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Je vous souhaite la liberté et l’amour !

Dr. Michael LaitmanQuestion: Nous, vos élèves non-juifs de la Kabbale, devons nous célébrer lafête de Pâque et les autres fêtes ? Beaucoup d’entre nous disent que nous devrions nous dépêcher d’acheter la Matza et faire le Seder de Pessah.Réponse: Mes chers étudiants, je vais essayer d’expliquer une fois de plus, tout simplement et une fois pour toutes, alors que j’ai répondu à cette question plusieurs fois déjà.

Vous devez étudier toutes les sources juives d’origine parce qu’elles ont été écrites par les kabbalistes. Nous les étudions dans leur interprétation kabbalistique authentique, et non pas comme le peuple Juif les ont étudiées à partir du 1er siècle de notre ère, de manière terrestre, comme si ces livres parlaient de notre monde.

Cela comprend évidemment l’étude de la « Haggadah shel Pesach » (Haggadah de Pâque) sur l’exode d’Egypte, parce que cela ne parle pas de la sortie de la terre d’Egypte, mais de notre ascension au-dessus de l’égoïsme. Vous pouvez observer la tradition ensemble avec nous, vous pouvez vous asseoir à la table de la fête, vous pouvez dans la pratique, manger avec nous, la Matza et des galettes de poisson ou du pain avec du porc, ce que vous voulez.

Le Baal HaSoulam écrit dans Les Ecrits de la dernière génération que, même au moment de la correction finale, chaque nation, si elle le souhaite, conservera sa religion et ses coutumes. Seules les relations entre les gens changent de la haine à l’amour, c’est cela l’exode d’Egypte. Je vous souhaite à tous une telle fête !

L’esclavage égyptien signifie que vous n’avez pas le droit de donner sans réserve

Dr. Michael LaitmanÉcrits du Rabash, «Jusqu’à ce que le souverain d’Egypte tombe »: Il faut travailler pour le bien du ciel, c’est-à-dire pour le bien de l’attribut du don. En exil, cette décision fut prise sous le pouvoir de Pharaon, roi d’Egypte.

Je ne sais pas ce qu’est un véritable don sans réserve ou comment il est possible de donner quelque chose à une personne qui est complètement détachée de moi, quand il n’y a pas de «bases communes» pour la bonté, telle une morale communément admise, tel le respect des autres autour de moi, ou toute autre chose.

Certaines personnes dépensent de l’argent et gaspillent des fortunes entières, et ressentent du plaisir à le faire. Ils reçoivent une compensation suffisante pour leur «désir de donner. » Une personne est satisfaite par un mot gentil, une autre par le souvenir qu’en garderont les futures générations, et une autre encore par le respect de soi.

En occident il existe une nouvelle tendance appelée « un dollar par jour. » Une personne contribue avec un dollar par jour à nourrir un enfant affamé en Afrique, sans que ce dernier ne sache jamais qui est ce donateur. Pourtant, des contributions comme celles-ci apportent aussi une satisfaction, parce que je permets à quelqu’un de vivre. Qu’est-ce qu’un dollar par rapport aux sentiments suscités en moi?

Cependant, nous parlons ici d’une séparation totale d’avec l’auto-satisfaction. Nous ne pouvons pas imaginer ou sentir cela dans notre vie. Nous ne comprenons pas comment il est possible de donner à quelqu’un sans aucune réponse en pensée ou en sensation. Ceci nous est caché.

Tel est le sens de l’exil, que nous avons rencontré pour la première fois: Il s’avère que je ne sais pas ce qu’est un pur don absolu. Je suis précisemment à cet égard séparé de la spiritualité. L’Egypte (Mitzraim) signifie une entaille (Metzer), et une entaille signifie que le fait qu’une personne ne sache que recevoir, sans même donner quelque chose, est une sorte de miséricorde.

Nous devons encore découvrir que nous sommes dépourvus de toutes qualités de don et ne savons que recevoir. Si je reçois, alors je donne. Mais en général, cela n’est pas l’attribut du don. Je l’appele ainsi, parce que dans notre monde, nous jugeons une personne à travers ses actes au lieu de la juger à travers ses intentions. Les intentions appartiennent à la science de la Kabbale, tandis que les actions appartiennent à l’opinion de ce monde.

« La largesse », c’est la générosité, une grande qualité de don. Une «entaille» est l’opposé, un manque de désir de donner. Ainsi, la puissance de l’Egypte fut que chaque personne ne pût faire des actions que contre paiement.

Nous sommes ainsi. Mais nous ne le réalisons pas vraiment et c’est pourquoi notre état n’est toujours pas considéré comme étant l’exil. Nos vies, nos décisions. Certes, nous sommes Égyptiens, et alors? 


Pharaon ne les laisse même pas accomplir une seule action, sans paiement, uniquement pour le bien du don.

C’est notre Pharaon, et nous ne réalisons même pas qu’il nous contrôle. Le pouvoir de Pharaon ne se révèle que lorsque vous décidez de faire quelque chose pour l’amour du don et que vous découvrez que vous ne pouvez pas. C’est alors que Pharaon, roi d’Egypte, est révélé. Mais jusque-là, vous êtes assis vous-mêmes sur le trône et vous faites ce que vous voulez. Cela signifie que l’Egypte était une entaille pour Israël.  En d’autres termes, elle fait obstacle à la direction menant droit vers le Créateur (Yashar El).

L’exil est la préparation pour la révélation

Dr. Michael LaitmanLe Zohar, chapitre «Pâque, Shemot (Exode), » Point 246: Pourquoi le Créateur désire amener Israël en exil en Egypte? Pourquoi l’exil, et pourquoi précisément en Egypte?

 Si vous n’appartenez pas à «Israël» (en hébreu «Isra-El» signifie «droit à Dieu»), c’est-à-dire si vous n’aspirez pas à atteindre le Créateur, à devenir égal à Lui par l’attribut du don et de l’amour, alors vous ne devez pas descendre en Egypte, ce qui signifie souffrir en raison de l’absence de lien avec le Créateur. Au lieu de cela, vous continuez à vivre sans ces problèmes.

Mais si vous aspirez à atteindre le Créateur, alors vous devrez le désirer très fort et préparer ce désir. Et la façon de le préparer correctement est dans l’état appelé «exil», la sensation d’être exilé de l’état de perfection.

En exil, nous acquérons l’aspiration, le besoin et le désir dans les moindres détails, formes et qualités qui, plus tard participeront à révéler le Créateur, la sortie de l’exil. Par conséquent, l’exil est une préparation importante et il ne s’arrête pas jusqu’à ce qu’un vrai désir de révélation soit prêt.

C’est parce qu’il n’y a pas de lumière sans désir. La Lumière est simple, mais seulement lorsque le désir atteint les qualités qui doivent être présentes en lui avec leur profondeur, leur force, et leur forme, c’est alors seulement que la satisfaction se révèle à l’intérieur de celui-ci.

Par conséquent, il ne sert à rien de pleurer en nous demandant pourquoi nous n’avons pas encore atteint la révélation. Cela signifie que nous n’avons pas encore terminé de préparer le désir dans toute sa plénitude, de sorte qu’il soit révélé comme étant le récipient correct et apte à révéler la lumière. Nous devons travailler sur les désirs, tandis que la lumière est au repos absolu et qu’elle est prête à être révélé.

Qui souffre des plaies d’Egypte?

Dr. Michael LaitmanQuestion: Pourquoi la condition de devenir «un seul homme dans un coeur » se pose que sur le mont Sinaï, et non avant, lors de la sortie d’Egypte?
Réponse:  « Un homme dans un coeur » est déjà une correction que nous pouvons réaliser que si le Créateur se révèle. Il effectue cette correction sur nous. Comment des gens qui sont encore en « Egypte », dans leur désir égoïste, peuvent être obligés de s’unir comme un seul homme dans un coeur?
Si je suis encore plongé dans mon égoïsme et je n’ai pas encore échappé à Pharaon, je ne me suis pas élevé au-dessus de mon ego, comment puis-je m’unir avec d’autres comme un seul homme? Je m’évade de l’Égypte avec l’aide de la lumière, grâce à mon désir de sortir de là, mon désir de sauter hors de mon ego! Il y a un point en moi avec lequel je souhaite sortir et auquel je veux être relié, avec lequel seulement je désire m’identifier. Je désire me connecter aux autres, que par ces points. Pour l’instant je veux seulement cela, mais je n’y suis pas encore.

Nous courons ensemble  vers la rédemption. Cependant, il n’y a pas encore d’union entre nous ; toute cette fuite est réalisée avec la force d’en haut. Nous ne comprenons  pas que nous ne faisons encore rien par nous-mêmes. Nous ne faisons que de nous préparer autant que possible.
Il est écrit: « Et les fils d’Israël crièrent à partir de ce travail! » Nous sommes debout devant Pharaon et les plaies d’Egypte, et il n’y a pas d’issue: Ces coups viennent nous aider à nous séparer de notre ego. Qui souffre de ces plaies? Le pharaon en nous, notre égoïsme souffre. Et j’ai tellement souffert de cela, que je suis prêt à me détacher de lui.

Imaginez ce qui arriverait si certaines plaies d’Egypte arrivaient dans notre monde et qu’il n’y aura rien à manger ni à boire, ni air pour respirer, il serait impossible de recevoir quoique ce soit, si nous agissons égoïstement! Et alors il n’y aurait pas d’autre choix que de fuir, sans savoir où, dans l’obscurité, les yeux fermés, seulement pour être sauvé d’un état totalement désespéré. Nous avons détruit la Terre et la société humaine et avons atteint un état où chaque instant de vie provoque de terribles douleurs. Alors seulement, nous serons prêts à nous enfuir.

Pour l’instant ce n’est qu’une fuite générale pour le bien du salut, et non pas pour l’unité. Nous comprenons que nous devons nous unir comme un seul homme dans un coeur, mais pour le moment, nous sommes incapables d’imaginer ce que c’est. Pour comprendre cela, nous devrons encore atteindre le mont Sinaï (la montagne de la haine) et passer en chemin par la mer de la fin (Yam Souf).

De la 1ère partie du cours quotidien de Kabbale 10/04/2011, Écrits du Rabash

La première innovation

Dr. Michael LaitmanÉcrits du Rabash, « La première innovation»: Tous les innovations commencent seulement une fois que l’homme est sorti de son amour-propre. Par conséquent, la Torah ne peut être enseignée aux idolâtres. Quand une personne est en Egypte, ielle ne peut pas être juive parce qu’elle est l’esclave de Pharaon, roi d’Egypte. Et tant qu’elle est l’esclave de Pharaon, elle ne peut pas être un esclave du Créateur.

Il est écrit à ce sujet, « Les fils d’Israël sont à Moi», ce sont mes esclaves et non des esclaves d’esclaves. Quand une personne se sert elle-même, elle ne peut pas être l’esclave du Créateur, car il est impossible de servir deux rois en même temps. Ce n’est qu’après être sorti de l’Egypte, c’est-à-dire de l’égoïsme, qu’elle peut être le serviteur du Créateur. Et ainsi, elle peut recevoir la Torah. Il s’ensuit que la première innovation est la sortie d’Egypte.
Une personne qui est à l’intérieur de son désir égoïste est appelée un «non-Juif. » Une personne qui s’élève au-dessus de son désir égoïste, ce qui signifie qui vient d’Egypte, est appelé un « Juif » (Yehoudi) parce qu’il atteint l’unité (Ikhoud) avec la lumière, le Créateur.

Il est possible d’étudier la Torah, c’est-à-dire la manière de donner sans réserve, qu’en s’élevant, qu’en sortant de l’Egypte. C’est pourquoi il est écrit que la Torah ne peut être enseignée aux idolâtres, où «ne peut pas» signifie «il est impossible. » C’est parce que tant que vous restez dans le désir égoïste, vous ne comprenez rien de la spiritualité et vous n’avez pas la moindre chance d’y parvenir. Dans vos désirs et vos pensées, vous ne pouvez pas vous agripper au bout d’un quelconque fil venant du monde spirituel.

Vous avez besoin d’aide, et ce n’est qu’en l’utilisant correctement, que vous parviendrez à atteindre ce que vous désirez. Par conséquent, toutes les innovations et les changements spirituels ne sont possibles qu’après la sortie d’Egypte, c’est-à-dire l’égoïsme. Jusque-là, il est impossible de comprendre quoi que ce soit. Jusque-là nous sommes dans l’obscurité totale et ne pouvons avancer que les yeux fermés selon les conseils des kabbalistes.

Il ne nous reste plus qu’à comprendre combien notre monde est opposé au monde spirituel. Afin de sortir de l’obscurité à la lumière, faire un tour de 180 degrés ne nous aidera pas. C’est parce que nos ténèbres sont les ténèbres de l’Egypte, qui n’est pas dirigée vers la Lumière. Ce n’est que progressivement, en faisant les bonnes actions, que nous pouvons atteindre le désir correct. Bien qu’elles soient encore aussi égoïstes, grâce à l’influence de la Lumière, nous pouvons alors sortir de l’Égypte et entrer dans l’intention altruiste de Lishma.

Cela parle d’états, qui sont absolument séparés les uns des autres. Une personne qui est dans le monde inférieur, c’est-à-dire à l’état égoïste, dans l’intention «en faveur de la réception » est incapable de comprendre les plans et actions de ceux qui sont motivés par le don. On n’a aucun contact avec l’autre. Ce sont des programmes totalement différents qui ne se s’entrecoupent d’aucune façon.

Pa rapport au monde spirituel, notre monde n’existe pas. Il ne s’exprime que dans l’imagination d’une personne à titre de réalité imaginaire préliminaire, nécessaire pour entrer dans la réalité spirituelle, qui est la seule existante. Tout ce que nous voyons et imaginons ici est semblable à la vision d’une personne inconsciente.

Par conséquent, toutes les innovations, réalisations, et vrais calculs commencent avec la sortie d’Egypte.

Utiliser la fête comme trampoline

Dr. Michael LaitmanQuestion: Que doit faire le monde Kli concentrer sur maintenant afin de sentir que nous sommes en Egypte et à vraiment envie de s’en sortir?

Réponse: Nous devons rester dans une ascension au lieu d’une descente. Chacun d’entre nous et tous ensemble, nous ne doit jamais descendre ou dévier de l’ordre établi parce que cela va certainement nous abattre.

Nous devons très rapidement nous tourner vers la semaine de la Pâque et de nous préparer nous, comprendre ce que l’exode d’Egypte veut dire. Nous devons nous préparer pour cette inspiration et cette montée de toutes nos forces. Plus puissante sera de notre aspiration, plus nous serons influencés par les lumières de la Pâque.
Nous avons à actualiser ce droit maintenant. Tout d’abord, nous devons être unis. Ce n’est pas une personne qui sort de l’Egypte, mais tout le monde sans exception: les femmes, les hommes, les enfants et les personnes âgées. C’est l’union vers l’exode commune. C’est ce à qoui nous devons pensons, en gardant constamment l’intention.

Il reste moins d’une semaine avant la fête. Un «jour férié» est un signe extérieur, mais en utilisant ces sept jours, nous allons être en mesure de réunir, de créer un tel lien et la forme de telles intentions aux leçons que nous allons «faire un saut » en avant 
Certaines personnes éprouvent une descente et d’autres-une ascension. D’autres encore sont fébrilement en pleine mutation. Mais nous avons besoin de tous ces états. Une personne se doit de valoriser une descente comme une ascension, car vous ne pouvez pas avoir l’une sans l’autre.

Des étapes en chemin

Dr. Michael LaitmanTou Bichvat, « Le Nouvel An des Arbres», symbolise le fruit du travail spirituel, la croissance. Sur la première étape de notre chemin spirituel nous tournons l’intention égoïste Lo Lishma en une intention altruiste Lishma, le don sans réserve pour l’amour de don inconditionnel. Une fois qu’une personne acquiert la propriété de Bina, elle devient un «arbre des champs ».Ensuite une personne change vers l’état de la réception pour l’amour du don sans réserve, et l’arbre nu des champs commence à porter des fruits. Ceci est le résultat du travail d’une personne, de son degré. Maintenant, il utilise son «arbre» pour cultiver des fruits, remplir les âmes, et se relie à elles comme à la source du don sans réserve, comme le Créateur. De cette façon, la personne devient égale au Créateur et termine la correction.

Nous, les kabbalistes, voyons l’achèvement de l’ouvrage entier de l’homme dans Tou Bichvat. Dans l’ensemble, toutes les fêtes ont un double rôle: elles incarnent une certaine partie de notre chemin, et en même temps elles contiennent un certain élément en elles qui symbolise son achèvement.

Pâque [Pessakh], la célébration de la sortie d’Egypte, signifie que nous voyons déjà comment nous abandonnons l’égoïsme et pourquoi. Après tout, il est impossible de le laisser sans connaître le but. Chavouot, la fête du don de la Torah, est également plus que l’acquisition des moyens de correction: Nous savons pourquoi nous la recevons. Rosh Hashana, le nouvel an juif, est le commencement de tous les changements, et le but final est déjà planifié dans le plan initial. Le Jour du Grand Pardon, Yom Kippour, une fois de plus nous rappelle pourquoi nous passons par la chaîne de corrections. La même chose s’applique à Hanouka et Pourim.

Toutes ces coutumes de notre monde symbolisent les étapes, les jalons sur le chemin de notre correction spirituelle. C’est de là qu’ils viennent.

Ils ne semblent pas être spéciaux. A Tou Bichvat nous mangeons des fruits et des – Quel petit indice! Pourim ressemble également plus à des vacances pour les enfants. Mais en réalité, ce sont les fêtes les plus importantes, et leurs résultats sont les plus convaincants. C’est parce qu’ils font référence aux résultats, le fruit de nos efforts.

Pourim représente la correction finale, la fin du chemin. Ensuite, les deux forces, le positif et le négatif, se soutiennent mutuellement et participent à la réalisation de l’objectif final. Tou Bichvat symbolise aussi la maturation du fruit, et la différence entre eux est dans le niveau de perception. L’arbre des champs est le niveau végétal, tandis que Pourim est à des degrés plus élevés.

Plantez-vous dans un sol fertile et vous grandirez

Dr. Michael LaitmanUne personne ne se développe pas par ses propres efforts, mais en raison de l’influence de l’environnement. Pour ce faire, elle doit interagir avec le groupe de manière efficace, de manière spirituelle.Une personne souhaite que le groupe la fertilise avec l’amour des autres, la proximité, et la connexion avec tout ce qui se trouve en dehors de son égoïsme. Elle doit voir cette réalité «au-delà de l’égoïsme » plus importante qu’une réalité «dans les limites de l’égoïsme ».

Ce n’est qu’après un tel calcul, lorsque l’environnement devient plus important pour moi que je ne le suis à mes yeux, que je commence à absorber ses forces vitales, au lieu d’enfermer l’attention sur moi-même. Et puis, je commence à croître.

Ce travail est non-stop. Il ne cesse d’émerger dans une personne de nouveaux Reshimot (gènes spirituels d’information), des désirs et des pensées. Elle doit être capable de les traiter à chaque seconde, en retournant continuellement à l’analyse et à la réalisation de ce qui compte vraiment: l’extériorité ou l’intériorité.

Il est essentiel de s’attacher à des textes kabbalistiques, à l’enseignant, et au groupe. Comme nous informent les kabbalistes, ces instruments calibrent correctement la personne. Puis, avec leur aide, on peut s’élever au-dessus soi -même, au-dessus du calcul visant à des fins personnelles.

En cultivant à l’intérieur de la graine du don sans réserve, une personne entre dans l’« utérus du Supérieur », se place sous son influence, et se soumet à sa force, son programme et son but. Pa rapport à ses propres pensés et ses désirs, ils se réduisent à néant. C’est la seule façon d’évoluer: comme une graine dans le sol et un embryon dans l’utérus de la mère. On doit soi-même s’annuler devant l’environnement afin qu’il puisse l’influencer librement. Telle est la loi du développement spirituel.

Ainsi, progressivement, nous précisons pour nous-mêmes ce que le monde spirituel est par rapport au monde matériel. Nous acquérons une propriété de plus en plus grande de don sans réserve au-dessus de notre désir égoïste, nous nous formons comme un embryon, poussons comme un jeune plant, et devenons finalement un arbre qui portera le fruit du don sans réserve.

La redéfinition des dix plaies d’Egypte

Dr. Michael LaitmanQuestion: Que ressent une personne qui a vécu les dix plaies, est venue dans le désert, et est entrée en terre d’Israël ? Je pense que n’importe qui peut imaginer des coups.Réponse: Non, ces coups sont totalement différents. Ce ne sont pas les coups dont nous avons l’habitude. Un coup n’est pas quelque chose qui nous rend mal à l’aise, nous pouvons tous imaginer éprouver ce sentiment. Au contraire, un coup c’est quelque chose qui me fait comprendre que mon égoïsme, ma nature, c’est le mal. Cette réalisation est appelée une plaie. Rien d’autre ne relève des dix plaies.

Ce n’est pas un coup si je me sens juste mal. Je souffre non pas parce que je ne me sens pas bien, mais parce que je sens le mal de mon désir de recevoir du plaisir, de mon égoïsme. Un coup me montre la cause du mal. En soi le coup n’est pas le mal.

En réalité, ces coups ne me font pas beaucoup souffrir. Les gens souffrent beaucoup plus dans notre monde. Ce qui importe le plus, c’est qu’une personne ressente un lien direct entre la souffrance et ses qualités égoïste: «Vous souffrez à cause de ce que vous êtes. Vous ne souffrirez pas si vous vous débarrassez de ces qualités et que vous vous élevez au-dessus d’elles. »

Une personne cherche à échapper à cette souffrance, mais ce n’est pas parce qu’elle veut tout simplement arrêter de la ressentir. C’est parce qu’elle sent son insignifiance, le mal en elle, surtout par rapport à ceux autour d’elle.

Il y a plusieurs termes ici: le Créateur, l’homme, Pharaon, la sensation de mal, et la raison de la sensation de mal par rapport au bien. L’homme ne veut pas échapper aux coups. Ce n’est pas le problème. Les coups l’aident à découvrir les véritables causes, et il ne veut plus seulement échapper aux coups, il veut s’élever au dessus d’eux vers l’attribut du don sans réserve.

Il veut atteindre une connexion avec le Créateur et se déconnecter de Pharaon, pas de cette mauvaise impression. En d’autres termes, il transite de l’évaluation selon le principe de «amère et sucré » vers l’examen du principe de « vrai et faux. » Il veut s’accrocher à la vérité, et c’est pourquoi les dix plaies le soulèvent et l’emmènent hors d’Egypte.

Le calendrier spirituel

Dr. Michael LaitmanLe Zohar, Chapitre « Tzav ( commande), « Point 56: Il y a rémission du travail le jour du shabbat et les jours de fête pour chacun selon sa Behina [discernement]-comme le bœuf, sur lequel il y a le joug, et l’âne, sur lequel il y a le chargement – entre ceux qui ont le fardeau du royaume des cieux, comme les Tefillin, qui sont exemptés le jour du shabbat et les jours de fête, et ceux qui ont le fardeau du royaume de l’idolâtrie.Le Zohar parle des états: les jours debla semaine, les jours fériés, shabbats, et débuts du mois (Rosh Hodesh). Il s’agit de Lumières spéciales qui viennent de GAR du monde d’Atsilout aux âmes dans Malkhout.

Les âmes brisées montent des mondes BYA (Beria, Yetsira, Assiya) à Malkhout du monde d’Atsilout (Malkhout d’Atsilout) dans la mesure où elles peuvent se connecter à elle, c’est-à-dire qui désirent s’unir. Malkhout d’Atsilout se tourne vers Zeir Anpin (ZA) d’Atsilout, ZA vers Abba ve Ima (AVI), AVI vers Arich Anpin (AA), et, à partir d’AA d’Atsilout, la Lumière revient aux mêmes âmes qui sont montées vers Malkhout.

Cette lumière qui descend d’En Haut varie en pouvoir et en puissance. Il y a des Lumières avec la puissance d’ Aleph (1er jour de la semaine), Bet (2ème jour), Guimel (3ème jour), Dalet (4e jour), Hey (5ème jour), Vav (6e jour), et le shabbat (7eme jour, samedi). C’est ainsi que nous les appelons.

Nous pouvons aussi les décrire comme les Lumières qui apportent le désir de profiter de différentes qualités: Hessed, Guevoura, Tifferet, Netzah, Hod, Yessod et Malkhout (la dernière qualité, Shabbat). C’est pourquoi il y a des Lumières qui varient dans les qualités que nous appelons jours de la semaine.

Lorsque nous finissons un degré, une Lumière particulière vient, appelée Shabbat, et c’est à ce moment que le travail est interdit car nous sommes incapable de travailler avec Malkhout, le désir de profiter. Nous ne pouvons que travailler avec la partie qui peut être attribuée à la volonté de donner sans réserve, les six qualités précédent Malkhout.

C’est pourquoi le septième jour de la semaine est un jour de repos, un jour de congés. Qu’est-ce que cela signifie? Il n’y a pas de travail, mais tout le travail précédent est accumulé et révélé dans Malkhout.

Ensuite, il ya des périodes de 30 jours qui sont fondés sur la lune, c’est-à-dire l’attitude de ZA envers Malkhout. Il y a les fêtes du Nouvel An (Rosh Hashanah), Souccot, Chavouot, et d’autres. Ce sont toutes les Lumières différentes qui viennent de Rosh (tête) d’AA.

C’est là que réside tout le programme par lequel nous travaillons. Toutes ces lumières sont appelés «réveil d’En Haut » (Itarouta de eila), car cette luminescence ne dépend pas de nous. Ces lumières sont en constante évolution et nous influencent, évoquant différents états.

Bien que nous disions que la Lumière Supérieure soit en repos absolu, en cela nous suggérons que cela ne modifie pas son programme, sa course ou sa direction. Elle réalise sa fonction que nous le voulions ou non. Si nous sommes en mesure d’en tirer une luminescence supplémentaire, c’est à notre avantage. Sinon, Elle prendra soin de tout par Elle-même.

C’est pourquoi c’est appelé le repos absolu, et non l’inactivité, car à chaque moment, la Lumière réalise une multitude infinie d’actions sur lesquelles nous n’avons aucun impact. Cependant, nous pouvons en évoquer une influence supplémentaire sur nous-mêmes.