Category Archives: Cours quotidien de Kabbale

A propos de l’intérêt de la brisure

Dr. Michael LaitmanShamati, article n°1, « Il n’y a rien hormis Lui » : Et ce n’est que lorsqu’il y a vraiment chez cet homme un désir authentique qu’il reçoit l’aide d’En Haut et qu’on lui montre constamment comment il est en faute dans son état actuel. C’est-à-dire qu’on lui envoie des pensées et des opinions qui s’opposent au travail.

Toutes ces pensées sont le résultat des Reshimot qui apparaissent, émergent de l’intérieur d’une personne et demandent à se réaliser. Autrefois il existait un seul désir, mais il a été broyé en de nombreux désirs, en fragments.

Ce désir unique était seulement un petit Kli de don sans réserve qui s’appelait Adam HaRishon (Premier Homme), qui a été circoncis, qui est né sans ego, comme un ange. D’abord, il n’y avait seulement qu’un petit désir de don sans réserve en lui. Mais plus tard, il joint à lui le désir de recevoir, le AHP, en goûtant de l’arbre de la connaissance. De là, un désir puissant lui a été ajouté qui a broyé le désir de donner sans réserve en petites parts.

De cette manière, au lieu d’un seul désir de donner, beaucoup de désirs de donner ont été créés. La question se pose : « Comment le désir de donner sans réserve a pu être broyé en plusieurs morceaux ? » Après tout, c’est contraire à la nature du don sans réserve, qui nous attire toujours pour nous connecter ensemble, comme plusieurs gouttes d’eau qui se connectent immédiatement en une seule goutte.

Mais le désir de recevoir a détenu le petit désir de donner en captivité et l’a gardé dans la servitude à l’intérieur de lui, comme le peuple d’Israël en Égypte. Ainsi, il y a un désir de donner sans réserve à l’intérieur, mais il est entièrement enveloppé dans une intention pour la réception. Il en résulte que même à l’intérieur du désir de donner, une personne est obligée de travailler dans le but de recevoir.

C’est que le désir de donner sans réserve se trouve sous le contrôle de Pharaon. Mais même si pendant ce temps, cet état est à l’opposé du Créateur, une nouvelle tendance se découvre à l’intérieur, un nouveau et puissant Kli. Car le désir de donner qui se trouve en captivité dans le désir de recevoir a augmenté en raison de l’AHP, le cœur de pierre, qui connectait les Kelim du peuple d’Israël. Et de ce fait, au moment de la correction, il y eut une grande amélioration. Comme il est écrit, le peuple d’Israël est sorti d’Égypte avec une grande richesse. Ils ont pris tout ce qui était possible de prendre de Pharaon. Et uniquement ce qui était impossible à corriger est resté en Égypte.

De la 1ère partie du cours quotidien de Kabbale du 29/10/14, Shamati n°1

Une bénédiction ou une malédiction?

Dr. Michael LaitmanQuestion: Pourquoi est-il si important de ne pas condamner le Créateur, mais toujours le justifier ?

Réponse: Si cela vous fait mal de maudire le Créateur et que vous souhaitez corriger la situation, ce n’est pas parce que vous avez peur de dire du mal de lui, puisque tout le monde le justifie en mots, tout le monde.

La différence entre ceux qui ont révélé le Créateur et ceux qui ne l’ont pas est que si une personne n’a pas révélé le Créateur, cela signifie qu’elle le maudit. Si une personne a révélé le Créateur, cela signifie qu’elle le bénit.

Ceci est la façon dont il est révélé dans les récipients, dans le sentiment d’une personne, selon l’équivalence de forme. Si je comprends bien le Créateur, le sens, le remercie et le bénis, sentant que je suis comme Lui, c’est dans cette mesure que je Le révèle. Une fois que je révèle le Créateur, je Le bénis.

Mais si je suis dans un état de dissimulation, cela signifie que je maudis le Créateur. Il existe différents niveaux de dissimulation tout comme il existe différents niveaux de révélation. Il y a des niveaux de dissimulation profonds en qui je suis comme un bébé à qui on pardonne, peu importe ce qu’il fait en ce moment, tant qu’il se développe et est en bonne santé. Il peut faire des bêtises et casser des choses, mais il est pardonné car c’est un bébé! Ceci est la forme de dissimulation.

Cela peut aussi être une forme de dissimulation dans laquelle je commence à réaliser que je devrais bien me comporter, mais en attendant, je ne peux pas. Ainsi je continue de me développer. La dissimulation ou la révélation du Créateur, cependant, sont toujours un signe de ce que je dis de lui, soit je Le bénis ou Le maudis.

De la 1ère partie du cours quotidien de Kabbale 29/10/14, Shamati # 1

L’égoïsme a été intentionnellement placé en nous

Dr laitmanTout dépend de la lumière qui remplit le récipient. Le niveau de confiance ou le niveau de vie et de vitalité senti est déterminé par ce remplissage.

Baal HaSoulam, Shamati, n ° 72, «La confiance est le vêtement de la Lumière »: Ceci est parce que la lumière de la vie, qui est une force d’En-Haut, brille sur lui et il peut travailler avec des forces surhumaines car la Lumière Supérieure n’est pas limitée comme forces matérielles.

Si elle ne m’éclaire pas, je n’aurai aucune chance de sentir les signes minimes de la vie spirituelle en moi. Cela signifie que sans la Lumière Supérieure qui me remplit, je ne peux pas atteindre ni être récompensé de la vie spirituelle.

Cependant, je ne dispose pas non plus de force matérielles personnelles. Mais dans la mesure où le désir de recevoir en moi exige une satisfaction, me fait sentir que je manque de quelque chose, il me pousse et me force à atteindre la satisfaction désirée. Ainsi, je reçois les forces d’atteindre cette vie matérielles.

Il en est de même lorsque le désir de donnerm’éclaire et éveille le désir de parvenir à la vie spirituelle. Cela signifie que nous avons besoin de comprendre et d’essayer de sentir que nous effectuons et satisfaisons à la fois la vie corporelle, afin de recevoir, et la vie spirituelle, afin de donner, par la Lumière qui agit sur nous et brille dans le désir de recevoir : que ce soit pour le désir de recevoir ou contre lui.

L’ego n’apparait pas en nous naturellement et il est également dirigé intentionnellement d’en haut, et nous devons le voir comme une action spéciale de la part du Créateur. Cela signifie que la personne doit se voir neutre, ne faisant pas partie du désir de recevoir ni du désir de donner.

Le fait que nous soyons dans un désir de recevoir maintenant est intentionnellement dirigé d’en haut, mais cela ne signifie pas qu’il soit naturel. Le Créateur nous dirige maintenant par la force égoïste, afin de recevoir, intentionnellement pour que nous demandions et exigions la force opposée à cet état, la force du don. Nous en avons besoin pour équilibrer ces deux forces à l’intérieur de nous et  pour alors acquérir notre libre arbitre. Plus je tente de penser que la force de réception, l’ego, n’est pas simplement une force naturelle ni mon attribut naturel, mais qu’il a été intentionnellement placé en moi d’en haut, plus il me sera facile de demander la force du don qui équilibrera la force de réception.

Du cours quotidien de Kabbale 07/11/14, Shamati # 72

L’action au lieu de l’intention

Dr laitmanQuestion : La réalisation externe de la Torah, est-ce une descente ou pas ?

Réponse : La réalisation externe de la Torah est le résultat de l’exil du peuple d’Israël. Avant cela, il ne faisait que le travail interne parce que tout le monde était dans l’atteinte du Créateur. Oui, il y avait des problèmes, des troubles, des guerres, mais tout ceci faisait partie d’une analyse interne puissante.

Et puis, à l’époque de Rabbi Akiva, le peuple d’Israël est tombé du degré de l’amour fraternel à celui de la haine gratuite. Si dans le passé, tout le monde comprenait la Torah dans un sens spirituel car leurs récipients, les désirs, étaient dans la révélation, après une chute au niveau matériel, ils ont commencé à comprendre la Torah dans le sens matériel. En conséquence, ils ont commencé à la réaliser comme nous le voyons aujourd’hui : en se renforçant eux-mêmes uniquement par des actions, non pas par l’intention.

Les récipients d’Israël ont Galgalta ve Eynaim, la partie qui est engagée dans les intentions GE et AHP, celle qui est engagée dans les actions. Ainsi, il se trouve qu’il y a deux Torah :

– Pour les récipients de Galgalta ve Eynaim, c’est la sagesse de la Kabbale, appelée la vraie science mais aussi la science cachée parce qu’elle se révèle seulement à celui qui lève le voile par-dessus elle ;

– La science des actions matérielles explicites, effectuées par une partie du peuple d’Israël, appartenant à AHP.

Nous n’allons pas évaluer quelqu’un, ni juger personne. Il n’y a pas d’intelligent ou de stupide, de bon ou de mauvais. Personne ne devrait être puni ou méprisé. Simplement, ce sont les faits. Nous aurions dû venir à cela après la brisure des récipients et l’exil. C’est la manière dont les récipients, les désirs, sont arrangés dans le processus de leur correction.

Mais maintenant, la question se pose : comment pouvons-nous collectivement  se réveiller au véritable travail du Créateur ?

De la 3ème partie du cours quotidien de Kabbale du 11/12/14, Écrits du Baal HaSoulam

La seule mauvaise personne au monde

Dr. Michael LaitmanShamati 1:  Il n’y a rien hormis Lui

Et plus il s’efforce, il se voit toujours plus éloigné de la sainteté que ceux qui ont le sentiment d’être en union complète avec le Créateur. Tandis que lui, il a toujours des plaintes et des exigences et il ne parvient pas à s’expliquer le comportement du Créateur, la façon dont Il se comporte avec lui.

Et cela entraine de la souffrance. Pour quelle raison n’est-il pas en union complète avec le Créateur ? Au point qu’il lui vient le sentiment que véritablement, il n’a aucune part dans la sainteté.

Je vois que tous mes intentions et mes désirs sont en vue de recevoir. Je veux m’unir aux amis et révéler le Créateur entre eux dans le but de Lui donner, mais après toutes mes tentatives, je découvre que ce n’est absolument pas dans ma nature.

Et même s’il reçoit parfois un éveil d’En Haut qui lui redonne temporairement de la vitalité, il retombe aussitôt dans le lieu le plus vil.

Cela signifie que je perçois mes montées et descentes en jugeant à quel point je m’inquiéte au sujet du Créateur par le groupe et à travers duquel il sera révélé, et à quel point je languis de voir dans tout cela il n’y a rien hormis Lui et qu’Il est bon qui fait le bien. Je découvre les attributs correspondants dans le groupe, mais je comprends que je ne peux pas y participer en moi-même.

Il se trouve qu’il n’y a personne à blâmer sauf moi. Les gens ordinaires dans la rue sont totalement gérés par le Créateur d’une manière naturelle et instinctive. Par conséquent, ils ne sont pas responsables de quoi que ce soit et sont des justes car ils n’exécutent que les ordres du Créateur sans aucune participation de leur part.

Les amis que je vois investissent toutes leurs forces afin de donner et je suis la la seule personne qui soit mauvaise au monde, qui veuille quitter son ego mais ne le peut pas. Il se trouve que l’état général du récipient, de l’âme générale, ne dépend que de moi.

Ainsi, l’état du Créateur dépend du résultat de mes efforts. Le Créateur peut avoir du plaisir des êtres créés et se révéler à eux que si j’ajoute ma contribution. Sans cela, le Créateur ne peut pas être satisfait et c’est de ma faute!

L’homme doit toujours s’efforcer de rester sur le chemin qui est celui de la Dvékout au Créateur, c’est-à-dire que toutes ses pensées doivent être orientées vers Lui. Même s’il se trouve dans la pire des situations, qu’il lui est impossible de se trouver dans une descente plus grande que celle-là, il ne doit jamais quitter le domaine du Créateur, c’est-à-dire penser qu’il y a une autre autorité qui ne lui permette pas de rentrer dans la sainteté, et qui a le pouvoir de faire du bien ou du mal. Ce qui veut dire qu’il ne doit pas penser qu’il y a là le pouvoir de la Sitra Akhra (l’autre côté) qui ne permettrait pas à l’homme de faire de bonnes actions et de suivre les voies de Dieu, mais que tout est l’œuvre du Créateur.

D’une part, nous devons accepter toutes les actions que nous subissons. Il n’y a qu’une chose que je ne puisse pas accepter: le fait que je ne puisse pas justifier le Créateur dans toutes ces actions ni Le remercier ni Le louer. Ceci est la seule chose qui fasse mal.

Bien sûr, je ne suis pas désolé pour moi mais pour le fait que je ne puisse pas ajouter ma part manquante, ma contribution, à l’ensemble du récipient  général afin que le Créateur soit en mesure de se révéler en son sein et d’en éprouver du plaisir.

De la 1ère partie du cours quotidien de Kabbale 29/10/14, Shamati # 1

Une demande de solution

laitman_938_03Question : Dans un grand groupe, un groupe de dix aide les amis se souciant les uns des autres et se soutenant mutuellement dans leurs études et la diffusion, mais d’autre part, cela remplace un peu l’attitude envers le groupe et crée une certaine formation égoïste à l’intérieur du groupe. Il y a même de la concurrence entre les dix. Comment pouvons-nous résoudre ce dualisme dans un grand groupe ?

Réponse : C’est un très bon état, mais nous ne l’avons pas encore pleinement expérimenté, il est donc difficile de répondre à cette question. Peut-être que nous avons besoin de nous organiser d’une toute nouvelle manière et de créer un autre type de connexion entre nous.

Il est plus facile d’interagir dans un petit groupe. Mais que pouvons-nous faire dans un grand groupe où, sans doute, une centaine de personnes se divisent en groupes de dix ? Il doit y avoir une connexion entre eux également.

Quand cela arrive à un système commun, étant dans un seul réseau commun, « Chacun est pratiquement rien ». Seuls les dix sont un Minyan.

Un Minyan se traduit de l’hébreu par « compte » (du mot Mune). En d’autres termes, le compte commence avec dix.

Dans le système spirituel, une dizaine est une unité, un nœud qui contient dix personnes. Mais elles ne sont pas un nœud, mais un Minyan jusqu’à ce qu’elles s’unissent comme un seul homme avec un seul cœur. Le Minyan est une unité simple, dix regroupés comme un seul.

Les dizaines doivent se connecter les unes avec les autres comme une hiérarchie : d’abord, dix personnes se connectent comme un seul et au niveau suivant, dix groupes se connectent comme un seul groupe, etc.

Cela n’a jamais existé auparavant dans le monde. Et nous devons de ce fait avancer petit à petit comme nous l’apprenons par l’expérience. Et il nous sera donné un exemple d’en-haut.

Ainsi la question demeure. Je veux que chacun ressente que cela est une question ouverte et que nous ne savons pas quoi faire, parce que cela en fait une sorte de demande pour une solution.

De la 2ème partie du cours quotidien de Kabbale du 08/10/14, Écrits du Rabash

Comment s’inclure dans un groupe de dix varié?

groupeQuestion: En petits groupes, les dizaines comprennent souvent des débutants et des anciens étudiants. Ils parlent un langages différent, ont des niveaux de compréhension. Comment peuvent-ils s’unir dans une telle dizaine diversifiée? Qu’est-ce qui devrait être utilisé comme fondation?

Réponse: Je ne vois pas de problème. Regardez à la racine, de l’intérieur d’un groupe, un nouveau venu et un ancien sont absolument pareil.

C’est comme dans l’exemple de Rabbi Yossi Ben Kisma qui a vu chez ses élèves un groupe idéal, même s’ils étaient des débutants désemparés, ne comprenaient rien. La différence entre eux était comme celle entre le ciel et la terre. Mais il a vu leur essence intérieure, combien ils étaient reliés les uns aux autres dans le monde spirituel.

Si nous voulons regarder nos amis ainsi, alors il n’y a pas de différence si vous êtes dans le groupe depuis quelques mois, et un autre est là depuis cinq ans. Nous devons nous éloigner un peu des caractéristiques externes.

De la 2ème partie du cours quotidien de Kabbale 08/10/14, Écrits de Rabash

La médecine d’un niveau supérieur

Dr. Michael LaitmanQuestion : Des milliards de personnes ont étudié la Torah de différentes façons (dans le Judaïsme, le Christianisme et l’Islam) depuis des lustres et n’ont pas réussi à trouver le chemin.

Réponse : Nous ne comprenons pas encore l’unicité des récipients spirituels. S’ils n’existent pas chez une personne, elle ne peut pas les imaginer, les comprendre ou les ressentir d’une quelconque manière. Personne ne peut sauter au-dessus de son niveau.

Nous pouvons essayer d’expliquer et d’enseigner cela à une personne pendant 10 ou 20 ans, mais elle sera en mesure d’ouvrir ses oreilles et son cœur pour entendre ce que dit la Torah, seulement lorsqu’une Lumière d’en haut, un esprit d’en haut, se révèle à elle. Mais à moins que la Lumière supérieure et l’esprit d’en haut ne se révèlent à elle, une personne est incapable d’entendre quoi que ce soit.

La différence entre un animal et un être humain se trouve vraiment dans le fait que son cœur s’ouvre ou non à ce que dit la Torah. Ceci n’est possible que par l’action de la Lumière.

Par conséquent, vous pouvez regarder des milliards de chercheurs et des milliards de malades et voir qu’ils ne peuvent rien atteindre. C’est comme si vous aviez un million de vaches malades. Est-ce que leurs souffrances vont les aider à guérir de leur maladie ? Elles ne seront pas en mesure de la surmonter ou de s’en débarrasser par elles-mêmes. Seul un être humain peut les sauver et les guérir, un expert qui connaît et qui leur apporte le bon médicament, ce qui signifie la personne qui attire la Lumière.

C’est uniquement à partir d’un niveau supérieur qu’il est possible de corriger un état que nous voyons dans notre vie et dans ce monde. À moins que la Lumière apparaisse et nous influence, il est impossible de faire quoi que ce soit. Tout ce que nous pouvons faire est de traiter les gens patiemment afin de les préparer progressivement à recevoir la Lumière à leur niveau.

La Lumière apparaît et opère en tant que Lumière Environnante, de loin, comme une illumination générale, et une personne acquiert progressivement un esprit et des sensations. L’ego, le mauvais penchant, grandit à l’intérieur d’elle, ce qui signifie les attributs qui sont opposés à la Lumière, dans le but de faire ressortir cela encore plus.

Ainsi, nous ne devrions pas être impressionnés par le fait que notre monde soit plein de gens intelligents et en même temps qu’il soit en crise. La correction ne vient que par la force supérieure et nous ne pouvons pas la faire par nous-mêmes. Sa préparation est notre seule responsabilité.

De la 1ère partie du cours quotidien de Kabbale du 17/10/14, Écrits du Rabash

Les signes d’un travail de haute qualité

Dr. Michael LaitmanQuestion : Devons-nous augmenter le nombre d’amis qui participent activement à ce système quand nous dépassons et atteignons un nouveau niveau qualitatif de connexion entre nous ?

Réponse : Non. Ce qui est le plus important, c’est d’améliorer réellement la qualité de notre travail vers l’incorporation maximale, l’unité et la compréhension l’un de l’autre, et le contrôle maximal de chacun quant à la force de sa connexion aux autres.

Je dois ressentir les vibrations internes de chacun afin d’assurer leur succès et leur bien-être corporel de base. Je dois me soucier d’eux, ce qui signifie m’inquiéter à leur sujet à tous les niveaux et ressentir à quel point nous sommes un seul corps. La chose la plus importante pour moi est de me perdre parmi eux. Si cela me concerne, cela signifie que des changements positifs sont déjà en train de prendre place à l’intérieur de moi.

De la 1ère partie du cours quotidien de Kabbale, Shamati n°5 du 08/10/14

Une prière exige une intention constante

Dr. Michael LaitmanElever une prière vers le Créateur signifie élever nos meilleurs, nos plus intenses et nos plus vifs désirs et aspirations, les pointant vers le haut comme nous levons nos mains en haut.

Dans ce cas, nous les connectons afin que tout le monde se retrouve absorbé dans l’autre, se ressente uniquement à l’intérieur des autres et, dans cet état, choisisse la chose la plus profonde et la plus importante.

Une « prière » signifie notre unique désir à partir duquel les autres désirs se révèlent. Nous nous efforçons d’unir le désir de révéler la force unifiée qui régit l’univers tout entier dans l’ensemble de la nature : les forces de l’harmonie, de l’équilibre et de l’interconnexion.

Nous souhaitons le même état pour nous-mêmes, le groupe, le pays, le monde, et toute l’humanité. C’est notre intention et notre effort. L’intention constante est la prière du besoin que nous voulons éventuellement recevoir.

Dans l’avenir, nous transformerons cela dans les étapes suivantes. Nous verrons comment nos désirs d’unité se réalisent dans le désir lui-même. Habituellement, quand une personne recherche un but, elle pense qu’elle veut l’atteindre, mais dans notre cas, il s’avère que, étant dans l’intention, nous révélons soudainement que c’est le but, et rien d’autre n’est nécessaire. Cette aspiration crée la condition avec laquelle le supérieur se remplit. C’est ce qui se passe en nous et à l’intérieur de nous.

Afin de devenir plus concentrés les uns avec les autres, nous devrons revenir à cette demande et souhaiter fortement tout formuler plus profondément et nettement. Cela se forme en nous de cette façon.

Cette aspiration constante elle-même est le but. Au début, nous pensons que ce n’est qu’une condition pour atteindre quelque chose, et puis nous verrons qu’elle est, elle-même, le but.

De la Leçon Préparatoire n°1 du Congrès de Saint-Pétersbourg, le 18/09/14