Monthly Archives: décembre 2019

Homme et femme, Partie n°11

627.2Apprendre à aimer

Remarque : Lorsque nous parlons d’un couple marié, le concept d’amour émerge. Cependant, du point de vue kabbalistique, l’amour est quelque chose de complètement différent.

Mon commentaire : Dans les relations humaines, l’amour est basé sur l’instinct, sur les hormones. Cependant, dans la Kabbale, les concessions mutuelles, l’attirance réciproque, l’entraide et la préoccupation sont appelés amour. En principe, l’amour est un état où vous ressentez les désirs de l’autre et les satisfaites.

Question : Cela signifie-t-il que je suis un outil pour satisfaire l’autre ?

Réponse : Oui. Dans ce cas, nous pouvons dire que vous l’aimez.

Remarque : Vous avez dit une fois que l’unité pour mesurer l’amour est l’unité du sacrifice.

Mon commentaire : Oui. C’est la mesure selon laquelle vous vous sacrifiez, c’est-à-dire votre diligence, vos efforts pour satisfaire l’autre.

Question : Si l’amour est construit sur des concessions mutuelles, alors qui devrait concéder ? Nous deux ? Si je fais des concessions, l’autre profitera de moi et vice versa. Comment établir une règle ici ?

Réponse : Dans ce cas, un contrat conjoint est établi entre deux parties extrêmement opposées qui concluent une alliance mutuelle et s’engagent à s’entraider pour découvrir le Créateur entre elles. Cela doit être enseigné, appris et maintenu.

Extrait de KabTV, « Les Fondamentaux de la Kabbale » du 31/12/2018

Un pont d’amour par-dessus un abîme de haine

Arvout (solidarité) est une connexion spéciale, la connexion correcte entre les désirs brisés chez un seul homme avec un seul cœur. Il ne s’agit pas d’une seule personne, mais comme si c’était une seule personne, avec un seul désir. Une profonde différence demeure à l’intérieur entre les uns et les autres, l’opposition diamétrale et la haine ne disparaissent pas, mais sont recouvertes avec l’amour. Nous construisons un pont d’amour au-dessus de l’abîme de haine. La haine, combinée à l’amour, nous donne une compréhension et un sens de ce que l’on appelle le Créateur : un état spécial, une qualité unique qui résulte d’une combinaison d’opposés incompatibles.

Des deux extrêmes qui se renient naît une force qui n’est pas de ce monde, la Lumière qui ramène vers le bien, qui construit une connexion entre nous qui nous permet de comprendre ce qu’est le Créateur. À la suite de la confrontation des deux forces, l’amour et la haine, et leur union, une ligne médiane apparaît, appelée le Créateur. (1)

Arvout est la sensation du réseau partagé dans lequel nous nous trouvons. Au début, il nous semble qu’il n’y a pas de connexion entre nous. Mais ce système général émerge progressivement : les étapes spirituelles et les mondes. Bien que nous ne le ressentions pas maintenant, il existe et nous voulons le révéler. Tant que je suis inclus dans ce système général, je peux l’utiliser et me sentir en confiance.

Premièrement, je dois faire un effort pour attirer la Lumière et unir notre dizaine dans un Partsouf spirituel. La Lumière nous unit en une seule création, Malkhout. Avant cela, nous ne sommes pas une création parce que Malkhout est dix points connectés ensemble prêts à travailler ensemble. Ce n’est qu’ensemble qu’ils peuvent découvrir le Créateur.

Le réseau général est l’âme commune d’Adam HaRishon ; nous en faisons tous partie. Chaque personne est une particule dans ce désir commun. En fait, nous sommes tous connectés par la solidarité, fusionnés en une seule âme, remplie du Créateur.

Les scientifiques et les biologistes disent qu’il existe une connexion universelle dans la nature : toutes les plantes sont connectées les unes aux autres par un réseau souterrain invisible, tous les poissons dans l’océan et tous les oiseaux se ressentent. Nous commençons à révéler que le monde agit comme un système unique dans lequel nous sommes situés et au sein duquel nous respectons inconsciemment ses lois. Nous devons le rejoindre consciemment, par notre propre choix, en participant intentionnellement à son contrôle. Pour cela, il nous a été donné des qualités humaines spéciales : l’imagination, la pensée, le désir et la sensibilité.

L’ensemble de ce système est brisé, complètement mélangé, et il nous est révélé à son niveau le plus bas appelé « ce monde ». Nous devons commencer à désassembler et à connecter ce système ensemble ; ainsi nous atteindrons le niveau du Créateur, et Le construirons. (2)

Extrait de la 2ème partie de la leçon de Kabbale quotidienne, Les Écrits du Baal HaSoulam, « Arvout (solidarité) » du 08/12/2019

(1) : à 0 minute et 18 secondes
(2) : à 14 minutes

Session d’étude de la Kabbale en français 2020

ספר הזוהר-מימי אברהם ועד לדורנו, נכתבו ספרי קבלה רביםNous sommes heureux de vous annoncer une session d’étude de la sagesse de la Kabbale en français qui débutera le 5 janvier 2020. Jacques Doueib mon étudiant de plus de 15 ans vous transmettra cette sagesse dans votre langue.

Pour plus de renseignements et inscriptions, cliquez sur le lien:

Bonne journée
L’équipe de l’académie de Kabbale en français

Le Juif est le meilleur ennemi du Juif

Dr. Michael Laitman

Mon nouvel article dans le Times of Israël en français

Le juif est le meilleur ennemi du juif

1945, le jeune Elie Wiesel est comme beaucoup d’autres réfugiés d’alors, dans un camp de transit, sa maison en Roumanie est habitée par des étrangers, il se retrouve apatride en France, puisque l’Etat d’Israël n’existe pas encore et que s’y rendre est risqué, les autorités britanniques y imposent des quotas.

C’est dans ce contexte de recherche d’asile qu’Israël déclara son Indépendance en 1948.

Parmi ces opposants, des Juifs de France, des Etats Unis et d’ailleurs convaincus de leur bon droit, mènent une lutte idéologique contre leur propre peuple.

Ceux sont ces mêmes juifs qui se sont offusqués contre la proposition de loi française visant à assimiler l’antisionisme à l’antisémitisme, au nom du droit à la critique d’Israël.

Lorsque ces mêmes juifs ont été interviewés dans une émission de la chaîne de Tv israélienne Kan 11 en 2018, nombre d’entre eux se disent prêts à tout pour détruire ou pour faire disparaître l’Etat d’Israël.

Ainsi, si critiquer Israël n’est pas de l’antisionisme, chercher à remettre en cause l’existence le droit du peuple juif à sa terre, si !

Comprendre la haine et l’acharnement contre Israël de la part de nombreux peuples et nations n’est déjà pas chose facile, comprendre la haine des Juifs contre les leurs est une tâche beaucoup plus ardue.

Pourtant cela ne date pas d’hier

Les Grecs ont été aidés par les Grands prêtres Melanus et Jason qui étaient favorables à l’hellénisation, ce qui a conduit à la révolte des Maccabées. Les Romains quant à eux ont été aidés par les querelles entre les Sadducéens, Pharisiens, Esséniens et Zélotes, ce qui a facilité la prise de Jérusalem en +70.

Au Moyen-Age en France, ce sont des juifs convertis qui ont menés des campagnes contre les Juifs, comme en 1239, Nicolas Donin, de La Rochelle, Juif converti qui porta devant le pape Grégoire IX une accusation contre le Talmud, et il existe bien d’autres exemples dans toute l’Europe.

En 1921, des Juifs italiens ont adhéré au parti fasciste de Mussolini, dont Aldo Finzi, Ettore Ovazza et ont été élus députés.

Ainsi de tout temps, il semblerait que le meilleur ennemi du Juif, soit son propre frère.

Comment comprendre cette haine du Juif envers le Juif ?

Tout juif dispose en lui, même si parfois de façon très latente, comme un point enfoui dans le cœur, un attachement réel aux valeurs universelles de l’héritage d’Israël – que le Talmud exprime à travers les paroles de Rabbi Akiva “Aime ton prochain comme toi-même”.

Seulement au-delà de ce point dans le cœur, il faut encore développer une compréhension mutuelle du sens de cet amour du prochain et des valeurs d’Israël. Sans cela, nous ne sommes bons qu’à nous entre-déchirer dans des luttes idéologiques sans fins qui n’amèneront rien de bon.

Sans cette entente commune sur ce que cela signifie d’être Juif, les luttes intestines autour de qui détient l’autorité morale ne cesseront et parmi les premiers à appeler à la destruction d’Israël, se trouveront nombres de juifs.

Quelle solution au conflit idéologique ?

Sans un effort concerté et collectif de l’ensemble de la communauté juive et israélienne visant à mieux se comprendre et chercher à clarifier notre identité, notre rôle tant entre nous que vis à vis du monde, il n’y a pas d’issue en vue autre que des appels mutuels à la haine de l’autre.

Un tel débat n’est pas chose facile, ni la solution rapide mais le dialogue et l’effort à faire pour se rapprocher, sont les seules armes qui amèneront la paix entre nous et avec ceux qui nous entourent.

Le rôle des leaders de communautés et des intellectuels de tout bord est ici déterminant, pour s’engager de bonne foi dans un débat ouvert avec un réel échange constructif.

http://frblogs.timesofisrael.com/le-juif-est-le-meilleur-ennemi-du-juif/

La méthode de correction, partie n°3

laitman_565.01Aime ton prochain

Question : Le but de la création est de devenir comme la force générale de la nature, le Créateur, en termes de propriétés. Sa propriété est de donner sans réserve.

Le Baal HaSoulam écrit dans son article « L’Amour du Créateur et l’Amour des Êtres Créés » que l’on ne peut pas simplement sauter par-dessus et acquérir la propriété du Créateur parce qu’on peut se duper soi-même.

Pour m’assurer que j’atteins effectivement cette propriété, une image de notre monde a été créée avec toutes sortes de créations : minérales, végétales, animales et surtout humaines. Je dois corriger mon attitude envers les gens.

Par conséquent, comme il est écrit dans toutes les sources originales, la loi fondamentale est « Aime ton prochain comme toi-même ». Qu’est-ce que cela signifie ? Chacun comprend cela à sa manière.

Réponse : « Aime ton prochain comme toi-même » est le but qu’une personne doit atteindre si l’on travaille sur sa correction. Cet objectif est très éloigné, mais au début il y a d’autres étapes préliminaires de correction.

« Aime ton prochain comme toi-même » signifie que, tout comme aujourd’hui, je m’aime moi-même et je me mets instinctivement, consciemment et inconsciemment au sommet du monde entier et ce n’est qu’à travers moi que je perçois ce monde, et ce n’est qu’à partir de moi que je regarde le monde, et seulement pour mon moi si précieux, je travaille et je fais tout, donc je dois me changer pour le monde entier, travailler pour l’amélioration du monde seulement, et ressentir de la douleur uniquement comme si c’était mon petit enfant bien-aimé.

Extrait de KabTV, « Les Fondamentaux de la Kabbale » du 07/02/2019

La méthode de correction, partie n°2

laitman_275La Kabbale : la clé des lois de la nature

Question : Pourquoi la nature nous a-t-elle créés comme égoïstes et opposés à elle ? Quel est le but ?

Réponse : Pour que précisément à cause de notre égoïsme, nous prenions conscience de la façon dont nous sommes terribles en tant que créatures.

La question se pose : si nous voyons que notre égoïsme est le seul obstacle à l’atteinte d’une vie éternelle et parfaite, comment pouvons-nous le corriger ? Comment, avec l’aide de l’ego, pouvons-nous nous changer, la société, l’environnement, tout ?

À ce stade, un besoin émerge de réellement nous changer nous-mêmes. Il existe de nombreuses méthodes, théories et idées différentes sur ce sujet, y compris religieuses et non religieuses, mystiques, orientales, etc.

L’une de ces méthodes est la Kabbale. Elle se démarque de tout le reste car elle est apparue bien avant leur commencement, il y a 6 000 ans. Selon la Kabbale, il y avait un homme du nom d’Adam. Il fut le premier à comprendre toute la matrice, tout le système de la nature, et il en dévoila le plan, son début, son tracé et la fin.

Adam a jeté les bases de la science de la Kabbale. Ses élèves étaient Shem, Cham, Yaphet et d’autres qui étaient décrits de manière allégorique dans la Torah. Ils ont continué à développer cette science jusqu’à Abraham dans l’ancienne Babylone.

La Kabbale parle de la façon de s’unir au-dessus de soi-même, au-dessus de son égoïsme. Dans ce cas, nous commencerons à ressentir la force générale de la nature, son image globale. Il sera clair que la nature est éternelle, parfaite, infinie et, surtout, intégrale et entière.

Si nous la traitons comme cela, alors nous commençons à démêler ses vraies lois, sa vraie forme. Après tout, nous ne la ressentons pas aujourd’hui. Nous ne la connaissons pas vraiment et nous ne la voyons pas vraiment.

Extrait de KabTV, « Les Fondamentaux de la Kabbale » du 07/02/2019

Vivre dans une seule idée

Question : De quelle manière l’enseignant dépend-il de l’élève dans la transmission de la connaissance spirituelle ?

Réponse : De plusieurs façons. L’enseignant doit essayer d’ouvrir l’élève pour l’aider à s’accorder à une vague commune avec l’enseignant. Ils devraient essayer non seulement de se comprendre l’un l’autre, mais de vivre ensemble à travers une idée progressivement imprégnée de sensations communes.

Question : Que signifie devenir un élève d’un kabbaliste ?

Réponse : Devenir un élève d’un kabbaliste signifie vouloir la même sensation, la même compréhension et la même pensée que l’enseignant.

Question : Quelles règles un élève devrait-il respecter par rapport à un enseignant kabbaliste ?

Réponse : L’élève devrait essayer de s’attacher aux pensées de son professeur et essayer d’entrer en lui aussi profondément que possible. Rien d’autre n’est nécessaire. Pour ce faire, il existe des méthodes auxiliaires telles que l’aide à l’enseignant dans ses activités.

Même dans la science ordinaire, cela dépend beaucoup de la proximité d’un élève de son professeur. Dans la Kabbale, c’est d’autant plus vrai qu’un kabbaliste transmet à ses étudiants pas simplement des connaissances, comme un professeur à un étudiant, mais des sensations qui ne peuvent être ressenties par les sens et les qualités ordinaires. Par conséquent, une plus grande proximité est nécessaire ici, une connexion commune entre eux. Cependant, cela s’accomplit progressivement.

Extrait de KabTV, « Les Fondamentaux de la Kabbale » du 27/10/2019

Géographie spirituelle, partie n°8

Le Temple : un lieu de connexion

Question : Pourquoi les kabbalistes ont-ils tant voyagé ? Pourquoi quittaient-ils leurs villes, errant pendant plusieurs années, puis revenaient ? Qu’est-ce que cela leur apportait ?

Réponse : Il y avait apparemment un tel commandement, une instruction selon laquelle le kabbaliste était obligé de quitter sa maison et de se promener sur les routes, de visiter d’autres lieux, de se familiariser avec la nature et les gens, et de voir la manifestation du Créateur en toute chose. Cela lui donnerait de l’énergie et élargirait sa conscience.

Question : Dans les temps anciens, y avait-il des temples dans de nombreuses villes ?

Réponse : Il n’y avait pas de temples mais simplement des maisons de prière. Il n’y avait qu’un seul Temple. C’était d’abord en Samarie, puis à Jérusalem sur le Mont du Temple.

Le Temple est un endroit spécial où chaque personne peut venir, juive et non-juive, et transmettre au Créateur ses espoirs, souhaits et demandes.

Question : Pourquoi était-il nécessaire de venir à un endroit précis ?

Réponse : C’est parce que toutes les conditions géographiques et spirituelles et les aspirations humaines y sont réunies en un seul point.

Question : Comme le dit la Kabbale, une personne est connectée au Créateur par son cœur. Le Créateur ressent-il mon cœur, mes désirs ?

Réponse : Naturellement, mais en plus, il y a aussi une similitude géographique avec le monde supérieur.

Question : Cela signifie-t-il qu’il y a quelque chose dans le fait que beaucoup de gens se réunissaient au même endroit ? Que faisaient-ils là-bas ? Ils ne pouvaient pas simplement sacrifier certains animaux.

Réponse : Le sacrifice est le reflet du désir d’une personne de cesser d’utiliser son égoïsme, d’arrêter de travailler avec son moi égoïste. Pour cette raison, elle veut le sacrifier.

En conséquence, les gens apportaient du sel, du pain, de la viande, du poisson et du vin au Temple. Tous ces produits correspondent à certains types de désir sur lesquels une personne fait une restriction. Les gens priaient, demandaient, rôtissaient de la viande, mangeaient.

Question : Est-ce que cela les connectait d’une manière ou d’une autre ?

Réponse : Oui, bien sûr. Le Temple est le lieu de la connexion. C’est de la plus haute importance.

Question : Cela signifie-t-il que lorsqu’une personne sacrifie son égoïsme dans l’intérêt de l’autre, elle lui montre des signes de respect et d’amour ?

Réponse : Imaginez qu’il y ait un restaurant spécial où vous pouvez venir, apporter votre nourriture ou votre argent, peu importe ce que vous avez, et vous mangez, chantez ensemble. C’est l’endroit de convivialité qui connecte tous les gens. C’est ainsi que le Temple fonctionnait toujours.

Les gens de toutes les nations pouvaient s’y connecter. L’entrée était ouverte à tous.

Extrait de KabTV, « Les Fondamentaux de la Kabbale » du 28/01/2019

Le chemin pour atteindre le but supérieur, partie n°2

laitman_961.2L’enchaînement des forces supérieures vers notre monde

Question : Que signifie la séquence des racines qui arrive sous forme de cause et de conséquence ?

Réponse : Il y a deux états : primaire et secondaire, cause et conséquence. La création entière est créée par un tel processus de cause et de conséquence.

Nous voulons découvrir la création à partir de la racine la plus haute, qui est le Créateur. Il est la cause de tout et tout le reste est Sa conséquence, c’est-à-dire l’enchaînement progressif de toutes les lois, les qualités de notre monde, jusqu’à chacun de nous. Ceci est l’œuvre du Créateur, de la nature.

Le Créateur ou la nature est une seule et même chose, seule la « nature » est le sens plus large du mot, qui comprend tout.

Question : Que signifie le terme « enchaînement » ?

Réponse : Le Créateur est une qualité de don sans réserve, d’amour. C’est une qualité absolument bonne, absolument complète, d’où émanent toutes les forces, toutes les qualités de notre monde, afin que nous soyons tous sous Lui. Par conséquent, les forces représentent l’enchaînement venant de Lui (le Créateur) jusqu’à nous.

Extrait de KabTV, « Les Fondamentaux de la Kabbale » du 18/08/2019

Le chemin pour atteindre le but supérieur, partie n°3

laitman_423.01Les causes des changements démographiques dans le monde

La sagesse de la Kabbale étudie l’ordre de l’enchaînement des forces supérieures à partir de la qualité qui est d’abord révélée dans Malkhout du monde de l’infini en quatre phases de la Lumière directe, puis qui descend à nous à travers le Tsimtsum Aleph (Première Restriction).

Ensuite, les Partsoufim Galgalta, ABSAGMA et BON sont formés, puis les mondes AtsiloutBriyaYetsira et Assiya, ensuite la structure spéciale est créée appelée Adam, ou l’âme commune, et la brisure de cette âme se produit. Nous sommes les morceaux de cette brisure.

L’égoïsme se manifeste de plus en plus afin de créer la possibilité d’une sorte d’ascension et de travailler, de ce fait la masse égoïste générale se divise en plus en plus de parties. Par conséquent, dans notre monde, nous ressentons que nous nous multiplions, la population de la planète augmente.

Inversement, si nous avons des relations négatives entre nous, alors la destruction et les guerres commencent, c’est-à-dire qu’une certaine partie de la population est supprimée.

Ce n’est pas parce que la guerre tue les gens comme nous le pensons, mais parce que dans ce cas, l’humanité n’a pas besoin d’un grand nombre de personnes, elle peut donc être réduite. S’il y a de la souffrance, moins d’âmes peuvent également remplir leur objectif. C’est la façon d’envisager une augmentation ou une diminution de la population sur Terre.

Extrait de KabTV, « Les Fondamentaux de la Kabbale » du 18/08/2019