Category Archives: Femme

Sans ombre, il n’y a pas de soleil

Dr. Michael LaitmanIl est dit dans la Bible que la femme fut créée de la côte d’un homme. Le mot original hébreu pour «côte» signifie à la fois les côtes et l’ombre.

Autrement dit, une femme est créée comme le reflet d’un homme, et, pour cette raison, elle doit l’aider et lui donner son approbation et des conseils en conséquence. Comme il est aussi écrit: «Écoutez la femme. »

Une femme doit être une mère, une femme au foyer, une femme responsable. Elle doit sentir que la maison est son domaine, et le mari est en charge de tout ce qui est en dehors du foyer.

Un homme doit obéir pleinement à son épouse sur les questions relatives à leur foyer commun, et elle doit lui obéir quand il s’agit de résoudre toutes les autres questions. C’est la façon dont ils doivent se soutenir mutuellement afin que leur partenariat corresponde au verset biblique disant qu’elle existe comme l’ombre de son mari.

S’il n’y a pas d’ombre, alors il n’y a pas de soleil. C’est une allégorie qui peut être développée de manière intéressante sur ​​le plan psychologique. Quand un homme et une femme coexistent de cette façon, le soleil brille sur eux et ils se développent.

D’un entretien sur l’éducation intégrale 05/03/12

L’harmonie entre un homme et une femme

Dr. Michael LaitmanQuestion: Chaque aspect de la vie d’une personne doit être examiné selon la dynamique du développement par rapport aux niveaux minéral, végétal, et animé de la nature et la sortie vers un nouveau niveau intitulé « humain ».Comment voyez-vous cette dynamique dans les relations développées intégrales entre un homme et une femme ?

Réponse : Tout d’abord, nous devons comprendre que le couple, un homme et une femme, doivent participer ensemble à l’étude de l’éducation intégrale , aller sur les mêmes matières, ressentir les mêmes procédés, comprendre et intérioriser la méthode de l’incorporation mutuelle . Tout comme les couples dans le monde animé, un mâle et une femelle, la progéniture, un troupeau, etc. se comprennent mutuellement et instinctivement, nous aussi nous devons faire comprendre aux gens ce que cela signifie être en harmonie avec la nature et entre eux. Cela signifie entre les deux partenaires, entre eux et leurs enfants, entre le couple et leurs parents et d’autres proches.

Nous insistons beaucoup sur le fait que les gens doivent se compléter les uns les autres, comme dans le groupe. Dans l’ensemble, c’est un groupe mutuel, et si chacun comprend sa faiblesse et comment il complète quelqu’un d’autre, alors nous pouvons voir une harmonie intéressante dans la nature, que nous ne pouvons pas trouver entre un homme et une femme d’aucune autre manière. Cela signifie qu’ils n’ « entrent »pas dans les cadres des uns et des autres, mais complètent ces cadres de sorte que finalement il y a une frontière très intéressante par laquelle ils se connectent avec plaisir.

Un champ amusant est créé de type « Yin et Yang », dans lequel l’achèvement est harmonieux et sage. Tout cela se passe afin qu’ils puissent organiser eux-mêmes un petit groupe personnel. Puisque leur objectif est de créer une harmonie collective générale, ils forment un groupe stable puisque tous les autres groupes peuvent changer. Nous insistons sur le fait qu’ils doivent étudier ensemble et lire le même matériau, au moins un peu, 15 minutes par jour, s’ils en ont le temps. Ils ne doivent pas abuser de cette occasion pour étudier ensemble. Les gens devraient avoir le temps de se reposer les uns des autres et de leur groupe. Ils doivent traiter le matériau et être un peu avec eux-mêmes.

Mais pour ce faire, ils doivent se rendre sur le matériel ensemble. Cela amène vraiment les personnes les unes vers les autres. De plus, c’est très utile pour l’étude et la façon de se rapporter à un enfant pour qu’il soit s’inclus dans le système intégré. Plus tard, la division des tâches différentes est remplie lorsque chacun comprend son rôle et qu’il n’y a pas de conflits avec d’autres.

Dans l’ensemble, les gens essaient de réfléchir à la société intégrale, bien que l’ensemble de la société autour d’eux ne soit pas encore intégrée. Pourtant, si ils essaient de se comporter intégralement, et de répartir les tâches et les opportunités autant qu’ils le peuvent, ils commencent réellement à sentir que quelque chose se crée entre eux, comme un enfant qui grandit d’eux, quelque chose qui est dans le moyen et le collectif, qui a composé l’être humain qui, plus tard, s’est divisée en Adam et Eve.

D’une conversation sur l’éducation intégrale 05/03/12

Il faut empêcher que la famille ne devienne une prison pour les femmes

Dr. Michael LaitmanQuestion: Comment peut-on organiser le bon type d’interaction au sein d’une unité familiale afin que la famille ne puisse pas devenir littéralement une prison pour femmes?

Réponse: Une femme ne ressent pas le besoin de quitter sa maison pendant des semaines quand elle sent qu’elle est dans un bon environnement approprié. Quand, en plus d’avoir des articles, matières, cours, conférences, pièces de théâtre, et d’autres programmes déjà adaptés à la nouvelle société, elle sait que ses enfants fréquentent une institution d’enseignement normal et rentrent chez eux sains et saufs, sans aucun signe de violence corporel ; quand elle sait que son mari travaille et aussi étudie dans un groupe virtuel, quand elle peut être présente virtuellement à ses études et même le montrer aux enfants ; quand dans le même temps, elle communique avec d’autres femmes au sujet de toutes les questions intégrales; lorsque les enfants reçoivent également une instruction et une éducation intégrales en fonction de leur niveau scolaire, dans ce cas, la femme absorbe tout par ce biais, alors c’est assez pour elle.

Il est également nécessaire d’organiser des pique-niques, des sorties dans la nature, et prendre des repas ensemble. Cependant, même à ces repas, les hommes et les femmes s’assoient séparément, mais là, les femmes ont la possibilité de communiquer, de sentir combien elles appartiennent à une grande société. En d’autres termes, de cette façon, nous devons donner aux femmes la possibilité de faire partie des choses que les hommes font.

D’un entretien sur l’éducation intégrale, 04/03/12

Sur l’épaule de qui devons-nous pleurer ?

Dr. Michael LaitmanQuestion: Selon les statistiques, 90% des femmes transmettre tous leurs secrets à leurs amies, et 90% des hommes transmettre tous leurs secrets à leurs épouses. Les femmes ont besoin de partager leurs sentiments les plus intimes avec un ami proche. Est-ce vrai ? Ou est-ce que cette situation devrait être changée ?

Réponse : Nous ne travaillons pas avec ces types de problèmes ou ne considérons pas qu’il soit nécessaire de nous impliquer dans ces domaines de la communication et de la psychologie humaine, car ils ne concernent pas directement et ne sont pas strictement liés à l’intégration de la société. Les gens communiquent avec les autres comme ils le souhaitent. En même temps nous ne leur imposons jamais rien, parce que la communication à un niveau naturel, animal, ne nous intéresse pas.

Ce qui nous intéresse est de savoir combien nous sommes capables d’élever une personne au-dessus d’elle-même vers l’intégration aux autres. Nous devons cultiver le sentiment, dont ils commencent à faire l’expérience dans un groupe, le sentiment intégral qui se produit principalement entre les hommes, et c’est ce à que nous devons faire attention. Toutes les autres questions concernant qui partage avec qui et ce qu’ils partagent dans leur vie quotidienne ne nous intéresse pas.

Naturellement, les hommes consultent leurs épouses. En règle générale, un mari a un besoin inné de partager avec sa femme et de recevoir son approbation. Il ressent ce besoin toute sa vie, tout d’abord avec sa mère.

Les femmes n’ont pas ce besoin. Quand elle est jeune, elle a une mère, et plus tard seulement une amie qui est en mesure de la comprendre ou d’une certaine manière de la soutenir ; elle a besoin d’une épaule pour pleurer parce que son mari ne la comprend pas parfaitement.

D’un entretien sur L’éducation intégrale 04/03/12

Ce qui est inutile sera clarifié, seule la vérité restera

Dr. Michael LaitmanQuestion : Il fut une époque mythologique où les communautés humaines étaient organisées de façon proche de la nature, ce qui signifie qu’elles ont été divisées en communautés d’hommes et de femmes et vivaient ensemble en harmonie. Selon la littérature, il y avait une atmosphère de joie et de nombreuses plaisanteries dans la communauté des femmes lorsque les femmes se réunissaient et riaient de choses qui ont à voir avec les hommes. Pouvons-nous utiliser ce concept dans l’éducation intégrale ?

Réponse : Nous pouvons tout utiliser, tout ce que vous voulez. Nous de devrions supprimer aucun mouvement d’aucune façon. La seule chose que nous devrions traiter est d’élever notre connexion, l’image de Celui qui est supérieur, à un mouvement collectif, à un sentiment commun, à un attribut collectif générale du don, à l’amour.

Tout le reste se réglera par lui-même, et tout ce qui est inutile sera supprimé, et ce qui est nécessaire sera intensifié et élevé. Ainsi, il n’est pas nécessaire de faire attention à quoi que ce soit, sauf pour ce qui concerne notre ascension spirituelle quand notre esprit collectif, la connexion, est constamment au centre de notre attention.

D’un entretien sur l’éducation intégrale du 04/03/12

Comment faire pour éviter de se sentir seule

Dr. Michael LaitmanQuestion: En tant que psychologue, j’ai eu l’occasion de communiquer avec un certain nombre de femmes qui ont participé à l’expérience intégrale d’une manière directe ou de manière indirecte. Certaines d’entre elles se sont plaintes qu’elles passaient la majorité de leur temps seules: le mari est occupé toute la journée, les enfants sont petits et elle doit s’impliquer pleinement dans ce qu’ils font, elle n’a pas le temps de discuter avec ses copines. Elles ne comprennent pas comment organiser leur vie. Que devraient-elles faire?

Réponse: Je pense que les femmes ne se sentiront pas étrangères aux autres si nous leur donnons le bon type de préparation, leur apprenons à utiliser un ordinateur, et à constamment diffuser, à la télévision ou à l’ordinateur, les programmes de communication virtuelle, en combinant la formation et l’éducation, toutes les nouvelles de la société qui sont nouvellement créés. En outre, les femmes ont besoin de se connecter via Skype ou d’autres programmes qui leur permettent d’interagir, de se voir et de communiquer. Elles ont besoin d’avoir une table virtuelle mutuelle.

Nous comprenons que les femmes sont au travail et à la maison, et même quand une femme ne travaille pas à l’extérieur, elle a beaucoup plus de travail à la maison que les hommes. La femme est au foyer. Peu importe à quel point nous nous séparons de notre nature originelle, c’est toujours son but. Peut-être que ces choses sont désagréables à entendre, mais cela fait partie de la fondation de la nature, nous devons donc en tenir compte.

Si parmi toutes les obligations actuelles d’une femme nous lui donnons l’occasion de participer au mouvement commun, elle se sentira comme si elle faisait partie d’une grande société, un grand mouvement, et ce sera suffisant. Elle le maintiendra. Elle justifiera les activités de son mari. C’est assez pour elle de bien participer à la communauté.

D’un entretien sur l’éducation intégrale, 04/03/12

Nous avons besoin les uns des autres

Dr. Michael LaitmanQuestion : D’un point de vue spirituel, devons-nous avoir une même attitude envers la famille, l’humanité, le Créateur, et soi-même ?

Réponse : Non. Le plus important est le groupe car à l’intérieur de lui nous obtenons la condition nécessaire, la base, c’est-à-dire la liberté de choix, l’intention, et la connexion au Créateur. Tout est déterminé à l’intérieur des hommes du groupe kabbalistique. Les femmes et le reste de l’humanité se connectent à eux. Les parties minérale, végétale et animale de la nature sont sous eux.

We Need Each Other

Tout est déterminé dans le groupe des hommes, entre les amis. Les femmes ajoutent leurs désirs, leur pression, et elles participent en cela. Cependant, le réseau est formé par le désir des hommes car c’est précisément ceux qui sont dirigés vers le don sans réserve, bien que sans la part des femmes ils n’auraient pas la pression pour le faire. C’est exactement comme la relation de Zeir Anpin par rapport à Malkhout. Cela signifie que nous avons besoin les uns des autres. Chacun connaissant sa mission, complète l’autre et nous obtenons le Kli intégral.

Du congrès de Kharkov « S’unir pour s’élever » du 17/08/12, Atelier n°5

Le connecteur entre homme et femme

Dr. Michael LaitmanQuestion: Il ya un comité spirituel dans notre groupe. Trois hommes ont été élus pour faire valoir l’importance de l’objectif dans le groupe tout au long de la semaine. Vous dites que la présence des femmes est toujours une aide supplémentaire. Le comité spirituel peut-il comprendre également trois femmes participant à ce comité de la part des femmes?

Réponse: Non, vous ne pouvez pas. Quand les hommes parlent de leurs problèmes spirituels, ils doivent les clarifier séparément. Vous devez trouver un autre endroit pour résoudre certains problèmes ensemble, mais pas pendant le temps que les hommes ont désigné comme leur temps de réunion strictement masculin. Vous ne pouvez pas faire ça! Cela ne fonctionnera pas!

Nous, c’est à dire l’humanité, sommes délibérément séparés en deux parties très nettes: masculine et féminine. Cette dissection et cette séparation vient du haut vers le bas, comme le Créateur et la création. Ce sont deux mondes. Il est impossible de les connecter et de les comparer en aucune façon.

L’unité entre l’homme et la femme ne se produit que par le Créateur ; sinon, cette unité n’existe pas. Par conséquent, nous voyons où cela mène dans notre monde. Avec tout ce qui se passe autour de nous, nous ne pouvons l’équilibrer que par le Créateur. De la même manière, nous pouvons également équilibrer nos familles, mais seulement si l’on accepte la condition nécessaire que le Créateur doit être compris entre nous, entre moi et mon ami, aussi entre moi et mon conjoint. S’Il n’est pas là, alors il n’y aura pas de lien entre nous. En fin de compte, c’est ce à quoi nous arrivons.

Toutefois, des réunions conjointes des hommes et des femmes doivent vraiment avoir lieu et aussi des réunions d’hommes et de femmes séparément. Et les femmes ont besoin de penser à la façon dont elles peuvent s’unir entre elles et à la façon d’aider les hommes.

Du congrès de Kharkov « S’unir pour s’élever » 18/08/12, Cours n°4

Les femmes sont la du succès

Dr. Michael LaitmanJ’ai entendu des femmes délibérer sur : « Comment pouvons-nous mettre la pression sur les hommes. » Et je pense que les femmes ne devraient pas pousser, mais aider, non pas avec des mots, mais avec leur désir, même par un silence menaçant.

En général, un groupe de femmes fortes est la clé du succès. Il stabilise le groupe des hommes. Comme une femme et une maison stabilisent un homme, et il ne s’enfuira pas, sachant comment il doit traverser la vie. C’est un bon «poids» sur ses pieds : Il est utile, il est demandé, il est nécessaire.

Cet ajout est très efficace dans tous les cas. Nous n’imaginons pas à quel point un kabbaliste en a besoin. C’est pourquoi je conseille les hommes seuls de résoudre rapidement ce problème. Si les femmes ne sont pas mariées, cela ne les perturbe pas, bien que cela soit possible … mais pour les hommes, c’est un devoir.

Je le dis en toute sincérité. Il est souhaitable, il est très souhaitable, pour ceux qui veulent avancer de fonder une famille. Cela permet de stabiliser un homme ; cela l’aide. Oui, il obtient une charge supplémentaire, mais cette charge est nécessaire. C’est l’un de ces fardeaux que vous prenez sur vous pour avancer grâce à eux. Alors, prenez cela au sérieux.

Maintenant, voici quelques mots sur l’interaction entre les groupes d’hommes et les groupes de femmes. Le groupe des femmes aide ; le groupe des femmes effectue les mêmes actions que les hommes, à leur côté. Il peut participer à presque tous les événements en faisant en sorte de ne pas interférer avec les hommes et de ne pas les dérangez. Il est donc préférable de ne pas se mélanger dans la même pièce et de se réunir en cercle ; nous ne sommes pas intéressés à ce qui se passe derrière notre dos.

Les groupes de femmes doivent être féminine. Dans le groupe des femmes, outre les questions habituelles, des questions spécifiques doivent être soulevées : «Comment pouvons-nous aider nos hommes afin qu’ils se sentent plus responsables de leur connexion à l’autre ?”

Je me souviens des mots de ma femme, elle m’a dit à ce sujet, et j’en fus étonné : D’où les a-t-elle eus ! Je n’avais encore pas eu cette idée. Je lui parlais des problèmes actuels, et elle dit : «Vous devez vous connecter les uns aux autres avec une force nouvelle. » Je n’étais pas parvenu à cette décision, et j’ai donc entendu une voix d’en haut. Cela vient du Créateur précisément à travers une partie des femmes, et par conséquent, il vaut vraiment la peine d’écouter les femmes.

Il est important de construire une relation avec le monde, ainsi qu’une bonne communication entre les hommes et les femmes dans chaque groupe : la famille, le groupe des femmes, le groupe des hommes, et l’humanité.

Du congrès de Kharkov « S’unir pour s’élever » 18/08/12, Leçon 4

Conseil de famille: une discussion aux chandelles

Dr. Michael LaitmanQuestion: Une personne devrait-elle partager ses sentiments sur la vie familiale avec son conjoint ?

Réponse: Oui, il ne doit y avoir aucune division interne entre un mari et une femme. À certains moments, on se sent gêné, et parfois nous ne voulons même pas admettre pour nous quelque chose. Cependant, nous devons parler l’un à l’autre comme des psychologues. Nous nous mettons à nu complètement et faisons face à l’autre comme la nature nous a faits.

Tout le monde doit considérer de côté soi même et son partenaire. Comme à la table du laboratoire, nous révélons notre monde intérieur et discutons de tout jusqu’au bout, sans aucune honte, sans penser au passé ni à l’avenir.

Après tout, nous souhaitons tout transformer en unité. Donc, nous allons mettre tous les problèmes sur la table:

  • · Qu’est-ce que tu n’aimes pas en moi? Quelles sont les qualités que nous ne voulons pas utiliser dans leur forme actuelle? Nous faisons une analyse critique mutuelle.
  • · Qu’est-ce que tu aimes en moi ? Qu’est-ce que nous voulons partager avec l’autre? Que voulons-nous développer?

Ensemble, nous trouvons ce qui ne va pas avec notre affreuse nature, et, en même temps, nous montrons que nous sommes prêts à nous élever au-dessus, et nous unir une fois pour toutes. Nous nous détestons les uns les autres quand il s’agit de critique mutuelle, et nous avons à peine réussi à vivre avec l’autre sans désespoir. Nous sommes tenus par les enfants, les dettes et les responsabilités, et nous tolérons la vie de famille. Toutefois, dans le même temps, nous cherchons un moyen de l’améliorer.

Lorsque nous parlons, nous devons comprendre la nature humaine, les désirs de nourriture, de sexe et de famille, ainsi que d’argent, de respect, de puissance et de connaissance. Nous devons comprendre que tout le monde a de l’envie et de la convoitise, de l’ambition et aime le pouvoir qui brûle en eux.

Nous discutons du monde intérieur de l’autre et ensuite de notre monde mutuel, commun, que nous devons construire entre nous. Dans un premier temps, nous parlons à propos de la nature humaine dans son ensemble d’une manière psychologique. Ensuite, nous examinons laquelle de ces choses communes est inhérente à chacun d’entre nous.

Nous parlons de nos qualités, des soupçons, des pulsions, des passions, des habitudes, et d’autres choses, sans honte ni crainte. Je ne réalise même pas que j’ai un peu de ces qualités, mais je dois les connaître. Au moins, je dois savoir comment ils apparaissent aux yeux du partenaire de ma vie.

Donc, je dis tout haut et fort: combien je suis en désaccord avec les choses qui existent à l’intérieur de moi, quelles sont les choses qui me manquent, et ce que je voudrais cacher au lieu d’afficher. C’est comme si j’étais sur un banc de laboratoire lorsque je parle de moi, et avec mon partenaire, nous examinons mes qualités, et puis nous discutons de mon partenaire exactement de la même manière.

Cela nous permet de nous ouvrir sans rester confinés dans nos frontières. Nous n’avons ni louange ni blâme. Nous constatons des faits objectivement comme un médecin le fait, qui ne procède pas à des évaluations esthétiques lors d’un examen. Il définit un problème et le résout. Grosso modo, il me considère comme un « morceau de chair » qui doit être corrigé, et nous notons aussi impartialement les qualités et les défauts de l’autre sans être personnel.

Par exemple, ma femme me dit: «Tu es si peu dépensier. Je ne savais pas que je me mariais avec un tel radin. Cela me dérange vraiment. Tu as commandé une salade pour nous deux quand nous avons fêté mon anniversaire au restaurant. En dix ans de cela, tu ne m’as pas emmenée une seule fois au restaurant. Tu me réveilles chaque fois que tu sors du lit le soir même si tu pourrais faire plus attention. Le matin, tu te lèves cinq minutes avant de devoir quitter la maison, et je dois avoir toutes tes affaires en cinq minutes. »

Nous analysons les problèmes. Ma femme m’aide à réaliser les choses qui sont mauvaises en moi, et c’est une bonne chose. Toutefois, cette conversation n’est pas sous la forme de demandes pour se chamailler ou se blesser. C’est fait avec amour ou du moins du point de vue d’un médecin qui examine un patient.

Par exemple, un psychologue est à votre écoute tout en prenant une tasse de café avec une pâtisserie, ensuite, de la même manière, il vous explique les choses qui sont mauvaises en vous. Vous le quittez avec un cœur brisé quand il fait des commentaires finaux dans un cahier et se verse une autre tasse de café. Il s’agit d’objectivité. Je prends la parole au-dessus de l’intérêt personnel et tout simplement je dis à mon partenaire ce que je vois en lui.

Je donnerai l’exemple suivant pour mieux comprendre cette approche. Je commence un nouveau poste où j’ai une période de probation d’une semaine. Je suis très inquiet de cette période d’essai, car avoir le travail en dépend, et maintenant ma femme qui me connaît intérieurement me parle de tous les défauts auxquels je dois faire attention pour y travailler avec amour et sans offense personnelle.

Même si je n’aime pas entendre parler de cela ou de la voir alors qu’elle fait la liste des faits, je m’élève au dessus de mon ego et j’accepte ses paroles très au sérieux. Je ne les ignore pas. Je suis reconnaissant à ma femme pour cette préparation car je comprends mes fautes.

Ma femme me dit: «N’oublie pas de jeter le sachet vide lorsque tu te fais du café. Ne te mouche pas bruyamment. Ne demande pas des éclaircissements … » Tous les points de son« diagnostic » sont dans mon intérêt. Elle est plus qu’un médecin, elle participe à mes problèmes avec amour et soin.

En fin de compte, nous voulons tous les deux réaliser l’unité, et c’est pourquoi nous faisons une soirée de diagnostic. Par exemple, quand je rentre du travail à la maison, nous ouvrons une bouteille de vin et nous mettons sur la table un peu de pain grillé avec ma salade à la feta grecque préférée. Nous allumons même une bougie pour l’ambiance et pour une discussion pacifique

D’une «Discussion sur la nouvelle vie »12/07/12