Monthly Archives: juin 2023

Aborder la question du sens de la vie

198Il y a deux états chez une personne : lorsqu’elle résiste à la qualité spirituelle et lorsqu’elle accepte de se construire pour ressembler au Créateur.

Tant qu’une personne travaille dans son égoïsme et que la souffrance ne l’oblige pas encore à commencer à réfléchir sur le sens de la vie, sur le sens des coups, « Pour quoi faire, pourquoi ? Est-ce que ça vaut la peine de vivre? », alors elle résiste naturellement à la qualité du Créateur.

Mais les coups internes l’amènent à réfléchir à propos du sens de la vie. En effet, cette question n’a rien à voir avec le bien-être corporel ni même avec les problèmes physiques. Elle surgit et c’est tout. Il n’est pas nécessaire d’avoir des prédispositions particulières ou des circonstances extérieures pour cela.

Si de telles questions émergent chez une personne, elle commence alors à aborder progressivement l’étude du sens de la vie. Cela la conduit à la découverte du Créateur.

Extrait de KabTV, « J’ai reçu un appel – Les manipulations du kabbaliste » du 22/04/2011

La force du désir

506.2Question : Si une personne ressent une certaine influence de votre part, ressent votre énergie, cela affecte-t-il l’accélération de sa compréhension de la spiritualité ?

Réponse : Cela dépend uniquement de son travail.

Question : Comment ça s’est passé pour vous avec votre professeur ?

Réponse : Nous étions accordés l’un à l’autre : moi avec lui, et lui avec moi ! Nous travaillions à l’unisson ! Je voulais recevoir de lui, et lui voulait me transmettre ! Il travaillait pour former en moi tout ce qui est possible : remplir, combler, etc. Et j’étais en partie un récepteur passif, et en partie un récepteur actif.

Question : Comment avez-vous accepté d’en arriver là ?

Réponse : Nous ne l’avons pas fait. Il s’agit d’un désir. Il n’y a pas moyen de se mettre d’accord avec des mots ici. Il s’agit simplement d’un désir de s’annuler devant l’enseignant, et l’étudiant devient alors capable de recevoir de lui. Il est également nécessaire que l’enseignant ait le désir et la vision de ce qu’il doit vraiment donner à cet étudiant parce qu’il voit une possibilité de continuer la transmission spirituelle au monde dans le futur.

Extrait de KabTV, « J’ai reçu un appel – L’énergie spirituelle » du 21/04/2011

La leçon est une correction

261Question : Quel est le processus de la leçon que vous donnez ?

Réponse : C’est une correction. Je reçois des désirs des autres, et ces désirs me donnent l’occasion d’attirer la Lumière (Ohr).

Il s’avère que je travaille tout le temps avec de nouveaux désirs, des remplissages et des saturations. C’est ainsi que se produit la correction de tous les nouveaux désirs des personnes qui sont à la fois proches et éloignées de nous, parce qu’elles sont toutes connectées à nous.

Tous les désirs des personnes qui font partie de notre réseau et qui visent un certain but spirituel (qui n’est peut-être même pas encore clair pour eux) sont connectés ensemble. Je les ressens et j’exerce une action spirituelle sur eux. C’est pourquoi je ne suis pas du tout fatigué pendant la leçon.

Extrait de KabTV, « J’ai reçu un appel – La magie de la leçon de Kabbale » du 25/04/2011

Qu’est-ce que la guerre ?

204Question : Quelle est la signification spirituelle de la guerre ? Pourquoi la guerre existe-t-elle ?

Réponse : Elle existe parce qu’il y a deux forces opposées dans l’univers. Lorsque ces forces ne peuvent être équilibrées par l’écran (Massakh), elles entrent dans un état de court-circuit spirituel et essaient de se détruire l’une l’autre. C’est ce qu’on appelle la guerre.

Dans le monde spirituel, il y a un court-circuit électrique, une collision de forces et de propriétés opposées, comme dans le monde matériel. Cela donne lieu à des guerres dans notre monde.

C’est pourquoi nous devons former un écran entre ces forces, c’est-à-dire une sorte de connexion correcte entre les gens.

Extrait de KabTV, « J’ai reçu un appel – Qu’est-ce que la guerre ? » du 16/04/2011

Miracles ou lois de la nature ?

232.05Question : Pourquoi simplifiez-vous la Kabbale ? Les gens savent que les kabbalistes ont des capacités paranormales et cela les attire.

Réponse : Il n’y a pas de phénomènes paranormaux. Pourquoi cherchez-vous toujours des trucs ou des miracles ? Rien de tout cela n’existe dans la nature ! Nous parlons de ses lois.

Vous voulez dire : « Il y a des lois de la nature que nous ne connaissons pas. Si vous nous les montrez, nous serons très surpris. » C’est comme montrer une ampoule à un homme des cavernes, il soufflera dessus en pensant que c’est du feu. Ou s’il voit une porte qui s’ouvre d’elle-même, il s’agenouillera devant elle en croyant que c’est le Saint-Esprit qui l’ouvre et la ferme.

Mais il s’agit là de lois de la nature ! Il n’y a rien d’autre ! Il n’y a que des choses que nous ne connaissons pas et qui, à première vue, peuvent ressembler à un miracle. L’oiseau de fer vole dans les airs ! On ne peut que s’agenouiller et prier. Mais en réalité ? C’est la même chose pour tout !

Extrait de KabTV, « J’ai reçu un appel – Qu’est-ce qu’un miracle ? » du 06/03/2011

Comprendre les étudiants

213Question : Pouvez-vous comprendre les étudiants qui traversent différents états ?
Réponse : Bien sûr que je comprends mes étudiants ! C’est le cas de tous les kabbalistes.

Je me souviens de tous mes accès de colère, de mes hauts et de mes bas, et de ma relation avec l’enseignant. Rien de nouveau n’apparaît devant moi parce que mes élèves vivent ce que j’ai vécu. Je ne peux me souvenir que de moi et voir la même chose chez les autres. Tout le monde passe par les mêmes états.

Question : Votre perception de la leçon que vous donnez est-elle complètement différente de celle de l’élève ? Il est peut-être plus difficile pour lui de supporter ces trois heures. Si vous donniez des cours une fois par semaine, ce serait plus facile que trois heures par jour.

Réponse : En tant que professeur, je peux donner une leçon par jour, ce qui serait suffisant pour une norme professorale. Mais je ne suis pas professeur, je suis kabbaliste.

Extrait de KabTV, « J’ai reçu un appel – La magie de la leçon de Kabbale » du 16/04/2011

Un livre est un système de connexion à l’âme commune

504Un livre est un système de connexion d’une âme individielle à l’âme commune. C’est-à-dire à ce qui n’existe que dans la nature, à tout le système de l’univers, à toute la création commune.

La brisure de la création commune s’est produite à dessein afin que nous nous en déconnections et que nous commencions à nous connecter par nous-mêmes, car dans le processus d’union, nous commençons à nous adapter à ce système commun, au Créateur, à le corriger et à exiger des changements.

En nous corrigeant nous-mêmes, nous commençons à comprendre dans quel type de système nous avons existé, puis nous avons été spécifiquement déconnectés de ce système et jetés dehors pour qu’en nous y adaptant progressivement, nous puissions non seulement l’atteindre, mais aussi commencer à le gérer.

Un livre est un système de communication qui atteint un équilibre progressif, puisque la communication se manifeste par des propriétés d’équilibre. De même que dans notre monde, deux interlocuteurs s’accordent comme un émetteur et un récepteur où il doit y avoir des dispositifs identiques de part et d’autre pour que les deux se comprennent, c’est pareil ici : mon âme doit comprendre le système de l’âme commune.

S’il y a des propriétés communes entre elles, alors je suis relié à l’âme commune, à la création commune.

Extrait de KabTV, « J’ai reçu un appel – Qu’est-ce qu’un livre ? » du 13/03/2011

La croissance des désirs

423.03Question : La population mondiale est aujourd’hui de huit milliards d’habitants. Si auparavant une personne rencontrait quelques centaines de personnes au cours de sa vie, aujourd’hui ce sont des dizaines et des centaines de milliers. Cela a-t-il un rapport avec la croissance de nos désirs ?

Réponse : Bien sûr. Le fait que nous rencontrions aujourd’hui beaucoup de gens dans notre vie suggère que nos désirs sont devenus vastes et complexes. Ils se différencient les uns des autres, s’ajoutent, se soustraient, se multiplient, etc.

C’est pourquoi le monde physique de notre imagination est devenu si compliqué.

Extrait de de KabTV, « Préface à la Sagesse de la Kabbale »  du 14/05/2023

Le chemin de la correction

526Tout matériel kabbalistique a une longue période d’influence car durant cette dernière l’âme connait de nombreux changements, seulement nous ne le ressentons pas.

Vous commencez à lire, à étudier, et d’énormes changements se produisent immédiatement en vous. Les plus grands ! Mais ils sont à l’intérieur de vous, dans des couches profondes, et c’est pourquoi vous ne ressentez rien. Lorsque ces couches se remplissent progressivement jusqu’à un certain niveau, jusqu’à la fin de votre premier récipient, vous commencez soudain à ressentir : « Je ressens quelque chose, j’entends quelque chose, je comprends quelque chose de nouveau, de différent ! »

Question : Puisqu’une personne ne ressent pas immédiatement le spirituel, elle a besoin de beaucoup de temps pour y parvenir. Sera-t-elle sous pression constante pendant une longue période ?

Réponse : Bien sûr. La nature exercera une pression, la société aussi, et elle se mettra elle-même la pression en se prenant à la gorge. C’est ainsi qu’une personne vient à nous lorsqu’un tel niveau de conscience apparaît en elle, qu’elle se trouve dans un certain environnement et qu’avec son aide, elle va de l’avant tout en subissant la pression de l’intérieur et de l’extérieur. Il n’y a pas d’autre façon de procéder.

Après tout, quoi qu’il en soit, nous sommes dans un système qui se compose du désir de recevoir et de la Lumière (Ohr) qui agit sur lui.

Par conséquent, nous existons uniquement dans un désir qui ressent en lui-même soit de la souffrance, soit du plaisir, et ce n’est que grâce à lui que nous faisons quelque chose.

Extrait de KabTV, « J’ai reçu un appel – Une nouvelle religion ? » du 04/04/2011

L’espoir d’une génération

431.04Question : Aimiez-vous ou détestiez-vous votre professeur le Rabash, ou ressentiez-vous les deux ?

Réponse : Je l’aimais et le respectais beaucoup. Mais en même temps, j’avais parfois des périodes de frustration, « Eh bien, où est-ce ? Qu’est-ce que c’est ? Comment c’est ? » et ainsi de suite. Mais ce n’était pas de la haine. C’étaient des périodes de demandes qui ne se produisaient pas souvent. Cela aurait été mieux s’il y en avait eu plus car il faut exiger.

Lorsqu’un enfant exige de ses parents, il grandit plus vite. Il les force et grandit par lui-même. Il n’est pas bon qu’il ne veuille rien. Comment va-t-il grandir ? Les parents devraient inciter les enfants avec toutes sortes de jouets, de sons, et avec tout ce qu’ils peuvent. C’est la seule façon de les faire progresser. Il n’y a pas d’autre moyen. Il en va de même pour les adultes et les enfants.

Espérons qu’à partir de tous nos états, nous parviendrons à un dénominateur commun, précisément celui où nous sommes tous ensemble, et moi, eux et tous nos cercles dans le monde, nous nous rassemblerons dans un seul désir, comme les 5 doigts de la main, comme lorsque nous avons reçu la Torah au mont Sinaï.

J’espère que cela se produira. En principe, c’est l’événement le plus merveilleux qui puisse se produire. Le monde comprendra alors pourquoi il existe et il n’y aura plus aucun problème dans la vie d’une personne. Tout sera arrangé en ce qui concerne la possibilité de gravir l’échelle spirituelle jusqu’à la prochaine dimension, maintenant, aujourd’hui, et pour tout le monde.

Extrait de KabTV, « J’ai reçu un appel – La raison du succès » du 01/04/2011