Category Archives: Groupe de dix

Passer les dix plaies d’Égypte

Dr. Michael LaitmanQuestion : Le chemin des dix plaies d’Égypte est en fait le chemin de la souffrance. Est-il possible de les contourner et de les éviter, ou est-il impossible de les éviter même si je me concentre sur l’amour et le don sans réserve envers mon groupe de dix, les gens qui me sont proches et l’enseignant ?

Réponse : Cela dépend de la personne qui suit le chemin spirituel. Si elle s’identifie aux forces de l’Égypte et à Pharaon, elle souffre sûrement. Cependant, si elle s’identifie au travail au-dessus de la raison et monte au-dessus, son ego souffre mais elle ne s’identifie pas à son ego et de ce fait elle ne souffre pas.

Le temps du développement spirituel est appelé les plaies d’Égypte, ce qui signifie les plaies que l’ego ressent qui aident une personne à s’élever au-dessus. Toutefois, si elle est dans son ego, ils la forcent à s’élever.

Tout dépend avec qui vous comparez votre situation.

Question : Est-ce que les plaies d’Égypte reflètent un certain état que nous traversons ?

Réponse : Nous devons traiter et pratiquer pleinement et ensemble tout ce qui est écrit dans la Torah ! Vous verrez que nous ne pouvons pas manquer ne serait-ce qu’une seule étape. Il peut y avoir des niveaux que j’ai traversés mais sans l’avoir réalisé, puis dix ans plus tard, comme cela arrive souvent dans la vie, je commence à réaliser par quoi je suis passé et ce qu’étaient ces actions et ces circonstances.

Question : Cela signifie que nous n’avons aucune chance de sauter l’une des plaies?

Réponse : Pour quoi faire ? Comment pouvez-vous vous détacher de votre ego si vous ne passez pas par la totalité des dix plaies ? Vous n’aurez pas un récipient entier, un récipient de dix Sefirot.

Du congrès de Saint-Pétersbourg, « Deuxième Jour », Leçon n°3 du 20/09/14

Comment sentir le centre du cercle?

congrès, groupeQuestion: Comment peut-on sentir le centre du cercle? Quelle est la différence entre une personne qui parle avec logique ou qui parle du centre du cercle, du cœur? Comment le définir pour nous-mêmes?

Réponse: Parler du centre du cercle signifie parler de notre désir collectif.

Le centre du cercle est l’endroit où toutes nos aspirations et les attentes se rejoignent et nous commençons à sentir que nous avons vraiment besoin d’être en contact avec le Créateur pour qu’Il nous habille et révèle en nous la volonté, la direction, et le mouvement. Lorsque nous nous annulons totalement il ne reste qu’un seul point central de notre cercle et le désir qu’il doit se revêtir en lui. C’est ce que nous devons atteindre.

Bien que nous sachions beaucoup et apparemment comprenons la méthode, ce qu’il en reste est finalement aucun sentiment de connexion. Zéro! C’est le meilleur sentiment, quand vous avez juste besoin du supérieur et en comparaison, bien sûr, tout le groupe se se transforme en zéro. Ensuite, vous êtes récompensé du sentiment de son travail sur vous.

Du congrès de Saint-Pétersbourg « 1er jour » 19/09/14, Leçon 2

En binome ou en groupe de dix?

Dr. Michael LaitmanQuestion: Lorsque nous travaillons dans un groupe de dix, il semble que nous soyons mains liées parce que nous avons honte de révéler certaines choses. Dans une relation entre deux amis, nous agissons avec une plus grande liberté.

Réponse: Il ne s’agit pas de liberté. Au contraire, dans l’intervalle, il n’y a pas d’autre structure à travers laquelle il est possible de se sentir au niveau suivant avant même d’y entrer. C’est une découverte très forte et soudaine, à la suite de la collecte d’un immense potentiel interne.

Essentiellement, vous vous construisez. Dans l’union entre vous, vous commencez à acquérir de nouvelles sensations, des habitudes, des caractéristiques et une intelligence, et découvrez toutes sortes de sentiments. De cette façon, même avant d’entrer dans le monde supérieur, vous en construisez en vous un système de conscience et de perception.

Quand une personne agit seule, tout se passe différemment. Aujourd’hui, notre monde évolue dans une direction différente, uniquement sous la forme d’un groupe! S’il n’y a pas de groupe, il est très difficile de travailler à deux, et il est encore plus difficile de travailler en binome avec l’enseignant. C’est difficile parce que vous commencez à profiter de lui, le rabaisser et le considérez comme un parent. En général, c’est comme cela que nous nous comportons avec les parents, comme s’ils nous devaient quelque chose.

Mon professeur, Rabash, avait une situation similaire. Il m’a dit combien il lui était difficile de s’annuler constamment devant son père. Donc, il est également difficile de vous annuler devant l’enseignant si vous apprenez avec lui en binome. C’est ce qu’on appelle étudiant-ami, et ce n’est pas facile.

Donc, soyez reconnaissant, et considérez-vous chanceux d’avoir un groupe.

De la Leçon 3 du congrès de Saint-Pétersbourg « 2ème jour » 20.09.14

Où trouvons-nous la connexion entre nous ?

congrès, groupeQuestion : Durant les ateliers nous avons atteint un tel lien dans nos dizaines qu’une question se pose : que peut-on faire ? Que pouvons-nous ajouter ?

Réponse : Je pense qu’il nous est impossible d’être plus proches de notre propre gré. Nous avons connu la limite du rapprochement de notre propre chef et maintenant nous avons besoin d’y attirer le Créateur.

Nous sommes passés par une étape de sensations et avons compris ce que cela signifie que d’être un tout à un certain degré, et maintenant nous avons besoin d’apprendre ce qu’est la force supérieure, nous devons essayer de ressentir, d’entrer et de nous fondre dans toute la dizaine de sorte qu’elle régnera sur nous. Lorsque nous y plongeons totalement, nous allons y trouver la connexion entre nous.

Question : Qu’est-ce que cela signifie d’attirer la force supérieure ? Est-ce en pensée ou en action ?

Réponse : Nous, collectivement, devons nous imaginer comme existant dans la propriété du don complet qui nous dirige, nous enveloppe et nous régit. En me rapprochant de mon ami et en désirant m’inclure en lui, je me prépare pour que le Créateur vienne à moi. Cela doit être clair dans la sensation, pas dans les actions.

Extrait du congrès de Saint-Pétersbourg, Leçon n°5, le 21/09/2014

Le point dans le cœur commun

Dr. Michael LaitmanQuestion : Qu’est-ce que cela signifie d’être Moïse à l’égard des amis à l’intérieur des dix ?

Réponse : Moïse (Moshé en hébreu) est le seul point commun de l’ensemble des dix. Vous collectez vos points ensemble et les ressentez comme un seul point. Ceci est votre Moïse qui vous tire hors de l’égoïsme. Le concept de Machia’h, qui est celui qui tire, qui arrache, vient du verbe « Limshokh« , tirer, extraire.

Question : Si l’un des amis est dans une descente, est-ce que cela veut dire que les autres sont des Moïses pour lui ?

Réponse : Ils le tirent, oui. Mais cette action ne s’appelle pas Moïse.

Moïse est précisément la somme de toutes les aspirations des points dans le cœur visant à atteindre le Créateur. En d’autres termes, ils visent de ce fait la propriété du don sans réserve et l’amour commencera à se développer à l’intérieur de ce point. Mais il s’agit simplement d’un point, et uniquement dans la mesure où vous commencez à attacher l’égoïsme à vous-même, comme AHP à Galgalta ve Eynaïm, alors vous commencerez à grandir.

Du congrès de Saint-Pétersbourg, « Deuxième Jour », Leçon n°3 du 20/09/14

Tout est dans le groupe de dix

congrès, groupeQuestion: Un étrange sentiment de fierté pour le groupe de dix se dessine en moi. Auparavant, je pensais que j’étais meilleur que quiconque. Et maintenant, quelque chose apparaît en moi qui m’a permis de sentir ce groupe de dix. Cela m’a étonné. Qu’est-ce que c’est ?

Réponse: Nous commençons à sentir que le groupe de dix, c’est comme un corps dans lequel nous sentons vraiment le monde supérieur, en particulier une nouvelle vie apparait, de nouvelles caractéristiques et les connexions qui seront appelées le monde de l’Infini.

Tout est à l’état latent dans le groupe de dix dans sa structure au sein de ses caractéristiques révélées. Nous n’avons pas besoin de courir à un endroit ni de chercher quelque chose, quelque part plus. Tout est en lui ! En lui il y a le bien et le mal, nous et le Créateur. En lui, nous découvrons le monde entier; par lui, nous pouvons voir correctement le monde. Tout est dans le groupe de dix.

Du congrès de Saint-Pétersbourg « 2ème Jour » le 20/09/14, Leçon 3

Le groupe est une unité spirituelle

congrès, groupeQuestion: Nous effectuerons le travail en groupes de dix au prochain congrès de Saint-Pétersbourg. Est-ce qu’un groupe de dix-doit être tout le temps ensemble, y compris les repas, les réunions des amis, les ateliers et les leçons?

Réponse: Je ne vois pas d’intérêt de se promener en groupes de dix se tenant la main.

Un groupe de dix est considéré comme une unité entière spirituelle. En hébreu, cela s’appelle un Minyan. Il est une condition: vous ne pouvez pas prier si vous ne vous assemblez pas dans un groupe de dix. Cela signifie que vous ne pouvez pas appeler le Créateur si vous n’êtes pas dans un groupe de dix. Par conséquent, les groupes de dix sont indispensables dans tous nos événements.

Au cours des réunions des amis tout le monde est présent: les hommes dans un cercle à l’intérieur et les femmes à l’extérieur. Nous devons souligner constamment que nous sommes avec l’ensemble de l’humanité, avec l’ensemble du groupe dans le monde.

Les groupes de dix n’ont pas à montrer leur individualisme excessif. Leur rôle principal est de cultiver l’intention: Nous sommes réunis ici afin de fusionner en un seul, de sorte que les unités identiques à la nôtre vont se connecter en une seule unité énorme qui est égale au Créateur.

Un groupe de dix est ce que vous soulève au niveau suivant; il s’agit d’un dérivé. Ceux qui ont étudié les mathématiques supérieures savent que la décomposition d’un dérivé est bouleversante et la mort. Si un groupe de dix se décompose, vous ne pouvez pas vous élever au prochain niveau.

Par conséquent, nous devons faire tout notre possible pour que les groupes de dix restent ensemble même lors de l’exécution des fonctions différentes dans la cuisine ou tout autre service. Ceci est important.

De la Préparation au congrès de St Pétersbourg, 09/09/14

Un citoyen de deux mondes

congrès, groupeQuestion: Comment se révèle une « étape intermédiaire » entre ce monde et le monde spirituel ?

Réponse: L’étape de transition de ce monde vers le monde spirituel – est le groupe matériel dans lequel les lois intérieures et spirituelles peuvent commencer à se réaliser. C’est une particularité unique de notre monde: actions faites  » Lo Lishma  » (pour soi-même) conduisent à  » Lishma  » (don sans réserve).

Ainsi, nous accomplissons des actions artificiellement, dans un faux don. Mais elles nous font avancer parce qu’il existe une phase de transition entre le monde spirituel et ce monde matériel. L’étape intermédiaire – c’est un homme qui est composé de deux parties: l’une à l’intérieur d’une autre.

Il est donc possible de construire un groupe extérieur avec des gens pour accomplir des actions extérieures et éveiller en eux des actions intérieures. Comme s’il y avait deux parties de deux mondes différents dans un seul porteur.

C’est pourquoi la réunion de dix personnes ( le Minyan ) représente 10 Sefirot intermédiaires entre ce monde et le monde supérieur.

De la leçon sur «L’étude des dix Sefirot » , 27/01/2014

Mon coeur est entre les mains des amis

Dr. Michael LaitmanDans l’idée de l’intention , le principe : « Chacun aidera son ami  » est actif, car  » Un prisonnier ne peut pas se libérer de prison seul,  » mais seuls les amis peuvent le faire sortir. Le soutien des amis est appelé  » Arvout  » et si elle est trouvée, même pour un instant, je n’oublierai pas l’intention et mon cœur sera toujours ouvert dans la bonne direction.

Je ne suis pas prêt à le faire par moi-même, mais seulement avec les amis. Mon cœur se trouve entre les mains des amis et eux seuls peuvent le diriger vers le Créateur, qui se trouve au centre du groupe. Par conséquent, je dépends complètement d’eux. Comment dois-je les indemniser en échange d’un tel travail? Je les récompense de la même façon, c’est-à-dire de manière identique je pense à eux, je me soucie de leurs intentions. Pas un seul d’entre eux n’est capable de faire cela tout seul non plus, et cela exige aussi la collaboration des amis.

Si, ensemble, nous pensons et nous préoccupons,  la bonne intention ne cessera pas chez les autres, leur cœur restera toujours ouvert et prêt pour la découverte du Créateur au centre du groupe, puis avec ceci nous nous assurons de la même préoccupation et le même traitement àl’égard des autres. En fin de compte, je découvre que tout le monde est déjà dans l’ tat ​​corrigé finaleet je n’ai pas vu cela avec mes yeux corrompus, comme il est écrit :  » on reproche aux autres ses propres défauts.  » Et si je me dirige correctement dans le travail avec les amis, leur donant alors je découvrirai leur don envers moi.

C’est -à-dire que tout le travail que je fais sur moi-même je le fais grâce à un travail sur les autres. En attendant, je fais cela pour des raisons égoïstes ( Lo Lishma )  en cela je me dirige vers ma propre correction. Mais en dépit de tout cela, il se fait déjà dans la bonne direction : de moi-même vers l’extérieur. De Lo Lishma comme ça, nous arrivons à Lishma, au don.

De la 1ère partie du cours quotidien de Kabbale 15/1/14 , atelier

Le pouvoir de l’intention est dans sa constance

Dr. Michael LaitmanJe doit essayer d’ouvrir mon cœur aux amis et faire en sorte que tous leurs désirs, pensées et attentes pour la spiritualité entrent directement dans mon cœur sans aucune opposition et critique de ma part. Pour la bonne intention, nous avons besoin du Créateur dans le centre du groupe tout le temps et nous devons accepter cet état avec un cœur ouvert. Chacun de nous doit se concentrer autour de ce point et focaliser tous ses efforts sur lui. Uniquement en cela se trouve notre libre choix, que nous devons réaliser. Cette position entourant le Créateur qui se situe au sein du groupe est semblable à la position autour du mont Sinaï. Exactement comme là-bas, l’Arvut (garantie mutuelle) et le soutien mutuel sont exigés de nous : à travers eux, nous pouvons atteindre une intention constante.

Dans la spiritualité, rien n’est mesuré en fonction de la quantité de pouvoir, mais plutôt en fonction de la qualité. Une intention forte est une intention qui ne s’arrête jamais. Une intention faible peut être arrêtée. Mais une intention forte ne peut pas être arrêtée et elle est constante, et on dit d’elle qu’elle est élevée. Certes, toutes sortes de perturbations viendront, tant générales que particulières, mais face à tous les troubles, nous devons être préoccupés par une seule chose : une telle intention forte qui ne cesse jamais. C’est précisément avec cela que nous devons nous renforcer les uns les autres, et c’est la garantie mutuelle que se réalise.

D’une petite et faible intention, nous devons arriver à une grande et forte intention, c’est-à-dire, à partir de pauses régulières, d’une perte de désir ardent spirituel, nous devons passer à un seul cœur, au centre du groupe, dans lequel le Créateur se découvre, de sorte que nous allons tous ensemble nous connecter ici dans une seule étreinte avec Lui. Nous devons nous aider les uns les autres avec la garantie mutuelle, afin que l’intention ne s’arrête pas en chacun de nous. Car en cela, il percerait un trou dans la coque de notre bateau commun, dans notre cœur commun. Si nous nous approchons de la convention avec les efforts de ce genre, alors le succès est assuré pour nous.

De la 1ère partie du cours quotidien de Kabbale du 15/01/14, Atelier