Monthly Archives: mai 2016

Réponses éclaires sur la Kabbale

laitman_552_03Commentaire : Vous pouvez trouver des informations sur Internet disant qu’une ficelle rouge est un porte-bonheur juif kabbalistique qui peut protéger une personne contre l’envie et le mauvais œil.

Réponse : Un fil rouge n’a rien à voir avec le Judaïsme ou la religion, et certainement pas avec la sagesse de la Kabbale. Je ne sais pas d’où vient cette idée. Je pense qu’il s’agit d’une invention du célèbre Institut Berg qui se livre à la profanation de la sagesse de la Kabbale et à la vente de tout ce qu’ils peuvent : « eau bénite », ficelles rouges et autres accessoires « kabbalistiques ».

Question : Y a-t-il des gens qui ne peuvent pas se corriger ?

Réponse : Fondamentalement, oui. Ce sont des gens qui ne peuvent pas percevoir pleinement la réalité. Il y a des gens qui sont nés détachés de la réalité et qui s’y rapportent de manière différente que nous, et de ce fait la sagesse de la Kabbale n’est pas pour eux.

Question : En quoi la sagesse de la Kabbale est-elle liée à l’intuition féminine ? Est-ce que c’est réel ?

Réponse : La sagesse de la Kabbale accueille les femmes qui ont une forte intuition et celles qui n’en ont pas, mais cela n’a rien à voir avec la sagesse de la Kabbale.

Question : Est-ce que Spinoza, Leibnitz et Newton étaient des kabbalistes ?

Réponse : Non.

Question : Comment la sagesse de la Kabbale se rapporte-t-elle à l’infidélité d’un homme ?

Réponse : Comme les manifestations habituelles du comportement animal.

Question : Comment la sagesse de la Kabbale considère-t-elle l’intelligence artificielle ? Quelle est sa fonction ?

Réponse : C’est une intelligence informatique mécanique qui par des calculs peut ressembler à des sentiments humains à un certain degré. D’autre part, aucune machine ne peut recréer l’attribut kabbalistique de percevoir le monde supérieur, car cela est est basé sur l’attribut du don sans réserve.

Question : En quoi un kabbaliste est-il différent d’un prophète ?

Réponse : Un prophète est un homme qui est directement en contact avec la force supérieure. Il s’agit d’un attribut spécial de l’âme. Vous pouvez devenir un prophète, mais pour ce faire, vous devez atteindre un niveau spécial sur lequel vous commencez à ressentir le contact avec le Créateur au niveau d’un prophète.

De la leçon de Kabbale en russe, le 24/01/16

Qui est le Messie ?

Laitman_421_01Question : Le Baal HaSoulam a écrit dans son article « La Dernière Génération », Partie 1 : « Et ils iront vers le Messie, à Jérusalem, et il leur enseignera cette Torah. » De qui parle-t-il et qui est le Messie vers qui ils iront ?

Réponse : Toutes les nations du monde se tourneront vers la force supérieure de la nature, la force de l’unité et de l’amour qui tirera l’humanité hors du péché originel, de l’ego. Cette force est appelée Messie (Mashiakh), issu de la racine hébraïque « Limshokh » (tirer).

Nous pouvons appeler cette force uniquement lorsque nous avons le désir de monter spirituellement jusqu’au niveau de l’amour absolu et du don sans réserve qui est fondé sur la peur complète de remplir le commandement général de la Torah, « aime ton prochain comme toi-même ». Ce niveau est appelé la peur complète, Ira Shalem ou Jérusalem. Si vous souhaitez remplir cela , vous êtes invités à prendre part à nos cours.

Sommes-nous heureux à notre époque ?

laitman_941Question : Si j’ai bien compris, les découvertes et les inventions spirituelles importantes se produisent à une certaine fréquence. Peut-on dire que la montée et la soif d’information spirituelle est cyclique ?

Réponse : Oui, il y a des périodes différentes dans l’évolution humaine qui sont plus intenses ou moins intenses, etc.

Nous vivons dans une époque très spéciale, la pierre angulaire d’une intense période de développement de l’humanité, lorsque tout son développement passé d’évolution systématisée, stockée, connectée et intégrée est parvenue à un seul dénominateur commun : la conclusion que le monde maintenant a besoin d’inverser et de changer de la réception au don sans réserve. Par conséquent, nous vivons actuellement une étape très sérieuse dans l’évolution de l’humanité !

Nous devrions être reconnaissants envers le Créateur pour l’occasion qu’Il nous a donnée ; comme le dit le Baal HaSoulam : « Je suis heureux d’être né à une telle génération où il est permis de dévoiler la sagesse de la vérité. »

Nous assistons à des changements de plus en plus grands aujourd’hui parce que nous mettons en œuvre ce que le Baal HaSoulam et le Rabash ont préparé pour nous. Nous sommes les âmes qui ouvrons la voie pour toutes les autres âmes vers le palais du Créateur, vers l’adhérence avec la force supérieure, vers l’ascension des 125 niveaux des mondes supérieurs ! Nous posons les bases de la révélation du Créateur.

Notre situation est la plus critique dans toute l’histoire humaine, parce que c’est la première fois que nous rencontrons de telles changements. Comme un rayon de lumière dans l’obscurité totale, des particules totalement différentes et éloignées qui ont été brisées et dispersées dans le grand espace noir de l’âme générale sont maintenant rassemblées et commencent à se réunir en un unique tout !

C’est une grande joie que tout se passe avec nous et pour nous, la joie que nous soyons ceux qui doivent être récompensés par cela ! Par conséquent, nous devons redoubler d’efforts afin de se conformer à la seule création et lui ressembler.

De la leçon de Kabbale en russe, le 17/01/16

Passer à l’argent du monde spirituel

laitman_565_01Opinion (liberation.fr) :

Imagine-t-on un banquier central aux commandes d’un hélicoptère survolant de grandes villes d’une vaste zone économique s’époumoner en hurlant à son équipage : «Allez, les gars… On y va ! Larguez les biftons !» A chacune de ses apparitions, le bourdonnement des moteurs de l’hélico serait aussitôt suivi d’une pluie de billets de banque. Imagine-t-on le même banquier central exécuter une formidable figure acrobatique et s’en retourner à sa base, tandis que d’immenses foules ont encore les bras tendus vers le ciel ? De retour au «bercail», une armée d’économistes se mettrait aussitôt à l’ouvrage en triturant d’énigmatiques modèles économétriques pour tenter de jauger les effets de cet argent tombé tout droit du ciel. Une fiction pour cinoche ? Sans doute. Mais pas seulement. Assurément, l’image est exagérée. Mais le rêve de billets déversés par magie pourrait devenir réalité.

Depuis le 10 mars 2015, la figure du banquier aux commandes d’un hélicoptère a frappé les esprits. Ce jour-là, lors d’une conférence de presse, Mario Draghi, patron de la Banque centrale européenne (BCE), est questionné sur cette hypothèse, considérée jusque-là comme totalement loufoque. La réponse de Draghi ? Une idée «très intéressante», dit-il, avant de relativiser : «Nous n’avons pas encore vraiment étudié le concept.» Après le sobriquet flatteur de «Super Mario», bientôt Super Hélico Mario ?

Quelle mouche l’a donc piqué pour oser une réponse qui laisse entendre que la BCE pourrait déposer un chèque sur le compte de chacun des habitants de la zone euro ? Si, sur le papier, une telle politique (jamais utilisée) apparaît séduisante, la sortie de Draghi montre, en creux, à quel point la BCE commence à douter de l’efficacité de sa politique monétaire censée relancer la croissance et éviter – plus que tout – que la zone euro ne sombre dans la déflation, cette maladie économique orpheline contre laquelle les économistes n’hésitent pas à confesser leur impuissance.

Petit travelling arrière pour saisir le pourquoi du comment de la réponse d’un Draghi prêt à faire le voyage en terra economica incognita. Nous sommes en juillet 2012. Dans la plupart des pays de la zone euro, la crise des dettes souveraines bat son plein. Les investisseurs qui craignent le pire exigent des taux d’intérêt toujours plus élevés pour acheter de la dette obligataire des Etats de la zone euro. Tous les projecteurs sont alors braqués sur «Super Mario». Le Dottore de la BCE va-t-il trouver la bonne médication, celle qui fera redescendre la pression sur les dettes souveraines ? Son message est alors clair. Il fera «whatever it takes», tout ce qui sera nécessaire, pour garantir l’avenir de la zone euro.

Le taux directeur de la BCE, celui auquel cette dernière prête aux banques, est progressivement diminué pour atteindre aujourd’hui 0 %. Du jamais-vu ! L’idée est simple. Moins les banques empruntent cher à la BCE, plus le taux des crédits distribués sera bas. Et plus les entreprises et les ménages voudront s’endetter. C’est bon (en théorie) pour la croissance. Et ça requinque (toujours en théorie) l’inflation. Mais voilà, trois années ont passé et la zone euro gît toujours dans un cul-de-sac. Il faut muscler la thérapie. Début mars 2015, Draghi décide de recourir à une politique monétaire non conventionnelle déjà adoptée aux Etats-Unis, au Japon et au Royaume-Uni. Le fameux QE(quantitative easing) est activé…
Face à une telle impasse, l’idée de créditer directement le compte bancaire de chaque Européen paraît donc séduisante. Distribuer de l’argent aux citoyens sans en passer par les marchés financiers, ou les banques, entraînerait une hausse de la consommation.

Mon commentaire : L’ère de l’argent est terminée. Nous devons chercher une autre motivation : l’opposé spirituel de l’argent. Il semble impossible de remplacer la motivation égoïste distincte par une motivation altruiste indistincte, mais le monde est en train d’arriver à cela, et son programme interne est nécessaire pour le réaliser.

« Kessef » (argent) vient du mot « Kissouf » (désir), ce qui signifie un « Massakh » (écran) qui couvre (Mekhassé) l’ego, et cela parle précisément du fait de ne pas avoir besoin de recevoir, mais de distribuer, tout comme les éminents économistes l’ont dit eux-mêmes.

L’âme est un capteur spécial

Laitman_727Question : Qu’est-ce que l’ âme ?

Réponse : Une âme est un organe spirituel par lequel nous ressentons ce qui est extérieur à nous. Si une personne la créé, elle ressent la dimension supérieure en dehors d’elle. Personne n’a une âme à l’exception de ceux qui ont travaillé spécialement afin de la trouver, de l’acquérir, de la créer, à l’intérieur d’eux.

Une âme est un désir de donner sans réserve, la capacité de ressentir le monde qui est extérieur à vous, un capteur spécial. Ce sens est acquis et il nous permet de ressentir les autres, même s’ils ne possèdent pas cet organe de détection.

De la leçon de Kabbale en russe, le 21/02/16

La responsabilité d’un kabbaliste

laitman_229Question : Au cours de l’histoire humaine, il n’y a guère eu un jour sans guerre dans le monde. Même de nos jours, de nombreuses guerres cruelles se produisent. Pourquoi des gens même avancés comme les kabbalistes souffrent-ils de cela ?

Réponse : Les kabbalistes souffrent encore plus que les autres parce qu’ils ressentent la responsabilité envers tout le monde. Ils ressentent l’énorme  souffrance que la guerre entraîne avec elle. De plus, ils ressentent aussi un très grand plaisir que l’humanité pourrait ressentir au lieu de la souffrance, si elle faisait un effort pour se corriger.

Un kabbaliste par rapport à une personne ordinaire est comme un adulte par rapport à un enfant. Un enfant qui est malade souffre seulement de la maladie alors que l’adulte proche de lui souffre beaucoup plus et est prêt à prendre toute la douleur de l’enfant sur lui-même.

A propos de cela, il est dit (Ecclésiaste 1:18) : « Car abondance de sagesse, abondance de chagrin, et accroître sa science, c’est accroître sa peine. » À cause de cela, nous devons nous unir, surmonter rapidement cette période de souffrances et de guerres, et entrer dans la sensation du monde supérieur.

De la leçon de Kabbale en russe, le 14/02/16

Apporter le bien au monde

laitman_293Question : Comment pouvez-vous vous pardonner si vous savez que vous vous êtes comporté de manière horrible, mauvaise, basse ?

Réponse : Ce n’est pas la bonne approche. Vous n’avez rien fait par vous-même. C’est le Créateur qui a tout fait à travers vous, parce que « il n’y a rien hormis Lui ».

Par conséquent, vous ne devriez pas vous blâmer pour quoi que ce soit, ni ne devriez blâmer les autres autour de vous car ils n’ont rien fait non plus. Le Créateur fait tout !

Il apporte la bonté cachée dans le monde, qui se révèle dans notre monde comme le mal. Si nous nous comportons correctement, ce qui signifie en Son nom, nous allons commencer à apporter à l’humanité la bonté révélée et le monde deviendra bon.

De la leçon de Kabbale en russe, le 14/02/16

Nous devons créer le monde spirituel

laitman_232_10Question : Nous disons que tout est opposé. Est-ce que cela veut dire que plus je suis mauvais dans le monde corporel, mieux je suis dans le monde spirituel ?

Réponse : Une chose n’a rien à voir avec l’autre. Nous devons créer le monde spirituel car il n’existe pas. Dans la mesure où nous créons l’attribut de l’amour et du don sans réserve à l’intérieur de nous, nous commençons à ressentir une nouvelle dimension qui est créée à l’intérieur de nous a appelée le monde supérieur.

De la leçon de Kabbale en russe, le 21/02/16

La mondialisation: le monde au bord du précipice

laitman_426Opinion: Lefigaro.fr: A présent, tous les indicateurs de l’économie mondiale confirment non plus l’avancée de la mondialisation, mais plutôt son net recul sur tous les fronts. Malgré les programmes d’austérité appliqués en son nom, elle n’est pourtant pas au rendez-vous. Au contraire, elle semble s’en éloigner au risque de décevoir ses promoteurs, tandis que d’autre part les leviers nationaux de commande, monétaire et budgétaire, jadis répudiés en son nom, redeviennent implicitement d’actualité. En cette année en cours, l’économie mondiale se trouve acculée à nouveau au bord d’un précipice encore plus profond qui risque de mettre en cause toutes les politiques tentées à ce jour…

Les moteurs fondamentaux de la mondialisation – (a) investissements directs hors frontières, (b) échanges commerciaux internationaux, (c) stabilité financière internationale – semblent déjà inopérants, notamment depuis 2010, pour assurer la nécessaire stabilité et cohésion du système économique mondial. L’investissement direct international, supposé le premier pilier de la mondialisation, ne cesse de se contracter pour passer en 2015 en dessous des 2% du PIB des principaux pays investissant à l’étranger…

Pourtant, le stock des dettes financières, tant publiques que privées, ne cesse de s’accumuler impétueusement et beaucoup plus rapidement que la croissance des PIB des pays endettés…

D’autre part, le moteur du commerce international, lui aussi pilier fondamental de la mondialisation, est également en train de ralentir brusquement et même plus fortement que le PIB mondial. Au cours des années 2000-2008, le taux de croissance du commerce mondial était de 2 à 4 fois supérieur à celui de la croissance du PIB…Dans le déclin du commerce international, la chute des prix des matières premières (commodities) et même hors pétrole est encore plus significative. Ces prix s’effondrent les premiers, tirant vers le bas tous les autres. Comme le souligne Daniel Gros, directeur du Centre d’Etudes Politiques Européennes de Bruxelles, tant que les taux de croissance des économies dépassent ceux du commerce international de matières premières, on en conclurait forcément l’entrée en scène de nouvelles matières premières de substitution d’origine domestique qui ne passent plus par les échanges internationaux . Cela indiquerait au moins que les modèles d’économies «tirées» par les exportations cessent de plus en plus de faire recette et que les marchés domestiques seraient en train de se substituer, du moins en partie, à la demande externe qui s’avère de plus en plus défaillante. Bien évidemment, si tel est le cas, il s’agirait d’un rééquilibrage nécessaire de l’extérieur vers l’intérieur, qui de toute façon ferait suite au relâchement des liens de la mondialisation au bénéfice des entités économiques nationales ou régionales plus cohérentes et autocentrées, moins dépendantes de l’extérieur. D’ailleurs, si ce tournant des économies vers leur espace intérieur se confirmait, on comprendrait aussi plus facilement le gonflement parallèle des dettes, car ces dernières correspondraient au creusement des déficits et à l’accroissement des dépenses publiques nécessaires à la stabilisation en période de crise, en discordance bien sûr par rapport aux directives de l’orthodoxie mondialiste. Si de toutes les crises de l’histoire, le rôle de l’Etat est toujours sorti renforcé, ne serait-ce que pour compenser les effets dévastateurs de chaque crise, pourquoi n’en serait-il de même avec celle-ci en cours? Difficile de ne pas voir dans la nouvelle crise mondiale qui s’annonce, le changement de modèle économique. Notamment le postulat des vertus de l’extraversion risque d’être parmi les principaux enjeux de cette crise…

Tant que la mondialisation reste confiée à la finance internationale, les retombées sur l’économie réelle s’avèrent dévastatrices pour tous, y compris pour ses promoteurs. La finance ne devrait pas commander l’économie, mais au contraire la suivre et se mettre à son service. Or à présent, avec l’ordre des choses à l’envers, au lieu d’un nouvel ordre mondial annoncé, la mondialisation avec la finance aux commandes n’amène qu’à un profond désordre mondial renvoyant aux plus sombres périodes de l’histoire.

Mon commentaire:  Si tous les calculs ne veulent rien dire, alors rien n’empêchera le monde de continuer sa chute.

Comment le monde supérieur se révèle-t-il ?

laitman_608_01Question : Comment pouvons-nous imaginer la révélation du monde supérieur et l’apparition du Créateur à l’homme ?

Réponse : Lorsque nous naissons, nous sommes au niveau animal de notre développement. Nous ressentons ce qui est autour de nous dans nos propriétés égoïstes et les kabbalistes appellent notre monde ou ce monde ce qui est représenté à l’intérieur d’eux.

Si nous parvenons à créer des qualités altruistes (l’amour des autres) en mettant en pratique la sagesse de la Kabbale, nous découvrirons un monde supplémentaire en elles.

Dans ce monde additionnel, tout nous sera décrit et présenté sous la forme de forces qui dirigent les objets dans notre monde. Voici comment nous allons effectivement découvrir le système de direction de ce monde appelé le monde supérieur ou le Créateur.