Monthly Archives: avril 2015

De Babylone à l’Amérique du Sud

Dr. Michael LaitmanQuestion : Est-ce que le groupe européen de Bnei Baruch est également à blâmer si le monde connaît une catastrophe à cause d’un manque de connexion à l’intérieur d’Israël ?

Réponse :
Aujourd’hui, tout le monde est responsable de cela, c’est-à-dire chaque personne qui étudie la sagesse de la Kabbale et ressent une connexion à l’intérieur d’Israël. Quand je parle d’Israël, je me réfère à tous nos amis et groupes partout dans le monde.

Chacun d’entre nous a reçu un éveil du Créateur, tout comme le groupe d’Abraham l’a reçu dans l’ancienne Babylone. Et de ce fait nous nous trouvons aujourd’hui dans la même situation qu’Israël (Yashar-El : droit à Dieu).

Ce n’est pas important que l’on ait reçu un éveil il y a 3500 ans à Babylone, que l’on vienne avec jusqu’à ce jour, et qu’un autre ait reçu cet éveil en Amérique du Sud il y a seulement quelques mois ou années. Par rapport au monde spirituel, ces années physiques n’ont pas de sens.

Nous tous sommes déjà reliés à Yashar-El, connectés directement au Créateur, et ainsi nous devons transmettre au monde la Lumière à travers nous. Si nous faisons cela, ce sera bon ; et si non, ce sera très mauvais. J’espère que nous allons réussir.

De la 5ème partie du cours quotidien de Kabbale du 28/04/14, Sujets Choisis : Le Jour de Commémoration de l’Holocauste

La chance des chats

laitman_564Question : Que sont ces 49 Portes de Touma (Impureté) qu’ils traversèrent avant l’exode d’Égypte ?

Réponse :
Nous essayons de sortir de notre ego vers l’amour d’autrui, et nous ne sommes pas prêts. Encore une fois, nous essayons, et à nouveau nous ne réussissons pas. Nous essayons encore et encore, jusqu’à ce que, fondamentalement, nous découvrons que nous sommes tous dans une situation dans laquelle nous ne voulons pas quitter l’Égypte. Nous n’avons aucune possibilité de le faire et aucune force. Nous ne sommes pas capable de partir. C’est une situation totalement désespérée.

Notre ego, comme il est maintenant, nous entraîne dans toutes sortes de stupidités avec lesquelles nous essayons de remplir nos vies. Donc, en quoi nos vies sont-elles différentes de la vie d’un chat, outre le fait que le chat se sent bien dans sa peau ? Hier, le ciel était clair. Il s’est allongé et s’est chauffé au soleil. Il y a quelque chose à manger, alors le chat mange et dort, et rien d’autre ne le préoccupe.

Une personne a besoin de recevoir un millier de fois plus qu’un chat pour se sentir satisfaite. Alors, qui est le plus joyeux et heureux, la personne ou le chat ? A ce qui paraît, le chat est le plus heureux. Il reste au soleil tout le temps, il sait que son propriétaire le nourrira toujours, et il ne se préoccupe de rien.

Le chat regarde dédaigneusement comment son propriétaire court tout le temps dans tous les sens. Il court travailler, faisant mille autres choses. Il ne comprend pas pourquoi les gens se créent une vie si trépidante pour eux-mêmes. Pourquoi courent-ils tellement ? Chaque jour, ils tournent en rond dans le même cercle : ils mettent les enfants à la maternelle et ils courent au travail, au magasin, et à la maison. Ils préparent la nourriture, mangent et vont dormir pour tout recommencer depuis le début. Cela vaut-il la peine de tourner en rond comme cela toute l’année, de s’évader une fois par an pour des vacances de sept jours ?

Et le chat reste couché toute la journée, se lèche, et c’est bon pour lui. De ce fait, qui de nous est le plus joyeux et heureux ? Qui est le plus complet ? C’est le chat bien entendu, alors que la personne est une créature plus misérable, comme il est écrit à propos de Ismaël : « … sa main sera contre tous, et la main de tous sera contre lui. » (Genèse 16:12)

De la 1ère partie du cours quotidien de Kabbale du 08/04/15, Écrits du Rabash

Casher, apte à servir le Créateur

laitman_560(Lévitique 1:2) : « … à partir d’animaux, du gros ou du menu bétail… » Béni soit l’Omniprésent qui a parlé de Lui-même à travers les premiers Tsadikim, Adam a apporté un taureau sur l’autel, comme il est dit (Psaumes 69:32) : « … plus agréables au Seigneur qu’un taureau aux grandes cornes, aux puissants sabots. » Noé a respecté ce qui a été écrit dans la Torah, comme il est dit (Genèse 8:20) : « Noé érigea un autel au Seigneur… » Abraham a respecté toute la Torah, comme il est dit (Genèse 26:5) : « En récompense de ce qu’Abraham a écouté ma voix et suivi mon observance… » car il a fait un sacrifice et a apporté un bélier, Isaac a gardé ce qui était écrit dans la Torah et se jeta devant son père comme un agneau à l’abattoir. Jacob a gardé ce qui a été écrit dans la Torah, comme il est dit (Genèse 35:4) : « Ils remirent à Jacob tous les dieux étrangers… » (Vayikra Rabba 02:10)

Trois types d’animaux symbolisent les trois lignes dans le travail spirituel. Une personne doit organiser tous les désirs en elle et choisir ceux qui l’aideront à atteindre le plus haut travail. C’est la ligne de Jacob, la « ligne médiane » qui comprend à l’intérieur d’elle à la fois le plus et le moins.

Abraham est Hessed, Isaac est Guevoura, et Jacob est Tifferet. Pour chacun d’eux, il y a un animal casher approprié, ce qui signifie qu’il est apte à servir dans le but de donner sans réserve au Créateur à travers la société.

De KabTV, « Les Secrets du livre Éternel » du 13/11/13

La connexion fraternelle

laitman_943La Torah, « Lévitique », 25:35-25:36 : « Si ton frère vient à déchoir, si tu vois chanceler sa fortune, soutiens-le, fût-il étranger et nouveau venu, et qu’Il vive avec toi. N’accepte de sa part ni intérêt ni profit, mais crains ton Dieu, et que ton frère vive avec toi. »

Parmi tous les désirs qui ont été brisés après l’éclatement de l’âme commune et qui maintenant doivent se reconnecter, il existe ici un système de ré-assemblage. Les relations les plus étroites entre les désirs brisés sont appelées « la connexion fraternelle ».

« Un frère » désigne tout état étroitement lié qui est associé avec nous au sein du système qui existe entre les âmes avec lesquelles nous interagissons afin de produire des actions communes.

En outre, la notion de frère a une racine qui signifie : « Nous nous élevons vers un seul Père ». Ainsi, nous sommes tous frères. Lors de l’ascension d’un pas de plus vers le haut, il apparaît parmi nous une intensité différente de proximité et d’interdépendance mutuelle. Plus tard, nous fusionnons tous et devenons un seul tout.

Un « esclave », un « nouveau venu » (un étranger, un converti) et « d’autres nations » représentent différents états de l’âme qui doivent parvenir à l’unité lorsqu’il n’y a plus « de frères, de parents ou d’enfants ». Tout le monde plutôt sera un unique tout indissociable.

Nos relations deviendront permanentes. Elles ne seront pas soumises à des changements parce que toutes subiront le processus de correction et atteindront la perfection complète.

En attendant, la séparation et le détachement existent encore parmi nous. Nous devons nous rediriger de l’intériorité vers des types de connexions externes, car il est plus facile de corriger les liaisons internes que de faire effet sur celles externes. Nous devrions toujours procéder à partir des états les plus faciles vers ceux les plus difficiles dans le processus de correction.

De KabTV, « Les Secrets du Livre Éternel » du 12/11/14

Au pied de la montagne

Dr. Michael LaitmanLa section hebdomadaire de la Torah Bahar (Sur la Montagne) nous renseigne sur les lois que le Créateur a données à la nation par Moïse. Ce sont des lois qu’une personne doit remplir à l’intérieur d’elle. Il y a une montagne d’égoïsme en chacun de nous, qui est la même Tour de Babel mais qui nous est maintenant représentée comme le Mont Sinaï (Sina, la haine).

La force supérieure est au-dessus de son sommet et elle nous aide à remplir l’ego et à le transformer en une montagne sacrée, en Mont du Temple. Puis nous construisons le Temple sur lui, le Créateur se révèle dans le récipient au-dessus de notre ego.

Si nous nous tenons au pied de la montagne et sommes prêts à nous aimer les uns les autres, à être mutuellement responsables les uns des autres, et être comme un seul homme dans un seul cœur, nous recevons la Lumière de correction appelée la Torah, et nous pouvons transformer toute la montagne de haine en une montagne d’amour. Ce n’est que sur son sommet que nous pouvons construire la maison du Seigneur.

Durant le don de la Torah, seul Moïse peut gravir le Mont Sinaï. Ensuite, il perd entièrement sa sainteté complètement, car le Mont Sinaï est saint seulement lorsqu’une personne reçoit la Torah. Autrement, c’est juste un tas d’égoïsme. C’est pourquoi la Torah nous dit allégoriquement comment transformer la montagne de haine en une montagne sacrée sur laquelle nous construisons le Temple.

De KabTV, « Les Secrets du Livre Éternel » du 12/11/14

Les premiers à recevoir la religion du don

Laitman_045Le Baal HaSoulam, « La Dernière Génération » : C’est un fait qu’Israël est le pays le plus haï dans le monde, soit en raison de sa religion, soit en raison de sa race ou en raison du capitalisme ou du communisme, ou pour des raisons cosmopolites, etc. Puisque la haine précède toutes les raisons et que chacune d’elles traite avec sa haine selon sa propre psychologie, il n’y a pas d’autre moyen que d’apporter le communisme altruiste international, la religion du don sans réserve à toutes les nations. C’est Israël qui doit accepter le communisme altruiste international en premier et être un symbole montrant toute la beauté et la bonté dans ce régime.

Israël devrait être l’exemple pour tout le monde, et ainsi nous pouvons prévenir la propagation du mal dans le monde. Si nous avions essayé de le faire depuis l’époque de la première Aliyah (immigration) en terre d’Israël auparavant, nous serions certainement dans un état totalement différent aujourd’hui et l’histoire entière aurait également suivi un cours totalement différent partout dans le monde.

De la 5ème partie de la leçon quotidienne de Kabbale, Sujets Choisis : Le Jour de Commémoration de l’Holocauste, le 28/04/14

Pessah et la nuit de l’Exode

Dr. Michael LaitmanLe début de ce post est dans : Pâque est un Rappel du Futur

La maturation de l’attribut de Moïse à l’intérieur d’une personne et dans la nation nous conduit à une confrontation directe avec Pharaon. La Torah décrit ces états comme étant les dix plaies d’Égypte, les dix plaies de l’ego, avec l’exigence : « Laisse mon peuple s’en ller. » Elles se développent sur fond d’impuissance et, en même temps, sur un besoin désespéré de se libérer.

La Haggadah nous parle de cette nuit interne : « En quoi cette nuit est-elle différente de toutes les autres nuits ? » En Égypte, nous avons dû quitter le bourbier de l’amour-propre et nous nous tournons et allons rapidement vers le haut sans aucun pouvoir de s’unir encore, mais avec le pouvoir de s’échapper.

Tout le monde essaie d’échapper aux persécutions, aux conflits internes et aux disputes. Ainsi nous nous trouvons encore plus éloignés de l’Égypte jusqu’à ce que nous atteignons le Mont Sinaï, où nous pouvons terminer ce que nous avons commencé.

C’est ainsi que Pharaon, l’ego, nous pousse vers un nouveau niveau d’amour. Finalement, toute l’humanité devra s’élever à ce niveau, mais nous sommes les premiers à le faire. C’est le laboratoire de la nation Juive, une phase essentielle dans sa formation.

Échapper à l’ange de la mort

Dr. Michael LaitmanLa Haggadah de Pessah nous dit qu’une personne a la possibilité de planifier sa vie et d’en devenir son maître. Elle explique le but qu’elle doit atteindre, les moyens d’y parvenir, et ce qu’elle doit changer en elle-même. Elle nous donne tous les détails.

La Haggadah de Pessah, en premier lieu, donne à une personne les moyens de comprendre ce qu’est sa vie aujourd’hui et combien elle est limitée et morte.

Elle révèle comment on peut faire une percée et s’échapper de cette vie morte et s’élever vers l’état au-dessus de notre nature actuelle afin d’atteindre le niveau parfait de liberté.

Cela s’appelle la libération de l’ange de la mort parce que nous nous élevons au-dessus de la mort.

Question :
Qu’est-ce que cela signifie de s’élever au-dessus de la mort ?

Réponse :
Cela signifie vivre une vie éternelle.

Question :
Est-ce à dire que je ne mourrai jamais ? Je n’ai vu aucune personne qui ai vécu à jamais.

Réponse :
Seuls les corps meurent. Mais nous découvrons une autre entité en nous-mêmes, ce qui est l’être humain intérieur, mon « moi ». Ce « moi » intérieur est retiré de mon corps et ne ressent pas la mort.

Toute personne qui veut vraiment obtenir la liberté et la vie éternelle peut apprendre comment réaliser cela en utilisant la sagesse de la Kabbale. C’est tout à fait possible, comme il est écrit : « Vous verrez votre monde dans votre vie », c’est-à-dire, nous sommes en mesure de révéler en elle la force supérieure, le Créateur. Tout le monde est capable de réaliser cela car les portes sont ouvertes à tout le monde, seul un désir est nécessaire.

De KabTV, « Une Nouvelle Vie » du 31/03/15

Pessah : frères en pensée

Dr. Michael LaitmanLa base de la nation Juive n’est pas un groupe ethnique mais est plutôt une base idéologique. Nous devons commencer en retournant en arrière, il y a longtemps, lorsque l’humanité était concentrée dans l’ancienne Babylone et que les gens vivaient une vie simple mais dans la fraternité. Pourtant, il y eut une époque où les conflits ont éclaté, et les voisins qui avaient l’habitude d’être proches et amicaux ont commencé à se soupçonner et sont devenus progressivement des étrangers.

Imaginez cette situation dans la perspective de notre époque : l’herbe du voisin est plus verte ; il a une machine à laver moderne, et hier j’ai vu un nouveau réfrigérateur être livré à son domicile. Sa femme est comme une épine dans les yeux de ma femme depuis qu’elle porte une nouvelle robe tous les jours, ses enfants sont irrespectueux, et qui plus est, il a maintenant deux nouveaux chiens de race pure qui ouvertement regardent de haut mon clébard avec mépris…

En bref, l’ego a grandi dans l’ancienne Babylone et les gens ont cessé de se sentir comme une seule nation. C’est comme s’ils avaient commencé à parler des langues différentes.

Puis Abraham, qui était un grand sage, a découvert l’essence intérieure de ce qui se passait et a trouvé une vraie solution au conflit. Il a découvert qu’ils devaient surmonter l’ego qui s’était développé dans le but de maintenir les relations chaleureuses et amicales entre eux.

Mais la majorité n’a pas accepté cette approche et cela se termina par une séparation générale. Les tribus et les peuples se dispersèrent sur toute la surface du globe.

Très peu d’entre eux suivirent Abraham et ils furent ceux qui ont jeté les bases de la nation Juive et du peuple Juif. Ils ont établi une société qui, malgré la croissance continue de l’ego, a gardé le sentiment de proximité l’un envers l’autre et les relations familiales chaleureuses entre eux.

Pâque nous montre qu’il n’y a aucune place pour la séparation

Dr. Michael LaitmanLe début de ce post se trouve dans : Pâque est un Rappel du Futur.

Le groupe d’Abraham s’est déplacé vers Canaan. L’ego ensuite a grandi d’une génération à l’autre, mais la chose principale était de maintenir la connexion générale, la fraternité spirituelle.

Plus tard, les disputes et les conflits ont augmenté à un point tel que les fils même de Jacob, les frères, ne pouvaient pas les surmonter. Ce processus est décrit dans la Torah comme le début de la famine. Les frères vendent Joseph en esclavage en Égypte (Mitzrayim), qui symbolise une nature perverse (Yetzer-Ra, « droit vers le mal », ndt). Lorsqu’ils ont chuté de leur niveau de l’amour fraternel, ils se sont retrouvés sous la domination de l’ego, Pharaon.

Au début, cette domination était bonne : Pharaon a érigé Joseph et la vie était pleine de plaisirs différents, mais les choses ont changé et les gens ont commencé à sentir que les avantages et les plaisirs corporels n’étaient pas tout dans la vie.

Ils ressentaient un manque pour une connexion spirituelle, auquel Pharaon évidemment s’opposait et résistait. Maintenant, tous les efforts de l’ego ne leur permettaient pas de maintenir même un bout d’unité intérieure.

C’était comme s’il n’y avait aucune issue, mais c’est en fait le désespoir qui a généré la force qui les poussa à s’unir, Moïse. Il a grandi dans la maison de Pharaon, l’ego, et était donc prêt à affronter le roi d’Égypte. Cette étincelle qui a gardé l’essence de l’âme Juive vit en chacun de nous. C’est la perspective d’inclusion générale d’un monde uni dans lequel il n’y a pas de place pour la séparation.