Category Archives: Ame

Le but d’un groupe kabbalistique, partie n°6

Dr Michael LaitmanComment le groupe se fonde-t-il ?

Question : Chaque individu a un certain désir soit pour le Créateur, soit pour ce que la nature éveille en lui. Pour cultiver ce désir, vous devez vous connecter à des gens qui vous ressemblent. Comment est-ce possible ?

Réponse : Nous ne savons pas très bien comment le groupe s’unit. Les gens ressentent soudainement que cette idée leur est proche, et ainsi ils se joignent au groupe.

Il ne peut pas y avoir beaucoup de personnes de ce genre. Elles sont triées et il y en a de moins en moins jusqu’à ce qu’un tel nombre de personnes en quantité et en qualité se réunissent pour incarner un idéal spirituel, l’unité entre elles.

Extrait de KabTV, « Les Fondamentaux de la Kabbale » du 06/03/2019

Le Choix des Juifs : l’Unité ou l’Antisémitisme – La mission spéciale des dix tribus disparues

Dr Michael LaitmanLes dix tribus d’Israël ont été perdues afin que nous puissions plus tard réaliser notre objectif à l’égard du monde. Le peuple d’Israël n’existe pas pour lui-même, mais pour transmettre la méthode de connexion et de révélation du Créateur à toutes les nations. Toutes les nations à l’intérieur de l’âme commune d’Adam HaRishon, appartenant au corps du Partsouf spirituel, n’ont aucun moyen d’être en contact avec le Créateur, sauf par la Roch (tête) du Partsouf, c’est-à-dire le peuple d’Israël, à travers les deux et demi tribus restantes.

Les dix tribus ont disparu, se dissolvant dans les nations du monde afin de créer la connexion entre la tête et le corps de l’âme. Plus tard, elles apparaîtront comme un lien de transition entre la tête (le peuple d’Israël) et le corps (les nations du monde).

Au cours des derniers millénaires, elles se sont intégrées au corps, à toute l’humanité, mais selon leurs Reshimot, leurs racines, et leurs gènes spirituels, elles appartiennent à la tête. Nous avons besoin d’une couche dans le Partsouf général qui comprend à la fois les qualités de la tête et les qualités du corps.

Extrait de la 1ère partie de la leçon quotidienne de Kabbale, « Le Choix des Juifs : l’Unité ou l’Antisémitisme », Chapitre 6, le 09/01/2020

Le sens de la vie, partie n°5

Dr Michael LaitmanUne poussée vers la découverte du but de la création

Question : Le sens de la vie, du point de vue de la Kabbale, dans la révélation du Créateur à l’intérieur d’une personne, est-il précisément le moment où l’on existe dans ce monde, dans ce corps, c’est-à-dire lorsque l’on mène une vie humaine ordinaire ?

Réponse : Oui.

Question : Est-ce ressenti comme un grand plaisir ? Après tout, il est écrit dans toutes les sources kabbalistiques que le but de la création est d’apporter du plaisir aux êtres créés.

Réponse : Apporter du plaisir à travers quoi ? C’est à travers la révélation du Créateur.

Question : Donc, cela signifie-t-il que le Créateur, la nature, nous développe initialement pour que nous passions des plaisirs basiques peu profonds aux plaisirs sociaux ?

Réponse : Pourtant même, en passant des petits plaisirs aux plus grands, une personne passe par la souffrance.

Question : Est-ce la souffrance qui devient une poussée vers la révélation du but de la création ?

Réponse : Oui. La sensation de manque, que j’ai besoin de découvrir davantage, de comprendre davantage et de ressentir davantage, nous pousse à avancer.

Extrait de KabTV, « Les Fondamentaux de la Kabbale » du 14/01/2019

La vie et la mort, partie n°8

627.2La vie après la mort

Remarque : Dans toutes sortes d’enseignements mystiques, la vie après la mort est expliquée en détail. Dans les religions, c’est assez simple. Elles décrivent la même vie qu’ici, avec les mêmes problèmes. Autrement dit, tout ce qui est familier à une personne ici se transfère là-bas.

Avec la lecture des sources kabbalistiques, il est très difficile de comprendre ce qui se passe. Pratiquement rien n’est expliqué sur les réincarnations.

Mon Commentaire : Ce n’est pas parce que les kabbalistes ne le veulent pas mais parce qu’il est impossible de le faire.

Peu à peu, une personne y arrive par elle-même et commence à ressentir des sortes de mouvements intérieurs parce que les sensations, les connaissances et toutes sortes de définitions se rassemblent peu à peu au sein de la personne. Encore une fois, lorsque cela se produit vraiment à l’intérieur de quelqu’un, il sera impossible de le transmettre correctement à quiconque. Par conséquent, il est écrit : « Ce qui vous sera révélé, vous le verrez et personne d’autre. »

Question : Donc, cela signifie qu’il est impossible d’expliquer, de montrer ou de parler à une personne de la vie après la mort ?

Réponse : Non, mais cela existe.

Extrait de KabTV, « Les Fondamentaux de la Kabbale » du 14/01/2019

Le libre choix, partie n°8

709Le chemin vers l’objectif

Question : Le développement évolutif naturel est-il toujours synonyme de souffrance ?

Réponse : Ce n’est pas de la souffrance, mais la sensation du manque que vous devez maintenant combler dans votre progression. Comment pourrait-il en être autrement ? Si je suis à un kilomètre de la cible, alors je ressens que je dois faire un autre kilomètre, faire quelque chose pour y remédier.

Ceci bien sûr me fait souffrir parce que je veux déjà être sur la cible, mais d’autre part, je dois comprendre que se diriger vers elle n’est pas une question de distance, il s’agit de changer certaines propriétés internes en moi.

Question : Donc, dans le monde matériel, une personne ne peut rien changer ? Peut-on en quelque sorte influencer ses états spirituels ?

Réponse : Bien sûr. Et le monde matériel changera en conséquence à cela. Même la nature environnante minérale, végétale et animale et notre nature intérieure minérale, végétale et animale changeront en fonction de la quantité de nos efforts pour atteindre le but de la création.

Extrait de KabTV, « Les Fondamentaux de la Kabbale » du 04/02/2019

La méthode de correction, partie n°11

laitman_947À qui est donnée la technique de correction ?

Question : Dans l’article « L’amour pour le Créateur et l’amour pour les êtres créés », le Baal HaSoulam écrit que la méthodologie kabbalistique a été donnée à un seul type de personnes, mais dans le but de la transmettre à toutes les autres personnes.

Il s’avère que de toute la création, après des centaines de milliers d’années de développement, le Créateur distingue un certain groupe de personnes qui y étaient prédisposées  ?

Réponse : Il prend des représentants de tous les peuples du monde, les rassemble en un seul groupe, qu’Il appelle « Israël », ce qui signifie « droit à Dieu », et leur donne cette technique afin qu’ils réalisent ce but et le transmettent à tous les autres.

La technique de correction consiste en une personne qui acquiert les propriétés, c’est-à-dire les propriétés du don sans réserve, lorsque je place les désirs de l’autre avant les miens.

Question : Si le Créateur est une propriété du don sans réserve, alors Il ne pense pas à Lui-même ?

Réponse : Bien sûr. Il n’a même pas une seule pensée sur Lui-même. En revanche, nous pensons toujours à nous-mêmes.

Extrait de KabTV, « Les Fondamentaux de la Kabbale » du 07/02/2019

Le libre choix, partie n°6

laitman_221Le « destin » du point de vue de la Kabbale

Question : Du point de vue de la Kabbale, il existe une chose telle que le destin. Puis-je le changer ?

Réponse : Le destin était à l’origine inhérent à chacun de nous, ce qui signifie quel état nous devons atteindre. Seul le style de mouvement vers ce but, vers notre état final, dépend de nous, rien d’autre que cela.

Néanmoins, j’arriverai sûrement à l’état qui m’est tracé, et même maintenant j’existe à l’intérieur de lui. En fait, je suis là-bas, mais pour la réalisation de mon libre arbitre je suis ici.

Question : Habituellement, nous disons que le destin ne peut être changé. Est-ce que cela signifie le but ultime : devenir comme le Créateur, atteindre une correction complète ? Est-ce le sort de chaque personne ?

Réponse : C’est le libre arbitre, qui exprime une compréhension du programme du Créateur, un accord avec lui, de la dévotion et des efforts, lorsque vous voulez justifier ce programme, lorsque vous l’acceptez, bien que progresser vers cet objectif soit généralement contraire à votre égoïsme.

Extrait de KabTV, « Les Fondamentaux de la Kabbale » du 04/02/2019

La méthode de correction, partie n°8

laitman_294.2Lorsqu’un ami est toujours sous vos yeux

Le Baal HaSoulam, « L’Amour du Créateur et l’Amour des Humains » : Après tout, on s’aime certainement de tout son cœur et de toute son âme et de toute sa force, mais en ce qui concerne le Créateur, on peut se tromper ; et avec un ami, il est toujours sous nos yeux.

La loi de correction de la relation avec un ami est encore plus importante que la relation avec le Créateur, car c’est ainsi que l’on peut se rapprocher de Lui. Je ne peux pas imaginer le Créateur, mais un ami est constamment devant moi et je peux clairement vérifier comment je me comporte avec lui.

Remarque : Le Baal HaSoulam écrit que la méthode de correction de la perception égocentrique du monde, avec ses préoccupations concernant l’auto-satisfaction et le remplissage, a été donnée à l’ensemble de la nation, qui était un rassemblement de représentants des différentes nations de Babylone.

Mon Commentaire : On leur a imposé une condition selon laquelle chacun devait accepter le principe « d’aimer son prochain comme soi-même » comme un moyen de parvenir à l’adhésion au Créateur.

À cette époque, l’ancienne Babylone connaissait un déclin, qui est appelé la « tour de Babel ». L’égoïsme a soudainement grimpé en flèche, la haine entre les gens a éclaté et ils sont devenus incapables de coexister pacifiquement, ce qui a conduit à la destruction de l’empire babylonien. La même chose s’est produite à l’époque de Rabbi Akiva au moment de la destruction du Temple.

Question : Nous a-t-on donné l’amour de soi pour que nous réalisions à quelle fin nous devrions aimer un ami, s’en préoccuper ?

Réponse : Bien sûr. Ce n’est que par le contraire que vous pouvez le comprendre.

Extrait de KabTV, « Les Fondamentaux de la Kabbale » du 07/02/2019

La vie et la mort, partie n°6

laitman_282.01Que reste-t-il d’une personne après sa mort ?

Question : Pourquoi les gens ne vivent-ils pas plus longtemps ou indéfiniment ? Pourquoi changer de corps ?

Réponse : Si nous vivions même mille ans, nous serions toujours pressés de faire quelque chose parce que la vie serait finie. Inversement, si nous vivions indéfiniment, nous ne ressentirions pas que nous sommes soumis à des forces, aux limites du temps.

Supposons que nous existions comme un organisme qui ne fait que vivre, sans commencement ni fin. On ne peut même pas imaginer un tel état car tout est mesuré : existence – absence, existence – absence ; c’est-à-dire que chaque seconde quelque chose naît et quelque chose meurt. La mort est utile, car la mort nous pousse à comprendre la vie.

Question : Que reste-t-il d’une personne qui a vécu un certain nombre d’années ?

Réponse : Les informations sensorielles sont dans le cœur et l’esprit. La mesure selon laquelle une personne a progressé par rapport aux autres, la mesure selon laquelle elle a amené un rapprochement entre soi et les autres afin de rapprocher chacun vers le Créateur, c’est ce qui reste d’une personne.

Uniquement cela reste qualitativement parce que la connexion est le but de la création.

Le but de la création est de connecter l’humanité en un tout unique. Pas dans un seul morceau de chair, mais dans un seul désir qui se compose de nombreux désirs différents, mais tous sont dirigés de manière à aider à se connecter les uns aux autres.

Question : Autrement dit, ils sont tous connectés en un seul désir de découvrir le Créateur ?

Réponse : Oui.

Question : Donc, si une personne fait cela au cours de sa vie, alors ses efforts, ses expériences et ses sensations restent et continuent ?

Réponse : Tout cela reste.

Question : Même si quelqu’un fait déjà cela mais n’a pas atteint le but, pourquoi cette personne doit-elle mourir et naître de nouveau dans un corps différent ?

Réponse : Cela ne dépend pas de la personne, mais plutôt de l’état général de l’humanité.

Extrait de KabTV, « Les Fondamentaux de la Kabbale » du 14/01/2019

La vie et la mort, partie n°5

laitman_617Pourquoi devons-nous renaître à nouveau ?

Question : Est-il possible de dire qu’en dehors du renouvellement constant des Reshimot (données génétiques), une personne doit changer son corps physiologique toutes les quelques dizaines ou centaines d’années afin de renaître dans un quelconque environnement différent et se connecter à des âmes différentes, des gens ?

Réponse : Oui, c’est nécessaire.

Question : Donc, j’ai bien compris ?

Réponse : Plus ou moins. Dans notre monde, nous ne pouvons pas utiliser notre vocabulaire pour exprimer ce qui se passe réellement dans le monde spirituel. Cependant, imaginez-le au moins de cette façon. Au moins, la vérité est qu’à cause de cela, nous commençons à faire un calcul : que m’arrive-t-il, que devrais-je faire ?

Question : Une personne a-t-elle besoin de mourir pour que les connaissances et l’expérience qu’elle a acquises dans ce monde passent aux sentiments ? Par exemple, le Baal HaSoulam donne un exemple avec le blé : le grain doit pourrir pour qu’une nouvelle pousse puisse croître à partir de lui.

Réponse : Oui. C’est vrai. De cette façon, il y a une transition de la qualité à la quantité ou, inversement, de la quantité à la qualité. Une personne vit environ 80 à 100 ans et tout ce qu’elle a acquis, toutes ses expériences, sont incarnés dans ses descendants.

Question : Où tout cela est-il stocké ?

Réponse : Les données d’information existent dans le champ d’information autour de la personne.

Question : Ce champ est-il commun à tout le monde ou chacun a-t-il le sien ?

Réponse : Chacun a son domaine personnel et il y a un domaine commun pour tout le monde qui nous dirige tous. Nous voyons même dans notre monde comment nous nous développons : toute l’humanité est attirée quelque part, mais chacun a son propre destin personnel.

Extrait de « Les Fondamentaux de la Kabbale » du 14/01/2019