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Ce que le Baal HaSoulam a contribué au système spirituel

Dr. Michael LaitmanLe Baal HaSoulam, « Un Commandement » : Les sages antérieurs ont choisi une voie privée pour eux-mêmes et j’ai choisi une manière générale car à mon avis, elle convient mieux à la question Divine d’être vêtue dans des combinaisons de lettres éternelles qui ne changeront jamais. Je souhaite dire cela avec un succès physique, elles ne changeront pas en tout lieu et en tout temps. Pour cette raison, mes mots sont limités.

A cause de la raison ci-dessus, j’ai été obligé d’exprimer la spiritualité d’une manière générale. Pourtant, à la place, j’ai choisi d’expliquer tous les détails et les combinaisons spirituelles à de très petits détails, qui n’ont aucune autre source et origine autre que ce collectif, c’est-à-dire, la pureté de la Kabbale. Et puisque je clarifie les détails spirituels sans les revêtir dans des combinaisons corporelles, cela fera beaucoup de bien au développement de la réalisation. Et cette sagesse est appelée « la sagesse de la vérité ».

C’est seulement après de nombreux rebondissements et de révélations sur le chemin qu’une personne qui marche sur la voie de la vérité commence à réaliser les changements que le Baal HaSoulam a fait pour cela. Il semble qu’il a juste écrit de nouveaux textes mais en fait, nous parlons de changements dans le système lui-même.

En général, chaque kabbaliste apporte des changements dans le système grâce à ses corrections, ses ajouts. Cela signifie pour « clarifier » le système dans son ensemble ou en détail, sous une forme ou une autre. L’essence n’est pas de décrire le monde spirituel en quelques mots ou dans un certain style. Non, le Baal HaSoulam a simplifié le système et a ajouté de tels composants de sorte qu’une personne qui avance sur le chemin puisse les utiliser, recevant constamment un soutien, une assistance, une accélération, et ainsi aller de l’avant.

En cela, l’analyse et la clarification se font à la fois dans le détail et dans son ensemble et prennent des formes plus distinctes nécessaires pour progresser vers le but de la création à une vitesse plus élevée en comparaison à ceux qui ont fourni le système plus tôt, avant que le Baal HaSoulam n’apporte ses efforts, ses changements à l’intérieur.

Chaque kabbaliste ajoute quelque chose, chacun d’eux produit des changements systémiques, et ce n’est pas simplement associé à l’écriture d’un livre. Dans « L’Introduction à l’Etude des Dix Sefirot« , le Baal HaSoulam parle des sages du Talmud qui ont effectué ces corrections dans le système, de sorte qu’au lieu de l’ascétisme, nous puissions avancer grâce aux efforts et à l’étude. Il a fait lui-même une telle correction, par laquelle nous pouvons, au lieu d’étudier, être plus engagés dans des actions entre nous : la diffusion et l’unité.

La Lumière qui ramène vers le bien dépend plus des actions, appelées « l’étude de la Torah ». Et « étudier la Torah » signifie apprendre les actions de don sans réserve, apprendre à les faire de telle manière que la Lumière de Hokhma se revête dans la Lumière de Hassadim et qu’elles deviennent les « lettres » de la vie. Ainsi, un homme écrit le livre de la Torah sur les tablettes de son cœur et avance sur le chemin.

Nous apprenons du « Livre de la Vie », nous le vivons, l’expérimentons dans la pratique et révélons ses lettres sous la forme d’états qui passent à travers nos désirs, les récipients. Et le Baal HaSoulam a tout arrangé de sorte qu’en passant par nos actions individuelles nous gagnons la connaissance du système dans son ensemble. Nous semblons regarder le grand écran avec l’image générale, dans le coin de laquelle il y a un petit fragment avec une partie de celle-ci. De même, un chirurgien voit les données générales conformément aux conditions du patient et, en même temps, sur le petit écran, un endroit précis de l’opération en cours.

Ainsi, en se déplaçant individuellement, nous sommes imprégnés avec les mêmes impressions de l’ensemble du processus.

De la 4ème partie du cours quotidien de Kabbale du 29/09/13, Écrits du Baal HaSoulam

De la branche à la racine

Dr. Michael LaitmanLe Baal HaSoulam, « De l’essence de la sagesse de la Kabbale » : … chaque monde inférieur est une empreinte du monde supérieur. Par conséquent, toutes les formes dans le monde supérieur sont minutieusement copiées, en quantité et en qualité dans le monde inférieur.

Ainsi, il n’y a pas un élément de la réalité, ou un événement de la réalité dans un monde inférieur, dont vous ne trouverez pas son image dans le monde supérieur comme identiques comme deux gouttes d’eau et elles sont appelées « racines et branches ». Cela signifie que l’élément dans le monde inférieur est considéré comme une branche de son modèle, qui se trouve dans le monde supérieur, étant la racine de l’élément inférieur, car c’est là que l’élément dans le monde inférieur a été imprimé et devait être.

Les niveaux inanimé, végétal, animal et parlant de ce monde (voir schéma ci-dessous, en jaune) représentent le dernier maillon de la chaîne des mondes. Ce monde matériel est une branche. Au-dessus, il y a le monde des racines (en rouge) , qui est en fait, une succursale d’un autre monde qui est plus élevé que lui. Ainsi, deux mondes « inférieurs » (notre royaume et le suivant) sont issus d’une racine qui est au-dessus des deux (en vert).

Certainement, il y a plus de mondes, mais dans ce schéma nous n’en montrons que trois d’entre eux. Cependant, les formes et les éléments de la réalité et toutes les occurrences sont inchangés et sont égaux dans tous les mondes, à la fois en quantité et en qualité, puisque nous traitons d’une réalité qui est divisée en niveaux distincts uniquement dans notre perception.

From Branch to Root

 

Finalement, notre devoir est de reconnecter tous les mondes au sein de nos sensations. Nous pouvons le faire en utilisant le seul et indivisible langage de branches.  Ainsi les kabbalistes ont découvert un vocabulaire préétablit et annoté, suffisant pour créer un excellent langage parlé. Il leur permet de converser entre eux de ce qui se passe dans les racines spirituelles des mondes supérieurs, simplement en mentionnant la branche inférieure palpable dans ce monde-ci, bien perçue par nos sens physiques. Nous reconnaissons, sentons et formulons ces noms et appellations de ce monde.

Même s’ils ont pour origine notre nature corporelle, ils ont mérité le droit d’être exprimés via leurs branches, afin d’être perçus par nos sens dans notre monde physique. Les kabbalistes les associent à leurs racines.

L’ensemble des choses et des événements descendent à nous à travers la chaîne des mondes, jusqu’à ce qu’ils « se revêtent » dans des sensations qui sont entrelacées avec des mots et des noms qui, à leur tour, sont connectés aux racines supérieures, que cette branche corporelle désigne parce qu’elle est liée à elle, étant son empreinte, ce qui nous conduit à l’origine, la Lumière Supérieure.

Tous les phénomènes descendent à travers la chaîne des branches et des racines. Nous nommons par des mots et des appellations ce qui est lié sur ce plan et qui est profondément intégré dans notre connaissance et nos sens.

Quand nous entendons le mot « verre », nous savons avec certitude ce qu’il signifie. La même chose s’applique à un phénomène spirituel. Le fait qu’il ne possède pas la substance matérielle d’un verre n’est pas pertinent, cela n’est pas important qu’il n’ait pas la forme d’un verre. Il a conservé son essence car son noyau est permanent à tous les niveaux.

Il n’y a pas d’autre moyen pour définir un phénomène ou un événement. La sagesse de la Kabbale utilise un langage précis qui est lié aux racines permanentes de la nature supérieure. Elle est basée sur un système permanent, immuable.

En nous développant, les relations entre les différentes parties de la Kabbale changent à nos yeux, bien que les parties, en soi, restent intactes. C’est la raison pour laquelle la Kabbale est connue comme la « sagesse authentique » : tout ce qui est exprimé dans sa langue est toujours vrai. Après tout, nous ne pouvons pas changer l’ordre des branches et des racines ou les relations entre elles : le seul changement est dans notre perception.

Et bien sûr, l’utilisation de la langue des branches comporte un certain nombre de conséquences. En particulier, grâce à leurs livres, les kabbalistes peuvent nous conduire à des ascensions spirituelles et grâce à eux, nous pouvons expérimenter diverses études, etc.

De la 4ème partie du cours quotidien de Kabbale, « De l’Essence de la Sagesse de la Kabbale » le 15/06/2012

Le travail est immense, mais le salaire est grand »

Dr. Michael LaitmanDe l’article « La foi » du  Rabash : « Rabbi Tarfon avait l’habitude de dire : ‘Le jour est court, le travail immense, les travailleurs sont indolents, mais le salaire est grand, et le Maître de maison est exigeant’ (Pirkey Avot 2:20) ». Si l’on considère qu’il n’y a pas de capital sans règle et que l’on est convaincu que le Maître existe, on se sent contraint.

Nous sommes incapables de nous réveiller de notre propre chef jusqu’à ce que le Créateur nous réveille, parce que nous sommes faits d’un matériau qui n’a pas l’esprit de l’esprit de vie. Par conséquent, nous sommes appelés créations : c’est-à-dire que nous sommes gouvernés par le supérieur. Ce n’est qu’après avoir été réveillé par le Créateur, nous voyons que le travail est vaste, les travailleurs sont indolents, mais le salaire est grand et le Maître est exigeant. Alors, nous commençons à travailler.

À ce stade, notre libre arbitre se met en marche. Le Créateur place sa main sur le bon destin et dit : « Prenez-le ! » En d’autres termes, l’action du Créateur vient en premier, puis c’est à notre tour de continuer le travail, ce qui signifie que nous prenons ce que le Créateur nous donne. Nous devons organiser notre environnement et étudier afin que chaque jour soit structuré de manière à nous permettre de faire des efforts à la fois sur l’un et sur l’autre.

Indépendamment de notre charge de travail habituelle et des responsabilités de diffusion, nous ne devrions jamais briser notre connexion avec les sources originales. Ce n’est que si nous parvenons à maintenir constamment une connexion aux sources, que nous allons arriver au résultat souhaité et prévu. Le travail est immense, mais le salaire est grand, nous devons donc préparer nos récipients pour le recevoir.

Tout cela nous oblige à répartir notre temps en plusieurs segments : une vie normale, l’étude et la diffusion. Nous devrions toujours nous occuper des trois et ne jamais éviter ou négliger aucun d’entre eux. Si nous négligeons un seul d’entre eux, nous ne resterons pas sur la ligne médiane. Même si nous ne répartissons pas le temps à parts égales entre eux, nous avons encore à prendre soin entièrement des trois parties.

Nous devons accorder une attention particulière à ces questions. Même si l’on a une mission de diffusion très importante, il ne faut pas oublier l’étude. Il n’y a aucune excuse pour manquer les classes juste parce que l’on est occupé par la diffusion. C’est vraiment mauvais, car il est dit : « Si vous M’abandonnez pour un jour, Je vous quitterai pour deux. » C’est dangereux. Si vous cessez d’étudier en raison de la diffusion, nos gains se transformeront éventuellement en pertes.

De la préparation au cours quotidien de Kabbale du 10/09/13

Créativité illimitée

Dr. Michael LaitmanQuestion: Vous dites que la diffusion est l’accomplissement de l’objectif de la création. Quel est le message de notre diffusion? Le but est-il de donner un exemple de comment se comporter dans la société ou de présenter la méthode actuelle? Vos articles qui sont édités dans un style moderne pourraient-ils être présentés comme des cartes ou des films? Un tel message peut-il  être transmis lorsqu’une personne écrit un script ou un livre par exemple?
Réponse: Je vous explique les rudiments de l’éducation intégrale, comment aborder les gens et le monde, mais je ne suis pas un homme d’action. Je ne peux même pas sentir la génération d’aujourd’hui correctement. Je le perçois à travers vous uniquement parce que vous me le dites.
Bien que je lise beaucoup, environ 20 à 30 courts articles et de nouveaux sujets sur la science, la culture, la politique et les différents événements dans le monde, je ne suis pas encore très près des gens.
Je ne peux pas être autrement. Tout le monde me connaît et ainsi cela affecte l’attitude des gens à mon égard. Ainsi, prendre  contact avec les personnes ne fonctionne pas.
Vous devez tout promouvoir. Je permets à chacun de vous de faire ce que vous voulez:  écrire, parler et créer, tant que c’est vérifié et si vous voulez que cela soit correct. Je ne suis pas contre que les membres de Bnei Baruch écrivent leurs propres livres tant qu’il y ait une censure. Pourquoi? Parce qu’ainsi il sera correct.
Personne n’a la moindre intention de vous utiliser. Vous pouvez écrire de façon indépendante tout ce qui vient à l’esprit, à commencer par la poésie, des chansons et des commentaires sérieux sur le Livre du Zohar. C’est votre affaire tant que cela sorte dans un style littéraire correct, selon la sagesse de la Kabbale ou selon l’éducation intégrale que nous révélons actuellement. C’est parce que je ne sais pas le faire et je la révèle simplement  à travers ce qui se passe dans le monde aujourd’hui.
Si vous prenez ce que nous avons fait au cours des cinq dernières années, vous verrez que nous avons effectivement précédé Rabash. La seule tendance majeure dans le monde devrait être la révélation du Créateur aux êtres créés. Par définition, c’est la base de la sagesse de la Kabbale. Le but de la sagesse de la Kabbale est la révélation du Créateur aux créatures dans ce monde.
Aujourd’hui, nous avons apporté la sagesse de la Kabbale et la révélation du Créateur dans ce monde pour notre monde et nous avons fait un autre pas en avant grâce à l’éducation intégrale.
Nous avons habillé la Kabbale avec un élément de connexion qui permet de l’adapter à l’homme moderne, à la société moderne, dans ce monde, avec l’aide de la méthode intégrale, des tables rondes, ateliers, etc. Nous avons fait ce qui n’existait pas avant.
Le Rabash nous a apporté l’idée d’un «groupe», et nous l’avons changé en groupe de kabbalistes qui parlent de l’importance du Créateur et de l’importance de l’objectif en table ronde pour différentes personnes qui parlent de la connexion entre nous.
Ainsi, nous avons mis un autre type de vêtement sur la Kabbale afin qu’il puisse entrer en contact avec différents types de personnes, ce qui est bon pour elles et pour nous. Nous pouvons maintenant nous engager sérieusement dans le développement de cette méthode et l’élargir.
Vous pouvez faire ce que vous voulez car notre méthode est construite sur la connexion entre l’unité de toutes les personnes dans le monde et la Lumière Supérieure qui opère en elles. Elle ira dans cette voie et si vous devez écrire à ce sujet, faites ce que vous voulez, même écrivez des thèses de doctorat.
L’éducation intégrale est l’avenir du monde. Il n’y a rien d’autre. Le monde ne voudra rien d’autre car il trouvera que c’est le seul moyen pour se détendre et de réussir. Son bon avenir ne dépend que de cela.
De la 2ème partie du cours quotidien de Kabbale 21/07/13, Shamati # 59 « à propos du bâton et du serpent »

Salon du livre en Israël

Channel66Le salon annuel du livre se déroule en Israël du 5 Juin au 15 Juin 2013. Le salon du livre est organisé dans 19 villes et villages à travers le pays, il est très populaire et est fréquenté par des centaines de milliers de personnes chaque année.
Nos livres peuvent être trouvés sous le signe de couleur vive avec le numéro « 66 » désignant notre chaîne de télévision et avec le code QR affiché sur l’écran du smartphone.
Pour nous, un indicateur de la participation réussie au salon est le nombre de personnes qui ont découvert nos livres. Par exemple, l’année dernière, nous avons vendu et distribué plus de 5.000 livres.
Cette année, nous avons décidé de faire un saut qualitatif, d’où l’émergence du code code: n’importe qui peut l’utiliser pour  télécharger tous les livres sur son smartphone gratuitement. Déjà lors de la première journée, il y avait 2 700 téléchargements enregistrés. Mais ces chiffres sont loin d’être concluants parce que beaucoup de gens ont téléchargé les livres et les ont envoyé à leurs amis.
Lors du salon, nos livres sont classés dans les sections sur les thèmes suivants: la famille et l’éducation, la société et sens de la vie.
Bonne lecture!
Notre site web: http://66books.co.il/en/

Une invitation à une réunion

Dr. Michael LaitmanLes 22 lettres de l’alphabet hébreu reflètent les attributs des 22 Sefirot spirituelles par leur forme, la façon dont elles sont dessinées, et leurs signes: neuf dans Bina, neuf Zeir Anpin et quatre dans Malkhout. Chaque lettre correspond à une certaine Séfira et reflète la façon dont elle diffère des autres lettres, donc pendant la lecture du Zohar, nous pouvons être impressionnés par le texte comme si nous étions dans ces Sefirot spirituelles.
C’est ainsi que notre inclination devrait être lors de la lecture, puisque les lettres sont comme des notes de musique pour nos cordes intérieures, pour les attributs du Créateur qui entrent dans le désir de l’être créé pour recevoir et convoque en lui des sentiments et des impressions. Le désir commence à se calibrer et à se régler lui-même, comme un récipient musical, conformément à l’esprit du Zohar et cet esprit touche les cordes de votre âme et joue sur elles, comme sur le violon du roi David.
C’est ainsi que nous voulons sentir le Livre du Zohar, afin que la lumière qui vient de lui nous parvienne, nous remplisse et fasse vibrer nos désirs. Ces lettres sont une invitation à une réunion, à une impression mutuelle avec le Créateur. Donc, nous allons essayer!
De la 2ème partie du cours quotidien de Kabbale 27/05/13, Le Zohar

Installez en nous de nouveaux programmes

Dr. Michael LaitmanQuestion: Au cours, des conférences, et dans les livres, vous parlez d’un certain état d’équilibre de l’humanité. Mais, en même temps vous soulignez que le monde entier se trouve dans une personne. Comment est-il possible de combiner ces choses pour quelqu’un qui, par exemple, n’étudie pas avec vous et n’a pas la possibilité de recevoir une explication de votre part?
Réponse: Lorsque nous plongeons dans le monde du point de vue de la psychologie et de la physique de haut niveau, nous commençons à voir que cela fonctionne assez différemment.
Sur Internet, il y a une grande quantité de matériel à ce sujet. Les scientifiques, les psychologues et les sociologues commencent déjà à comprendre cela. Les gens comprennent que ce monde n’est pas ce que nous voyons dans nos esprits, dans nos cinq sens, mais c’est autre chose. Alors qu’est-ce que c’est? Est-il possible de le sentir en changeant nos organes de perception, notre programme de penser?
Et, il n’est pas nécessaire de renaitre pour cela. Il suffit de rester la même personne. Comme nous pouvons installer certains programmes dans notre ordinateur, il est également possible d’installer certains programmes en nous. Pour cela, nous devons étudier. Si une personne veut venir à moi en tant qu’étudiant et s’ inclure dans notre cadre d’études, alors elle va acquérir progressivement ce système.
De « La crise mondiale » 19/03/13 de KabTV

Les lettres qui prennent vie

Dr. Michael LaitmanQuestion: Comment peut-on dire à un moment donné, en dépit de tous les problèmes, qu ‘«il n’y a rien hormis Lui» et que «Il est bon et bienveillant » si je ressens le contraire en ce moment? Dois-je combiner les sentiments avec des mots?

Réponse: Nous commençons à travailler à partir d’un état d’incertitude totale. Nous n’entendons et ne lisons que «Il n’y a rien hormis Lui». C’est ainsi que le premier article de Shamati commence: «Il est écrit:. Il n’y a rien hormis Lui» C’est ce que les kabbalistes disent! Mais ce ne sont que des mots pour moi qui n’ont aucun sens. Alors, comment puis-je les développer?

J’essaie de transformer ces paroles en actes qui m’impressionnent. Je trouve donc un groupe dans ce monde qui prétend qu’«il n’y a rien hormis Lui», et je suis incorporé dedans de telle sorte que cela m’influencera et me convaincra qu’en effet il n’y a rien d’autre que la force supérieure. Au moins, ils parlent de ce que disent les kabbalistes.

Je me connecte à ce groupe et me soumets devant eux, élevant mes amis au-dessus de moi, de sorte que le principe de « Il n’y a rien hormis Lui» sera plus audible et que je sentirai combien il est important. J’essaie d’être sous l’impression de ce slogan, qui en même temps n’existe que sur le papier pour moi.

Mais si je travaille avec mes amis, je commence à recevoir la Lumière qui ramène vers le Bien à travers eux. Cette lumière est dans leurs paroles et dans la mesure où je fais un effort dans le groupe et me soumets devant lui en servant mes amis, la lumière change ce slogan. La lumière est habillée en ces mots et leur donne vie. Je commence à sentir la vie dans les lettres qui composent les mots « Il n’y a rien hormis Lui».

Je commence à sentir les lettres comme des récipients vivants qui sont pleins de lumière, et alors les récipients, mes désirs, commencent à se déplacer avec ces lettres en fonction de la lumière qui passe à travers eux. Ce n’est pas seulement une lumière, mais plutôt une lumière «formatée» qui a pris la forme de ces lettres. Il s’avère que je suis impressionné de différentes manières par la phrase « Il n’y a rien hormis Lui» et commence à voir, à comprendre et à sentir comment cela est exprimé dans différents états et manières. J’apprends à travailler avec cela.

La phrase qu’était autrefois lettre morte pour moi, juste un slogan écrit, commence peu à peu à prendre vie. Par conséquent, j’essaie de le remplir dans différents états, le bon et le mauvais. Je m’accroche à elle surtout dans les mauvais états, car en attendant, je suis un égoïste. Si l’unicité du Créateur: «Il n’y a rien hormis Lui» et «bon et bienveillant» m’est révélé de façon désagréable, cela signifie que j’acquiers des récipients du don et que je me lève au-dessus de cette douleur. J’avance vers l’état de: «Ne fais pas à ton ami ce qui est détestable pour vous. » Je déteste cet état et je veux m’élever au-dessus. Je ne pense pas que le Créateur m’a causé tous ces problèmes, mais plutôt, je les attribue à mon ego. Ainsi, j’acquiers l’attribut de Bina, «de donner pour donner. »

Puis, dans des états très désagréables, je commence à recevoir des états agréables, ce qui est beaucoup plus difficile, car je dois m’élever au-dessus. C’est déjà la foi au-dessus de la raison sur le deuxième niveau, non seulement au-dessus du désir de donner, mais aussi au-dessus du désir de recevoir. Je travaille déjà avec AHP.

C’est comme si je travaille contre le « bon et bienveillant », ce qui signifie que je reçois à la fois le bien et le mal aussi, comme la même chose. Ainsi j’arrive à l’amour, dont il est dit: « Aime ton prochain comme toi-même», puis «Aime ton Seigneur», le plus haut niveau de cet état, Keter.

Tout ce travail est fait dans «la foi au-dessus de la raison. » La lune est synonyme de Malkhout, qui se «sanctifie» elle-même dans son état le plus sombre, et par cela commence à illuminer avec la Lumière Réfléchie. Cela n’a rien qui lui soit propre, et n’en a pas besoin de rien de propre non plus. Elle dit au soleil qu’elle veut être comme lui. Et plus la lune devient comme le soleil, plus la terre détermine toutes les apparences de la lune, dans la mesure où Malkhout est adaptée à Keter.

De la 1ère partie du  Cours quotidien de Kabbale du 24/04/13, Les écrits du Rabash

Un éveil supplémentaire

Dr. Michael LaitmanTout notre travail se résume à révéler un manque en nous. C’est parce que même avant de commencer à faire quelque chose, le Créateur a déjà tout préparé et est dans un état de repos absolu. De son côté, il y a toujours la volonté. Il attend chaque opportunité qu’une personne lui donne, ce qui signifie qu’il révèle un manque supplémentaire qui est atteint par ses propres forces, et non ce que le Créateur a suscité en lui.

Par conséquent, il doit y avoir un certain ajout à notre réponse qui vient de nous. Mais d’où peut provenir cette réponse si nous existons dans le système divin que le Créateur a arrangé pour nous? Où puis-je ajouter quelque chose qui vient de moi pour réponse? Comment?

La seule façon que je peux ajouter quelque chose qui me soi propre est de m’exercer à mon niveau – non pas à un niveau au dessus de moi – en connectant et en stimulant d’une manière ou d’une autre l’autre. Seulement parce que je peux éveiller les autres par des actions physiques et ils m’éveillent et nous pouvons créer un éveil supplémentaire vers la partie supérieure de notre part. Par cela nous corrigeons réellement la brisure, en corrigeant les manques entre nous, en influençant le niveau spirituel par rapport au niveau corporel.

Sur le plan spirituel, le Créateur effectue la correction, mais nous n’avons qu’à commencer le travail de connexion puis le Créateur le complète. Dans le récipient corrigé et connecté nous commençons à Le découvrir.

Ainsi, nous nous élevons, à chaque fois cela nécessite un lien plus fort dans des conditions qui deviennent plus spéciales, plus difficiles et vers un sens supérieur de l’unité. Par conséquent, il est dit que tout notre libre arbitre est dans le choix de l’environnement. Par de telles actions une personne est provoquée et provoque une passion intérieure plus qualitative et le désir vers l’attribut du don sans réserve. Chaque fois qu’elle découvre une trompette d’En-Haut qui vient du Créateur qui l’appelle et la somme de se connecter et à monter. Par conséquent, en construisant un récipient collectif, une personne est récompensée par la révélation de l’attribut du don sans réserve dans ce récipient, lequel est appelé la révélation du Créateur qui est revêtue et révélée dans l’être créé.

De la 1ère partie du cours quotidien de Kabbale du 27/02/13, Écrits du Baal HaSoulam

Les secrets de la lecture du Zohar

Dr. Michael LaitmanQuestion : Est-ce vrai ce que les gens disent, à savoir que lorsque l’on regarde les lettres du Livre du Zohar écrit en araméen, il nous connecte automatiquement à la Lumière même si nous ne comprenons pas la langue ?

Réponse : Rien ne se passe automatiquement. On peut comparer cela à un bébé qui est né et vit dans ce monde et qui se développe parce qu’il est pris en charge depuis qu’il s’annule lui-même devant les adultes. Il s’agit d’un attribut inné, et par là, il permet aux parents de prendre soin de lui. Ils prennent soin de lui, et il se développe.

Si une personne s’annule elle-même au cours de l’étude en lisant le Livre du Zohar, elle est sous l’influence et la garde des amis, même si elle ne comprend pas et ne ressent rien mais veut se placer sous l’influence des Lumières, des amis, et du groupe majeur qui traite de cela. Cependant, elle a besoin d’avoir cette intention. Même si elle l’oublie, elle a encore besoin de sentir qu’elle est à sa place.

Question : Comment pouvons-nous suivre le texte lors de la lecture du Livre du Zohar et garder la bonne intention en même temps ?

Réponse : La chose principale est l’intention, et le texte est important dans la mesure où une personne peut l’attribuer à une intention correcte. Peu à peu, elle commence à voir le sens exact des mots en lui : un « enfant », les « sages », les Sefirot, Malkhout et Bina. Elle va le voir. Sous l’influence de la Lumière qui Ramène vers le Bien, qui fonctionne très lentement, une personne va peu à peu commencer à ressentir différentes impressions. Elle sentira une connexion avec ce qu’elle lit.

Question : Quelle devrait être notre approche lors de la lecture du Livre du Zohar ou qu’est-ce qui devrait changer en elle afin que la Lumière nous influence et nous change ?

Réponse : Nous devons nous connecter. Une personne doit sentir qu’elle est dans un groupe uni comme un commando, comme dans un tout qui est fait de parties distinctes. Elle a besoin de sentir cela naturellement. Dans le cas contraire, ses intentions ne sont pas les bonnes intentions.

Ainsi, en ressentant toute la réalité connectée en elle, elle veut appartenir au Créateur, ensemble avec cela, et se connecter et se conformer à Lui. Elle comprend que cela arrive à la suite de son changement intérieur et elle l’attend avec impatience.

De la 2ème partie du cours quotidien de Kabbale du 21/02/13, Le Zohar