Category Archives: Perception

Qui dirige les marionnettes

Dr. Michael LaitmanQuestion: Quand une personne découvre qu’elle est complètement dominéz par son désir de recevoir et qu’elle est tout simplement une marionnette qui n’a pas de libre choix, que doit-elle faire avec ça?

Réponse: Vous découvrez que vous avez les pieds et les mains liées et que n’avez de libre choix en rien. Vous ne pouvez même pas regarder autour.

Vous n’avez pas la liberté de mouvement : pas enpensée et non dans le désir. Toutes vos cellules, tous vos systèmes, l’ensemble de votre cerveau et le cœur sont sous le contrôle d’une force étrangère. Une seule pensée dans laquelle vous comprenez votre servitude vient à vous en particulier pour que vous puissiez fuir vers la liberté, si vous le voulez .

Pour cela, vous devez accepter ce contrôle volontaire. C’est la différence entre le pharaon et le Créateur. Le Créateur vous organise l’apprentissage afin que vous voyez que tous les désirs qui vous sont envoyés sont mauvais jusqu’à ce que vous soyez d’accord avec eux. Mais dès que vous êtes d’accord avec eux, ils deviennent bons. De cette façon, vous sortez de la servitude vers la liberté .

Tout dépend de la façon dont vous acceptez la gouvernance supérieure : comme le contrôle de Pharaon ou du Créateur.

De la 3ème partie du cours quotidien de Kabbale 18/04/14 , Écrits du Rabash

Un moteur qui marche à l’énergie du don

Dr. Michael LaitmanLe Rabash, « Trois prières » : Quand Moïse est venu parler « En Ton nom », ce qui signifie qu’ils devraient travailler pour le bien du Créateur, « le mal est arrivé à ces gens », ce qui signifie qu’ils deviennent plus méchants. Cela signifie qu’avant que Moïse vienne parler, ils auraient dû travailler uniquement pour l’amour du Ciel, ils se sont tous engagés dans l’œuvre de Dieu et pensaient qu’ils étaient justes.

Ils ont eu la force et l’énergie pour travailler parce que ce pour quoi ils travaillent était clair à leurs yeux. Mais après que Moïse soit venu avec le message selon lequel ils devaient travailler dans le but de donner sans réserve, ils sont devenus méchants. Ainsi, pour eux, il était préférable de ne pas s’engager dans le travail « Lo Lishma« .

Nous voyons que beaucoup de gens qui viennent étudier ressentent la force, le désir et la motivation égoïste. Cela continue jusqu’à ce qu’ils soient impressionnés par le travail réel et comprennent que cela doit totalement être au-dessus de l’ego et contre lui.

Alors leurs pouvoirs disparaissent. Jusque-là, ils étaient acharnés, déterminés et plein d’énergie, et soudain tout disparaît et ils perdent le pouvoir de faire quoi que ce soit. Avec quelle énergie peuvent-ils travailler, avec quel carburant ?

Ensuite, ils tombent tous, et seuls ceux qui peuvent avancer en tirant des pouvoirs du don sans réserve et qui sont prêts pour des actions dans le but de donner peuvent passer à un autre combustible, à l’énergie du don sans réserve.

Question : Quel est le carburant de remplacement de don sans réserve ?

Réponse : Le carburant du don sans réserve est le respect pour le Créateur, la grandeur du Supérieur. Par conséquent, nous devons ressentir la grandeur du groupe, puis la grandeur de l’enseignant et de tous les kabbalistes du passé, et ensuite la grandeur du Créateur.
Nous devons constamment travailler sur cette grandeur et sur son appréciation et par cela, nous allons recevoir le pouvoir d’avancer.

De la 1ère partie du cours quotidien de Kabbale du 22/04/14, Écrits du Rabash

Une faim spirituelle

Dr. Michael LaitmanQuestion: Tout ce processus que traverse la personne à partir du moment où le Créateur réveille le point dans le cœur en elle et l’amène à un groupe, c’est comme un miracle, un coup de chance. Comment une personne peut participer consciemment à ce processus?

Réponse: La chance est nécessaire tout le temps; un miracle se produit tout le temps. Ce sont tous des miracles. Une personne doit aspirer à ce que miracle se produise en elle, que le Créateur l’aide dans chaque état​​.

Le manque, le désir, l’envie, l’aide d’en haut doivent être en nous tout le temps, comme une faim dévorante, comme un vide intérieur. Cela devrait être notre désir pour le Créateur à chaque instant.

De la 3ème partie du cours quotidien de Kabbale 16/04/14, Écrits du Rabash

Travaillez jusqu’à ce que l’ego soit anesthésié

Dr. Michael LaitmanQuestion : Quel est l’acte correct de diffusion ?

Réponse : L’acte correct, c’est quand je ne prends pas en compte ce qui est bon pour moi et ce qui est mauvais pour moi. Je me déconnecte de cela, comme un juge qui doit être neutre, et je ne regarde que là où je peux apporter le bénéfice et le don sans réserve le plus efficace.

Conformément à cela, j’évalue toutes les possibilités, je les effectue et je les diffuse. Et plus je me tiens au-dessus du calcul de combien ce me sera agréable ou pas, en ne calculant pas ce que j’obtiendrai à la fin, plus mon état sera élevé.

Vous devriez essayer de ne pas vous focaliser sur vous-même, comme si vous étiez sous anesthésie locale pour la douleur. Comme s’ils m’avaient donné une injection d’anesthésique et que maintenant je ne ressente pas si c’est bon ou mauvais pour moi. Je suis détaché de moi-même comme si tout était engourdi à l’intérieur de moi par l’anesthésie, toutes les sensations de douleur ont disparu.

Ensuite j’ai la possibilité de penser uniquement à ce que je vois et entends, et à l’intérieur, je ne ressens pas la douleur, le bonheur ou le plaisir. Imaginez que l’on vous ai donné une injection anesthésiante, que vous ayez cessé de sentir le goût de la nourriture et que maintenant vous mangez car il est nécessaire de manger. Vous vérifiez même l’horloge : « J’ai mangé pendant dix minutes, cela signifie que c’est assez. » Vous ne vous sentez pas rassasié ni affamé.

Essayez de travailler comme ça et vous verrez que vous allez commencer à travailler de la bonne manière. Même si l’on ne vous donne pas quelque chose comme ça à faire d’En-Haut, vous devriez vous donner une occasion de surmonter. A titre d’exercice, c’est très utile.

Des 2ème et 3ème parties du cours quotidien de Kabbale du 03/04/14, Questions et Réponses avec le Dr Laitman

Où est passé le roi d’Egypte?

Dr. Michael LaitmanExtrait de l’article « Et cela arriva après une longue période » (« Shamati »№ 159): Et alors le Créateur a fait en sorte que «le roi d’Egypte meure, » c’est-à-dire qu’ils ont perdu ce travail et pour cette raison ils n’ont plus pu travailler. 

Le roi d’Egypte est mort à l’intérieur de nous – le pouvoir que l’égoïsme avait sur nous a disparu et nous ne pouvons plus travailler. Pendant tout ce temps là nous avons travaillé d’une manière égoïste en donnant dans notre propre intérêt. Et tout d’un coup il n’y a plus personne à qui donner – le désir de recevoir a disparu. Et s’il n’y a pas de désir, il n’y a rien à faire: on n’a ni envie de donner ni envie de recevoir.

C’est comme si notre égoïsme avait disparu et que nous tombions dans le désespoir, ne sachant pas quoi faire. Nous ne sentons pas le besoin d’avancer, nous nous sentons détachés de cette vie qui soudainement s’avère vide. Mais il est clair que ce n’est qu’un passage à l’étape suivante. Et si nous nous trouvons sans force en ce moment cela nous montre notre dépendance de la force de l’égoïsme et à tel point nous sommes sous son pouvoir.

Le roi d’Egypte est mort – signifie que notre égoïsme a cessé d’être important pour nous. Nous n’essayons plus de le remplir comme avant, nous ne sentons pas que dans cette plénitude il existe la force de la vie.

Dans la vie ordinaire, nous comprenons que si nous sommes fatigués d’un certain jeu, que si ce jeu perd son importance, cela signifie que le roi d’Egypte, c-à-d l’égoïsme qui se trouvait dans ce jeu et qui nous donnait le sentiment de plénitude, ne nous remplit plus. Nous cherchons alors un autre jeu: nous changeons quelque chose dans notre vie, nous changeons de travail…

Mais dans le travail spirituel nous ne savons pas comment changer un état pour un autre, et c’est ça le problème. Dans la vie ordinaire, nous avons la télévision, l’Internet, la publicité et nous sommes tout le temps en train de choisir avec quoi on pourrait encore recevoir du plaisir, qu’est ce qu’on pourrait encore essayer. Nous entrons au supermarché et nous voyons sur les étagères d’innombrables variétés de vin, de fromages, de viandes: si vous n’avez pas envie de celui-ci – prenez donc autre chose.

Cela désoriente les gens en créant une illusion de grand choix de plaisirs qui existent et les calme, qu’il y aura toujours quelque chose avec quoi se remplir. Et pourtant, nous voyons que malgrès tous ces efforts, un grand pourcentage de personnes déprimant, d’un désespoir total allant jusqu’à la drogue.

Puisque nous avançons vers un travail spirituel commun, aujourd’hui, même dans le monde matériel les gens ne peuvent pas comprendre où est passé le roi d’Egypte qui auparavant les inspirait à travailler en leur donnant toutes sortes de satisfaction. Mais aujourd’hui on n’en trouve plus, tout a disparu et c’est le problème de notre vie.

Nous comprenons que nous ne pouvons plus changer une activité par une autre et il n’y a pas d’endroit où on pourrait s’enfuir et que nous devons bien nous concentrer afin de trouver un nouveau roi. C’est-à-dire nous devons accepter le pouvoir de la force de don sans aucune récompense– recevoir la force d’en haut et accomplir tous les actes dirigés vers le haut et vers les gens de l’extérieur.

Nous devons demander un détachement complet de tout avantage personnel, de tout sentiment de plénitude que nous pouvons ressentir : bon ou mauvais.

Et plus tard quand ils marchaient dans le désert et se sont retrouvés dans un état de petitesse (Katnout), ils voulaient vraiment retourner en esclavage dans lequel ils se trouvaient avant la mort du roi d’Égypte.

Après qu’une personne se soit détachée du travail dans l’intérêt de son ego et se trouve au-dessus, on l’a ramène dans cet état pour lui monter quels désirs, quelles intentions, quelle plénitude elle avait auparavant! Cela est fait exprès afin que la personne puisse construire le même état au-dessus de son détachement,  mais déjà un état spirituel.

Du cours quotidien de Kabbale  « Shamati » 159 du 18.04.2014

 

Travailler seul nous maintien en Egypte

Dr. Michael LaitmanQuestion: Qu’est-ce qui empêche le plus une personne de sortir d’Egypte ?

Réponse: Une personne oublie que nous acquérons la spiritualité par la connexion. Donc, cela devient le travail en Egypte . Si vous travaillez seul, vous êtes appelé l’esclave de Pharaon .

Nous devrions toujours nous vérifier en ce qui concerne le groupe, car il n’y a pas d’autre échelle que nous pouvons utiliser. On nous a donné les récipients, les manques qui sont dispersés parmi nous tous puisque tout le monde est incorporé dans tout le monde brisé. Par conséquent, nous ne comprenons pas ce qui se passe. Nous devons commencer à nous organiser dans le groupe et le conduire à la forme d’un Partsouf spirituel.

Il devrait être une forme dans laquelle la force supérieure, le Créateur, se révèle. C’est tout notre travail : la construction de dix Sefirot, pas neuf et pas onze , ni plus ni moins . Toute la création est faite de dix Sefirot.

Nous devons trouver notre place dans le Partsouf, la place de ceux qui veulent se connecter dans le don. Cela correspond à GE , la phase d’Israël et le reste est AHP qui se joignent à nous et nous aident. Comment pouvons-nous nous développer? Nous grandissons par AHP , avec son aide. Plus AHP sont grands, plus notre partie du GE au -dessus peut être grande. Ainsi nous construisons aussi l’Aviout (épaisseur ) dans GE et puis le travail avec le réel AHP commence.

De la 4e partie du cours quotidien de Kabbale 16/04/14 , Écrits du Rabash

Si je reste en Egypte je meurs!

Dr. Michael LaitmanQuestion: Qu’est-ce que cela signifie de travailler comme un partenaire avec la Lumière ?

Réponse: Cela signifie que j’appelle les actions de la Lumière. Afin de sortir de l’Egypte, j’ai l’impression que je suis dans un état insupportable et en même temps j’ai aussi besoin de savoir ce qu’est le prochain état que je veux atteindre.

La douleur que je ressens dans mon état ​​actuel ne peut pas être réelle si je ne sais pas ce que je veux à la place. Si quelque chose fait mal, alors je sais qu’il existe un Etat qui est indolore et qui peut même être agréable par rapport à ce que je ressens maintenant. Cela signifie que je n’ai pas d »états où il n’y a aucune douleur ni des états qui sont même agréables.

 » Comme l’avantage de la lumière de l’obscurité ,  » est créé par l’autre . Si je suis en Egypte , je ressens déjà une certaine illumination de la vie en dehors de l’Egypte. Ainsi, ceux qui sont en Egypte ont besoin d’avoir une racine spirituelle qui leur permet de sentir qu’ils sont en Egypte et aspirent à laquitter.

Sinon l’Egypte semble être un endroit merveilleux. Elle peut ne pas être si merveilleuse, mais ils ne peuvent pas aspirer à la quitter, comme on le voit dans le reste de l’humanité . Une personne doit avoir une racine spirituelle afin de resetnir qu’elle vient de la lumière , qu’elle est dans un état insupportable maintenant à mesure qu’elle avance vers la lumière , et qu’elle doit y revenir. Ce mécanisme doit fonctionner dans son subconscient et il est appelé la racine de l’âme .

Cette racine se trouve dans l’âme qui appartiennent à GE, ou à la suite de l’ incorporation mutuelle. Finalement, toute l’humanité se sentira ainsi, maiselle se révèlera progressivement.

Être dans l’état de l’Egypte ne signifie pas nécessairement être à proximité de l’exode. L’exil en Egypte a duré 400 ans, ce qui signifie qu’il comprenait de nombreux changements. L’état dont sortons quand nous quittons l’Egypte est un état que nous ne pouvons plus supporter. Je sais que si je reste ici , je vais mourir et je meurs pour accéder à l’attribut du don.

Je veux être sous l’influence de la lumière et ne peut pas rester sous la domination de mon désir égoïste de recevoir plus longtemps. Ces deux discernements ont à se faire sentir en même temps  et nous demandons à la lumière de les créer en nous.

De la 1ère partie du cours quotidien de Kabbale 13/04/14 , Ecrits du Rabash

Tomber en montant

Dr. Michael LaitmanDe L’Étude des Dix Sefirot, partie 15, article 44 : Maintenant, la délivrance de l’esclavage égyptien est considérée comme un exil.

La délivrance et l’exil sont liés. Dans d’autres circonstances, le même état peut être considéré comme un exil ou une délivrance. L’exil à une certain étape peut être spirituellement plus élevé que la délivrance à un autre niveau.

Disons que je suis en maitrise à l’université et que je n’ai aucune idée de ce que je suis en train d’étudier, c’est-à-dire, je suis « en exil ». Comparé aux étudiants de première année et de deuxième année, je suis dans l’état de la délivrance car j’ai réussi en quelque sorte à m’élever à un échelon supérieur à ce qu’ils ont.

Le Rabash a écrit que le niveau de la foi que nous atteignons à chaque fois se transforme en fondation pour la prochaine étape : le Reshimo de Hitlabshout se transforme en Reshimo de Aviout ; c’est ainsi que nous avançons. Les délivrances se transforment en exils.

De l’Article du Rabash, « La signification de l’exil » : « Chuter » dans la spiritualité ne signifie pas que l’on perde la foi. Cela signifie que pour le moment, on est tenu de travailler encore plus ; c’est pourquoi sa foi antérieure est considérée comme une chute par rapport à son état ​​actuel.

Keter du Partsouf inférieur devient Malkhout du supérieur. Cela prouve que nous ne devrions jamais juger notre état de l’intérieur, mais seulement en combinaison avec les états associés. Chaque fois nous sommes élevés vers la sainteté et nous ne rétrogradons jamais. Même si nous finissons par être dans l’obscurité, le nouvel état d’obscurité est toujours supérieur au bon état où nous étions déjà.

De la 3ème partie du cours quotidien de Kabbale du 26/03/14, « L’Étude des Dix Sefirot« 

Contenter les autres apporte du contentement au Créateur

Dr. Michael LaitmanQuestion : Quand je demande pour les désirs des autres comme pour les miens, dois-je avoir l’intention de donner satisfaction au Créateur et non pas seulement de faire du bien aux gens ?

Réponse : Vous demandez la possibilité de leur donner satisfaction, en dépit du fait que ces désirs sont comme les vôtres, car en cela vous donnez satisfaction au Créateur. Vous ne pouvez pas donner satisfaction au Créateur directement, car Il n’a aucun manque. Donc, vous donnez satisfaction à tout le monde, et le Créateur reçoit le plaisir de cette situation.

Il s’agit d’un territoire qui est le monde entier à l’exception de votre point. C’est un grand cercle qui est l’âme entière, et vous êtes à l’extérieur du cercle avec votre point et vous demandez pour eux. En amenant le Créateur à ce cercle, Il est heureux de pouvoir leur donner à tous sans réserve. Il s’ensuit que vous apportez le Créateur au don sans réserve et avec cela, vous Lui donnez satisfaction.

Vous priez pour que les choses aillent bien pour les gens, et avec ça vous avez l’intention de donner satisfaction au Créateur. C’est parce que le Créateur est parfait et n’a pas de manque outre le don sans réserve, et vous rendez cela possible qu’Il puisse le faire. Mais le Kli ne se trouve pas en Lui ; il est plutôt dans Sa créature, dans toute l’humanité.

De la 4ème partie du cours quotidien de Kabbale du 06/04/14, Écrits du Rabash

Les indications venant de l’extérieur

Dr. Michael LaitmanQuestion: Dans toutes les religions, nous considérons qu’il est nécessaire d’agir en conformité avec les indications du Créateur.

Réponse: la Kabbale ne prévoit aucune indication, par contre elle prend en compte les moyens d’une personne en fonction de son niveau de développement. Après tout, l’ensemble du désir, de l’intention et du plan de la création ne sont destinés qu’au développement de l’homme, afin qu’il puisse découvrir et créer à l’intérieur de lui-même une image appelée le Créateur. Chaque fois, il crée cette image en s’élèvant de plus en plus haut et le Créateur qu’il crée devient de plus en plus sublime.

Mais c’est une chose compliquée et je ne vous conseille pas d’en discuter avec les gens ordinaires, car ce concept ne devient compréhensible que lorsque de nouvelles bases, définitions et sensations spirituelles se manifestent chez une personne.

Question: Donc, cela veut dire qu’à la place des indications il existe l’aspiration et des efforts qui se développent chez une personne et qui la font avancer ?

Réponse: Nous ressentons les indications à l’intérieur de nous. Que signifie «indication» ? Où est-ce indiqué?! Qui exécute ces indications si elles sont écrites quelque part? Il n’y a rien de tel ! Personne ne les réalise! Si pour quelqu’un d’après sa nature égoiste, quelque chose semble être bénéfique, alors il le fera, si non – alors non, il ne pourra pas se forcer à le faire.

 » Je ne peux pas  » – cela veut dire « je ne suis pas capable ».  » Je ne veux pas  » – signifie que je ne suis pas conçu de telle façon. En fait il n’y a pas de différence entre «je veux» et «je réalise ».

Si les gens ne travaillent pas sur leur nature, s’il ne considèrent pas qu’il faut changer la base de cette nature, modifier son format, alors ils pensent que «le Créateur a commandé et nous le ferons. » En fait, nous ne pouvons pas nous changer. Essayez de le faire! Nous voyons que rien ne change mais continue à dégrader.

Pour cette raison il ne peut pas y avoir d’indications quelconques. Si une personne ressent à l’intérieur d’elle une certaine impulsion qui grandit et commence à brûler en elle, dans cette mesure elle travaillera sur la mise en œuvre de cette impulsion.

Tout d’un coup la personne découvre à l’intérieur d’elle un nouveau but, et pour l’atteindre il est nécessaire de faire certaines actions.

Cependant, la personne n’étudie pas les indications prescrites dans les livres, en essayant de les accomplir– ça ne l’aidera pas! Si ses désirs sont différents, elle n’a pas besoin de livres. Nous voyons ce qui se passe avec toutes les religions.

Donc toutes les actions ne sont effectuées qu’à l’intérieur d’une personne et uniquement d’après les paramètres qui sont accumulées et connectés en elle et qui la dirigent.

Il est insensé de croire que nous pouvons les refaire  selon les indications de quelqu’un. Si cela était possible, cela signifirait que je suis programmé et que je ne suis qu’un zombie. Je lis comme une machine une instruction quelconque et je me réorganise. Cela veut dire que l’on me débranche tout simplement de mon appareil d’analyse fonctionnelle et que l’on me programme.

Et je ne suis plus une personne, mais juste un animal entre leurs mains, puisque une personne – c’est celle qui à l’aide de son libre choix, de sa capasité d’analyse, étudie progressivement tout ce qui lui arrive et parvient à des conclusions qui sont en dehors de sa nature.

Cette personne commence à comprendre qu’il existe un certain pont de transition envers une nature différente, vers un autre univers, un autre monde. C’est ici que commence la Kabbale.

Ce pont étroit – est en fait un sacrifice : le transfert des intentions égoïstes en intentions altruistes.

De l ‘émission « Les secrets du Livre éternel » du 13/11/2013