Category Archives: Nature

Le prince et le pauvre

Dr. Michael LaitmanDans le monde de l’Infini, la Lumière et le désir fusionnent en un seul tout, sans différence entre eux. Nous sommes incapables de comprendre comment c’est possible: est-ce qu’ils se fondent autant que possible ou deviennent juste semblables? Comment ces deux qualités différentes,  celle de la réception et celle du don sans réserve fusionnent-elle en une seule?

Il arrive que l’un est beaucoup plus fort que l’autre et éclipse l’autre avec une telle puissance que l’autre devienne absolument  indétectable. Mais ce n’est pas quelque chose que nous appelons devenir un tout. Pour l’instant nous ne pouvons pas comprendre comment deux opposés peuvent fusionner en un seul, mais n’en demeurent pas moins deux opposés.

Pour notre esprit rationnel, l’un annule l’autre parce que cette rationalité est très limitée et n’est pas capable de combiner deux opposés. Ceci engendre toute la complexité de la perception, de notre capacité à comprendre le monde spirituel et sa dissimulation. Nos organes de perception actuels ne saisissent pas la réalité spirituelle, même si nous sommes en elle.

Afin d’accéder à l’indépendance et au libre choix, nous devons sortir d’un état ​​spirituel et revenir à lui à partir de son absence totale. Comme le Créateur a créé la créature comme «existence de l’absence », de la même façon nous devrions venir à Sa réalité  « existante »-hors de l’absence: atteindre par là la réalité hors de l’absence .

Ensuite, nous comprendrons ce qu’est la créature,  et  de là, qui est le Créateur. Comme il est dit: «Connais-Le  par Ses actions. »

Par conséquent, le monde de l’Infini est divisé en deux parties: la Lumière et le récipient, qui se confond et demeure dans l’unité en elle. La descente des mondes à partir du monde de l’Infini dans ce monde signifie la divergence et la séparation des contraires qui s’y fondent dans un seul tout.

Plus les mondes descendent bas, plus les opposés se séparent, à la manière d’un cône, et se rapprochent  de notre monde en devenant deux pôles complètement séparés. Et maintenant nous sommes capables de les percevoir – indépendants l’un de l’autre, comprenant qu’ils ne peuvent pas coexister.

C’est pourquoi la vérité et la foi, ou la connaissance et la foi, le désir de recevoir du plaisir et le désir de donner sans réserve, le travail pour soi et pour l’autre, moi et le Créateur, existent séparément dans notre conscience. Il s’avère que la vérité du monde de l’Infini: « Lui et Son nom sont un » se séparent dans notre monde. Et un récipient commun, le désir, se divise en plusieurs parties ; les gens deviennent opposés et séparés les uns des autres.

Par conséquent, nous voyons que nos destins sont complètement différents, et nous ne comprenons pas pourquoi  on donne à une personne tellement de chance, tandis que l’autre reçoit des châtiments. Nous voyons qu’il y a des bons et des mauvais moments, des montées et des descentes, et de l’inégalité parmi les hommes. Après tout, une personne gagne beaucoup et facilement de l’argent, tandis que l’autre travaille dur et gagne à peine sa vie.

Certains sont en bonne santé, les autres sont malades. L’un est né prince,  l’autre est orphelin et laissé dans  la rue. Il semble que pour nous que toute cette «injustice» existe, mais en réalité, tout est arrangé absolument parfaitement.

En fait, notre vision divise toute la réalité en incidents séparés et à différents moments. Par conséquent, certaines parties sont séparées les unes des autres pour nous, et nous commençons à attribuer chaque état à différentes personnes, en supposant que l’un est béni, tandis que l’autre a de la malchance.

Cependant, la cause de cela est notre perception qui est déformée. Et elle restera ainsi  jusqu’à ce que nous nous  corrigions. Ensuite, tout va se rejoindre  en un tout, et nous verrons un monde parfait. 

De la 1ère partie du cours quotidien de Kabbale du 23/08/2011, Shamati # 43

La Nature ne tolère pas le déséquilibre

Dr. Michael LaitmanNous nous dirigeons vers l’équilibre avec la nature. Elle aspire à mettre l’ensemble de ses pièces en équilibre. Les différences de température s’équilibrent, le vent équilibre la pression de l’air, un objet jeté tombe à l’endroit où il trouvera son équilibre avec la force de gravité. Le processus est destiné à un état d’équilibre partout et à tout point de vue. Dans tous les domaines, qu’il s’agisse de chimie, physique, biologie, etc, tout est construit sur ce principe. Tout aspire à l’équilibre, à un allègement de pression. Tout se soumet à la loi de l’entropie. La Nature souhaite devenir apaisée. Elle ne tolère pas les différences et les fluctuations dans tout paramètre.

Finalement, tout doit atteindre l’équilibre. Et maintenant, la loi de la nature exige l’équilibre dans la société humaine. Nous voyons des explosions et du désordre, cela est la manière qu’a la nature d’exiger l’équilibre. Les niveaux inanimé, végétal, et animal ont déjà eu leur tour, et maintenant c’est au tour du niveau humain. Le désir d’équilibre se dessine en nous, mais devenir équilibré entre nous signifie devenir « comme un seul homme dans un seul coeur. » Nous pouvons bien être tous différents, il n’y a cependant qu’un seul critère : Nous sommes tous obligés de nous soutenir mutuellement.

Et il n’y a rien à faire à ce sujet : Que nous le voulions ou non, la nature va gagner parce qu’elle est une force énorme.

Une question se pose: Pourquoi ne disparaîtrions pas, comme les mammouths et les dinosaures? Pourquoi ne quitterions-nous pas simplement la scène comme tout élément ne lui convenant pas ? Après tout, notre désaccord avec la nature est beaucoup plus grand que celui de la disparition des dinosaures. Contrairement à eux, nous avons toutefois une mission, une prédestination, un but : Nous devons nous corriger et transformer notre nature initiale. Ils ont été incapables de le faire et ont disparu avec le cours naturel de l’évolution, alors que nous sommes obligés de nous mettre en équilibre avec la phase actuelle du développement.

C’est pourquoi nous sommes amenés à des états où notre manque d’harmonie avec la nature sera exprimé sous les formes les plus graves, mais il n’y aura pas d’extinction totale. 90% du monde pourraient disparaître, mais certaines personnes demeureront néanmoins pour changer la nature humaine et atteindre l’équilibre nécessaire.

C’est le but et nous n’avons pas d’autre chemin pour y aller.

De la 5ème partie de la Leçon quotidienne de Kabbale du 29.08.11, « La Nation »

Les bancs de poissons agissent sur la base de la garantie mutuelle

Dr. Michael Laitman

Aux nouvelles (Tiré de  « nature.com ») : « Le poisson en banc prend différentes positions dans le groupe en fonction de ses capacités aérobiques. […] Lorsque les bancs ont nagé à grande vitesse, les poissons qui sont le moins en mesure de fournir de l’oxygène à leurs muscles finissent à l’arrière, où ils peuvent réduire leur charge de travail. En revanche, les poissons dotés d’une capacité aérobique élevée qui étaient mieux en mesure de résister aux forces de traînée ont pris position à l’avant. Avoir des poissons plus performants en tête permettrait aux bancs d’optimiser leur vitesse de nage. »

Mon Commentaire : Dans la nature, tout est arrangé selon le principe de la garantie mutuelle. La Kabbale nous invite à nous connecter de cette manière, et de nombreux articles indiquent que la garantie mutuelle est la base de l’interaction dans un groupe et dans la société, exactement comme dans le cas des poissons !

Apprendre à vivre en équilibre avec la nature

Dr. Michael LaitmanQuestion: Quelle est la nature, et  que signifie être en équilibre avec elle?

Réponse: Nous existons dans la nature. Un grand nombre de paramètres nous influencent, comme la température, la pression, les différentes vibrations, toutes sortes d’ondes, la radioactivité, et d’autres. Nous devons exister en équilibre avec l’ensemble de ces phénomènes naturels.

Telle est la loi physique: Un corps qui existe dans un état d’équilibre avec son environnement est dans son état le plus confortable. Si la température, la pression ou d’autres paramètres augmentent même un peu, je me sens mal. S’ils diminuent un peu, je me sens mal également.

Voilà la façon dont je suis créé dans cette nature: je ne peux exister dans la nature que dans certaines limites, et dans ces limites, je dois me rendre équivalent à la nature environnante. C’est pourquoi en hiver, j’ai besoin de m’habiller chaudement pour être en équilibre avec la nature, et en été, c’est le contraire, et ainsi de suite.

Cela concerne la partie que nous pouvons voir, mais il y a aussi une partie de la nature que nous ne pouvons pas voir. Elle se compose des lois des désirs, de nos lois de développement souhaités, qui sont, les lois morales. L’homme doit se conformer aussi à ces dernières, pour être en équilibre avec elles.

Nous ne connaissons pas ces lois. Nous pensons que nous sommes si bien dans ce monde que si l’on donne une contribution, aider les pauvres ne dérange personne, payer nos impôts, aider les vieilles dames dans la rue, ou ce que vous pouvez imaginer. N’est-ce pas suffisant?

Non seulement ce n’est pas assez, mais cela ne compte pas pour rien du tout parce que je ne fais que ce que je pense et comprend avec mon esprit égoïste. Afin de faire ce que je dois, je dois étudier la nature elle-même et aspirer à lui être semblable.

Cette loi de similitude est la seule loi à laquelle je dois obéir. Chaque jour je change, grandis, et je deviens quelqu’un d’autre. C’est ainsi chaque jour, à tout moment, je dois corriger et ajuster mon équilibre avec la nature.

À cette fin, nous devons d’abord apprendre les exigences que la nature ou le Créateur (ce n’est pas grave ce que nous appelons cela) nous présente, la mesure dans laquelle nous nous conformons à ces exigences, et comment parvenir à l’équilibre. C’est ce dont la sagesse de la Kabbale parle: Que la nature environnante, c’est ce que nous sommes, dans quelle mesure on ne correspond pas avec la nature, en fonction de ces paramètres, et comment pouvons-nous atteindre l’équilibre avec eux. C’est ce que toute la sagesse révèle.
De la série des leçons virtuelles du dimanche 31/07/2011

L’équilibre qui produit le développement

Dr. Michael LaitmanLe Baal HaSoulam, « La Paix« : la providence avec grande sagesse procure un endroit sûr et capable de recevoir la vie. La providence lui donne aussi son pain quotidien en exacte quantité et elle lui prépare aussi une couverture merveilleuse dans le ventre de la mère de façon à ce qu’aucun étranger ne puisse lui faire de mal. Elle pourvoit à chacun de ses besoins comme une nourrice confirmée qui ne l’oublierait pas même pour un court instant, jusqu’à ce que la personne ait acquis assez de force pour venir dans notre monde…Comme une mère aimante, elle l’apporte à des personnes loyales et aimantes, appelées Mère et Père, à qui elle peut faire confiance, qui vont l’aider à travers ses jours de faiblesse jusqu’à ce qu’elle grandisse et soit capable d’assurer sa propre subsistance

Mais ceux qui examinent le point de vue existentiel ainsi que la raison d’être de cette réalité, peuvent clairement voir grand désordre et confusion, comme s’il n’y avait pas de dirigeant ni aucune providence. Chaque homme fait ce qui est juste à ses propres yeux, se bâtissant sur les ruines des autres, le mal prospère et le juste est piétiné sans pitié…
Il faut garder à l’esprit que cette opposition est placée devant les yeux de toute personne sensée et qu’elle a préoccupé l’humanité même dans les temps les plus anciens. De nombreuses méthodes ont essayé d’expliquer ces deux opposés présents dans la providence et qui résident dans un même monde.

D’une part, nous voyons que la nature est sage et assidue envers toute créature. Elle développe chaque élément successivement et avec précaution. Regardez la structure des organismes, leur capacité à croître, pour donner naissance à leur progéniture, et interagir. Tout est construit dans une forme intégrale, chaque personne a sa propre place et est en équilibre avec les autres. Si nous pouvions voir l’équilibre du monde, perturbées par le despotisme de l’homme, nous révèlerions un système merveilleux, celui qui n’est pas statique, mais parfaitement équilibré pour le développement.

Cependant, nous ne voyons pas les causes de ce développement et ne comprenons pas pourquoi tout doit être précisément de cette façon. Par conséquent, nous ne comprenons pas les phases de la trajectoire. Par ailleurs, nous les regardons à travers le prisme de notre égoïsme et nous l’évaluons en fonction de nos critères. Par conséquent, nous voyons le monde à l’envers, comme s’il se retournait au cours de notre perception.

Néanmoins, à partir de la recherche scientifique, il est claire pour nous que pour développer l’espèce, la nature a créé, produit, et formé  tous les systèmes nécessaires qui prennent soin de la créativité idéale.

Mais d’autre part, un problème se pose avec l’existence ultérieure. Une fois qu’une partie de la nature grandit et « se dresse sur ses propres pieds», elle commence la lutte pour la survie et l’intégration dans l’environnement sans l’aide des parents. Cela arrive à toutes les créatures vivantes, mais parmi les gens cela prend les formes les plus difficiles parce qu’une personne doit se préparer à la vie dans une société qui est complexe et artificielle, construite sur une multitude de mécanismes. L’envie et la soif de pouvoir s’enflamme en elle, la poussant à s’opposer à d’autres. D’autres semblent avoir été efficaces, alors qu’il semble être à la traîne derrière eux en raison de sa nature ou en raison des circonstances.

La Nature, qui a pris grand soin de nous quand nous grandissions, maintenant nous place dans des conditions qui nécessitent des efforts pour survivre. Alors le Créateur existe-il ou non? Si tout allait bien, alors nous dirions: «Dieu merci. » Mais si tout n’est pas tout droit, qu’est ce que vous pouvez dire?

C’est le problème que le Baal HaSoulam décrit avant de parler de la tentative de le résoudre. 

De la leçon quotidienne de Kabbale 31/07/11

Nous sommes un écosystème

Avis: (Fritjof Capra , docteur en physique): « La définition standard qui est le plus souvent utilisée a été donnée par Lester Brown, fondateur du World Watch Institute, dans le début des années 1980. Il a écrit qu’une société durable est celle qui peut satisfaire ses besoins sans pour autant diminuer les chances des générations futures. » Des sociétés humaines durables peuvent être construites sur l’exemple des écosystèmes naturels, qui représentent des collectivités durables de plantes, d’animaux et de microorganismes.

Les six principes écologiques de Capra :

Réseaux

Tous les êtres vivants dans un écosystème sont interconnectés par des réseaux relationnels. Ils dépendent de ce réseau de vie pour survivre. Par exemple: Dans un jardin, un réseau de pollinisateurs favorise la diversité génétique, et les plantes, à leur tour, fournissent nectar et pollen aux pollinisateurs.

Systèmes imbriqués

La nature est constituée de systèmes qui sont imbriqués dans des systèmes. Chaque système individuel est un ensemble intégré et – en même temps – une partie de systèmes plus grands. Des changements au sein d’un système peuvent affecter la durabilité des systèmes qui sont imbriqués, ainsi que les grands systèmes dans lesquels il existe. Par exemple: les cellules sont imbriquées dans les organes au sein des organismes dans les écosystèmes.

Cycles

Les membres d’une communauté écologique dépendent de l’échange de ressources dans des cycles continuels. Des cycles au sein d’un écosystème se croisent avec de plus grands cycles régionaux et mondiaux. Par exemple: l’eau a un cycle dans un jardin et fait également partie du cycle global de l’eau.

Flux

Chaque organisme a besoin d’un flux continu d’énergie pour rester en vie. Le flux constant de l’énergie du soleil à la Terre soutient la vie et  dirige la plupart des cycles écologiques. Par exemple: l’énergie circule à travers un réseau alimentaire quand une plante convertit l’énergie solaire grâce à la photosynthèse, une souris mange la plante, un serpent mange la souris, et un faucon mange le serpent. Dans chaque transfert, un peu d’énergie est perdue en chaleur, nécessitant un apport en cours d’énergie dans  le système.

Développement

Toute la vie –  depuis les organismes individuels jusqu’aux espèces et aux écosystèmes –  change au fil du temps. Les individus apprennent et se développent, les espèces s’adaptent  et évoluent, et les organismes dans les écosystème évoluent ensemble.  Par exemple: Les colibris et les fleurs de chèvrefeuille se sont développés de manière à bénéficier l’un de  l’autre; la vision  des colibris des couleurs et des contours minces coïncident avec les couleurs et les formes des fleurs.

Balance dynamique

Les communautés écologiques agissent comme des boucles de rétroaction, de sorte que la communauté entretient un état ​​relativement stable qui a également des fluctuations continuelles. Cet équilibre dynamique procure de la résilience face aux changements des écosystèmes. Par exemple: les coccinelles dans un jardin mangent les pucerons. Lorsque les populations de pucerons baissent en nombre, quelques coccinelles meurent, ce qui permet aux populations de pucerons d’augmenter,  ce qui soutient un plus grand nombre de coccinelles. Les populations des espèces individuelles montent et descendent, mais l’équilibre dans le système leur permet de prospérer ensemble.

Donnez le pouvoir à la science !

Dr. Michael LaitmanSi nous regardons les différents manuels d’histoire, nous verrons comment sont différentes leurs descriptions. Il semblerait que l’humanité ait traversé la même histoire, y compris tous ses problèmes, les guerres, les troubles et les réussites, et pourtant chaque nation décrit son point de vue. En conséquence, les manuels qui sont censés représenter la vérité finissent par se contredire l’un l’autre.

Parfois, je parle avec les dirigeants des différents mouvements dans d’autres pays. Chacun d’eux est absolument certain que son mouvement doit diriger le monde entier. Cela comprend les mouvements religieux et laïcs, les organisations liés à l’écologie, la protection de la faune et bien d’autres. Je suis parmi eux, de quelle façon suis-je diffèrent d’eux ?

Sans tenter de répondre à cette question, nous apportons le message kabbalistique aux personnes sous une forme différente. Nous n’essayons pas de prouver qui a raison et qui a tort, et nous ne disséquons pas les opinions différentes. Nous n’essayons pas d’examiner les choses du point de vue de l’histoire ou d’une orientation religieuse car dans chacun de ces domaines, toute personne peut présenter sa propre logique pour justifier son opinion.

Nous n’invitons les gens qu’à se désengager de tout ce qui existe – du passé et du présent, et à se pencher sur l’avenir de l’instant présent. En ce point, nous voyons que la nature nous oblige à mettre en place la bonne interconnexion, d’entrer en équilibre, la mutualité et l’harmonie, semblable à un seul corps, un système intégral, global, panhumain qui ressent lui-même et fonctionne véritablement comme un ensemble.

La Nature nous oblige et nous pousse à cela. Il y a beaucoup de recherches qui confirment cela, et nous pouvons compter sur elles. En outre, nous n’avons pas d’autre chose. Tout ce sur quoi nous pouvons compter de sûr est la science, comme il est écrit, « une personne est guidée que par ce qu’elle voit ». Aujourd’hui les faits sont tout ce dont nous avons besoin, et nous devons progresser selon eux.

Les faits indiquent que, que nous le voulions ou non, nous devenons une société mondiale, intégrale qui est soudée à l’intérieur par l’interconnexion et la garantie mutuelle totale. Essentiellement, il s’agit de la tendance de l’ensemble de la nature, et d’un jour à l’autre, nous voyons comment cela devient de plus en plus clairement exprimé.

Se pose une question : quel est notre rôle dans ce processus ? Pouvons-nous maintenant inventé quelque chose d’artificiel, quelle que soit l’idée de certains politiciens, sociologues, politologues ou autre partie qui l’a soudainement imaginé ? Le monde a déjà essayé toutes sortes d’idées et l’humanité a dûment souffert à cause d’eux

Peut-être nous devrions simplement rechercher la nature et être guidés par les résultats de nos recherches, sans envisager autre chose que cela ? Si nous progressons selon notre recherche, qui est menée dans la nature, alors il n’y a aucun doute que toutes les possibilités que peu de gens ont sur cette terre minuscule, au bord de la galaxie, qui est abandonné à la périphérie de l’univers, au moins nous avons cela, une chance réelle.

Alors ne sombrons pas dans la philosophie et ne démontrons pas l’incompatibilité. Par expérience, nous savons déjà que lorsque vous vous tenez sur votre position et moi sur les miennes, ceci conduit uniquement aux guerres et à l’auto-annihilation.

Aujourd’hui nous avons désespérément besoin d’un dénominateur commun, qui ne peut provenir que de l’inviolable loi de la nature. Basés sur ces lois, nous pouvons bâtir la société intégrée qui vise à la créativité plutôt qu’à la destruction.
D’une conversation sur un nouveau livre sur 7/11/11

Qu’est ce que la garantie mutuelle?

Dr. Michael LaitmanQuestion: Qu’est ce que la garantie mutuelle?

Réponse: La garantie mutuelle signifie que j’agis selon la manière dont je comprends et sens ma relation envers les autres, mon interconnexion et mon interdépendance avec eux dans un système unique où nous sommes comme des organes dans un corps. Il y a de nombreuses étapes dans notre rapprochement des uns aux autres dans ce système unique jusqu’à ce que nous atteignions le stade où nous commençons à agir comme des cellules dans un corps, quand à partir de ce qui vient à moi je prends tout ce qui est nécessaire afin de me réaliser complètement au profit de la société.

La sagesse de la Kabbale dit qu’il y a 125 marches dans notre connexion avec l’autre avant que nous atteignions un système parfait. Ainsi, nous nous corrigeons, notre ego, et obtenons la propriété du don sans réserve et d’amour envers nos semblables au maximum. C’est ce qu’on appelle une correction complète d’une personne, quand il ou elle devient globale et intégrale au sein de toute la nature.

Ainsi, après avoir s’être construit avec toute la nature liée à l’intérieur et par ce moyen touchant tous les niveaux inférieurs (minéral, végétal, et animal), une personne atteint le niveau « tout inclus » de la nature. Nous pouvons l’appeler la force supérieure ou la Nature avec une majuscule. C’est alors que la personne se sent éternelle et parfaite, comme l’ensemble de la nature, qui n’a ni commencement ni fin, ni le temps, ni mouvement, ou espace. Sa perception de la réalité change, car une personne se perçoit différemment: Elle découvre la vision et la perception d’un nouveau niveau.

La garantie mutuelle peut être expliquée par l’exemple de l’interaction entre toutes les parties de la nature: entre le minéral et le végétal, les niveaux végétal et animal, comment ils se nourrissent et se soutiennent mutuellement. Il y a beaucoup d’exemples de la garantie mutuelle dans la nature: comment les abeilles et les oiseaux aident les plantes à se reproduire, comment toute la nature est interconnectée. C’est une science spéciale très intéressante. C’est tout simplement incroyable de voir comment toutes les parties de la nature sont dépendantes, sont interconnectées ensemble, et ont besoin les unes des autres.

La meilleure façon d’expliquer de la garantie mutuelle à travers l’exemple du travail de nos parties du corps. Quand vous ne vous sentez pas bien et vous allez voir un médecin, il examine si je suis en équilibre ou non, quelle partie de mon corps n’est pas en équilibre et ne fonctionne pas correctement. C’est ce qu’on appelle une «maladie». Si une partie ne peut pas accomplir son travail par rapport à toutes les autres parties, par exemple, les reins ne peuvent pas éliminer les toxines, le foie ne peut pas nettoyer le sang, ou les poumons ne peuvent pas fournir assez d’oxygène, c’est « une maladie  ». Selon cette étude, nous vérifions si les gens sont en bonne santé ou non.

Voilà comment nous devons vérifier la société humaine, que ce soit en santé ou non, en fonction de combien chacun reçoit et donne, dans quelle mesure il est en relation avec d’autres parties parce qu’il doit le faire pour le bénéfice des autres. Et c’est la mission de chacun.

C’est ainsi, chacun abandonne son ego orienté vers soi et engage tous ses talents au profit des autres. Qu’obtient-il de cette situation? Il obtient la perception d’une réalité supérieure, éternelle et parfaite, l’élévation au degré qui est beaucoup plus élevé que son niveau animal actuel.

De la discussion d’un nouveau livre 11/07/2011

Une contradiction systématique

Dr. Michael LaitmanNous n’avons jamais été dans la situation que nous vivons aujourd’hui. Nous n’avons jamais connu une divergence entre deux systèmes. Aujourd’hui nous tous, ensemble, constituant un système commun intégré («Nous»), mais il est égoïste. Et dans le même temps nous sommes dans le système naturel, qui est imprégné par le don sans réserve et l’amour. La différence ou l’écart entre ces deux systèmes est ce qui crée la sensation de crise.

Cette différence ne cesse de croître parce que nous nous développons dans notre égoïsme, tandis que le système supérieur se rapproche de nous. En particulier, la crise est exprimée justement à cause de la révélation de la nature.

Dans le passé, nous avons élargi notre système au cours de l’histoire, jusqu’à ce que nous ayons atteint aujourd’hui, l’intégralité et l’interconnexion. Cependant, toute personne continue de fonctionner dans ses intérêts étroits, même s’elle ne peut plus se débarrasser des liens mondiaux et dont elle dépend entièrement.

En conséquence, nous nous retrouvons dans l’interdépendance et la haine mutuelle, qui sont en contraste extrême à la force du don sans réserve qui nous influence. Par ailleurs, à l’intérieur nous sommes liés les uns aux autres et au même moment, désunis au maximum. Et en plus, nous sommes en face du Créateur.

Cette opposition et la différence de qualités nous amènent des ennuis. Ils ne font que commencer, mais en même temps ils incitent l’homme à découvrir la raison de ce qui se passe. Après tout, si quelque chose dérange ou nous fait du mal, nous lui prêtons attention.

Par conséquent, aujourd’hui, pour la première fois dans l’histoire, la science de la Kabbale nous est révélée. Le temps est venu pour nous de consolider ainsi le Créateur et la création qui s’unissent par une force unique, une seule connexion. En d’autres termes, le temps est venu de corriger la crise, pour se débarrasser des troubles, et de parvenir à la découverte du système où nous sommes, ce qui est impossible sans atteindre la force supérieure.

Nous ne voyons pas l’intégralité du système naturel, car nous ne sommes pas partie intégrante à l’intérieur. Nous sommes discrets, désunis, et individualiste-chacun de nous est lui-même. Je n’ai pas un esprit intégrant, une vision intégrale, et je ne peux pas prendre tout le monde en considération.

Mais d’autre part, nous constituons un tout, et par la loi d’un seul corps, je ne peux pas faire une seule action à moins que je sois sûr qu’elle aura un effet favorable sur l’ensemble de mes systèmes. C’est pourquoi nous ne pouvons atteindre le succès en rien.
Dans le monde moderne, peu importe le système que vous regardez, tout est en train de s’effondrer: l’éducation, la culture, l’économie, les relations entre les personnes, les familles, l’éducation des enfants, et ainsi de suite. Tout ce que nous avons créé dans le processus de notre développement est en ruine. Et ce processus va continuer de croître en pire, devenir de plus en plus visible.

Le problème ici n’est pas que nous nous sommes « trompés » quelque part, parce que tout était initialement programmé. C’est juste qu’aujourd’hui, tous nos systèmes sont à l’opposé du système intégral et correct. Maintenant je dois prendre tout le monde en considération, mais par ma nature, je ne suis pas habitué à cela. Alors, que dois-je faire?

Je me soucie seulement de moi-même, ou tout au plus-de ma famille, de ma ville, de mon environnement, ou même de mon pays …. Mais se soucier du monde entier? Même si je le voulais, comment puis-je y arriver? Je n’ai aucune base préliminaire pour cela. Pour cela que je devrais être différent à l’intérieur. Je dois avoir un système intégré à l’intérieur de moi alors je penserai tout naturellement au monde comme un tout, comme je pense à moi-même. C’est la seule façon avec laquelle j’attendrai le succès dans l’économie, l’industrie et le commerce, dans tout.

Sinon, il n’y aura pas de succès. Aujourd’hui cela est encore faiblement exprimé, mais bientôt l’image va commencer à devenir plus claire.

Ainsi, la nature ou le Créateur oblige l’homme à sentir qu’il fait partie de l’ensemble, une âme particulière qui appartient à l’âme commune. Nous souffrons parce que nous ne faisons pas encore partie du tout, et par cette souffrance chacun de nous est poussé à s’unir avec les autres. Cependant, le chemin de la souffrance est très difficile. Comme nous le savons, il peut nous amener à la mort, et nous aurons encore beaucoup à souffrir jusqu’à ce que nous y arrivions.

C’est pourquoi la science de la Kabbale est révélée, voulant expliquer l’état actuel des choses pour nous, pour nous montrer le système où nous sommes, et pour nous apprendre à nous changer, nous transformer à partir de fragments discrets en partie intégrante, dont chacun contient tous les autres.

Pour la première fois dans l’histoire du développement humain, l’homme ne change plus la nature à l’extérieur, ne pas fait plus d’actions extérieures égoïstes, et n’utilise plus toutes ses connaissances pour changer quelque chose en dehors de lui. Les changements extérieurs sont terminés. Tout est devenu finalement formé à l’extérieur, cela a gelé, et ne changera pas davantage. A partir de maintenant, je suis celui qui doit changer.
De la 5ème partie du cours quotidien de Kabbale du 22.07.11 «L’enseignement de la Kabbale et son essence »

Il est temps de compléter notre Histoire

Dr. Michael LaitmanJusqu’à présent, l’humanité n’a pas écrit sa propre histoire, mais à la place s’est intégrée en elle. Mais aujourd’hui, à  notre nouveau stade de développement, nous serons ceux qui rempliront  notre histoire. Cette opportunité nous est donnée pour la première fois après des milliers d’années d’enfance.

Pendant toute la durée de l’histoire, l’homme s’est développé sous le règne de l égoïsme, la croissance constante de ce qui nous a obligés automatiquement à rechercher les voies et les moyens pour satisfaire nos désirs. De cette façon, la nature a dirigé basiquement notre mouvement en nous dépouillant du libre choix. L’homme ne s’est pas lui-même changé consciemment, mais plutôt la nature l’a changé en fonction de son programme.

De notre point de vue, il semblait que nous avions changé l’environnement en fonction de nos demandes en cas de besoin, mais maintenant le temps est venu pour l’homme de changer et de correspondre à la nature. Les scientifiques commencent à être d’accord avec cela.

En général, quelle est la «nature» que nous avons tenté de conquérir en vain depuis si longtemps?

Quand une mère quitte la nurserie, en laissant son bébé jouer avec ses jouets, le bébé ne se sent-il pas libre? Oui. Il aime vraiment le  moment où il est seul et il ne comprend pas qu’elle le regarde avec des yeux attentifs et affectueux. Il sent qu’il est libre.

C’est ainsi que la «nature», le système de gouvernance où nous existons, nous est tout autant dissimulé. Il engendre notre sensation de liberté, bien que dans la réalité la liberté n’existe tout simplement pas. Cette illusion a été spécifiquement prévue par l’évolution afin que nous puissions nous développer librement dans notre égoïsme, en utilisant et en suivant nos désirs autant que notre nature, nos qualités et nos possibilités nous le permettraient.

Et nous pensions que cela était bien, que nous pourrions et devrions nous développer de cette façon. Les relations sociales et les technologies ont changé; nous avons constamment changé les choses, nous nous sommes empressés quelque part en suivant les ordres de notre essence, de nos désirs égoïstes croissants.  Dans le même temps, nous voulions encore plus de pouvoir sur la nature. L’homme ne pensait pas à ce qu’il faisait, il a simplement agi sur ses désirs.

Quand la nature nous donne certains désirs, nous ne pouvons que  travailler dans leurs limites. Nous ne pouvons pas aller au-delà. La nourriture, le sexe, la famille, le savoir, la célébrité, l’argent et le pouvoir, chaque personne a sa propre combinaison de ces désirs et les réalise en conséquence. La nature nous déplace progressivement de l’intérieur, «par derrière». Les impulsions qu’elle  éveille en nous en combinaison avec le milieu environnant déterminent tout.

Essentiellement, je représente un mécanisme administratif.  Des désirs s’éveillent en moi, certaines circonstances se produisent, mais je suis limité par mes mœurs, mes capacités physiques et mentales, ainsi que les normes de mon environnement, et les lois communes d’une  nature globale. À la fin, j’essaye  simplement  de réaliser mes désirs, autant que possible dans des conditions que je n’ai pas mises en place.  Ainsi, il s’avère que je ne suis rien de  plus qu’un mécanisme administratif. Les désirs et les conditions sont prédéterminés, et tout cela me pousse vers la réalisation de mon moi.

Cela a été notre chemin: les erreurs de l’homme, ses bonnes et mauvaises actions, tout cela était nécessaire et inévitable dans les étapes précédentes du  développement jusqu’à l’époque actuelle. Contre sa volonté, l’homme a reçu des propriétés innées et s’est trouvé dans un environnement particulier, sans choix.

Et encore, il ne pense pas que tout cela était prédéterminé. Comme un enfant, il était tout simplement en train de jouer et de se sentir libre en raison de l’absence de sa mère, alors qu’elle avait simplement glissé hors de son champ de vision.

 De la conférence  sur un nouveau livre du  18/07/2011