Question : Si tout le monde dans le groupe des dix veut s’annuler, pourquoi arrivent-ils à un sentiment de haine ?
Réponse : Si tout le monde s’annule, nous commençons à monter, et puis il nous est ajouté un supplément d’ego. Supposons que nous soyons ensemble, après avoir atteint une certaine connexion, et grâce à cela, tout le monde reçoit le pouvoir de s’annuler devant les amis.
Dans le cercle précédent, nous étions tous égaux, et comme résultat de notre travail commun nous nous élevons et créons un nouveau cercle dans lequel nous devenons tous plus grand et haut que nous l’étions avant. Chacun d’entre nous semble rester à la même place, mais il soulève tout le cercle et le regarde d’en bas. Tous les amis sont au-dessus, et je suis le seul à rester en-dessous. Je ne me vois pas dans le cercle supérieur, mais plutôt en bas. Ainsi, tout le monde voit le groupe comme plus haut que lui.
Nous nous sommes tous annulés devant les autres et ainsi avons reçu un grand pouvoir collectif. Nous nous sommes élevés et corrigés nous-mêmes. Cela signifie que nous avons atteint notre auto-annulation totale dans ce nouvel état, mais comment pouvons-nous continuer à grandir ? Ici, chacun de nous reçoit un ego supplémentaire afin que nous puissions grandir, comme un embryon auquel est ajouté de la chair, et cette chair doit ensuite prendre une certaine forme. L’embryon reçoit du sang de sa mère qui coagule et se transforme en chair par lequel il grandit.
Cet ego additionnel génère la haine en nous, et nous la ressentons dans chaque niveau. Si nous nous élevons et nous annulons, nous sommes prêts à monter au prochain niveau, et puis nous recevons un désir supplémentaire et non corrigé de recevoir depuis la brisure. Nous étions sur le niveau de la racine d’Aviout (épaisseur), mais dans le nouvel état, nous avons déjà besoin de l’Aviout de la première phase. Depuis que nous avons besoin de recevoir cet écart entre les niveaux, l’ego supplémentaire est révélé comme de la haine. C’est effectivement ce qui nous aide à grandir.
De la 1ère partie du cours quotidien de Kabbale du 24/05/13, Écrits du Rabash
Ayant commencé à travailler par groupes de dix, vous pouvez penser à votre grand groupe qu’à travers votre «dix». Le dix est maintenant la cellule à travers laquelle vous vous connectez au monde, que ce soit en parlant à votre femme ou à votre patron au travail. Chaque action que vous faites, vous le faites à travers ce groupe, vous vous habillez en eux.
Un groupe de dix n’est pas des corps physiques, mais des principes que nous clarifions et remplissons ensemble. Peu à peu, vous commencez à sentir que cette formation invisible, aérée, devient plus claire, se connecte aux formes de vos relations, et prend un certain poids, une forme, une stabilité et une existence réelle, tangible.
Maintenant, dans les relations entre vous et les autres, vous ressentez les choses dont vous aviez seulement lu ou entendu parler auparavant. Cela devient déjà une réalité.
Un groupe de dix est une image perceptible, matérialisée de votre unité, comme une famille. En effet, qu’est-ce qu’une famille? Il y a une femme qui vit avec moi, et j’ai plusieurs enfants qui vivent dans la même maison. Une famille, cependant, n’est pas des gens isolés, mais quelque chose qui est un tout: nos relations, notre dépendance les uns des autres, le don mutuel et le souci. C’est tout un système qui est appelé une «famille».
Je ne m’inquiète pas personnellement de quelqu’un, mais du bien-être de toute la famille. C’est le sentiment que je devrais avoir à l’égard de mon groupe de dix, de sorte que je vais aborder chaque discernement et le sentiment qu’à travers lui. Sinon, je ne pourrai jamais voir le monde d’en haut. Je dois commencer à regarder tout à travers cette lentille de focalisation, par un réglage d’ouverture.
Elle limite ma vue et je regarde tout seulement à travers elle, à travers cette ouverture très étroite. Si je regarde à travers un petit trou au lieu d’utiliser des lunettes, je vais voir tout nettement, tout comme avec des lunettes, puisque les lunettes simplement limitent et de concentrent le rayon de lumière. C’est pourquoi cette ouverture très étroite me permet de voir aussi bien que si j’avais des lunettes très puissantes. Nous pouvons regarder à travers le groupe de la même façon. Si vous ne regardez pas à travers le groupe, vous ne verrez pas le monde.
De la 2ème partie du Cours quotidien de Kabbale du 20/05/13, Le Livre du Zohar – Introduction