Question : Comment pouvons-nous évaluer si une réunion s’est bien passée ? Est-ce que le paramètre est la sensation d’une « boule de couleur grenadine » ?
Réponse : Une « boule de couleur grenadine » se réfère à un groupe qui est devenu un, un groupe de dix qui devient un. Ensuite, chaque membre du groupe de dix perd son sentiment de soi et ressent qu’il est à un niveau supérieur. Dans notre état, nous sommes dix, et sur le niveau suivant, le groupe de dix devient un. C’est ce que j’appelle une boule de couleur grenadine.
Chacun devrait essayer de l’imaginer de cette façon. Nous nous annulons et remontons par la force du don sans réserve et au lieu de dix, nous devenons un, mais sur le niveau suivant. C’est ce que l’on appelle élever MAN.
Nous entrons dans le supérieur comme un embryon et commençons à le ressentir. La boule de couleur grenadine devient une goutte de sperme par rapport au supérieur. Ainsi, lorsque nous nous annulons et sommes incorporés en Lui ensemble, nous sentons quelque chose, mais nous ne savons pas ce que c’est exactement. Je me sens bien grâce à quelque chose qui est en dehors de moi, mais je ne comprends vraiment pas où c’est et ce qui se passe. C’est le début de Ibour (gestation).
Si nous ressentons une vague de chaleur inhabituelle durant la réunion avec le public, nous devons entrer dans la boule de framboise avec eux, et ainsi vous les stimulez.
Toute personne possède la racine de la connexion au Créateur, les Reshimot (gènes spirituels) qui sont apparus après la brisure des récipients. La seule différence est dans la profondeur de sa dissimulation. Finalement, tout le monde doit atteindre la correction de sorte que, lorsque vous créez une boule de couleur grenadine avec le public, c’est une sensation spéciale de connexion. Vous leur transmettez votre éveil par cela, la Lumière Environnante. Puis, l’étincelle qui est cachée profondément en eux et qui ne permet pas à une personne de la ressentir, commence à flotter et à venir à la surface.
De la préparation au cours quotidien de Kabbale du 23/08/13
Il est impossible d’inventer quelque chose qui n’existe pas dans la nature. Peut-être n’y a-t-il pas d’analogie dans le matériau à partir duquel nous fabriquons, ou sur le même niveau, mais il doit exister. Nous prenons tous les exemples et les analogies de ce qui existe déjà dans la nature, nous ne pouvons pas inventer quelque chose qui soit totalement nouveau.
C’est fondamentalement impossible. Il y a seulement un unique point nouveau dans toute la création, quelque chose à partir de rien (Yesh Mi Ayin). Tout le reste, sauf ce « premier acte de la création » (l’oeuvre de la Génèse), est une conséquence de la rencontre entre le récipient et les propriétés de la Lumière dans différentes connexions. Ainsi, nous pouvons prendre exemple seulement sur des attributs existants et créer des formes parallèles.
Tout ce que nous construisons dans notre monde, ce qui signifie dans nos sensations égoïstes, est appelé « ce monde » et il y a des exemples pour cela dans la nature. Si nous voulons poursuivre notre développement en étudiant la sagesse de la nature, nous devons développer une nouvelle perception qui soit axée sur le don sans réserve. Ensuite, nous pouvons aussi réaliser les exemples afin de donner sans réserve de nous-mêmes.
Nous ne pouvons pas recevoir d’exemples venant des attributs supérieurs de ce monde matériel, et ainsi tous les progrès scientifiques se terminent à la frontière entre notre monde et les mondes supérieurs. Même avant que la science elle-même se soit épuisée, notre désir matériel de recevoir atteint une impasse et arrive à son terme. Notre développement se termine à un certain point, puisque nous ne pouvons pas trouver de nouveaux exemples que nous voulons mettre en place dans ce monde.
Plus important encore, nous avons perdu le désir de les chercher dans le but d’inventer de nouvelles choses et donc de progresser sur le plan matériel. Nous sommes à un point de transition, à la veille de la révélation de nouveaux désirs spirituels.
De la 1ère partie du cours quotidien de Kabbale du 21/08/13, Écrits du Baal HaSoulam
La Torah, « Exode » 22:27 : « Vous ne maudirez pas un juge, ni ne maudirez un prince parmi ton peuple. »
Une personne qui est dans un état interne de libre arbitre possède une ligne droite et une ligne gauche, une en face de l’autre et elle doit connecter les deux sans annuler la ligne gauche en aucune façon, car la ligne gauche est le jugement (Din), tandis que la ligne droite est la miséricorde (Hessed).
Une personne doit comprendre que le juge et chaque personne qui fait face à des restrictions le fait pour son propre bien et pour son avancement. Par conséquent, elle devrait accepter tout jugement, en comprenant que c’est la façon dont elle doit se comporter et progresser.
En même temps, elle ne devrait pas avoir de réflexion critique et ne pas penser que le jugement est injuste. Le juge a toujours raison. C’est probablement parce que dans le passé, les juges n’étaient pas aussi corrompus qu’ils le sont aujourd’hui.
Un prince est le gouverneur du Créateur : c’est la force qui se révèle et vous fait avancer et qui est la plus grande force dans votre état actuel, de sorte que vous ne penserez en aucun cas que ce n’est pas le représentant du Créateur qui vous dirige à l’intérieur de vous. C’est toujours le Créateur qui est caché de cette façon (dans ce cas, dans l’image de Moïse). Donc, à chaque fois vous devez imaginer que vous êtes seul avec lui.
Question : Alors pourquoi les gens maudissent Moïse tout le temps ?
Réponse : La Torah parle de la façon dont une personne corrige son ego et combien il y a de descentes, d’ascensions, de désaccords et de malédictions constants dans le processus de correction. Ainsi, l’histoire de la Torah semble très ennuyeuse.
Bien que différents événements soient décrits, ils sont tous très similaires et selon le même modèle, les héros de chaque histoire passent en fait par les mêmes situations. Ils essaient de faire quelque chose, mais ils ne réussissent pas et il y a des argumentations, des problèmes et certaines explosions, puis il y a la punition et ainsi tout s’apaise et nous avançons jusqu’à l’événement suivant et puis tout se répète. Toute la Torah traite de ces états spécifiques.
De KabTV, « Les secrets du livre éternel » du 27/05/13