récipient spirituel parmi eux.

une progression spirituelle

Cela signifie que les parties de nos désirs dans lesquels je prie pour vous et que vous priez pour moi se connectent. Leur liaison devient un récipient spirituel. Les parties dans lesquelles chacun est pour soi-même restent en-dessous.

Il s’avère que vous influencez la Lumière seulement par votre inclusion mutuelle les uns avec les autres, où vous incluez l’autre à l’intérieur de vous et qu’il vous inclut en lui. Ainsi, une seule personne ne « fonctionne » pas dans la spiritualité, il doit y en avoir au moins deux, comme il est dit : « Le minimum de plusieurs est deux ». De même, « Soit ensemble soit la mort», ce qui signifie que soit vous avez un ami avec qui vous effectuez une action spirituelle soit vous êtes mort, et n’avez aucune chance d’attirer la Lumière qui ramène vers le bien.

De la 2ème partie du cours quotidien de Kabbale du 24/01/13, Le Zohar

Notre univers est une simulation

congrès, groupeOpinion (de Silas Beane, physicien) : « Il y a un argument connu que nous vivons probablement dans une simulation. L’idée est que, dans l’avenir, les humains seront capables de simuler des univers entiers assez facilement. Et compte tenu de l’immensité du temps à venir, le nombre de ces simulations est susceptible d’être énorme. Donc, si vous posez la question : ‘Vivons-nous dans l’unique vraie réalité ou dans l’une des nombreuses simulations ?’, la réponse (statistiquement parlant) est que nous sommes plus susceptibles de vivre dans une simulation…

Dans notre univers, les lois de la physique sont les mêmes dans toutes les directions. Mais dans une grille, cela change puisque vous n’avez pas de continuum espace-temps, et les lois de la physique dépendraient de la direction… J’ai donné une conférence sur ce sujet la semaine dernière et le taux de participation était incroyable. La moitié des gens me regardaient comme si j’étais dérangé et l’autre moitié était très enthousiaste. »

Mon commentaire : Je le comprends parfaitement, mais comme toujours lors d’une percée, les scientifiques se font frapper par les ignorants, et ils ont besoin d’être préparés à la critique et d’attendre patiemment que les gens mûrissent…

Les portes sont ouvertes à tous

Dr. Michael LaitmanQuestion : Quelle est la relation entre la quantité et la qualité d’un congrès ? Quand nous sommes plus nombreux, comment est-ce que cela se reflète sur la qualité ?

Réponse : Aujourd’hui, compte tenu de l’état dans lequel le monde se trouve et ce qui est devant nous, il est de notre devoir d’accepter tout le monde et dans ce vaste auditoire, nous devons nous préserver en tant que noyau. Nous avons besoin des deux facteurs réunis.

Nous ne pouvons pas écarter ceux qui ne suivent pas les leçons tous les jours, ne paient pas le Maasser, et ainsi de suite. Le congrès ne serait pas plus puissant si on faisait cela. Nous devons être guidés par ce que la Nature nous démontre. Le Créateur ouvre les portes à tout le monde, même si le public n’est pas pressé d’entrer. J’espère que l’année prochaine, les gens vont « digérer » et comprendre les événements de ces dernières années, notamment la crise, le désespoir, et tout le reste. Il faut du temps : une personne lit quelque chose, entend parler de quelque chose, et peu à peu, cela s’installe en elle jusqu’à ce qu’elle constate combien le monde devient « plus sombre » et « se dissipe » sans rien à offrir de plus.

J’espère que cette année, avec la diffusion la plus large, nous serons en mesure d’accomplir quelque chose…

De la 1ère partie du cours quotidien de Kabbale du 21/01/13, Shamati n°213

Les ordinateurs ont éclipsé l’intérêt des enfants pour les jouets traditionnels

Dr. Michael LaitmanAux nouvelles (de GlobalScience.ru) : « Les psychologues américains sont inquiets. Les enfants d’aujourd’hui abandonnent de plus en plus les jouets traditionnels en faveur d’ordinateurs ; d’ailleurs, le processus démarre à un âge très précoce. Cette tendance s’observe dans tous les pays développés et mène les producteurs de jouets traditionnels à la ruine. Est-il nécessaire d’apprendre aux enfants à utiliser la technologie informatique si tôt, en les immergeant dans le monde virtuel ?

Les psychologues préviennent que le bonheur est dans une bonne communication avec l’enfant, dans le temps passé avec lui, et par conséquent, ils conseillent aux parents de ne pas acheter la fuite de leurs responsabilités avec des jouets coûteux, mais de passer plus de temps avec les enfants. »

Mon commentaire : Nous avons construit nos vies de telle sorte que nous n’avons pas de temps pour les enfants ; nous les poussons vers les ordinateurs. S’il ne s’agissait pas de la menace de ruine des fabricants et des vendeurs de jouets traditionnels, personne n’aurait soulevé la question. Dans l’éducation intégrale que la Kabbale propose, l’accent est mis sur la communication entre les enfants et les discussions avec l’enseignant, les visites guidées et les jeux ; travailler avec un ordinateur n’est que supplémentaire.

La beauté à la lumière du don

Dr. Michael LaitmanBaal HaSoulam, livre «Shamati», article 9: “Quelles sont les trois choses qui élargissent les connaissances de l’homme dans le travail »: Le « St Zohar » interprète ce que les Sages disent: “Trois choses élargissent les connaissances de l’homme. Ce sont une belle femme, une jolie maison et de beaux  récipients”. Et il dit : une belle femme « est la sainte Shekhina.  » Une jolie maison »  c’est son cœur). Et des récipients signifient ces membres. Jusqu’à là sont ces paroles.

Et il faut interpréter que la Sainte Shekhina ne peut pas être découverte dans sa forme réelle, qui est grâce et beauté, sauf quand elle a des beaux récipients, qui sont ses membres qui s’étendent du cœur.  »

Il s’agit-là de nos récipients, ce sont des désirs qui doivent traverser des changements, parce qu’aujourd’hui, nous ne les utilisons pas correctement, c’est-à-dire que nous les utilisons pour nous-mêmes. “Femme”, qu’elle est belle pour le désir de recevoir, elle est moche pour le désir de donner, et doit recevoir une autre forme, pas la grâce et la beauté, mais être pieuse, c’est-à-dire, qu’elle se trouve complètement dans Hassidim. « Jolie maison » c’est l’ensemble du cœur de l’homme, et « beaux récipients », ce sont les désirs externes. Ainsi, en général sont appelés les cinq degrés de nos récipients. Et les récipients sont réparés par la jalousie, la convoitise et l’honneur, ce sont les mêmes attributs qui sortent l’homme de son monde égoïste, pour l’éveiller à s’élever vers des nouvelles valeurs.

Aujourd’hui, on n’a pas les forces de saisir ni d’identifier ce qu’est la vie spirituelle. Nous ne pouvons pas atteindre leurs valeurs, les discernements, les mesures d’acquisition, les sentiments, la compréhension. Mais on peut, ce qu’on appelle, “élargir nos connaissances. »

Cela signifie, que nous commençons à faire pénétrer dans notre désir de recevoir les attributs du don. Comment pouvons-nous faire cela? Le fait est que l’essence du don est l’intention et non pas le désir. Cela n’est possible qu’à condition, que tout d’abord, je m’arrête de travailler avec le désir de recevoir, que je fasse sur lui “une restriction ”.

Dès aujourd’hui, il ne forme plus le lieu où je reçois le plaisir ou la douleur. Je le « ferme », et il n’y a plus en moi de tel attribut. Et puis je vais développer pour ce désir la possibilité de recevoir de côté: “Je vais t’utiliser maintenant comme je le veux. »

Peu importe que viennent toutes sortes de plaisirs: avant je les recevais dans ce désir, mais maintenant, je les rejette les uns après les autres. De plus petit plaisir au plus grand plaisir.

Pourquoi ai-je besoin de tout ça? Peut-être que je suis juste « au régime”? Non. Je rejette les plaisirs parce que je veux ressembler au Créateur. Ce qui signifie, que je dois reconnaître l’importance du Créateur, que je ne reçois rien. La reconnaissance de cette importance je la reçois du groupe et commence à apprécier le Créateur, à apprécier l’attribut du don. Alors je n’utilise vraiment pas mon désir de recevoir. Si des plaisirs viennent, au-dessus d’eux, au-dessus de mon désir, au-dessus de moi-même, je veux développer et construire le désir de donner.

Par cela je stabilise en moi l’image de l’homme, semblable au Créateur. J’utilise mon désir de recevoir, par le plaisir, par le groupe et la puissance de la lumière, qui arrive et réalise tout comme étant des moyens de Lui donner sans réserve.

Et le don au Créateur, est l’essence du moyen possible pour lui faire plaisir. C’est-à-dire, est ce que c’est l’objectif? Non, c’est aussi un moyen. Et l’objectif est d’obtenir l’adhésion à Lui, parce que qu’en cela qu’il est vraiment content. En chemin, le but devient à chaque fois le moyen pour atteindre un but plus élever, et ainsi jusqu’à que on arrive la fin …

De la 1ère partie du cours quotidien de Kabbale, «Shamati», 23/01/2013

Qu’est-ce qui va remplacer le modèle de mondialisation? »

Dr. Michael LaitmanOpinion (David M. Smick,  conseiller macro-économique, fondateur et rédacteur en chef du magazine de l’économie internationale, auteur de Le monde est incliné: Dangers cachés à l’économie mondiale): Voici une prédiction: Le parti politique qui contrôle la Maison Blanche après Janvier pourrait, quatre ans plus tard, être sans pouvoir pour une génération. Les enjeux économiques sont de telle taille que. …

 

«Le modèle de la mondialisation sur les 30 dernières années est en train de craquer. Et il semble n’y avoir aucun nouveau modèle pour le remplacer. …

 

« Il est difficile de sous-estimer la mesure dans laquelle cette chose imparfaite, parfois effrayante et bonne, que nous appelons la mondialisation a été l’oie proverbiale aux œufs d’or. En conséquence, le public a des attentes irréalistes au sujet de combien l’économie peut fournir dans un monde post-mondialisation ».

 

Mon commentaire: Nous devons repenser l’ensemble du modèle du monde, dont l’économie ne reflète que l’une de ses hideuses relations. La mondialisation, qui a été construite par des égoïstes, a échoué, mais elle a accéléré la réalisation du mal en fonction égoïste et nous oblige à reconnaître la finalité, comme impasse, de l’approche générale à la vie égoïste. Un véritable monde global intégral attend, dans lequel toutes les relations et les solutions seront basées uniquement sur la ressemblance avec les lois de la nature, le Créateur.

Pas avec la sagesse, pas par la force, seulement avec la patience

Dr. Michael LaitmanBaal HaSoulam, « Introduction à l’étude des dix Sefirot», article 141: Je ne Me trouve nulle part mais dans la Torah. Par conséquent, gardez la Torah et cherchez Moi là-bas, et la Lumière qui s’y trouve, vous réformera et vous Me trouverez « , comme il est écrit:« Ceux qui Me cherchent Me trouvent. « 

C’est ce que nous essayons de faire, en nous efforçant de nous connecter comme un seul homme dans un seul cœur, la réalisation de la garantie mutuelle et «Tu aimeras ton prochain comme toi-même», en montrant que nous sommes prêts pour une telle connexion pendant l’étude. Et puis, à chaque instant, nous révélons à quel point nous sommes incapables de cela, et là encore, nous essayons, malgré tout, à penser l’unité et la connexion.

Nous espérons que notre étude et la connexion nous aideront à révéler le Créateur, afin de Lui apporter du plaisir. Cela devient la prière au cours de l’étude, une action de correction, et il nous attire plus près de l’objectif. Si les amis essaient de se connecter dans le droit chemin, élever leurs points dans le cœur au-dessus de leur ego, libre de sa volonté, et de les relier, qui a lieu pendant la leçon, qui parle de ces Etats, alors par cela nous attirons la Lumière qui corrige. Et c’est en fait notre effort.

Il y aura toujours des perturbations, de plus en plus. Par conséquent, nous devons nous renforcer les uns les autres, et c’est précisément alors, quand le désespoir vient et de grands obstacles apparaissent dans le chemin, une personne est impuissante devant eux, ne sait pas quoi faire, veut s’échapper, se fatigue et chute, s’endort ou au contraire, se met en colère et ne peut supporter cet état. Mais justement, ces états sont les plus bénéfiques pour l’ajout d’encore une goutte plus de travail, une once d’effort, par lequel nous attirerons la lumière sur nous.

Celui qui ne désespère pas et n’abandonne pas est celui qui réussit. Ici, ni la sagesse ni la force n’aidera, seule la patience. Le temps le faira.

« Le Temps » symbolise de nombreux efforts qu’une personne fait à chaque instant, même les plus petites. Ces efforts s’accumulent, se connectent, et à la fin, apportent une solution.

De la 1ère partie du Cours quotidien de Kabbale du 7/1/13, “Introduction à l’étude des dix Sefirot”

L’unité détermine tout

congrès, groupeBaal HaSoulam, Shamati, article 66, «Le don de la Torah »: La question de la remise de la Torah qui a eu lieu sur le mont Sinaï ne veut pas dire que la Torah a été donnée une fois, puis le don a été arrêté. Au contraire, il n’y a pas absence de spiritualité, car la spiritualité est une matière éternelle, sans fin. Mais, puisque du point de vue du donneur, nous sommes inaptes à recevoir la Torah, nous disons que la cessation est faite par le Supérieur.

Une fois dans l’histoire de l’humanité, un bébé est né que ses parents ont appelé Adam. Pourquoi ont-ils l’appeler Adam? Ils ne savaient pas pourquoi, cela a été déterminé par la Providence supérieure.

Le bébé a grandi et mûri, et probablement commencé à demander au sujet du sens de la vie. «Pourquoi et pour quoi je vis? » Puis vers l’âge de 37 ans, le Créateur a été révélé à Adam et il a commencé à enseigner aux gens, et donc jeté les bases d’une chaîne d’événements que la Torah décrit, toutes les générations jusqu’à Abraham et les phases de développement qui ont suivi.

Dans l’ensemble, nous étudions l’histoire, la géographie et l’essence spirituelle ensemble. Alors, que devons-nous croire? Ou plus exactement, comment devons-nous imaginer ces événements? Ont-elles lieu à la fois dans la spiritualité et dans la corporéité? Par exemple, le passage d’un groupe d’Abraham de Babylone, dans le pays de Canaan identique à une ascension intérieure? A-t-elle été accompagnée par la reconnaissance du mal et du bien, par l’unité?

Par exemple, si je suis fermement uni avec les amis, je quitte Babylone, et si je m’unis plus fortement avec eux, je rentre dans la terre de Canaan. Si je descends les niveaux de l’unité, je me trouve en Egypte. Si je m’unis d’une manière différente je passe d’Hébron à Beer Sheva ….

Il s’avère que tout est mesuré en fonction de l’intensité de notre unité. C’est ce dont la sagesse de la Kabbale nous parle: Il ne s’agit pas du tout de ce monde, je ne le regarde pas, sauf à l’intérieur, sachant qu’à l’intérieur de moi tous les détails de ma perception dépendent du niveau de l’unité ou de la séparation avec les amis.

En même temps, cependant, les kabbalistes disent qu’il doit y avoir aussi une « branche » corporel qui est parallèle à ce qui se passe dans le monde de la « racine » spirituelle. La «racine» doit effleurer la « branche » une fois dans sa première révélation. Après tout, cette révélation vient du haut vers le bas, et ainsi tout ce que la Torah décrit s’accomplit dans une certaine mesure dans notre monde aussi.

Nous savons que les premier et second Temples, l’histoire de Pourim qui est décrit dans le Livre d’Esther, les guerres du peuple d’Israël, les exiles ont réellement eu lieu. Les tombes de Joseph, Rebecca, la grotte des Patriarches et autres lieux saints existent encore. En d’autres termes, les niveaux spirituels ont effectivement été révélés dans les gens qui vivaient à cette époque dans notre monde.

D’abord le processus de descente s’effectue à partir du monde de Ein Sof (infini) jusqu’au réel «en bas», comme on dit d’un bout à l’autre. Ensuite, nous devons réaliser le potentiel nous avons acquis sur les niveaux des«ancêtres» lors de la destruction du Temple et pendant l’exil.

Aujourd’hui, nous sommes dans un tel état de ténèbres que nous ne savons même pas ce qui se rapporte réellement à l’exil. Si nous prenons la crise actuelle en compte, beaucoup pensent que peut-être ils ont été exilés de la terre de richesses, le respect, et d’autres plaisirs terrestres. Nous avons descendu si bas, à de telles profondeurs où l’obscurité dissimule l’essence même de l’exil du monde spirituel, à partir de l’attribut de l’amour et du don. Pour nous, le don est l’opposé – un attribut indésirable.

Maintenant, nous devons commencer l’ascension et ça doit être une ascension intérieure. Bien sûr, il aura une incidence sur le monde corporel aussi, mais pas des actions extérieures sont demandées de nous. C’est la spiritualité qui détermine la forme que nous aurons, individuellement et collectivement, quel genre d’humanité, il y aura, et quel genre de monde.

Le don de la Torah au Mont. Sinaï a eu lieu à la fois sur le plan spirituel et sur le plan corporel. La question du don de la Torah qui a eu lieu sur le mont Sinaï ne veut pas dire que la Torah a été donnée une fois, puis le don a été arrêté. Au contraire, il n’y a pas absence dans la spiritualité.

Ce n’est pas la même chose dans la corporéité: Il n’y a rien de sacré à propos du Mt. Sinaï et ni les orthodoxes ni les gens non-religieux sont attirés par cela. La spiritualité, d’autre part, est une matière éternelle, sans fin. Mais, puisque du point de vue du donneur, nous sommes inaptes à recevoir la Torah, nous n’atteignons pas le bon niveau et nous disons que la cessation est faite par le Supérieur.

En réalité, la cessation n’est pas de notre part. L’échelle spirituelle existe toujours, et toutes ses conditions sont maintenues, la spiritualité est éternelle et si vous atteignez un certain état vous recevez la Torah.

Montez plus haut et vous serez dans le désert, puis dans la terre d’Israël, etc. Ceux-là sont les niveaux de l’ascension spirituelle.

Je ne peux pas dire à quel point notre monde change en fonction de cette ascension, mais il va certainement changer. Après tout, une «branche»fonctionne selon la « racine ». Si nous changeons la racine de notre ascension et notre participation à ce programme, il va certainement affecter le monde différemment et alors le monde changera.

De la 4ème partie du Cours quotidien de Kabbale du 10/1/13, Shamati N°66

Percer vers un nouveau monde sans révolution

Dr. Michael LaitmanQuestion: Toute avancée qualitative est toujours difficile en termes de prise de conscience. Par exemple, la théorie de la relativité, a essentiellement nié les fondements mêmes de la perception habituelle, c’est pourquoi elle n’a pas été immédiatement reçue, et comprise seulement avec difficulté. Comment une compréhension intégrale du monde peut se propager dans le système général de l’humanité?

Réponse: Vraiment, Einstein a proposé une approche révolutionnaire de la compréhension des caractéristiques spatiales. Jusque-là, les gens vivaient dans les trois dimensions habituelles et ne pouvaient pas immédiatement comprendre et accepter que tout dépend de la perception, que «le point de référence » pourrait changer et entrer dans un autre système de coordonnées.

Il s’avère que les trois axes ne sont pas fixés dans une structure monolithique, mais peuvent se déplacer par rapport à l’autre, en fonction de l’observateur. Par exemple, je vois le système en mouvement et vous le voyez au repos. Par conséquent, nous voyons des phénomènes différents, des images différentes, et ne nous comprennons pas l’un l’autre.

Ainsi, il était difficile pour les gens de comprendre la théorie de la relativité, et ce n’est qu’après quelques années elle a été indirectement confirmée lorsque des expériences de physique et des études ont prédit les résultats. Mais encore, même aujourd’hui, il y a seulement quelques-uns qui ont vraiment saisi l’essence de cette approche et les résultats qui en découlent.

Beaucoup se contentent d’une compréhension superficielle au niveau des formules et non pas par une plus profonde, plus intérieure interprétation émotionnelle. Puisque, afin de «sentir» cette théorie, on doit être en mesure de se déconnecter de la réalité au moins un peu. Il me semble qu’Einstein avait lui-même au début ce sentiment qui accompagne la sortie du système d’axes réguliers.

D’autre part, notre problème n’est pas aussi grand. Nous ne diffusons pas la sagesse de la Kabbale et son application, mais plutôt, nous diffusons l’éducation intégrale pour le grand public. Nous montrons aux gens combien sont bénéfiques les relations intégrales et comment elles aident à résoudre toutes sortes de problèmes. Pour cela on n’a pas besoin d’aller à différents axes et de faire l’expérience des révolutions internes.

Nous suggérons simplement de se connecter et de travailler sur nous-mêmes à travers des ateliers, des discussions et de la communication entre nous, et ça, ce sera bon pour nous. Grâce à cela, les gens sentiront enfin ce qui constitue le « rond » du monde, et par là, ils vont comprendre ce que la nature veut d’eux.

Nous ne leur donnons pas les tâches qui sont impossibles à exécuter. Au contraire, inconsciemment chaque personne comprend que l’intégralité, sans aucun doute, ne cause pas de mal, et que la connexion et l’unité des forces et des désirs, et la proximité entre les gens, va nécessairement apporter un bénéfice.

Et en attendant, si ils ne veulent pas cela vraiment, eh bien, peut-être après quelques difficultés et plus des problèmes, ils auront le désir. Nous parlons de choses réalistes et réalisables.

De la 4ème partie du Cours quotidien de Kabbale du 10/1/13, Shamati N°66

Sortir du brouillard

Dr. Michael LaitmanQuestion: Je pense qu’au congrès d’Arava nous avons prouvé que tout est possible. Et après?

Ma réponse: Le problème est le suivant: Dans ce monde, quand je vois le but et qu’il est important pour moi, alors j’ai assez d’ardeur et d’énergie pour l’obtenir, mais si la cible n’est pas visible ou n’est pas importante, alors je n’ai aucune énergie pour travailler, « Vraiment, pourquoi travailler dur? ».

En fin de compte, notre problème est de reconnaître l’importance de but. Délibérément d’en haut, l’importance en est diminuée, afin qu’à chaque fois nous acquérons une nouvelle importance, de sorte que chaque fois nous ayons un nouveau Créateur, un nouveau monde spirituel, tout est nouveau.

Et nous avec les amis devons construire cela par nous-mêmes. Ils ont besoin de me parler de l’importance de la voie spirituelle, bien qu’eux-mêmes ne la sentent pas. Mais nous nous sommes engagés les uns envers les autres, et c’est ce qu’on appelle “La garantie mutuelle”. Cela signifie, qu’il faut encore et encore se raconter les uns aux autres, combien le chemin spirituel est important, comme une maman ou grand-mère raconte une histoire à un enfant avant de se coucher.

Dites-moi, qui y-a-t-il eu de si spécial dans notre congrès? D’où est venu l’enthousiasme ? Y a-t-il quelque chose de tangible? Non. Avez-vous reçu quelque chose en main? Non. Avez-vous senti, entendu, vu, ou goûté la spiritualité? Non. En fait, il n’y avait rien, simplement on vous a gonflé “d’air chaud » comme un ballon, et en gonflant vous avez commencé à voler vers le haut. C’était tout votre congrès.

Alors qu’est-ce qui vous empêche de le faire maintenant? Pourquoi vous ne pouvez pas monter encore plus haut? Précisément maintenant, quand vous vous sentez la lourdeur, le manque d’intérêt, quand apparait en vous toutes sortes de calcul et que vous commencez à penser de manière plus «réaliste», principalement c’est maintenant que vous devez commencer à agir.

Question: au congrès nous nous sommes soi-disant frappés la tête contre le mur, car nous avons essayé d’atteindre quelque chose d’impossible, jusqu’à ce que nous ayons découvert que c’était possible, même au niveau minimal, c’est-à-dire, que tout est possible.

Ma réponse: Excellent. Maintenant continuez. Mais ne pensez pas que vous avez révélé maintenant un peu ce qu’est le ressenti spirituel, du fait qu’on a voulu vous donner une véritable base pour la suite des étapes suivantes. Au contraire, votre cœur s’alourdit, des difficultés sont ajoutées, vous devez oublier cela, comme si cela n’avait pas du tout existé. Tous vos « acomptes » seront repris, sinon ils deviendront une base égoïste pour progresser: “Ça vaut la peine d’avancer, car c’est agréable et extraordinaire, je veux une vie comme ça”. Ceci déjà n’est pas la spiritualité, mais “Klipa”. Avant elle n’était pas là et maintenant elle apparaît. C’est certainement aussi un acquis, mais pas la même acquisition que vous attendiez.

En bref, continuez. Précisément c’est maintenant que nous commençons à travailler avec des discernements spirituels: un peu de mérite, un peu d’annulation de sa personne, l’importance … Nous avons traversé la période la plus difficile, et maintenant à chaque fois nous aurons quelque chose de réel, de tangible. Vous sentirez ces choses entre vos « mains », vous les “goûterez”, vous les sentirez dans une épaisseur intérieure, par une résistance. Et bientôt vous allez même commencer à les mesurer.

Nous avons passé l’étape la plus difficile, où nous ne savions pas où nous étions, ce qui se passe, comme un nouveau-né qui vient de naître qui n’entend pas encore, ne voit pas, n’agit pas … Maintenant commence la nouvelle phase.

A partir d’article Numéro «Shamati», 21/01/2013