Daily Archives: 13 août 2019

Mon interview relative à la Kabbale en Afrique francophone

Ce vendredi 8 août, Terrence Imoma mon étudiant , m’a interviewé dans le cadre de l’étude et la diffusion de la Kabbale en Afrique.

 

 

 

Israël 2019: passé, présent, futur

Dr. Michael LaitmanMon article publié dans le Times of israël en français

Ceux qui n’apprennent pas de l’histoire sont condamnés à la répéter. Il y a 2000 ans, Jérusalem a été conquise et détruite. Aujourd’hui, la capitale d’Israël est encore au cœur des conflits internationaux qui pourraient remettre en cause la légitimité de l’Etat Hébreu.

Tisha BeAv – L’histoire qui se répète ?

9 Av – Tisha BeAv – marque la destruction du Temple et le début du long exil des juifs.

L’histoire ne semble pas clémente pour Israël en cette date qui fut celle de la signature du décret d’expulsion des Juifs d’Angleterre par le roi Édouard Ier d’Angleterre, le 9 av 5050 (1290), celle de l’application du décret d’expulsion des Juifs d’Espagne le 9 av 5252 (1492), ou encore le 9 Av 5701 (2 août 1941) où le commandant SS Heinrich Himmler a reçu l’approbation officielle pour la solution finale.

Quoi qu’il en soit, cette période de deuil pour Israël est l’occasion de mener une réflexion sur notre passé, et encore plus important, sur notre futur.

Alors que s’est-il passé à Jérusalem, il y a 2000 ans ?  

Le Talmud nous dit que la cause de la destruction du Temple fut la haine gratuite et infondée au sein d’Israël.

L’histoire retiendra que ceux sont les Romains qui ont attaqué la ville et ont détruit les entrepôts remplis de nourriture et qu’ils ont brûlé le Temple, tué des Juifs et exilé les survivants à Rome.

Cependant, selon Flavius Josèphe, contemporain des faits, les événements ont eu lieu de manière différente. Dans son livre La guerre des Juifs, il relate la guerre civile entre les deux factions juives les Sicaires et les Zélotes (descendants des Pharisiens).

Cette guerre civile peu racontée nous montre avec quelles violence et cruauté, les Juifs se sont entretués.

F. Josèphe nous parle un passage peu glorieux de l’histoire de notre peuple : il nous décrit les ventres des enfants hypertrophiés par la famine, il rapporte le récit d’une mère qui aurait tué et mangé son propre enfant pour survivre car les révolutionnaires juifs avaient brûlé les réserves de vivres de leurs adversaires. Les Romains ont attendu patiemment, sur l’ordre de l’empereur Vespasien, qu’il ne reste plus qu’un camp (les Sicaires) pour intervenir et conquérir ce qu’il restait à l’être de la ville.

Ainsi, il y a 2000 ans des rivalités liées au pouvoir, comme le sacerdoce et la royauté, ont été des raisons qui ont contribué à briser l’unité du peuple juif, ce qui l’a fait courir à sa perte ou du moins à son long exil.

Israël 2019 – une haine gratuite qui nous coûte cher

Entre les rivalités pour le sacerdoce et les rivalités politiques et sociales qui divisent le peuple d’Israël aujourd’hui, il est difficile de ne pas faire le parallèle.

Les manifestations, les émeutes, les violences sont devenues monnaie courante et à à peine un mois des élections, la haine ne semble pas se calmer, mais risque au contraire de prendre des proportions considérables. Chacun campe sur ses positions, refusant d’écouter l’autre.

Alors, va-t-on continuer à faire l’autruche en disant que le peuple juif n’est pas divisé qu’il est solidaire, uni ? Il ne l’est pas, sauf en temps de menace existentielle.

Il convient cependant de rappeler qu’à sa racine, les juifs sont un peuple uni, comme une famille, derrière un idée qui est “aime ton prochain comme toi-même”.

Aujourd’hui, à défaut de parvenir à s’aimer, à réveiller cet amour fraternel, nous pourrions donc commencer par ce qu’a dit Hillel “Ne fais pas à autrui ce que tu n’aimerais pas qu’on te fasse”. Cela serait déjà un premier pas vers une union et une unité, qui sont absentes au sein du peuple d’Israël et qui pourtant ont toujours été sa force.

Pour que l’histoire ne se répète pas, il faut commencer par changer le présent. Nous devons tous nous sentir concernés et responsables de notre avenir, en Israël comme à l’étranger et garder à l’esprit que le peuple d’Israël doit son élection à ce que ses patriarches lui ont appris: tolérance, amour et fraternité. 

 

Y a-t-il une fin à l’étude de la Kabbale ?

Question : Y a-t-il une fin à l’étude de la Kabbale ?

Réponse : Non. La fin de l’étude repose dans l’infini. Même après avoir quitté ce monde, nous poursuivons notre atteinte dans le monde supérieur, en dehors de nos corps. Alors ne vous inquiétez pas, tout est encore devant nous.

Question : A quel état final une personne devrait-elle arriver ?

Réponse : L’état final est une connexion complète avec tous les êtres créés et avec le Créateur dans une union unique, dans un désir commun.

Extrait de la leçon de Kabbale en russe, le 10/03/2019