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Tout le monde peut étudier la Kabbale

939.02Question : Pourquoi existe-t-il une opinion selon laquelle les femmes ne devraient pas étudier la Kabbale ?

Réponse : La Kabbale en général n’a pas été enseignée à n’importe qui. Durant les millénaires de son développement, elle n’a été utilisée que pendant une petite période de temps, il y a environ 3500 ans. Depuis lors, elle a cessé d’être appliquée par les gens.

Avec la destruction du Premier Temple, la Kabbale est tombée dans l’oubli. Elle n’a existé que pendant plusieurs décennies au cours de l’errance dans le désert sur le chemin de l’Égypte vers la terre d’Israël.

Avec la destruction du Premier Temple, elle a déjà commencé à être oubliée du peuple, et après la destruction du Second Temple, elle a presque complètement cessé d’être comprise pour ce qu’elle est et a subsisté seulement comme un destin pour des kabbalistes individuels.

Mais d’après ce que nous étudions, il est clair que d’une part, il s’agit du chemin de développement individuel lorsqu’une personne (homme ou femme) entre individuellement en contact avec d’autres et crée ainsi un groupe commun.

Dans ce groupe, selon une certaine méthode, elles atteignent un contact spirituel intérieur absolument complet, s’élèvent au-dessus de leur « moi » et commencent à se ressentir comme « nous » au lieu de « je ». C’est-à-dire que le « nous » est leur « moi » commun et collectif. Et dans ce « moi » collectif, dans cette connexion à multiples facettes entre elles, elles voient une nouvelle force, une nouvelle qualité, la qualité du don sans réserve et de l’amour mutuels.

Extrait de « Vidéoconférence » sur KabTV

A la croisée des chemins

235Nous avons besoin d’un sérieux changement de notre attitude envers les enfants – pas seulement une réforme du système éducatif de l’enseignement lui-même ou de l’éducation, mais en général, de toute notre vie dans laquelle les enfants apprennent de nous, prennent toutes sortes d’exemples avec lesquels ils ne peuvent pas être d’accord et qu’ils ne peuvent pas appliquer.

Autrefois, un garçon regardait son père, une fille sa mère. Si le père était cordonnier ou tailleur, quoi qu’il arrive, l’enfant savait : « Je vais grandir et devenir moi aussi cordonnier ou tailleur. » À l’époque, les enfants n’avaient pas d’exigences internes.

Les métiers ont été transmis de génération en génération. Les enfants vivaient avec leurs parents. Ils n’aspiraient pas à être différents. A cette époque, tous les exemples que les parents leur donnaient : comment vivre, comment communiquer, tout cela était normal, tout cela convenait aux enfants.

Aujourd’hui, non ! Aujourd’hui, les enfants nous regardent et se sentent dans un monde vide. Ils n’ont aucun exemple. Ils doivent inventer leur propre monde. Et nous, les idiots, nous ne comprenons pas pourquoi ils se livrent à toutes sortes de fanatismes, consomment des drogues et tout le reste. Tout cela arrive parce que nous ne sommes pas prêts à leur donner des exemples de vie correcte.

Nous ne sommes pas d’accord sur le fait qu’ils soient différents. C’est notre point le plus fondamental. Nous devons prendre en compte qu’ils sont différents, qu’ils ont des âmes différentes. Et nous devons vivre pour eux, pas pour nous-mêmes. En vivant pour eux, nous nous corrigerons aussi. Ainsi il est dit : « Voici, je vous enverrai Élie, le prophète, avant l’avènement du grand et redoutable jour du Seigneur, afin qu’il ramène le cœur des pères par les enfants, et le cœur des enfants par leurs pères, de peur que je ne vienne frapper la terre d’une destruction totale. » Ce qui signifie que les enfants doivent nous enseigner.

Lorsqu’une femme devient mère, l’enfant a comme besoin de grandir pour qu’apparaisse en elle une tout autre attitude face à la vie. Il en va de même ici. Nous devons comprendre qu’en ayant des enfants, nous devons être plus responsables. Et ce sont eux qui doivent nous dicter comment nous devons être.

Tout d’abord, nous devons étudier la prochaine étape dans laquelle nos enfants devraient vivre. Ils le demandent, mais nous ne le comprenons pas. Nous sommes dans une telle génération, dans de tels « ciseaux », dans un tel processus de transition, que nous nous trouvons à la croisée des chemins.

Extrait de « Close-up » de KabTV

Vous devrez toujours apprendre

251Le Livre du Zohar : Cependant, bien que ces sept saints Havalim soient la subsistance du monde, en face d’eux se trouvent sept Havalim d’où sortent tous les Dinim [jugements] du monde et qui se répandent pour punir les gens et les corriger afin qu’ils empruntent le bon chemin.

Punir les gens signifie qu’une personne voit ses déceptions, ses échecs, ses maladies et tout le reste, et cela la corrige à coup de bâton pour qu’elle atteinge le bonheur, comme on dit.

Bien sûr, ce n’est pas la meilleure façon de se sortir de tous nos états insensés. Mais si nous ne voulons pas apprendre à être de gentils enfants, alors nous sommes punis pour que nous avancions. Que peut-on faire ? Nous devrons toujours apprendre. Nous n’avons pas d’autre choix.

Commentaire : Le fait est que je veux vraiment apprendre, mais je veux apprendre correctement.

Ma Réponse : C’est exact. Même dans le domaine de la diffusion de la Kabbale elle-même, il y a beaucoup de problèmes : il faut encore l’adapter au monde, aux gens, la traduire en de nombreuses langues, la rapprocher des femmes, des enfants, des personnes âgées, la présenter correctement, selon l’humeur de la personne, selon sa spécialité, selon ses qualités.

C’est-à-dire l’adapter autant que possible à tout le monde pour que chacun voie : « Oh ! Ce livre parle de moi ! Il parle de la façon dont je peux me changer un peu et tout ira bien rapidement. »

Extrait de « La force du Livre du Zohar » n°13, sur KabTV

«Que la Terre produise des créatures vivantes selon leur espèce»

293.1Commentaire: Il est dit dans le livre du Zohar que le commandement «Tu ne commettras pas d’adultère» correspond à l’acte de création: «Que la terre produise des êtres vivants selon leur espèce, afin qu’une femme ne produise pas de descendance à moins que ce soit pour perpétuer sa famille.  Et qui est sa famille?  C’est son mari ?

Réponse: Le livre du Zohar et toute la Kabbale n’ont rien à voir avec notre monde et n’a aucune influence sur lui.  Tout ce que nous faisons au niveau matériel (animé) n’a rien à voir avec la spiritualité.  Ceci est répété à maintes reprises dans la Kabbale.

Elle explique ce que nous devons faire à l’intérieur de notre âme, ce qui signifie dans notre âme de «tromper votre conjoint avec quelqu’un ou non».

Une personne doit constamment se soucier de voir et de ressentir le monde à travers le bon désir appelé sa femme.  Et ce n’est qu’à travers le point de contact entre l’écran et Malkhout, à travers les désirs communs masculins et féminins qui sont dans l’âme, que l’on devrait se rapporter au Créateur.

Uniquement avec un désir corrigé!  C’est ce qu’on appelle son «conjoint», sa «femme», «fiancée», «épouse», etc.

Un désir non corrigé est appelé un «étranger», ce n’est pas un désir avec lequel vous pouvez vous connecter ou avancer vers le Créateur.  Cela veut dire simplement que nous parlons toujours d’une seule âme commune et non du fait que vous trompez quelqu’un quelque part.

De plus, à travers l’histoire, à diverses époques, un homme aurait pu avoir jusqu’à mille épouses.  Par conséquent, ce qui est écrit dans le livre du Zohar n’a aucun rapport avec nos vies.

Quand il est dit: «C’est pourquoi l’homme quittera son père et sa mère, et s’attachera à sa femme», cela signifie que la partie masculine de mon âme ne doit prendre que la partie féminine corrigée de mon âme avec laquelle elle peut se connecter afin de faire des actes communs de don sans réserve.  Ainsi, le prochain niveau fera apparaître, les «enfants», la prochaine génération.

Question: Alors, le bon désir est la femme?

Réponse: Oui.  Une épouse pour un homme dans notre monde est vraiment quelque chose qui accompagne sa croissance spirituelle.

Question: Autrement dit, de tels états sont encore nécessaires pour trouver les bons désirs, c’est-à-dire la bonne épouse?

Réponse: Oui.

Question: De quel genre d’animaux s’agit-il: «Que la terre produise des créatures vivantes selon leur espèce?»

Réponse: Lorsque vous commencez à vous connecter correctement à votre désir intérieur et corrigé appelé «votre femme», vous donnez naissance au degré suivant: les enfants.

Extrait de «la force du livre du Zohar» de KabTV n°11

Le mystère de l’union du masculin et du féminin, Partie n°3

766.1Atteindre ensemble le but de la création

Question : Selon ce que vous dites, l’être créé par rapport au Créateur est comme une femme par rapport à un homme. Est-ce que c’est vrai ?

Réponse : Oui, mais c’est totalement conditionnel puisque nous n’attribuons pas à un homme ou à une femme les différents attributs du Créateur. Les hommes et les femmes sont tous deux égoïstes. Chez la femme, l’ego s’exprime un peu différemment que chez l’homme, mais en général, il n’y a pas de différence entre eux.

Nous sommes tous des êtres créés par un seul Créateur, et aucun d’entre nous n’a de priorité, mais bien au contraire, le mouvement vers le but de la création et son atteinte correcte se résument finalement au fait que nous devons coopérer pour atteindre le but.

Extrait de « Les Fondamentaux de la Kabbale » sur KabTV, le 03/03/2019

Comment gagner le cœur de l’autre ?

527.02Question : Comment puis-je gagner le cœur de l’autre personne ?

Réponse : Par l’amour. En faisant des choses que l’autre aime s’il en vaut la peine.

Question : C’est-à-dire que je dois évaluer la personne, puis investir autant que possible en elle avec l’intention d’aimer. Quelles sont les caractéristiques de cet amour ? Comment pouvez-vous le décrire ?

Réponse : C’est le don sans réserve. L’amour signifie que vous ressentez les désirs et les besoins d’une autre personne et que vous faites tout pour les satisfaire.

Question : Pouvez-vous appeler cela un phénomène spirituel ?

Réponse : Non, pas nécessairement. Après tout, si cela est fait pour satisfaire les désirs égoïstes d’une autre personne, cela s’appelle l’amour corporel.

Question : Peut-il y avoir un amour supérieur, spirituel, entre un homme et une femme ?

Réponse : Dans ce cas, il n’y a plus de relation homme-femme entre eux, mais une relation entre un donneur et un receveur.

Extrait de KabTV, « La Kabbale Expresse » du 04/12/2021

Le mystère de l’union du masculin et du féminin, partie 1

531.01Le mystère de la nature

De la seule source, qui est le Créateur, deux forces descendent.  L’un d’elle est la force qui se rapporte à lui: la propriété du don, de l’amour.

L’autre est une force artificielle créée par le Créateur qui n’existait pas avant le début de la création – recevoir, absorber, qui est alors devenue une propriété égoïste.

Les deux forces existent dans la nature entière des mondes supérieurs et dans notre monde comme un plus et un moins.  Elles sont créées à l’opposé l’une de l’autre afin que nous, qui représentons la réception, la force égoïste négative, pouvons utiliser nos propriétés pour déterminer la force positive opposée, le Créateur, et créer certaines interactions avec Lui, l’union, comme dans un atome.

Une force n’existe pas séparément d’une autre.  Nous les mesurons, les voyons, les ressentons et les trouvons toujours dans une sorte de positionnement les unes par rapport aux autres.

Par conséquent, la force négative dans laquelle le Créateur nous a créés est nécessaire précisément pour que nous puissions Le trouver, Le définir et Le ressentir comme une force positive et qui donne, et ainsi être en mesure de commencer le contact avec Lui, de détecter, définir, ressentir,  s’approcher ou s’éloigner de Lui.

En d’autres termes, voir dans quel état nous nous trouvons par rapport au Créateur pour déterminer la possibilité d’absorber ses propriétés en nous-mêmes.

Comment pouvons-nous être comme Lui alors que nous sommes à la fois négatifs et positifs?  C’est une question très difficile, et encore plus sa solution.

Ce n’est pas seulement la divulgation du mystère de l’unité du moins et du plus, le Créateur et la création, mais la révélation de la façon dont la création se développe, atteint son état complètement opposé au Créateur et commence à ressentir cet état comme absolument nuisible, inadapté  et intolérable, puis fait tout pour s’élever au-dessus de lui et commencer à créer quelque chose de positif à partir de votre moi négatif.

Comment est-ce possible?  Après tout, la création ne peut en aucun cas changer sa nature.  Il s’avère qu’elle ne peut que changer l’application de sa nature.  Autrement dit, bien que je sois créé complètement comme étant néfaste, je peux transformer mes propriétés, motivations et actions négatives afin que leur résultat final soit positif.  Et comment le faire est vraiment un mystère.

Nous ne pouvons pas l’imaginer, c’est pourquoi nous disons que c’est un secret.  Nous ne sommes absolument pas encore dedans, mais nous sommes dans nos propriétés négatives égoïstes.

Extrait des «Fondamentaux de la Kabbale» de KabTV 3/3/19

Comment combattre l’ingratitude?

549.01Question : Nous avons reçu une question : « J’aimerais connaitre votre opinion sur l’entraide– devrions-nous le faire ou non ? Pourquoi la personne que nous avons toujours aidée ne nous remercie-t-elle pas ? Après l’avoir aidé à se lancer, elle s’en va et devient un ennemi.

Avons-nous tort d’attendre de la gratitude ? Peut-être qu’il ne devrait pas y en avoir ? Est-il égoïste d’attendre un remerciement ? Pourquoi vous sentez-vous vide après avoir aidé une personne comme s’il y a un trou noir à l’intérieur ? Ou serait-il préférable de ne pas interférer du tout ni d’essayer d’aider et qu’elle s’en sorte toute seule?»

Réponse : Je vous répondrai très simplement : si vous voulez aider quelqu’un, alors vous devez savoir que vous aidez, c’est-à-dire que ce n’est que vous qui aidé autrui, cette personne – un homme, une femme, un enfant, un animal, peu importe qui – mais vous aidez sans rien attendre en retour aucune attitude gentille, aucun don ou remerciement. Rien ! Alors vous aiderez vraiment.

Commentaire : Bien sûr, c’est comme des acrobaties – nous ne devrions pas nous attendre  à ce qu’ils disent « merci ».

Ma réponse : un mot : « Merci » peut valoir tout l’or du monde. Imaginez un bébé souriant à sa mère, c’est tellement gratifiant et quelle récompense pour elle ! Donc, cela dépend de savoir si vous vous attendez à une sorte de réponse.

Question : Est-il possible de recevoir une éducation sans attendre une réponse ? Est-ce possible pour tout ?

Réponse : Ceci est un véritable don. Sinon, vous faites tout pour être remercié.

Question : Alors, il ne faut pas se dire que l’on a fait quelque chose pour quelqu’un ?

Réponse : Exact. Vérifiez si dans votre action, il s’agit d’une aide désintéressée et à quel point si vous êtes désintéressés, parce que vous espérez toujours recevoir une réponse ou un remerciement. Et alors vous n’avez peut-être pas de telles attentes non satisfaites.

Question : Mais elle demande : « Pourquoi se sentir vide après avoir aidé une personne comme s’il y avait un trou noir à l’intérieur ? »

Réponse : C’est précisément parce que vous vous attendez à recevoir quelque chose pour cela. Et par conséquent, s’il n’y a pas une satisfaction en retour, vous avez le sentiment d’un trou noir. Ce n’est que notre nature. Que pouvons-nous faire ? Préparez-vous à faire quelque chose de vraiment altruiste.

Question : Quels exercices faut-il faire pour y arriver?

Réponse : Seulement sortir de soi et pas  l’inverse. En allant vers autrui et pas vers soi-même. Vous devez vous assurer d’avoir cette énergie et le désir de l’avoir. Et vous ne l’avez certainement pas, cette énergie et ce désir de le faire, peu importe pour qui. Si c’est important pour quelqu’un, quel qu’il soit, alors c’est déjà votre récompense.

Commentaire : C’est-à-dire si j’agis envers quelqu’un que j’estime  …

Ma réponse : Importante, proche, gentille, bonne, belle, relativement laide ou pas, peu importe.

Question : Est-ce que je reçois déjà une récompense ?

Réponse : Oui, immédiatement. Cela doit être ressenti très explicitement en vous. C’est très difficile.

Commentaire : Vous exigez quelque chose de presque impossible.

Ma réponse : pas presque, c’est impossible ! Mais c’est la vérité. C’est un calcul kabbalistique.

Question : D’une manière ou d’une autre, allons-nous réaliser que c’est ainsi que nous vivrons ?

Réponse : Oui, la vie nous mettra progressivement devant une telle psychologie intérieure, et nous verrons qui nous sommes, que nous sommes des animaux dégoûtants et que nous ne pouvons pas nous élever au-dessus de nous-mêmes, même si nous le voulions vraiment ! Et alors nous crierons  au ciel ensemble pour nous donner de la force, de la compréhension et de l’intelligence, comment nous pouvons faire pour que tout cela ne revienne pas à mon égoïsme !

Question : En fait, quand vous dites tout le temps dans vos vidéos : « Vous  devez apprendre à faire du bien ou à transmettre vos pensées positives vers une autre personne », parlez-vous de cela ?

Réponse : Je parle de ce point de vue.

Question : Étape par étape, une personne arrive-t-elle progressivement à cela ?

Réponse : Oui.

Des « Nouvelles avec Michael Laitman » 14/1/21 de KabTV

Comment trouver le véritable amour ?

622.01Commentaire: Anna vous écrit: «N’y a-t-il pas d’amour dans ce monde? Si ce n’est pas là, que dites-vous, à quoi ce monde tient-il? J’ai 22 ans, je veux rencontrer et l’aimer. Je ne veux pas seulement des amis, ni une famille ni des enfants, mais que tout soit imprégné d’amour. C’est possible, non? Comment en êtes-vous arrivé là?  »

Ma réponse: Je ne pense pas que cela soit possible.

Ce n’est que si elle commence à s’élever à l’étape suivante du développement où elle ressentira le sens de la vie en s’élevant au niveau du sens de la vie, c’est-à-dire au-dessus de cette vie, d’où vient cette vie. Je le lui souhaite.

Je comprends que cela semble très impoli, mais à ce niveau, nous ne trouverons aucune justification à nos rêves, impulsions par nous-mêmes. Rien. Nous devons reformer les jeunes, mais eux-mêmes changent leur vie. Ils sont beaucoup plus intelligents aujourd’hui.

Question: Que doivent-ils apprendre, à quoi doivent-ils arriver?

Réponse: Qu’il n’y a pas d’amour dans le sens dont ils rêvent.

C’est leur reflet du plus grand amour, qui attire une personne vers le sens de la vie. Il y a un sentiment, une attraction, une connexion et un épanouissement complètement différents. Il faut y arriver, c’est éternel, parfait.

Commentaire: Tant de romans, de séries télévisées et d’autres choses diffusent à une personne cette image de cet « amour ».

Ma réponse: Cela ne fait que désorienter les gens! Toutes les raisons d’une personne doivent être vers la direction spirituelle, et là, elle trouvera la réponse à tout.

Et d’un point de vue biologique, vous devez trouver un partenaire qui vous convient, fonder une famille, prendre soin d’elle. Comme c’était le cas dans toutes les familles traditionnelles jusqu’au 20e siècle, ou, disons, jusqu’au 18e siècle.

En effet, les parents ont cherché que le mari et la femme se ressemblent, soit, ils ont trouvé un couple dans leur environnement immédiat, du même village, du même quartier, des mêmes cercles. Et il y avait des familles fortes parce qu’elles cherchaient quelqu’un qui leur ressemblait.

Question: Quels conseils donneriez-vous à cette fille Anna?

Réponse: Je souhaite qu’elle cherche un mari qui lui conviendrait non par amour, mais par aspiration, par goûts, à l’image de ses parents. Elle a besoin de connaître sa mère et de voir si elle lui ressemble. Autrement dit, cette Anna ressemble-t-elle à la mère du garçon? Et si elle a l’air similaire, c’est déjà la garantie d’une famille forte. Un homme devrait voir sa femme comme faisant partie de sa mère.

Question: Est-elle dedans?

Réponse: Peu importe ce qu’elle voit en lui. L’essentiel est que lorsqu’il verra en elle une partie de sa mère, il la traitera déjà avec respect, avec amour, avec crainte, comme un enfant avec une mère.

Question: Et alors peut-on même appeler cela de l’amour?

Réponse: Bien sûr. Qu’est-ce que l’amour sinon les attachements et les habitudes? Comme le disait mon professeur: «L’amour est une bête qu’il faut beaucoup nourrir de concessions. Et quand elle grandit, alors ça peut être appelé amour. »

Tiré de « nouvelles avec Michael Laitman » de KabTV 22/02/21

Remplissez-vous pour satisfaire autrui

631.2Question: Que se passe-t-il lorsque nous étudions la Kabbale? Les hommes et les femmes commencent-ils à ressentir leur nature?

Réponse: D’abord, ils commencent à comprendre et ensuite sentent qu’ils sont complètement opposés: dans le corps, l’esprit, la conscience et dans leur vision du monde. Nous venons de tellement brouiller cette distinction que nous n’y prêtons même pas attention et il semble qu’elle n’existe pas.

Nous pensons que de cette manière, nous pouvons parvenir à une sorte de compréhension mutuelle, d’égalité des sexes, etc. Ce n’est pas vrai. Nous devons bien comprendre la différence entre un homme et une femme, car lorsque chacun de nous est dans la bonne direction, nous pouvons ajouter et nous ressourcer dans l’intérêt d’autrui.

La Kabbale parle de la façon dont nous devons nous unir les uns aux autres tout en préservant nos contradictions et même en les rendant plus importantes. Quand je montre à une femme qu’elle est une femme à mes yeux, et que je lui mon moi en tant qu’homme, nous ne nous introduisons pas immédiatement dans une sorte de relation intime.

Nous parlons au niveau mental, émotionnel, au niveau de l’éducation et de l’interaction. Par cela, nous montrons à quel point nous sommes opposés, mais en même temps comment nous pouvons nous compléter. La Kabbale explique comment un homme et une femme devraient être interconnectés.

Il nous semble que dans la nature, une telle connexion, par exemple, entre un homme et une femme, est beaucoup plus simple. Ce n’est en fait pas si simple. Nous ne voyons pas leurs différences internes, comment ils interagissent les uns avec les autres. Si nous acceptions correctement nos différences, cela nous conduirait à une culture, à une sphère de communication et à la construction d’autres institutions sociales complètement différentes.

Nous communiquerions d’une manière complètement différente au travail, en vacances et dans les interactions en familles. Nous aurions d’autres programmes télévisés et radios. Les jeux, les sports, tout serait différent.

Tiré du «Gros plan» de KabTV le 8/11/09