Category Archives: Humanité

Le polythéisme : un instinct humain naturel

laitman_552.03Question : Tous les citoyens de l’ancienne Babylone adoraient de nombreux dieux. Que signifie le polythéisme ?

Réponse : Le polythéisme est une évolution naturelle de l’homme. Nous pouvons voir que même aujourd’hui de telles croyances sont préservées dans le monde, en particulier en Orient.

Le Judaïsme, le Christianisme et l’Islam sont originaires d’Abraham. Toutes les autres croyances sont basées sur le polythéisme, c’est-à-dire l’existence d’une multitude de dieux, une multitude supposée de toutes sortes de forces de la nature, chacune ayant une influence particulière sur la nature et le destin de l’homme.

Question : Peut-on dire que chacun de nous est aussi un idolâtre ? Autrement dit, si une personne ne découvre pas une seule force derrière toute la matière, alors on est un idolâtre ?

Réponse : Je ne pense pas que nous déifions ces forces dans une telle mesure. Après tout, les idolâtres n’étaient pas des gens stupides ; mais, ils ont simplement vu qu’ils dépendaient grandement de diverses propriétés de la nature, mais ils ne pouvaient pas les lier ensemble. Nous non plus.

On croyait que le dieu de la pluie, le dieu du soleil, le dieu de la nuit, le dieu du jour, etc. étaient tous de grandes forces de la nature dont un homme dépend complètement et qu’il doit adorer pour maintenir de bonnes relations avec elles. Après tout, outre le fait que l’homme a déifié la nature, il a ressenti sa dépendance à son égard.

Remarque : Les gens croyaient qu’il y avait certaines forces qui pouvaient être apaisées et qui pouvaient être mieux apaisées par différents prêtres qui savaient exactement comment faire cela.

Mon Commentaire : Oui. Imaginez un paysan sans instruction et ignorant. Il préfère soumettre un sac de céréales et être sûr qu’il n’aura plus de problèmes ni avec la récolte, ni avec la sécheresse, ni avec les inondations des rivières.

Extrait de KabTV, « L’analyse du système de développement du peuple d’Israël » du 24/06/2019

Le Choix des Juifs : l’Unité ou l’Antisémitisme – Effrayant même d’y penser

Dr Michael LaitmanIl est effrayant de penser à ce qui pourrait arriver au monde si nous ne parvenons pas à diffuser la méthode de la connexion. Une nouvelle guerre mondiale pourrait se produire, après quoi il faudrait encore plusieurs siècles à l’humanité pour s’en remettre et commencer à se rassembler pour appliquer la correction. Pourtant, la correction finale doit se manifester ici dans ce monde, dans le cadre corporel dans lequel nous vivons maintenant.

Ce monde n’existe pas mais la forme spirituelle, qui apparaît maintenant sous nos yeux comme le monde corporel, doit être exactement comme cela pour que le processus de correction commence et se termine en lui. Une fois que nous aurons terminé la correction au niveau de ce monde ensemble avec le monde spirituel, ce monde s’élèvera à un degré spirituel.

Nous pouvons éviter les troisième et quatrième guerres mondiales tant que cela est encore entre nos mains. Cependant, le temps alloué touche déjà à sa fin, nous devons donc nous dépêcher de réaliser notre mission.

Extrait de la 1ère partie de la leçon quotidienne de Kabbale, « Le Choix des Juifs : l’Unité ou l’Antisémitisme », Chapitre 6 du 09/01/2020

75 ans de la libération d’Auschwitz

Dr Michael LaitmanMon nouvel article publié dans le Times of Israël édition française

Janvier 1945, l’Armée Rouge arrive en Pologne et pénètre dans le camp d’Auschwitz. En plein hiver, les soldats découvrent avec horreur et consternation les chambres à gaz, les fours crématoires, les charniers où des corps sont entassés et des survivants squelettiques abasourdis, parfois heureux mais qui tout de même, ont du mal à croire que leur enfer est terminé.

La libération du camp révèle les atrocités commises au nom de la “Solution finale”. Des sentiments de dégoût, de honte, d’indignation, de culpabilité et de vengeance s’emparent du monde qui découvre enfin en images, l’inimaginable.

Cette semaine, en Israël et en Pologne, le monde commémore et se souvient de la Shoah perpétrée en Europe.

Que voulons-nous commémorer? 

6 millions de victimes ont péri et 80 ans après, l’antisémitisme existe toujours, et ce malgré des documentaires, films, témoignages, recherches, livres, voyages en Pologne, création du Mémorial de la Shoah et bien d’autres initiatives. Il semblerait que toutes les démarches entreprises n’aient pas abouti aux résultats espérés: La fin de la haine du juif.

N’avons-nous pas trahi les victimes de la Shoah en n’ayant pas trouvé la cause du problème afin de le résoudre?

Rien n’y fait

En effet, la réalité est toute autre pour beaucoup de gens, ces derniers ne veulent plus que l’on leur rappelle la Shoah, non pas par honte mais plutôt par indifférence, ou exaspération. Face aux problèmes quotidiens (grèves, sécurité, salaires, pouvoir d’achat, conditions de travail etc) d’un monde qui devient de plus en plus dur, le sentiment exprimé par un nombre grandissant est que le juifs ne sont pas les seuls à avoir souffert ni à souffrir et que les commémorations n’y changeront rien.

A quoi voulons-nous que demain ressemble?

Les faits sont là: La France connaît depuis plus de 15 ans une recrudescence d’actes antisémites et plus ils sont dénoncés, plus la violence augmente. Les USA quant à eux se sont réveillés brutalement fin décembre, avec une flambée sans précédent et jusque-là impensable d’actes antisémites.

La communauté juive française vit dans la peur, l’anxiété et si par le passé une partie envisageait de quitter la France pour les Etats-Unis ou le Canada, désormais pour beaucoup il semblerait que partir en Israël résoudrait la question de l’antisémitisme.

Pourtant fuir ne résoudra pas la haine

L’antisémitisme est semblable à une maladie chronique dont souffre toute l’humanité. Pour la soigner, il convient d’en connaître la véritable raison ainsi nous pourrons trouver son antidote.

Lorsque nous observons la nature, nous voyons qu’il existe deux forces, une positive et une négative. L’une ne peut pas exister sans l’autre, elles sont inséparables, ce qu’il convient de faire est de trouver un équilibre entre elles (c’est le principe de l’homéostasie) sinon, ces forces explosent.

Nous pouvons appliquer ce principe à toute chose de la vie; l’amour/la haine, les juifs/ les nations du monde. Néanmoins notre première réaction quand nous voyons deux opposés est que l’un disparaisse car nous ne savons pas gérer les deux ensembles.

 

Comment pouvons-nous créer une passerelle entre deux opposés afin que tous les deux coexistent avec leurs différences et différends? Ils ne peuvent plus s’ignorer car nous vivons à l’ère de la mondialisation où nous sommes tous connectés. il semblerait donc que nous devons apprendre à vivre ensemble comme un seul homme dans un seul coeur.

La solution à l’antisémitisme doit se trouver à une échelle mondiale, par une concertation générale. Elle doit d’abord commencer par la communauté juive elle-même afin qu’elle recherche et examine attentivement quelles sont ses racines, son identité. Par cela, elle pourra comprendre les véritables raisons de l’antisémitisme qui ont pris différentes formes au cours de l’histoire et ainsi y apporter une véritable solution qui permettra à tous de vivre en paix et nous pourrons enfin dire avec certitude “plus jamais”.

 

Le chemin pour atteindre le but supérieur, partie n°3

laitman_423.01Les causes des changements démographiques dans le monde

La sagesse de la Kabbale étudie l’ordre de l’enchaînement des forces supérieures à partir de la qualité qui est d’abord révélée dans Malkhout du monde de l’infini en quatre phases de la Lumière directe, puis qui descend à nous à travers le Tsimtsum Aleph (Première Restriction).

Ensuite, les Partsoufim Galgalta, ABSAGMA et BON sont formés, puis les mondes AtsiloutBriyaYetsira et Assiya, ensuite la structure spéciale est créée appelée Adam, ou l’âme commune, et la brisure de cette âme se produit. Nous sommes les morceaux de cette brisure.

L’égoïsme se manifeste de plus en plus afin de créer la possibilité d’une sorte d’ascension et de travailler, de ce fait la masse égoïste générale se divise en plus en plus de parties. Par conséquent, dans notre monde, nous ressentons que nous nous multiplions, la population de la planète augmente.

Inversement, si nous avons des relations négatives entre nous, alors la destruction et les guerres commencent, c’est-à-dire qu’une certaine partie de la population est supprimée.

Ce n’est pas parce que la guerre tue les gens comme nous le pensons, mais parce que dans ce cas, l’humanité n’a pas besoin d’un grand nombre de personnes, elle peut donc être réduite. S’il y a de la souffrance, moins d’âmes peuvent également remplir leur objectif. C’est la façon d’envisager une augmentation ou une diminution de la population sur Terre.

Extrait de KabTV, « Les Fondamentaux de la Kabbale » du 18/08/2019

Le monde : réalité ou illusion ? Partie n°10

laitman_531.03Le langage est un moyen de communication

Le Baal HaSoulam écrit qu’un kabbaliste doit utiliser des définitions absolument précises. Ou pouvons-nous les trouver ?

Ici, la loi de la racine et de la branche surgit dans tous les mondes, dans tous les états, dans chacun d’entre nous. C’est à partir de là que je peux prendre des définitions claires et précises du point de vue de la nature. Vous prendrez également vos définitions à partir de là et nous les comparerons. À partir de cette comparaison, nous pouvons nous comprendre correctement plutôt que de parler avec les mêmes mots mais avec un sens différent.

Dans notre monde, chacun attribue différentes significations aux mêmes mots parce que chacun de nous est différent. Comment pouvons-nous combiner les états internes complexes de chacun pour commencer à se comprendre mutuellement et à s’imbriquer, afin que ces concepts se combinent et nous donnent une idée claire de la mesure selon laquelle nous parlons et ressentons la même chose ? C’est un problème de langage.

La langue est un moyen de communication les uns avec les autres lorsque vous et moi ressentons la même chose. Si nous ne le faisons pas, alors nous ressentons clairement la différence dans nos sensations.

Extrait de KabTV, « Les Fondamentaux de la Kabbale » du 15/09/2019

Dans la paume de la main de la nature intégrale

Le Baal HaSoulam, « La paix dans le monde » : …Ainsi, en raison de ce qui nous préoccupe, l’avantage de chaque individu à l’intérieur de son groupe est évalué non pas selon sa propre bonté, mais selon le service qu’il rend à la société. Et vice et versa : nous évaluons les mauvais attributs de chaque individu uniquement selon le tort qu’il inflige à la société en général, et non selon sa valeur individuelle.

Ces choses sont claires comme de l’eau de roche, car aussi bien du point de vue de la vérité que du bien en lui, la société ne dispose que de ce qui est dans l’individu. Le produit de la société correspond au profit de chacun des individus. Celui qui cause du tort à la société récolte sa part de préjudice, et celui qui apporte un bienfait en récolte le fruit. Tout cela parce que les individus sont les parties du tout et que le tout ne vaut pas plus que la somme de ses parties.

Voici un calcul constant, absolument complet et très vrai.

Je vois devant moi un vaste système intégré du monde entier, pas de notre monde, mais de tous les mondes. Je me sens enfermé dans ce système avec le reste de l’humanité, une énorme quantité de roues dentées interconnectées. Et je n’ai absolument aucune liberté de tourner de quelques degrés dans une direction ou une autre.

Après tout, une roue dentée est comme une sphère : je peux tourner ici et là, dans différentes directions, sous différents angles.

Pourtant, où que je tourne, je suis connecté à d’autres roues dentées. J’influence leur rotation, leur état et elles m’affectent. C’est le monde.

Cela signifie que la nature est absolument entière et interconnectée et que nous n’avons aucun moyen de faire quoi que ce soit contre cela.

Extrait de KabTV, « Les Fondamentaux de la Kabbale » du 21/07/2019

L’univers a-t-il un plan?

Reprise de mon article publié sur https://www.michaellaitman.com/fr/articles/lunivers-a-t-il-un-plan/

Depuis la nuit des temps, l’homme s’interroge sur sa présence sur Terre. Il veut comprendre son origine, ce questionnement se retrouve au cours de toutes les étapes de développement de l’humanité, dans la science, la religion, la culture, la philosophie etc.

La science s’est penchée de nombreuses fois sur l’origine et l’évolution de l’Univers et pour l’instant la dernière théorie est celle du big bang. Cette dernière résout un certain nombre de questions, mais en laisse beaucoup en suspens: L’univers a un début mais a-t-il une fin? Quand est-il de l’avant big bang? L’univers est-il éternel? Il y a-t-il d’autres univers parallèles?

Au final, après maintes tergiversations, nous restons toujours avec les mêmes questions: d’où vient-on et où va t-on?

Sans avoir la prétention de répondre à ces questions en un seul article, essayons au moins d’en comprendre la portée.

Se demander s’il y a un début et une fin, c’est comme s’interroger si l’univers avait un plan, un processus qui aurait un début, un développement et une fin.

Comme nous ne sommes pas actuellement ni début ni à la fin, voyons si nous pouvons observer un développement dans la nature.

A défaut de voir l’évolution de façon évidente dans la nature, il est indéniable que depuis l’âge de pierre jusqu’à l’âge d’internet, l’évolution est flagrante.

Si on essaye de comprendre la force qui anime le développement de l’humanité, on observe que c’est la même qui anime le monde du vivant: Un besoin d’assurer sa survie en recherchant un équilibre avec son environnement.

Jusque-là rien de nouveau, ceci dit, cela met en avant une certaine force de développement commune à notre existence. Cependant en quoi ceci aide à un quelconque plan de l’univers, si tant est qu’il y en ait un?

Pour que cette recherche d’équilibre aide à comprendre un quelconque plan de l’univers, il faudrait comprendre entre quoi et quoi, l’équilibre s’applique.

Que ce soit le principe de l’équilibre de Lavoisier en chimie, pour équilibrer les réactions chimiques ou les équilibres de jeu de Nash qui s’appliquent en économie, ou l’homéostasie dans l’organisme ou dans les écosystèmes, l’équilibre est partout et permet le maintien de la vie.

De cet équilibre découle un postulat: il existe deux forces opposées dans la nature, une positive et une négative, qui ne peuvent pas exister l’une sans l’autre. Équilibrer ces deux forces est la tâche de l’homme.

Si à première vue, cela semble simpliste, voire trop facile, détrompez-vous. Pour comprendre l’action et l’interaction de ses forces sur nous, des personnes, appelées des kabbalistes ont rédigé des ouvrages qui ne sont pas toujours compréhensibles, mais comme toute science, la Kabbale a aussi son propre vocabulaire.

Le système de la création est en fait un programme, une App dont nous devons apprendre à nous servir, et en connaître les aspects, comme nous avons appris à l’école les sciences naturelles, physiques et sociales.

Tout ceci n’est pas une énième théorie pour séduire ou ennuyer les gens, c’est une étude qui demande un investissement personnel, parce que le plan de l’univers a été créé pour nous, avec un but précis: que l’on s’en serve.

 

Le plaisir de l’union

Question : Il existe de nombreux groupes de personnes dans le monde qui aiment se réunir. Quelle est la différence entre ces groupes et un groupe de kabbalistes ?

Réponse :
En effet, il existe de nombreux groupes dans le monde qui utilisent différentes méthodes d’union et ils en tirent un grand plaisir. Les gens dansent et chantent ensemble, etc. C’est impressionnant de voir à quel point ils prennent plaisir à être ensemble.

Comment pouvons-nous distinguer un groupe kabbalistique de tout autre groupe qui s’unit et reçoit du plaisir de l’union ?

Le fait est que le but des groupes ordinaires est de s’amuser. Mais l’objectif de l’union dans les groupes kabbalistiques est d’apporter du contentement au Créateur, et dans la mesure où ils aspirent à cela, ils s’élèvent au niveau du Créateur.

Extrait de la leçon de Kabbale en russe, le 20/01/2019

Le monde dans 15 ans

Question : Comment voyez-vous le développement futur du monde d’ici 15 ans ? Qu’est-ce qui arrivera ? Quel est le rôle d’Israël à cet égard ?

Réponse : La voie souhaitable du développement est la prise de conscience du peuple israélien, ensemble avec nos groupes dans le monde, et de la prétendue humanité progressiste, selon laquelle l’important est de s’unir et de montrer au monde un exemple d’unité.

Lorsque nous parvenons à nous unir au moins un peu, alors la Lumière supérieure passe à travers nous et elle se fait sentir à tous les niveaux de l’humanité. Les gens auront la sensation que la vie réelle et la possibilité de progresser vers la prochaine étape de développement, de sortir vers un nouveau niveau d’existence, se trouve dans l’unité.

Tout en étant dans ce monde physique, nous allons également commencer à pénétrer la matière supérieure, une existence supérieure, dans ces zones où notre cerveau n’agit pas, mais où sont les commandes qui le contrôle.

J’espère vraiment que nous allons commencer à le ressentir dans les années à venir. C’est à notre porte, mais cela dépend de nous de notre faculté de savoir  adapter cette connaissance et ces sensations.

Extrait de la leçon de Kabbale en russe, le 13/01/2019

L’ego est à l’origine du dérèglement climatique

L’engouement pour la protection de l’environnement n’est pas nouveau, il est international et existe depuis bien longtemps.

Pourtant en France, pour la première fois, 4 ONG ont assigné l’Etat en justice pour inaction climatique. Elles espèrent à travers « l’affaire du siècle » faire condamner l’Etat pour carence fautive et le pousser à prendre les mesures adéquates.

Climat : la «Marche du siècle»

En effet, ces dernières années, les catastrophes naturelles n’ont fait qu’augmenter. Il n’est pas rare de voir à la une des journaux les dernières catastrophes en date, telles que des ouragans, des inondations, des baleines ou des dauphins qui s’échouent sur des plages etc.

Mère Nature au niveau minéral, végétal et animal fonctionne en parfaite harmonie. Il existe des lois que les minéraux, végétaux et animaux suivent instinctivement et seuls les êtres humains ne se comportent pas comme il faut et enfreignent cet équilibre en exploitant la nature à des fins personnelles.

Car tel est bien le problème de l’Homme, il veut tout et tout de suite. Ce désir n’est pas un mal en soi, c’est son utilisation qui le rend égoïste ou altruiste. Cette distinction est essentielle.

Nous le voyons dans la nature quand un lion tue une gazelle c’est pour se nourrir et il ne mange que ce dont il a besoin, le reste il le laisse aux autres animaux qui finiront et maintiendront ainsi la chaine écologique. C’est son instinct de survie qui le pousse et il ne pense pas à l’avenir, pour lui, seul le présent compte.

A l’inverse, l’homme est doté de la faculté de se projeter dans l’avenir et c’est là que le bât blesse. Il veut accumuler, dominer et ce aux dépens des autres. C’est cette relation à autrui qu’il convient de changer. L’harmonisation des relations humaines est la clé de l’équilibre dans la société et avec la nature et donc de notre bonheur.

Ainsi, il serait bon d’apprendre aux gens quelles sont les lois de la nature afin de les respecter. Ceci entrainerait la fin de la surexploitation des ressources naturelles et humaines, de la surproduction industrielle et nous apprendrait à consommer avec modération.

Il s’avère donc qu’une nouvelle approche éducative de toute une génération est nécessaire : Un code de conduite qui explique à l’humanité le fonctionnement de l’ego et comment s’en servir à bon escient.

La grève mondiale et la « marche du siècle « de ce week-end pour alerter et sensibiliser la population à l’écologie et au respect de l’environnement est un outil efficace de prise de conscience, néanmoins si elle n’est pas suivie d’une nouvelle approche éducative de changement personnel, alors son impact sera hélas limité.