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La sagesse de la Kabbale et les kabbalistes

Dr. Michael LaitmanLa sagesse de la Kabbale n’est pas une religion. Ce n’est pas du mysticisme, ni une méthode de guérison. Elle n’a pas de pouvoir magique de faire des miracles et elle n’est ni de la magie ni une force obscure. La sagesse de la Kabbale n’aide pas une personne à profiter des autres. Au contraire, sous son influence, une personne devient aimante et se soucie des autres.

La sagesse de la Kabbale nous oriente pour percevoir le monde d’en haut, et, en conséquence, tous les paramètres initiaux chez une personne sont modifiés, ce qui signifie ses caractéristiques et attitude envers notre monde et toute la création. Elle change la personne en une créature absolument différente. Son intelligence (ses pensées) et son cœur (ses désirs) deviennent complètement différents et elle commence à penser, à se comporter, et à se sentir complètement différente d’une personne ordinaire.

D’une part, une immense perception du monde entier existe en elle. D’autre part, il lui est difficile de vivre dans ce monde tout comme il est difficile pour un adulte de vivre dans un jardin d’enfants, car il est contraint sans cesse à faire de grands efforts pour s’équilibrer avec les petits enfants. Cependant, pour ce qui est du monde supérieur, il doit aussi exister dans notre monde. En outre, il ne montre pas du tout sa particularité et doit faire des compromis à tout moment.

Un kabbaliste ne peut être l’ennemi de personne. En fait, il est le meilleur ami de toute l’humanité, car chaque caractéristique est dirigée pour amener l’humanité vers une existence heureuse et parfaite.
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De « Histoires Courtes » sur KabTV, le 22/10/2014

L’exil spirituel et physique

Dr. Michael Laitman

De l’ancienne Babylone à la destruction du Temple, le groupe d’Abraham est passé par de nombreux différents états, montées et descentes. Cela est due à l’égoïsme qui les a forcé à s’unir  et ainsi ils ont révélé les lois anti-égoïstes intérieures de la nature qu’ils ont écrit dans le livre appelé la Torah. La Torah est le guide d’après lequel nous devons vivre aujourd’hui.

En cultivant de bonnes relations avec autrui, la considération, la confiance mutuelle, et le soutien, ils ont révélé une force spéciale d’union au sein de cette unité, qui est la force de la nature. Cette force porte en elle l’univers entier et provoque son mouvement vers l’harmonie.

Cela a été la découverte majeure des descendants du groupe d’Abraham. Ayant compris la force fondamentale de la nature qui provoque le développement de l’humanité, ils ont vu le processus selon lequel il se développe.

Au fil du temps, en sortant de l’esclavage d’Egypte, ils sont retournés  dans leur pays appelé Israël, la terre de ceux qui cherchent le Créateur, où ils ont construit un État fondé sur l’amour des autres et les lois de la confiance mutuelle.

Ces lois ont été introduites dans la vie quotidienne par le Sanhédrin, qui était un conseil de sages qui avaient atteint un niveau élevé de l’altruisme qui leur a clairement dit comment aller de l’avant et ce qu’il fallait faire. Ainsi, les sages traitaient les problèmes de la population et faisaient qu’elle avançait. Les personnes existaient dans cet état avant l’heure appelé la destruction du Temple.

Pendant plusieurs centaines d’années et à chaque génération en luttant contre leur ego et en s’élevant au-dessus, ils sont arrivés à un état où une poussée inattendue de l’égoïsme s’est produite en eux et ils ne pouvaient y faire face en se rapprochant de l’autre. A cause de cet égoïsme, la société s’est effondrée.

C’est alors que les guerres intestines, la méfiance, et le désaccord ont commencé, menant aux invasions par les Grecs puis les Romains. Ainsi le chemin de l’Etat d’Israël a pris fin. Le groupe entier de personnes est passé de son état spirituel à l’exil, d’un état de «aime ton prochain comme toi-même» à une descente à l’égoïsme normal de tous les jours.

Dans leur vie physique, l’exil spirituel s’est manifestée sous la forme de l’exil physique. Les Romains qui ont conquis la terre d’Israël ont expulsé les Juifs qui ont été forcés de commencer leurs siècles d’errance.

Ils se sont maintenus de façon purement égoïste pour ne pas périr et pour survivre en quelque sorte, ils ont dû aller de pays en pays où ils ont reçu un abri temporaire. C’est ainsi que les 2000 ans d’exil du peuple juif s’est déroulé.

De «Histoires courtes» de KabTV 24/10/14

Les kabbalistes à propos du peuple d’Israël et des nations du monde

La mission du peuple d’Israël

Mais la réparation finale du monde se fera en mettant tous les peuples du monde à Son travail…

 Mais le rôle d’Israël envers le monde ressemble au rôle de nos saints pères envers la nation d’Israël, c’est-à-dire que de la même façon que la vertu de nos pères a rejailli sur nous et nous a aidé à nous développer et à nous purifier jusqu’à ce que nous devenions dignes de recevoir la Torah. Sans nos pères, qui ont observé la Torah avant qu’elle ne soit donnée, nous ne serions pas meilleurs que toutes les autres nations (cf. point 19).
C’est ainsi que la nation d’Israël a l’obligation, en observant la Torah et les commandements en Son nom, de se préparer elle-même et de préparer tous les peuples du monde, et de les faire évoluer de façon à ce qu’ils prennent sur eux ce travail sublime d’amour du prochain, qui est l’échelle pour atteindre le but de la création, l’adhésion avec Lui.
De cette manière, chaque commandement que chacun des membres d’Israël accomplit pour apporter satisfaction à son Créateur, sans aucune contrepartie ni égoïsme, aide dans une certaine mesure, au développement de tous les peuples du monde, car ceci ne se fait pas d’un seul coup, mais par un développement progressif jusqu’à ce qu’il atteigne une quantité suffisante pour amener le monde entier à la pureté désirée. C’est ce que nos Sages appellent: changer favorablement, c’est à dire que la purification nécessaire a été atteinte. Et ils comparent cela à la pesée sur une balance, où le changement dans l’équilibre des plateaux indique que le poids désiré a été atteint.
Baal HaSoulam, Arvout, point 20

L’égoïsme a été intentionnellement placé en nous

Dr laitmanTout dépend de la lumière qui remplit le récipient. Le niveau de confiance ou le niveau de vie et de vitalité senti est déterminé par ce remplissage.

Baal HaSoulam, Shamati, n ° 72, «La confiance est le vêtement de la Lumière »: Ceci est parce que la lumière de la vie, qui est une force d’En-Haut, brille sur lui et il peut travailler avec des forces surhumaines car la Lumière Supérieure n’est pas limitée comme forces matérielles.

Si elle ne m’éclaire pas, je n’aurai aucune chance de sentir les signes minimes de la vie spirituelle en moi. Cela signifie que sans la Lumière Supérieure qui me remplit, je ne peux pas atteindre ni être récompensé de la vie spirituelle.

Cependant, je ne dispose pas non plus de force matérielles personnelles. Mais dans la mesure où le désir de recevoir en moi exige une satisfaction, me fait sentir que je manque de quelque chose, il me pousse et me force à atteindre la satisfaction désirée. Ainsi, je reçois les forces d’atteindre cette vie matérielles.

Il en est de même lorsque le désir de donnerm’éclaire et éveille le désir de parvenir à la vie spirituelle. Cela signifie que nous avons besoin de comprendre et d’essayer de sentir que nous effectuons et satisfaisons à la fois la vie corporelle, afin de recevoir, et la vie spirituelle, afin de donner, par la Lumière qui agit sur nous et brille dans le désir de recevoir : que ce soit pour le désir de recevoir ou contre lui.

L’ego n’apparait pas en nous naturellement et il est également dirigé intentionnellement d’en haut, et nous devons le voir comme une action spéciale de la part du Créateur. Cela signifie que la personne doit se voir neutre, ne faisant pas partie du désir de recevoir ni du désir de donner.

Le fait que nous soyons dans un désir de recevoir maintenant est intentionnellement dirigé d’en haut, mais cela ne signifie pas qu’il soit naturel. Le Créateur nous dirige maintenant par la force égoïste, afin de recevoir, intentionnellement pour que nous demandions et exigions la force opposée à cet état, la force du don. Nous en avons besoin pour équilibrer ces deux forces à l’intérieur de nous et  pour alors acquérir notre libre arbitre. Plus je tente de penser que la force de réception, l’ego, n’est pas simplement une force naturelle ni mon attribut naturel, mais qu’il a été intentionnellement placé en moi d’en haut, plus il me sera facile de demander la force du don qui équilibrera la force de réception.

Du cours quotidien de Kabbale 07/11/14, Shamati # 72

Ce n’est pas le sage qui apprend

Dr LaitmanLorsque nous lisons des livres de Kabbale, nous sommes en mesure d’attirer la Lumière Supérieure qui ramène vers le bien. Ainsi il est très important durant la leçon de maintenir la bonne intention à chaque instant en se souvenant de ce que l’on veut de chaque mot lu.

Il se pourrait que je ne comprenne rien à ces mots sur le sujet lui-même. Je suis venu à la leçon et j’ai entendu qu’il était nécessaire d’ouvrir un livre. Je l’ouvre, lit, et je ne comprends rien parce que les choses écrites ici sont complètement nouvelles pour moi. Mais cela n’a aucune importance, je ne pense qu’à mon intention : qu’est-ce que je veux atteindre en m’asseyant et en étudiant ?

Le Baal HaSoulam écrit dans « L’Introduction à l’Étude des dix Sefirot » Article 155, que les kabbalistes ont également conçu leurs livres pour des personnes qui ne sont pas encore à des niveaux spirituels et qui ne comprennent pas ce qui est écrit. Mais précisément grâce à l’étude de textes qu’elles ne comprennent pas et non pas pour des raisons de compréhension, mais dans le but de recevoir la Lumière, elles avancent.

Il est dit : « Ce n’est pas le sage qui apprend. » Au cours de la leçon, il est important de décider que je n’aspire pas à la connaissance. « Connaître » signifie connexion, en atteignant le niveau approprié. « L’Étude des Dix Sefirot » parle de niveaux tellement élevés que cela va me prendre beaucoup de temps pour les atteindre.

Mais je demande la Lumière qui ramène vers le bien, la puissance supérieure qui m’influencera et me corrigera, m’élèvera, me purifiera et me connectera. Je lui demande de faire la différence entre les désirs qu’il est possible de corriger et ceux qui sont impossibles à corriger en moi, de sorte que je serais clairement sur quoi je dois travailler.

Ceci parce qu’il y a de tels désirs et pensées qui valent la peine  de distinguer et ne pas y toucher. Et d’autres, au contraire, doivent être éveillés et découverts. Par leur biais, je peux me connecter au groupe et au Créateur.

De même, je dois découvrir comment aider le groupe : pas pour mes désirs, mais pour les désirs des amis. Alors je me tourne vers le Créateur et demande spécifiquement la force d’apporter, en ce qui concerne ces désirs, la Lumière qui ramène vers le bien au groupe.

Du Congrès de Los Angeles, « Deuxième Jour », Leçon n°4 du 01/11/14

Une boîte à outils de Lumière

Dr. Michael LaitmanLa sagesse de la Kabbale, contrairement aux autres sagesses, étudie la matière interne la plus haute, le désir qui se trouve au niveau humain.

Les désirs aux niveaux minéral, végétal et animé nous apparaissent dans ce monde. Nous pouvons les étudier, les comprendre et les utiliser. Sur la base de leurs investigations, nous créons une science.

Mais il n’y a pas de science qui étudie le désir sur le plan humain. La psychologie essaie d’atteindre cela, toujours sans succès. Pourquoi ? Parce que l’enquêteur doit être à un niveau plus élevé que l’objet, le sujet, qui est en train d’être étudié.

Étant une personne dans ce monde, je peux explorer la matière minérale (physique, chimie, etc), la végétale (botanique) et l’animale (biologie, zoologie, etc). Après tout, je me tiens sur un niveau plus élevé.

Cependant, la question du niveau humain, notre monde intérieur, ne peut pas être étudiée à partir de notre niveau. Et de ce fait, la psychologie et la psychiatrie sont dépourvues d’une base réelle, solide, scientifique.

Mais avec l’aide de la sagesse de la Kabbale, nous pouvons créer cette base, et grâce à cela nous pouvons vraiment examiner d’avantage et objectivement tout le reste de la couche inférieure des niveaux minéral, végétal et animé. Pour l’instant, nous avons la possibilité de prendre en compte les fautes et les erreurs des études sur la nature de ces niveaux inférieurs, où nous faisons des distorsions générées par notre propre nature humaine.

Ainsi, la sagesse de la Kabbale est spécifiquement une science au sens plein du terme, et elle est beaucoup plus précise que les autres sciences. Car avec elle nous étudions la substance de la création, le désir de recevoir, sur les niveaux du minéral, du végétal, de l’animal et du parlant, et nous utilisons un appareil unique appelé la Lumière Supérieure.

Lorsque les physiciens étudient la matière dans un accélérateur de particules, ils induisent des collisions et observent leurs résultats.

Et quant à nous, c’est la même chose : la Lumière vient et produit une collision, ce qui signifie qu’elle effectue un Zivoug de Hakaa (accouplement par frappe ). Tout d’abord, la collision se produit et après cela, l’accouplement. Grâce à cette expérience, nous examinons et en apprenons davantage sur ce qui se passe durant la rencontre entre le désir de recevoir et le désir de donner sans réserve, entre le Créateur et la création.

Du Congrès de Los Angeles, Leçon n°3 du 02/11/14

Histoires courtes: L’évolution du groupe d’Abraham- Isaac

Dr. Michael LaitmanAprès qu’Abraham ait fondé son école, il a commencé à développer la méthode kabbalistique avec les étudiants qui l’ont rejoint. Ainsi, il a créé trois systèmes: un système d’étude, un système de diffusion, et un système de réalisation de la sagesse de la Kabbale.

Le système de diffusion prend en compte le niveau de développement d’une personne. Tout dépend de comment les gens peuvent percevoir l’idée spirituelle, dans quelle mesure elle leur est proche et peut répondre à leurs attentes, et dans quelle mesure il peut être démontré que ce système leur est bénéfique.

Plus tard, quand ils s’élèveront et se développeront, ils seront prêts à comprendre d’autres options que la sagesse leur offre. Par conséquent, une personne doit toujours être abordée à son niveau, dans une langue qu’elle comprend, de sorte qu’elle peut-être attirée en sachant que vous pouvez réellement l’aider à réaliser ce qu’elle veut.

Voilà ce qu’a fait Abraham quand il a expliqué que le but ultime de notre évolution est l’amour et le don, et ceux qui souhaitent l’atteindre intrinséquement, au moins dans une certaine mesure, devraient le rejoindre.

Voici comment la prochaine étape du développement de l’école d’Abraham a commencé. À ce stade, il a été appelé le groupe d’Abraham, puisque tous les membres du groupe ont commencé à travailler sur l’union entre eux, en acceptant le fait que l’unité est au-dessus de la séparation.

Lorsque l’ego a explosé dans l’ancienne Babylone et que les gens voulaient construire une tour pour atteindre le ciel, c’est-à-dire, la force supérieure, cela a fait pression sur la force négative.

Abraham, cependant, a affirmé que la force négative provient de la même force positive et doit être exploitée différemment, en l’absorbant comme nous appelons la ligne gauche (la force négative). Il croyait que l’ego qui augmente chez les personnes devait être étudié et travaillé à bon escient. Ceci est la raison pour laquelle la période qui a suivi le développement du groupe Abraham est appelée Isaac.

L’utilisation correcte de l’ego est appelée la ligature d’Isaac, ce qui signifie que nous lions notre ego et menaçons de le tuer, totalement prêt à le sacrifier, même si nous comprenons que nous ne pourrons pas atteindre le Créateur sans lui. D’autre part, la ressemblance et l’équivalence avec le Créateur ne peuvent être atteintes que si nous limitons l’ego correctement. Pour nous, c’est comme couper notre propre chair.

Nous apprenons à contrôler notre ego, à nous unir, à le gérer, et à le placer sous l’attribut de l’amour et du don sans le détruire et sans danger, et nous sommes prêts à nous détacher de nous-mêmes (puisque l’ego est le moi tout entier). Ce processus fait partie de notre évolution, et lorsque nous l’effectuons, nous avons la possibilité de travailler correctement, productivement et en ciblant notre ego. Telle est l’essence de l’histoire du sacrifice d’Isaac.

De «Histoires courtes» de KabTV 15/10/14

Qu’est-ce qu’une prière dans la Kabbale?

Dr. Michael LaitmanUn vrai kabbaliste se rend compte qu’il est sous la domination de l’ego et un seul point interne en lui, le point dans le cœur, est libre de l’influence égoïste et peut le connecter au Créateur.

Si il se connecte et exerce son point dans le cœur avec le Créateur, il reçoit la force qui l’élève au-dessus de son ego et il commence à corriger progressivement l’ego en l’utilisant  altruistement.

Tout notre travail dans la correction spirituelle est de demander au Créateur les pouvoirs de corriger l’ego. Par conséquent, il joue un rôle positif ici, en éveillant en nous le besoin du Créateur.

Lorsque nous nous tournons vers le Créateur nous recevons de Lui la puissance nécessaire pour la correction et dans l’ego corrigé nous sentons une connexion au Créateur. Ce n’est pas en contact à un moment précis, mais une unité plus large et plus forte. Puis un plus grand ego apparaît, un ego plus épais, et une fois de plus nous demandons au Créateur de nous donner les forces pour le corriger.

Cela signifie que l’ego qui se révèle constamment nous réveille pour nous connecter au Créateur et il est donc appelée « aide à son encontre ». Notre constante demande au Créateur de corriger l’ego est appelée une prière.

De «Histoires courtes» de KabTV 22/10/14

Histoires courtes: L’évolution du groupe d’Abraham- Joseph

Dr. Michael LaitmanL’essence de la méthode kabbalistique fonctionne correctement avec l’ego grandissant en utilisant la ligne droite altruiste, et en même temps en montant les niveaux des mondes spirituels. Ainsi, la prochaine phase de l’évolution spirituelle est la révélation de l’énorme ego en nous.

La question est d’où vient le grand ego qui pourra nous élever jusqu’au niveau du Créateur?

S’il est apparu dans les premières étapes de la formation spirituelle, nous ne pouvions pas travailler avec lui et nous échapper inconsciemment de notre niveau. Par conséquent, sombrer dans l’ego et sa croissance interne est progressive. Un tel rapprochement progressif de l’ego, qui se révèle finalement dans toute son immense vide sombre et dans la force qui avale tout, est décrite dans l’histoire de Joseph et de ses frères.

Dans un premier temps, le petit et non-nocif ego des frères qui enviaient Joseph a grandi à un énorme conflit appelés Egypte. Egypte (Mitzraim) provient du mot hébreu «Mits Ra – mauvais jus » qui signifie la concentration du mal.

D’une part, il ne semble pas si mauvais, mais d’autre part, ils ont rencontré un problème: S’ils ne se rapprochent pas du mal et accumulent en eux et semblent calmer les différends qu’ils avaient, ils pourront pas être en mesure de continuer. Par conséquent, il est dit dans la Torah qu’il y a eu une famine en terre d’Israël.

Alors, que pouvaient-ils faire si sans l’ego n’y avait pas moyen de progresser vers la spiritualité? Voilà comment ils ont commencé à ressentir le besoin d’un ego grandissant et de le satsifaire comme il se doit. Ainsi ils sont descendus en Egypte, qui était dans leur intérêt car elle les nourrit et les réveille.

En outre, leur père Jacob entra dans le même état car il avait compris qu’il est la ligne médiane sans laquelle il est impossible d’avancer et qu’ils avaient besoin d’un grand ego afin de travailler plus tard à ce sujet. La construction de l’ego est appelé les sept années de satiété.

Durant ces années, l’ego semble très intéressant, car il ne montre pas qu’il est contre le chemin spirituel. La vie en captivité de l’ego semblait douce, bonne et raisonnable et ils sont devenus ses esclaves.

Pendant ce temps, Israël développe, croît et se multiplie, ce qui signifie que la méthode de l’utilisation correcte de l’ego et de ses bonnes orientations au cours des sept premières années est très fructueuse. C’est parce que l’ego, dans le cadre de la nature féminine, est d’abord soumis suggérant: «sers toi de moi et avance. »

Mais après avoir absorbé de l’ego au maximum durant les sept bonnes années, son absorption est arrivée à sa fin. Sept ans est un niveau complet HGT NHYM, les sept bonnes années sont remplacées par les sept mauvaises années (de famine).

Ils commencent à reconnaître le mal dans l’ego. Tout le profit qu’ils apparemment fait avant est en fait vide total. La reconnaissance du mal est aussi pendant sept ans car ce sont les mêmes niveaux de HGT NHYM. Dans chacun d’eux, ils doivent reconnaître qu’il mène constamment à des résultats négatifs.

Vers la fin des sept mauvaises années, ils atteignent le dernier attribut, le plus égoïste, Malkhout. Ici, ils ont déjà à subir des coups sévères, les dix plaies d’Egypte, afin de renoncer à l’utilisation antérieure de l’ego.

De Kabtv » histoires courtes » du 15/10/2014

Le futur viendra rapidement

Dr. Michael LaitmanQuestion : A la fin de la série d’émissions sur l’héritage de Babylone, essayez s’il vous plaît de nous dresser un tableau de l’avenir à moyen ou long terme.

Réponse : Le programme de la création est très simple. Sa fonction est de nous hâter, nous le peuple juif, afin de commencer à s’engager dans notre rôle, ce qui signifie éduquer l’ensemble de l’humanité. En outre, il n’y a pas besoin de les éduquer d’une manière particulière ; ils vont apprendre à partir de notre exemple.

Cela signifie que nous devons seulement montrer au peuple d’Israël que la forme correcte de son auto-réalisation est : comment la société et les relations entre ses parties devraient être formées ; comment cela agira dans l’industrie, la science et la culture ; à quoi les interactions entre les gens ressembleront ; de quoi la famille aura l’air ; quelles seront les règles de comportement et les règles de présentation des membres de la société, etc. Dès que nous commencerons à faire cela, le monde commencera à apprendre de nous.

Je souhaite que cela se produira très rapidement. A en juger par la pression mondiale grandissante venant du monde arabe, je m’attends à des changements très rapides dans le monde entier et en Israël.

Et nous devons essayer de le faire avec tout notre pouvoir pour que le monde avance vers la correction de la bonne façon, de sorte qu’il puisse comprendre notre idée. En outre, en premier lieu le peuple d’Israël doit comprendre cela afin qu’il ne soit pas poussé dans toutes sortes d’ennuis.

Ce n’est même pas le problème lui-même, mais plutôt le refus d’accomplir son rôle qui prolonge le chemin et nous détourne vers une route complètement différente à travers laquelle nous errons et revenons toujours au même point. En d’autres termes, toute cette errance est absolument inutile !

Nous devons donc apporter l’idée de l’unifon aux gens, leur montrer qu’elle est pratique. Et je pense que nous pouvons le faire rapidement.

De KabTV, « Babylone Hier et Aujourd’hui » du 24/09/14