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Afin qu’il fasse chaud à la maison

Dr. Michael LaitmanQuestion : Sans aucun doute, beaucoup de couples pensent qu’ils concèdent l’un à l’autre, sans comprendre qu’ils ne font pas cela pour une autre personne, mais pour eux-mêmes afin qu’on les laisse seul en paix. Alors, quelles concessions devraient être faites ?

Réponse : Un vraie concession, c’est quand je me retiens, même si à ce moment je suis prêt à exploser parce que je pense que je suis dans le vrai, mais je commence à réagir envers mon partenaire selon la façon dont il ou elle voudrait que je réponde. Cela signifie que je « m’habille » dans l’autre personne.

Ce système devrait être développé et requiert nécessairement le soutien de l’environnement. Les couples mariés doivent parler de ces situations tout le temps et les pratiquer pour atteindre un état où l’habitude devient une seconde nature.

Supposons que la maison soit en désordre. Pourquoi devriez-vous vous gronder l’un l’autre et dire quelque chose de superflu ? Allez immédiatement sur un terrain d’entente, qui est réciproque et bon. Commencez à vous étreindre et à vous embrasser au milieu de ce désordre.

La chose principale est que vous devriez vous sentir bien. Car avec un sentiment de bonheur et d’amour, vous n’aurez même pas envie de changer quoi que ce soit, et vous vivrez dans la sérénité toute votre vie au milieu de ce désordre.

Parfois, vous allez dans un certain appartement et tout est propre et impeccable, mais il n’y a pas de chaleur. Tandis qu’à la maison, avec vous, il y a la chaleur d’une atmosphère d’amour, de réciprocité, et de contact interne.

Dans un couplet japonais, il est écrit : « L’enfant meurt ; quel froid il fera à la maison ; il n’y a plus personne qui va percer un trou dans le papier de la fenêtre. » Cela signifie que tant que l’enfant plaisantait, la chaleur régnait à la maison. Maintenant l’enfant n’est plus, et il fera froid.

C’est la même chose ici. Tout dépend du sentiment. C’est la principale chose à faire.

Du programme « Une Nouvelle Vie » du 28/05/2014

Se préoccuper des nécessités vitales

Dr. Michael LaitmanQuestion: Qu’est-ce que cela signifie de ne demander que pour les nécessités ?

Réponse: Si une personne est préoccupée par le don aux autres, elle n’a pas à se préoccuper de ses besoins, car ils seront toujoursà comblerà un degré suffisant. Mais il y a des situations uniques où une personne doit prendrese regarder afin de clarifier ce qui est essentiel et où se trouve sa satisfaciton. Et elle voit que ce degré de nécessités se trouve dans les désirs de don qui sont dirigés vers le Créateur.

Au niveau de Bina, une personne ne demande pas de nécessité parce que cela est pris en charge de soi même. Elle n’a pas à s’en préoccuper. C’est parce que le niveau de Bina est le don absolu , Hafetz Hessed, un état de Katnout ( petitesse ) du côté des récipients, les états d’ «embryon» et «d’allaitement ».

Mais quand une personne passe par des états de plus en plus élevés et commence à travailler avec les récipients de réception , alors elle doit devenir active et avoir une prière unique pour les besoins de déterminer ce que son travail sera pour le don. C’est est bien qu’elle n’ait pas de besoin pour elle-même. Mais elle détermine qu’elle est une créature , elle existe , et doit exister afin de travailler pour donner et servir le peuple, et par conséquent, elle demande ce qui est essentiel pour elle-même.

Cela signifie que la prière pour les nécessités un effort pour elle. Elle préfèrerait ne pas le faire, mais elle doit le faire dans le cadre de son travail. C’est comme le Cohen ( Grand Prêtre ) qui devait avoir des vêtements spéciaux , même s’il n’en a pas besoin. Mais afin de servir le peuple, il devait avoir vêtements sacerdotaux cérémoniaux faits sur mesure pour lui .

Cela signifie que la demande pour le nécessaire exige également un effort de la personne et n’est pas ressentie comme nécessaire. Mais cela fait partie de son travail , et elle demande ceci en surmontant sa répugnance.

De la 1ère partie du cours quotidien de Kabbale 27/05/14 , Shamati # 35  » En ce qui concerne la vitalité de Kedousha « 

La vie qui s’écoule à la vitesse d’un âne

Dr. Michael LaitmanQuestion: Pourquoi dans le monde moderne le temps passe si vite ? Et en général pourquoi est-ce que plus on est âgé, plus le temps passe vite?

Réponse: La sensation de temps est un phénomène purement psychologique.

Etant donné que nous vivons dans un monde à grandes vitesses et avec de changements qui se font d’une manière très rapide, il nous semble que le temps file et finit très vite. En fait ce n’est pas un problème de temps ni des formes extérieures que nous percevons, mais c’est que notre désir de recevoir du plaisir passe des changements très rapides à l’intérieur de lui-même.

Le désir est toujours en train de changer en fonction de son programme interne et c’est pour cette raison que la personne sent comme si tout changeait autour d’elle, elle sent comme si le temps était en train de filer. Mais en réalité rien ne court à l’extérieur, mais c’est le désir lui-même qui s’accélére d’une manière considérable.

En effet, nous traversons une étape de développement sensoriel dans notre désir de recevoir du plaisir afin d’atteidre sa réalisation ultime et une perception correcte de qui nous sommes et de ce que représente ce désir. Et après à l’intérieur de ce désir nous découvrirons une réalité supérieure se trouvant au-dessus de celui-ci.

Cela veut dire que le temps ne représente que des impressions changeantes à l’intérieur de notre désir de recevoir du plaisir qui forment en nous une sensation de temps qui soit passe très vite, soit bouge à peine: le passé, le présent et le futur. Mais au fait la notion de temps n’existe pas comme telle. Le concept de temps se forme en raison des changements qui se produisent à l’intérieur de notre désir.

A force de nous développer nous avons de plus en plus de désirs de profiter de quelque chose de nouveau et plus fort qui changent à grande vitesse et pour cette raison nous sentons le temps passer de plus en plus vite.

Si l’on compare notre vie à la vie médiévale d’il y a 500-1000 ans, on aurait l’impression que le temps ne bougeait pas. Rien ne changeait du matin au soir, ainsi passait jour après jour, semaine après semaine, mois après mois. Si l’on compare la vie de l’homme moderne, qui vit 70-80 ans et la vie au Moyen-Age, quand on vivait 30-35 ans, ces 30 années sembleront plus longues que les 80 ans de notre vie.

En effet, au Moyen Age tout se passait très lentement, il n’y avait presque aucun changement. Toute la vie coulait à la vitesse d’un âne ou d’un cheval, tandis que la nôtre passe à la vitesse d’un avion ou d’une fusée. Par conséquent, notre vie est remplie d’un grand nombre d’événements et passe d’une manière assez rapide.

Par ailleurs notre perception a aussi changé. Par exemple il y a trois cents ans, si je devais faire un trajet de 100 km pour venir voir un ami, j’aurais dû planifier mon voyage bien à l’avance: bien réfléchir où j’allais passer la nuit sur ​​la route, de quoi j’allais nourrir mon âne, qu’est-ce que j’allais manger moi-même, planifier mon chemin de retour. La sensation de la vie et de l’axe de temps étaient très différentes. La psychologie de l’homme, sa perception de temps, de mouvement, de lieu, de la vie en général, étaient complétement différentes.

Auparavant les gens ne ressentaient pas le temps de la même manière que nous. Ils le mésuraient par rapport à leurs ânes, car ce sont les ânes qui déterminaient leur vitesse. Tandis qu’aujourd’hui nous mesurons le temps à l’aide de montres atomiques comptant des millionièmes des secondes.

De l’emission Sur la Nouvelle Vie N352 du 17/04/2014

 

Le moment où vous vous souviendrez de tout ce que vous avez entendu

Dr. Michael LaitmanQuestion: Pourquoi le Rabash écrit-il à un étudiant qui lui a demandé d’expliquer l’ordre de travail spirituel que dès qu’il commencerait les travaux, il se souviendrait immédiatement et comprendrait tout ce qu’il avait entendu du Rabash et du Baal HaSoulam ?

Réponse: Si une personne avance dans le droit chemin, elle découvre tout ce qui est écrit dans les livres de la Kabbale par elle-même. C’est comme si elle n’a pas besoin de ces écrits ,elle découvre par elle-même tout ce qui est écrit.

Les écrits sont nécessaires afin de vous mettre dans la bonne direction tout le temps, à savoir chez qui allez-vous, vers quoi, et examiner et  vous mettre à jour. Mais en vérité, si une personne travaille dans un groupe selon la bonne méthode , alors un petit ajustement est assez pour elle pour découvrir tout le reste .

La question de l’oubli est un pouvoir unique d’en haut ; il rend possible  libre choix. Si nous n’avions pas oublié mais réunissions et gardions tout ce que nous avions entendu ou ressenti comme un ordinateur ,cela  nous arrêterait et il ne serait pas possible de faire quoique ce soit.

L’oubli, la confusion, la dissimulation et le manque de clarté viennent pour nous donner un endroit pour nous construire nous-mêmes. Par conséquent, il est écrit: « Écrivez sur votre coeur ,  » car tout le monde doit écrire le livre entier de la Torah sur son désir , ce qui signifie le vivre par le biais de tous ces états.

De la 1ère partie du cours quotidien de Kabbale 20/05/14 , Écrits du Rabash

Un modèle physique d’ascension spirituelle

Dr. Michael LaitmanSi j’organise ma vie physique, mon cadre corporel, selon le cadre spirituel, ce qui signifie que je sers la société, sers le monde, suis impliqué dans la diffusion, et m’inquiète d’avoir le soutien qui me réveillera, c’est ce qu’on appelle la transformation de ce monde en un modèle d’ascension spirituelle. Je travaille seulement pour que je puisse avoir la possibilité d’apprendre. J’apprends que pour savoir quoi faire, d’avancer vers l’objectif. Il est écrit que je dois être dans Arvout, d’être dans un groupe par mon libre choix, alors j’essaie de le réaliser. Il est nécessaire de diffuser, alors je sors et diffuse. De cette façon, je fais de ce monde un cadre spirituel.

 

De la 1ère partie du cours quotidien de Kabbale 20/04/14, Shamati # 59 « à propos du bâton et du serpent »

Fouiller dans les sensations spirituelles

Dr. Michael LaitmanQuestion : Où est le Créateur avant qu’une personne ne Le découvre ?

Réponse : Nulle part. Je vois toujours que les gens ne comprennent pas que le Créateur n’existe pas. Nous Le créons de nous-mêmes en montant à un niveau supérieur. C’est l’état suivant de notre évolution, et lorsque nous l’atteignons, nous fabriquons le Créateur, comme il est écrit dans le Livre du Zohar :  » Tu M’as fabriqué. »

Cependant, nous Le créons par les attributs qu’Il a préparé pour nous à l’avance dans lesquels il y a une force que nous n’avons pas découvert du tout et que l’on appelle Atzmouto. Nous découvrons l’image du Créateur en nous en L’atteignant dans nos attributs intérieurs, dans nos sens intérieurs.

Après nous déterminons notre contact avec le Créateur, une personne avance selon des principes différents. Toutefois, cela ne signifie pas qu’elle a une garantie spéciale. Au contraire, elle rencontre de plus en plus d’obligations plus grandes à l’égard d’elle-même et des autres. Cependant, en même temps elle découvre un soutien de plus en plus grand.

La chose principale est de s’élever jusqu’au premier niveau, et c’est un problème. Ensuite, il y a des difficultés tout à fait différentes qu’une personne rencontre, comme un expert qui devient de plus en plus impliqué dans sa profession. Il s’y est déjà consacré, immergé en elle, et trouve des subtilités et des problèmes uniques en elle. Cependant, ils ne le repoussent pas car il est totalement impliqué en cela.

Il voit déjà notre monde comme un pâle reflet du monde supérieur, qui nous est présenté dans des émotions déformées à dessein afin que nous les quittions et les fassions à notre manière pour de véritables sensations et pour voir tout ce qui se passe entre nous comme la vraie réalité, mais comme une forme de guidage.

 

Question : Alors, il se sent probablement désolé pour toutes les autres personnes qui jouent avec les jouets du monde corporel.

 

Réponse : Pourquoi devrait-il se sentir désolé ? J’ai des enfants et des petits-enfants, et je ne me sens pas désolé pour eux. Ils font partie du désir de recevoir général et énorme qui traversera également de tels états avec le temps. Pour le moment, ils se trouvent simplement à un autre niveau.

Par ailleurs, une personne devient indifférente aux membres de sa famille dans une certaine mesure. Elle n’a aucune envie de leur consacrer plus d’attention que pour n’importe qui d’autre. Elle devient un citoyen de l’univers.

Elle comprend l’objectivité de ce qui se passe et traite tout le monde de manière égale. Dès le moment où elle a des impulsions spirituelles, elle leur passe immédiatement ses connaissances. En même temps, elle ne s’engage pas, mais le fait avec facilité grâce aux attributs altruistes qu’elle a acquises. Il est dit qu’un père doit enseigner à son fils un métier, ce qui signifie l’amener au niveau de Bina.

De KabTV, « Les Secrets du Livre Éternel » du 27/11/13

C’est bien que mon ego désespère !

Dr. Michael LaitmanLe Baal HaSoulam, Shamati n°59 « A propos du bâton et du serpent » : Par contre, si la raison ne le comprend pas, mais que cela s’oppose à sa raison, alors l’homme doit dire que la foi est d’une importance supérieure à sa raison. Alors il abaisse sa raison et dit que ce qu’il comprend dans la raison, c’est qu’il résiste au chemin du Créateur, et alors la foi devient chez lui plus importante que sa raison. Car tous les concepts mentaux qui sont en contradiction avec le chemin du Créateur sont des concepts sans valeur.

Au contraire, « ils ont des yeux et ne voient pas, ils ont des oreilles et n’entendent pas », c’est-à-dire qu’il annule tout ce qu’il entend et voit. C’est ce qu’on appelle qu’il va au-dessus de la raison.

Si j’essaie d’acquérir des pouvoirs de l’environnement et du Créateur et de continuer à suivre le chemin spirituel, bien qu’il semble inutile et sans espoir, cela signifie que je travaille dans la foi et dans le don sans réserve car je néglige ce que mon esprit me dit.

Je peux encore espérer recevoir ce que je désire un jour, de voir un certain avantage par la suite, même si je ne le vois pas maintenant. Dans ce cas, je travaille dans la raison comme j’accepte tout simplement une certaine extension et espère tout voir à proximité.

Je peux également percevoir cela comme une opportunité de renoncer à la récompense, de m’élever au niveau du don sans réserve et de suivre cette voie sans tenir des comptes de futurs intérêts   personnels et sans aucun espoir de recevoir quelque chose dans l’avenir. Je ne veux même pas avoir de tels espoirs, mais je désire simplement continuer sachant qu’il n’y a rien en cela pour moi et qu’il n’y aura rien, et je désire pouvoir encore faire en sorte qu’avec les amis, nous fassions plaisir au Créateur.

A partir de là, j’ai le droit de demander des pouvoirs. Je ne dois pas rechercher tout soutien matériel lorsque je ressens le désespoir, comme « Plus tard, je verrai. Les choses vont sûrement s’arranger pour moi. La rédemption viendra car elle arrive tout d’un coup, soudainement. » Voilà comment les gens qui investissent dans le marché boursier se sentent lorsque les stocks baissent, espérant un avenir en hausse, se calmant eux-mêmes ayant un réconfort dans les problèmes des masses.

Cependant, nous avons saisi ce moment de désespoir pour dire que « je ne vois pas de récompense, et c’est entièrement un grand malheur dans lequel il n’y a rien pour moi, et il est bon qu’il en soit ainsi ! ». Ma récompense est dans le fait que je peux maintenant effectuer des actions sans aucune récompense. Je vais recevoir le carburant d’En-Haut.

On me donne de telles conditions maintenant où il n’y a plus aucune raison pour moi de bouger et je n’ai pas de carburant pour me déplacer avec. Ma machine ne fonctionnera pas sans carburant, mais maintenant je doit recevoir du carburant d’En-Haut. Je comprends que j’ai besoin du Créateur et je vais demander ces pouvoirs de Lui.

Ce sont plusieurs points délicats ici qui seront clarifiés dans l’avenir.

De cours quotidien de Kabbale du 20/04/14, Shamati n°59 et n°190

Se rapprocher du Créateur fait grandir le Pharaon

Dr. Michael LaitmanTout au long de notre histoire, le progrès a toujours été dû au développement de l’égoïsme. C’est ce qui nous distingue des animaux, des plantes et de la matière inanimée dans lesquels le désir de recevoir du plaisir ne se développe quasiment pas.

Pour que l’égoïsme grandisse, il faut que l’on accorde à la personne la liberté de choix, ou au moins qu’on lui apprenne que cette liberté existe, afin qu’elle puisse s’y approcher. Plus  la personne va investir d’efforts dans la préparation de sa correction, plus son mal va lui être révélé.

Pour cette raison, lorsqu’une personne étudie, investit ses efforts dans le groupe et participe dans son travail, en essayant de baisser la tête comme on l’exige, différents types de soutien se créent. C’est ce qu’on appelle les «sept années d’abondance ».

Et ce n’est que plus tard qu’arrivent les sept années de famine, en effet la personne a préparé ses récipients et maintenant elle est en mesure de résister aux révélations désagréables dans son désir de recevoir du plaisir, afin de travailler avec celui-ci et de découvrir ce que sa nature égoïste est son ennemi.

Alors Moïse se plaint au Créateur qu’en commençant à parler avec Lui et en ressentant le désir de recevoir du plaisir des sensations spirituelles et avec la sagesse de la Kabbale, son désir est devenu pire. Au début, avant de penser à sa propre correction, il n’avait pas autant de hauts et de bas.

Il n’y avait que de légères chutes dues à son inclusion dans le groupe.

Mais après, il a commencé à réaliser que c’est moyennant la connection, « la création du peuple » que l’on se rapproche du Créateur. Et plus la personne se rapproche de la ligne droite, du Créateur, de la qualité du don, de la compréhension que la force supérieure – est la propriété la plus sublime, et qu’il n’y a rien hormi elle, plus la ligne gauche – le Pharaon, se révéle à elle.

Et tout cela arrive pour que la personne reste en équilibre et qu’elle puisse définir son état entre ces deux lignes. Moïse donc à raison de se plaindre et de dire que l’état du peuple n’a fait que s’empirer depuis qu’il s’est rapproché du Créateur. En effet, dès que Moïse s’approche du Créateur, le Pharaon grandit aussi afin de maintenir l’équilibre entre le Créateur et le Pharaon. Il ne faut pas l’oublier.

Moïse vient parler au Pharaon au nom du Créateur, cela veut dire qu’il comprend que son but est de se rapprocher de la liaison avec le Créateur.

Cela ne fait qu’aggraver les choses, et il n’y a que l’équilibre entre ces deux forces qui puisse aider. C’est-à-dire il faut relier les deux pôles ensemble, réaliser que les deux proviennent du Créateur, qu’il n’y a rien hormis Lui et qu’il faut avancer avec ces deux forces dans la ligne médiane.

Nous ne devons pas oublier que les deux lignes doivent se réunir en ligne médiane jusqu’à ce que la troisième arrive, les connecte et les reconcilie.

Cela veut dire que c’est tout le temps la guerre.

Du cours quotidien de Kabbale,  l’article du Rabash du 27.04.2014

 

Une faim spirituelle

Dr. Michael LaitmanQuestion: Tout ce processus que traverse la personne à partir du moment où le Créateur réveille le point dans le cœur en elle et l’amène à un groupe, c’est comme un miracle, un coup de chance. Comment une personne peut participer consciemment à ce processus?

Réponse: La chance est nécessaire tout le temps; un miracle se produit tout le temps. Ce sont tous des miracles. Une personne doit aspirer à ce que miracle se produise en elle, que le Créateur l’aide dans chaque état​​.

Le manque, le désir, l’envie, l’aide d’en haut doivent être en nous tout le temps, comme une faim dévorante, comme un vide intérieur. Cela devrait être notre désir pour le Créateur à chaque instant.

De la 3ème partie du cours quotidien de Kabbale 16/04/14, Écrits du Rabash

Joseph t’emmènera en Egypte et Moïse t’en sortira

congrès, groupeQuestion: Où est-ce que les sept années d’abondance se terminent et  les sept années de famine commencent?

Réponse: Les sept années d’abondance concerne le  spirituel et non pas le matériel. Au début de  l’étude la personne se réjouit d’avoir trouvé des amis, des cours, un rav, un but. Tout cela illumine sa vie et elle est heureuse, pleine d’énergie et prête à toutes sortes d’exploits.

Mais ensuite, elle doit commencer à comprendre intérieurement que son avancement dépend de sa connexion aux autres. Les sept années d’abondances en exil – ce n’est pas un état simple. En effet, la personne n’est même pas encore entrée en Egypte. Les sept annéesd’ abondance commencent quand la personne comprend qu’elle doit avancer en remplissant toutes les conditions mentionnées par les kabbalistes et être d’accord avec elles.

Elle est prête à se connecter aux autres, prête à étudier, à participer à la diffusion et elle comprend qu’elle ne pourra atteindre le monde spirituel qu’à l’intérieur de l’unité. Cela signifie que Joseph ramène tous ses frères, les fils de Jacob, en Egypte.

Il n’y a pas d’autre moyen. Il n’y a pas plusieurs chemins, car il n’y a qu’une seule loi de la conformité de la lumière et du désir : tout est défini par les quatre degrès de la lumière directe et il ne peut pas y avoir autre chose.

Question: Si en ce moment je me sens bien et que je me trouve dans la période des sept années d’abondance, qu’est-ce que je dois faire: aspirer à ce que cette période se termine rapidement et que les sept années de famine arrivent ?

Réponse: Il n’y a qu’une chose envers laquelle nous devons aspirer – c’est la réalisation de ce qui a été écrit – qui est de nous retrouver à l’intérieur de notre union, accompagné de l’étude, de la diffusion en dirigeant tous nos efforts à contenter le Créateur.

Ne pensez qu’à l’union et Joseph vous emmènera en Egypte. Joseph – c’est le point de notre connexion – la Sefira Yessod. Quand, après toutes vos recherches et tentatives d’éviter la connexion, vous consentirez quand même et vous commencerez à vous connecter, c-à-d à corriger votre âme – alors vous allez vous retrouver en Egypte.

Les frères de Joseph arrivent en Egypte uniquement au moment où la faim commence au pays de Canaan, c-à-d qu’ils ne peuvent plus avancer. Chacun d’entre eux a grandi, mais leur croissance ultérieure n’est possible qu’avec l’union.

Ceci est similaire à ce qui se passe dans notre monde, qui pendant une longue période s’était développé dans son égoïsme, a atteint une abondance totale et à présent personne ne sait plus quoi faire.

Maintenant, il n’y a que l’union générale qui puisse sauver le monde, mais nous voyons à quel point il est difficile à la réaliser.

Il nous faudra vivre l’expérience de la famine dans le monde  matériel et spirituel après quoi nous serons prêts à nous unir. La descente en Egypte – c’est le chemin vers l’union qui est indésirable aux propriétés intrinsèques des gens en général. Les frères acceptent la proposition de Joseph avec beaucoup d’hésitation et avec beaucoup de craintes.

Ils n’ont aucune envie d’aller en Egypte, puisque cela les oblige à devenir un seul peuple, un seul groupe, une famille consolidée et unie, car ils vont se trouver parmi les Egyptiens. Autrement dit, nous devons être prêts à travailler d’une telle manière que notre connexion provienne du désir de donner.

Yessod – est un point qui touche Malkhout, et il n’est capable de donner que lorsque toutes les propriétés, les Sefirot précédentes se joignent à lui.  Demandons-nous si nous sommes dans un tel état ou pas? Avons-nous le désir de nous connecter afin d’avoir la capacité de donner c-à-d afin que cet espace de Malkhout s’ouvre entre nous?

Il s’agit d’un groupe appelé « les fils de Jacob » qui se dirige et qui avance vers la qualité de don. Ils ne veulent pas entrer en Egypte mais ils sont forcés de se retrouver dans ces états. Mais l’objectif doit être toujours le même tout au long du chemin: acquérir la qualité du don, d’interconnexion à l’intérieur de laquelle nous révélons le Créateur et nous sentons que nous Lui donnons du plaisir en réalisant ainsi notre fusion avec Lui.

A toutes vos questions je ne peux répondre qu’une chose: faites un effort pour sortir de votre Egypte et vous allez voir que vous allez y arriver.

De la 1ere partie du cours quotidien de Kabbale; article du livre Shamati 09.04.2014