Category Archives: Correction

Le monde entier est l’Égypte

Notre monde entier, toute notre vie, c’est l’Égypte, le lieu de l’exil. Nous sommes nés ici et avons grandi en nous ressentant à l’intérieur d’une fausse réalité, très éloignée du pouvoir du don sans réserve, de l’amour, du sacrifice de soi, de l’unité, c’est-à-dire des propriétés du Créateur.

L’étude de la sagesse de la Kabbale est destinée à établir une vision de plus en plus correcte du monde afin que nous puissions voir qu’il y a seulement qu’une seule personne dans le monde.

Chacun doit se voir comme cette seule personne. Si elle incorpore toute l’humanité en elle-même, grâce à l’unité et à l’amour et aux diverses corrections qu’elle doit effectuer en elle-même, elle ne verra réellement qu’une seule personne existant dans le monde.

En attendant, nous découvrons une multitude de forces dans le monde qui se contredisent et s’opposent. Nous devons toutes les attacher à une unique source, à un seul désir, à une seule force à côté de laquelle il n’y a rien. De cette façon, nous arriverons progressivement à la conclusion que seule l’annulation de soi est la seule action que nous devons faire à chaque instant, en abolissant toutes les forces qui viennent de moi, des autres, de tous les autres, afin qu’une seule force supérieure qui domine complètement sur tout subsiste.

C’est l’état qui nous place devant le Créateur, à Son côté, pour adhérer à Lui et pour être inclus en Lui.

Extrait de la 1ère partie de la leçon de Kabbale, Les Écrits du Rabash le 27/03/2018

Les attributs kabbalistiques et matériels

Question : Pourquoi les kabbalistes ont-ils porté des chapeaux et des vêtements spéciaux pendant des milliers d’années ? Était-ce un hommage à la mode ?

Réponse : Cette tradition est née dans les temps anciens, lorsque les habitants de la Mésopotamie, de l’ancien Israël et de l’Égypte se couvraient la tête pour se protéger du soleil. Et même aujourd’hui, les Bédouins se couvrent la tête pour se protéger de la chaleur.

Quant aux kabbalistes, en aucun cas ils ne connectent eux-mêmes ou leurs atteintes kabbalistiques avec des rituels externes. Ce n’est utile ni aux gens ni au Créateur.

Extrait de la leçon de Kabbale en russe, le 12/11/2017

La responsabilité dans la société intégrale

Question : Si nous imaginons une société intégrale et analogique, alors les gens peuvent-ils être différents en fonction du niveau de responsabilité sociale ?

Réponse : Un système analogique est un système commun dans lequel toutes les entrées et sorties sont interconnectées et définies de telle sorte qu’il n’y ait pas de différence entre elles. Une certaine réaction se produit et tout le système se stabilise, atteignant un certain état. C’est un système analogique intégré.

Les gens diffèrent selon leur capacité naturelle : le pouvoir de la pensée et son développement, l’interaction les uns avec les autres, la personnalité et bien d’autres caractéristiques. Cependant, nous ne devrions jamais enseigner ou forcer une personne : nous devrions seulement l’élever graduellement. C’est un très long processus.

Extrait de KabTV, « La Dernière Génération » du 20/08/2017

Pessah : la fête du début de la correction

La fête de Pessah (la Pâque) symbolise le début de la correction. Tout commence par la sortie de l’Égypte suivie du don de la Torah.

Les corrections ne sont possibles que chez une personne qui a déjà traversé l’exil égyptien. L’être créé commence avec le péché de l’Arbre de la Connaissance et la brisure de l’âme, puis le processus de sa correction a lieu.

Par conséquent, il est clair que la reconnaissance du mal est nécessaire, la clarification de l’état dans lequel nous nous sommes trouvés après la brisure de l’Arbre de la Connaissance, où l’âme était divisée en plusieurs parties que nous devons maintenant rassembler. Cela s’accompagne de ce désir égoïste d’avoir du plaisir, qui régit jusqu’ici nos relations.

Ainsi, nous attachons à l’âme tout le déploiement de la mauvaise inclination qui nous est restituée, c’est-à-dire toute la force de la Lumière qui remplissait l’âme et a mené au rejet de chaque partie vis-à-vis des autres. Lorsque nous les reconnectons, en travaillant contre la force de la Lumière qui remplissait autrefois l’âme et qui maintenant lui est devenue hostile, nous atteignons les qualités du Créateur et de l’être créé corrigé.

Cependant, tout cela commence par la reconnaissance du mal de l’état dans lequel nous sommes maintenant, avec la révélation de l’égoïsme qui règne entre nous, le rejet, la haine, l’incompréhension et la clarification de combien chacun est profondément immergé et incapable d’en sortir. Tout ceci est la toute première étape nécessaire sur le chemin de l’étude du Créateur.

Tous les articles sur Pessah doivent être uniquement perçus par rapport à notre distance et notre connexion. Lorsque nous nous éloignons les uns des autres, les forces du mal augmentent et révèlent une sensation d’exil en nous.

Alors immédiatement nous pouvons parler de connexion et de correction, et la rédemption commence. Autrement dit, nous devons tout voir à la lumière de l’exil et de la rédemption, de la distanciation et du rapprochement, de la révélation de la brisure et de sa correction.

Extrait de la 1ère partie de la Leçon quotidienne de Kabbale, Les Écrits du Rabash, le 08/03/2018

Améliorez-vous !

Question : Comment dois-je comprendre l’affirmation selon laquelle « Il n’y a pas de mal dans le monde » si seul le mal existe dans le monde ? La cruelle histoire de l’humanité, les guerres et la fourberie en sont la preuve.

Réponse : Tout le mal dans le monde est mon mal, quelque chose que je ne peux pas équilibrer avec le bien. Le mal existe à l’intérieur de moi ! Il est écrit (Kiddoushin 70b) : « On reproche aux autres nos propres défauts. »

La conclusion est très simple : si je veux voir un monde parfait, je dois me perfectionner. Nous découvrirons qu’il en est ainsi, aussi illogique et irréaliste que cela puisse paraître. Tout ce que je vois autour de moi est mon reflet. Alors, que peut-on faire lorsqu’un tel mal est découvert ? Je dois changer.

Extrait de la leçon de Kabbale en russe, le 12/11/2017

Vers de bonnes relations

Question : De quoi l’humanité doit-elle désespérer ?

Réponse : Du fait qu’elle veuille construire une vie agréable en ayant des attitudes égoïstes. C’est impossible. L’humanité doit désespérer de cela et choisir un chemin complètement différent.

Question : Le Créateur ne veut-il pas que nous vivions bien ?

Réponse : Le Créateur veut que nous vivions bien à un niveau plus élevé, le plus parfait et éternel.

Question : Pour ce faire, avez-vous besoin d’atteindre le niveau le plus bas ? Après tout, dans le passé, l’humanité a progressé d’une façon ou d’une autre avec l’égoïsme.

Réponse : L’humanité a progressé en développant l’ego ; par conséquent, elle a ressenti qu’elle avançait et se développait. A présent, l’ego a atteint son état final. Le Baal HaSoulam a clairement dit que nous étions la dernière génération, et aujourd’hui nous sommes dans un processus de désintégration de l’égoïsme. Ce n’est qu’une question de temps.

J’espère qu’en 2018 nous découvrirons l’inadéquation complète de l’égoïsme et la nécessité de s’élever au-dessus de lui, et que nous choisirons une source complètement nouvelle d’existence, le don sans réserve.

Question : S’agit-il de la conscience intérieure ?

Réponse :
Le monde ne change en aucune façon. Cela a été même dit à l’époque de Maïmonide. Seules nos relations mutuelles changent.

Question : Cela signifie-t-il que nous pouvons vivre 200 ans et que les technologies continueront à se développer ?

Réponse : Tout va changer, mais uniquement si nous avons une bonne attitude entre nous et et pas comme maintenant ou nous sommes tous égoïstes. Alors, nous verrons un monde complètement nouveau. De ce fait, réfléchissons-y ensemble et mettons-le en œuvre en 2018.

Extrait de la leçon de Kabbale en russe, le 24/12/2017

L’exil égyptien du 21ème siècle

Pourquoi Pharaon avait tout intérêt d’élever Moïse dans sa maison ? Si vous y réfléchissez un peu, le monde a grandement gagné grâce aux Juifs ? Le monde doit tout son développement aux Juifs parce que la Lumière supérieure est conduite à travers eux, à travers la qualité de Bina vers Malkhout, apportant tout : le début de toutes les religions, croyances et connaissances.

Même les désirs corporels pour la nourriture, le sexe et la famille se développent parce que la Lumière brille sur eux d’en haut, en plus du niveau animal. Et tout cela parce qu’il y a une intention de donner sans réserve, représentée par Israël. Par conséquent, plus de Lumière continue à parvenir et développe les désirs. Et le désir lui-même ne se développe pas, il est mort comme la poussière.

La seule raison pour laquelle un désir se développe est pour atteindre le degré suivant. Et si les quatre étapes (minérale, végétale, animale et humaine) sont toutes déjà atteintes, alors le développement ultérieur ne peut venir que d’en haut, à travers Israël.

Cela peut se voir par le déplacement du peuple juif en Europe au cours de l’histoire car ils ont été expulsés d’un pays à l’autre. Sans ce petit groupe dans notre monde qui est en quelque sorte connecté à la Lumière supérieure, le monde ne se serait pas développé. Pourquoi ? Tout le développement est fait dans le but d’atteindre le don sans réserve, l’adhésion et la fin de la correction.

Et s’il n’y a pas de tel groupe et aucune connexion entre la Lumière supérieure et Malkhout, alors Malkhout ne se développe pas. Par conséquent, le monde blâme les Juifs pour tous ses problèmes. Ce sont les Juifs qui ont provoqué le développement du monde qui est maintenant arrivé à la fin. Le monde se dresse contre un mur, les crises mondiales s’étendent et les Juifs vont évidemment être blâmés pour cela.

Les Juifs sont étonnés de ces accusations parce qu’ils ont donné au monde tant de bien, tant de nouvelles inventions. Mais c’est un malentendu sur notre rôle, car nous sommes destinés à quelque chose de complètement différent.

C’est semblable à l’histoire de l’exil en Égypte. Au début, les Juifs ont apporté beaucoup de choses à l’Égypte, et la vie a mal tourné. Ces parties de Bina sont censées commencer à s’élever à partir de Malkhout et l’élever au prochain niveau de développement. C’est comme une femme qui est prête à donner naissance, mais qui est incapable de le faire. Pouvez-vous imaginer ce qui arriverait à cet enfant ?

Extrait de la 1ère partie de la Leçon quotidienne de Kabbale, Leçon sur le sujet : « Préparation pour Pessah », Partie 1, du 11/03/2018

Chuter un peu pour s’élever à l’infini

Les désirs ont été créés à l’origine par le Créateur et rien de nouveau n’apparaît, mais tout dépend de la conscience d’une personne : comment elle les reconnaît, les distingue et les relie. Dans l’état de descente, une personne révèle qu’elle est en exil, et selon la profondeur de cette conscience, elle peut atteindre la libération.

Tout est déterminé par la conscience. Un bébé et un adulte vivent dans le même monde, mais un bébé voit-il beaucoup plus que l’adulte ? C’est pourquoi la conscience, endurée en exil, nous aide à atteindre la rédemption. Après tout, cela se produit dans les mêmes organes de perception, seulement renversés et agrandis 620 fois par nos efforts.

Si nous ressentions l’exil au même niveau que nous ressentons la libération, nous ne pourrions jamais en sortir. Mais grâce au travail dans le groupe et à la Lumière qui ramène vers le bien, nous atteignons une ascension 620 fois plus puissante qu’une chute. Nous n’avons pas besoin de ressentir la chute de moins l’infini pour ressentir la montée de plus l’infini.

Le Créateur a fait en sorte que nous ressentirons la montée 620 fois plus que la chute. C’est le sens de la brisure. Dans une descente, nous découvrons que nous ne pouvons pas nous connecter, et tout le monde ressent cet état dans son insignifiant égoïsme personnel. Tandis qu’en s’élevant, en nous unissant, nous révélons notre désir commun, dans lequel tous nos efforts, nos désirs et nos prières prennent forme. Et ainsi leur puissance augmente de 620 fois.

Autrement dit, il est même impossible de comparer la chute et l’ascension. Bien que les chutes nous semblent très fortes, désagréables et profondes, elles ne sont rien comparées à l’élévation, qui est 620 fois plus puissante.

Extrait de la 1ère partie de la Leçon quotidienne de Kabbale, Les Écrits du Rabash,  le 08/03/2018

Pessah, Matza, Maror

Nous n’avons pas un besoin de spiritualité : cela nous est donné d’en haut. Personne ne peut par soi-même se doter d’une aspiration à étudier la Kabbale et à découvrir le Créateur. On y est conduit d’en haut, et cela s’appelle « en temps voulu » (Beito), par le chemin naturel de développement. Cependant, si nous souhaitons avancer par nous-mêmes selon « l’accélération du temps » (Akhishéna), nous avons besoin de solidarité. Grâce à la connexion au groupe, je peux recevoir des amis et fournir à chacun d’entre eux les besoins spirituels corrects par lesquels nous serons en mesure d’avancer.

Il n’y a pas d’autre moyen. Je ne peux pas extraire l’aspiration correcte pour la spiritualité de moi-même ; ce serait pour autre chose que la spiritualité. Nous ne devrions pas avoir honte ou avoir peur des désirs qui surgissent dans le groupe. Après tout, la jalousie, la fierté, l’honneur et le désir de pouvoir, qui se manifestent consciemment ou inconsciemment dans le groupe, nous aident à atteindre le monde spirituel. Pendant ce temps, une personne peut vivre les désirs les plus honorables et les plus purs, mais s’ils ne passent pas par le groupe, ils ne contribueront pas à son avancement. (*)

Au cours de Pessah (Pâque), une personne doit dire : « Pessah, Matza, Maror. » Sinon, elle ne sortira pas d’Égypte. Le Matza est la guerre contre le mauvais penchant. Le Maror est l’amertume insupportable du travail, de l’incapacité de quelqu’un à s’unir et à donner sans réserve. Par conséquent, nous arrivons d’abord à Pessah (Passakh signifie le passage), puis au salut.

L’un suit l’autre : Pessah, Matza, Maror. Pessah ne dépend pas de la personne ; c’est le Créateur qui donne la force de s’échapper (Passach). Et Matza et Maror sont le devoir d’avaler son travail dans le but d’étouffer l’amertume de l’égoïsme et de crier. (**)

Extraits de la 3ème partie de la Leçon quotidienne de Kabbale, Les Écrits du Rabash, Igrot (Lettres) / Lettre n°72 du 20/03/2018

(*) : à 11m30sec
(**) : à 17m00sec

10 grammes de satisfaction illimitée

Il nous est difficile d’imaginer ce qu’est le monde de l’Infini parce que nous regardons du côté du récipient et percevons l’infini comme un désir infini.

Mais dans la spiritualité, contrairement à la matérialité, l’infini est considéré comme une satisfaction sans aucune restriction. Si le verre est rempli à ras bord, cela signifie qu’il y a l’infini à l’intérieur, même s’il ne contient que 200 milligrammes.

Le récipient ne limite pas sa réception de la Lumière ; c’est-à-dire qu’il n’indique pas dans quelle mesure il accepte de recevoir. Par conséquent, les petits et les grands récipients peuvent contenir une satisfaction infinie s’ils ne limitent pas la Lumière, et reçoivent tout ce qu’ils peuvent contenir.

Il peut y avoir un petit récipient dans un état d’infini, et un autre, plus d’un million de fois plus grand, qui soit limité. Après tout, chaque chose est évaluée par rapport au récipient ; s’il ne place pas de limite à la réception de la Lumière, alors il est illimité.

Il peut y avoir seulement dix grammes de désir en vous, mais vous ne limitez pas la satisfaction. Par conséquent, vous êtes dans l’Infini et vos sensations sont illimitées. Ou peut-être, au lieu de dix grammes, votre désir a augmenté jusqu’à dix tonnes, mais vous ne pouvez pas en recevoir plus de la moitié. Il s’avère que les dix grammes sont la satisfaction infinie, et les cinq tonnes sont limitées. Tout est évalué par rapport à la personne qui atteint.

Extrait de la 2ème partie de la Leçon quotidienne de Kabbale, Etude des dix Sefirot, le 04/03/2018