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Le monde entier est mon reflet

Dr. Michael Laitman

Un «esclave» est un désir que j’ai assimilé à l’intérieur de moi et il est donc sous mon contrôle complet. Dans le même temps, je l’ai soumis à un point tel qu’il n’est plus considéré comme mon ego, mais un partenaire à part entière.

Je peux très bien l’utiliser, pas par la pression que j’ai fait quand je l’utilise par la force, mais rationnellement et logiquement. Cela signifie qu’il est déjà en plein accord avec moi.

Nous ne parlons que des intentions et des désirs car il n’y a rien d’autre que ceux d’une personne. Une personne est un petit monde, donc tout ce que nous voyons, l’image du monde avec tout le monde dedans, c’est tout un reflet de mes attributs internes et rien que cela. S’il y a quelque chose dans le monde à l’intérieur de moi, c’est un signe que c’est ainsi que je vois mon propre reflet.

C’est la façon dont je dois tout organiser dans ma tête tout en lisant les sources, jusqu’à ce que je m’en rende compte effectivement. Peu à peu, à la fois votre esprit et la vue seront axées sur cela, et vous comprendrez que c’est vraiment le cas. Même les physiciens quantiques et les psychologues commencent à en parler maintenant.

De « les secrets du livre éternel » de KabTV 29/04/13

Le résultat d’une action

Dr. Michael LaitmanLa Torah, « Exode » 21:15 : « Et celui qui frappe son père ou sa mère sera puni de mort. »

Dans ce cas, une personne ne peut pas continuer sa correction car elle est nourrie par son « père » et sa « mère », Abba et Ima. Frapper signifie nuire à la connexion avec eux de telle façon qu’une personne ne respecte pas et met à terre cette connexion, brisant le Massakh (écran) que son père et sa mère lui ont donné. L’attribut de Guévoura de la ligne gauche révèle l’ego qui ne veut pas être sous la protection des parents, sous leur Massakh.

Une personne ne peut pas continuer sa correction puisque toutes ses corrections ne sont remplies que par ces deux partsoufim supérieurs, Abba et Ima. Elle refuse de les reconnaître, les frappe, les chasse, s’éloigne et supprime leur contrôle sur elle, en acceptant leur amour sous forme de haine qui se trouve en face d’elle, et c’est ce qui la tue vraiment en fin de compte.

Il n’y a même pas une seule action dans toutes ces punitions. Il ne s’agit que du résultat de mon action. Il n’y a pas de décisions à prendre ici. Une personne clarifie les choses et puis son niveau actuel meurt.

De KabTV, « Les Secrets du Livre Éternel » du 11/03/13

Rien de nouveau

Dr. Michael LaitmanBaal HaSoulam, “600,000 âmes”: Il est dit qu’il y a 600 000 âmes et chacune est divisée en plusieurs étincelles. Nous devons comprendre comment est-il possible de diviser le spirituel, car au début seule une âme fut créée, l’âme d’Adam Ha Rishon?

Selon moi, Il n’y a vraiment qu’une seule âme, comme il est écrit : (Genèse 2 : 7) « et il insuffla dans ses narines le souffle de vie ». La même âme existe dans tous les enfants d’Israël, entière en chacun d’eux comme dans Adam Ha Rishon, car le spirituel est indivisible et ne peut être coupé – comme c’est le cas pour les choses matérielles.

Ainsi, dire qu’il y 600 000 âmes et étincelles d’âmes qui sont apparues, mais elles sont divisées par la force du corps de chacun. Au début, le corps se divise et lui dénie complètement la lumière de l’âme, et par la force de la Torah et de la Mitsva, le corps se purifie, et à la mesure de sa purification l’âme générale l’illumine.

Il n’y a qu’un seul désir en réalité. La Lumière a créé un désir, et elle fonctionne sur lui. Elle le restreint, met des Massakhim (écrans) sur lui, et fait des Partsoufim et des mondes. Cependant, le désir reste le même désir. Le mot « mondes » (« Olamot » provient du mot « dissimulation » en hébreu), se réfère à la dissimulation de la lumière dans notre perception et nos sentiments. C’est comme regarder le monde sans lunettes et de voir un monde flou. Les mondes spirituels sont des images de plus en plus précises et plus claires qui sont révélées par des « lunettes spirituelles» que je change à chaque fois que je me corrige, jusqu’à ce que j’atteigne le monde de Ein Sof (Infini), ce qui signifie l’ensemble de la correction.

Ainsi, tout est au sujet d’une perception individuelle et non d’une réalité extérieure qui existe réellement. L’image du monde dépend de la personne qui l’atteint.

Dans l’ensemble, il y a une âme, mais chacun la perçoit en fonction de son degré de préparation. Nous sommes toujours au même endroit, dans le même système, mais chacun est relié à cela émotionnellement et mentalement dans une mesure différente, selon sa réalisation et sa compréhension. C’est comme un nouveau-né qui ne perçoit presque rien. C’est seulement au bout de quelques mois qu’il commence à percevoir quelques détails de l’image entière. C’est comme s’il éait à la fois dans un état de dissimulation dans une partie et dans un état de la révélation dans un autre, et d’abord la dissimulation est beaucoup plus grande que la révélation.

Une personne perçoit peu à peu plus clairement où elle est en conformité avec son avancement et à son développement. Nous ne parlons pas de quelque chose de nouveau, mais de la révélation qui fait partie de notre perception. Donc, tout notre développement est afin d’éveiller, de construire, et de préparer un tel récipient de perception qui sera sensible à la révélation de la réalité immuable éternelle.

Notre hypothèse de base est qu’il n’y a qu’une seule âme dans le monde, un désir de Malkhout de Ein Sof, et nous atteignons cet état dans une certaine mesure comme si on regardait à travers différents types de verres qui déterminent le niveau de notre proximité avec cela .

De la 3ème partie du Cours quotidien de Kabbale du 05/07/13, “Aime ton prochain comme toi même”

Sous la selle ou en selle?

Dr. Michael LaitmanBaal HaSoulam, “Introduction à l’étude des dix Sefirot,” Point 4: Le Seigneur Lui-même place la main de l’homme sur le bon destin, à savoir, en lui donnant une vie de satisfaction et de plaisir dans sa vie matérielle, remplie de tourments et de douleurs et qui est vide de sens… Il n’y a pas de plus importante prise par la main de la part du Seigneur que celle-là.

Le choix de l’homme est seulement de se renforcer, parce qu’il y a certainement grand effort et labeur avant qu’il n’ait purifié son corps et puisse observer correctement la Torah et les Mitsvot, c’est-à-dire, non pour son propre plaisir mais pour donner satisfaction à son Créateur, ce qui est appelé Lishma «en Son nom», car ce n’est que de cette façon, que l’homme mérite la vie de bonheur et de plaisir accompagnant l’observance de la Torah.

Avant d’arriver à cette purification, il a certainement le choix de se renforcer dans la bonne voie, par toutes sortes de moyens et d’artifices et il fera tout ce que sa main trouvera la force de faire, jusqu’à achever le travail de purification sans tomber à mi-chemin, à Dieu ne plaise, sous le poids du fardeau.

Comment pouvons-nous comprendre cela? En fait, ces mots sont accablants: Le Créateur me tient « par les oreilles» ou «par les épaules » et dirige chacun de mes pas à travers des plaisirs ou des souffrances, c’est-à-dire qu’Il peut faire avec moi tout ce qu’Il veut. Et en plus de cela, il y a quelque chose dans laquelle je dois me  « renforcer » moi-même au-dessus de ce qu’Il m’envoie.

En conséquence, je n’ai pas le choix dans la vie de tous les jours car je suis sans cesse poussé par le plaisir et la souffrance. Ma nature obéit automatiquement à leur dictature, et il n’y a rien que je puisse faire à ce sujet. Un mécanisme en moi tourne toujours mon visage vers le plaisir et mon dos à la souffrance. La «voiture» ne peut esquiver le mal et tourner vers le bien.

En quoi puis-je me renforcer alors? Comment puis-je prendre le pouvoir sur le «corps»? Comment puis-je résister aux «ordres» du Créateur? Qui me dirige d’en haut au degré « animal »? Est-ce seulement possible?

Le fait est que, en dehors de la volonté du Créateur, il y a un autre facteur que je peux utiliser: l’influence de l’environnement. Ainsi, je vais contre le Créateur, contre sa nature, et j’obtiens quelque chose au-dessus du niveau « animal », deviens quelque chose plus grande.

Baal HaSoulam, «La Liberté»: Par conséquent, celui qui s’efforce de choisir continuellement un meilleur environnement est digne de louange et de récompense. Mais là encore, ce n’est pas en raison de ses bonnes pensées et les actes, qui viennent à lui sans son choix, mais à cause de ses efforts pour acquérir un bon environnement, qui lui apporte ces bonnes pensées et les actes.

Par conséquent, il est clair que nous avons la liberté de construire, au-dessus du niveau « animal », le degré de l’homme – l’être humain, qui sellera un «animal» et gérera sa nature. Pour ce faire, une personne utilisera également deux forces, mais elles seront différentes: Maintenant, elle va définir le bien et le mal au moyen d’un bon environnement qui la remplit.

Ainsi, le Créateur contrôle une personne au niveau de la «raison», mais l’autogestion est réalisée « au-dessus de la raison. »

Under The Saddle Or In The Saddle

 La clé ici est la mesure dans laquelle je m’intègre dans l’environnement correct et suis absorbé par lui. Mon bon avenir ne dépend que de cela.

De la 3e partie du cours quotidien de Kabbale 07/07/13, Préparation congrès de Saint-Pétersbourg, «Principes pour construire un meilleur environnement, » Leçon 4

Voir le Créateur et se familiariser avec lui

Dr. Michael LaitmanBaal HaSoulam, “Introduction à l’étude des dix Sefirot,” Point 42:  Et il faut, en fait, comprendre qu’il n’y a qu’une seule raison à notre grand éloignement de Dieu et à notre transgression de Sa volonté, et cette raison est devenue la source de tous nos maux et souffrances, de tous les péchés et erreurs sur lesquels nous échouons, et où nous tombons, à Dieu ne plaise. De plus, on comprend qu’en supprimant cette raison, on se défait immédiatement de toute peine et de toute douleur, et on gagne tout de suite un grand attachement à Dieu, par le cœur, l’âme et  la force. Et je te dirai que cette raison première n’est autre que « notre peu de compréhension de la Providence de Dieu sur Ses Créatures », nous ne  comprenons pas Dieu correctement.

Nous ne comprenons pas le Créateur du tout. Nous sommes simplement dans l’obscurité imaginant ce que nous ressentons comme étant le Créateur, en créant des croyances différentes et des méthodes dans nos imaginations de l’âme et de l’autre monde, etc.

Nous ne pouvons même pas imaginer le monde corporel correctement, car toute cette réalité nous est également dissimulée. Nous sommes dans un état de torpeur absolue et c’est comme si nous rêvions, totalement détachés non seulement du monde d’en haut, mais aussi de la réalité actuelle.

Le problème est que nous ne connaissons pas le Créateur, ce qui signifie la Lumière supérieure qui fonctionne sur l’ensemble de la réalité. Nous ne voyons pas qu’Il est bon et bienveillant. Qui plus est, nous ne pouvons  pas percevoir, comprendre, sentir, ni identifier Ses actions et leur essence en aucune façon.

C’est pourquoi nous avons besoin de la sagesse de la Kabbale afin de mieux connaître ces actions et pour satisfaire au principe de « nous Te connaitrons par Tes actions. » Ensuite, nous apprendrons à connaître le Créateur et Sa nature et qu’Il est bon et bienveillant. Nous arriverons également à connaître le but de la création, qui est de faire du bien à Ses créatures. Nous sommes également inclus dans cette tâche par la Lumière qui ramène vers le Bien.

La révélation du Créateur à la créature est vitale pour Le justifier et adhérer à Lui, ce qui signifie faire tout ce que nous avons à faire. Ainsi, la sagesse de la Kabbale est le seul outil qui puisse aider une personne à une élévation de l’imaginaire réalité fictive à la seule vraie réalité qui existe.

De la 3ème partie du Cours quotidien de Kabbale du 03/07/13, “Il n’y a rien hormis Lui”

Créer une ressemblance avec la Lumière

congrès, groupeBaal HaSoulam, “Matan Torah,” (Le don de la Torah), Point 11: “Cette élévation ou Dvekout (adhésion), qui nous est garantie par notre application de la Torah et des Mitsvot (Commandements), n’est ni plus ni moins que l’expression de l’équivalence des branches avec leur racine.”

  • Toute la douceur, le plaisir, et la sublimité deviennent un prolongement naturel ici, comme nous l’avons dit plus haut, le plaisir est seulement l’équivalence de forme avec son Créateur. Et quand on s’égalise dans chaque conduite avec notre racine, nous ressentons le plaisir.
  • De plus, tout ce que nous rencontrons qui n’est pas dans notre racine devient insupportable, dégoûtant, ou considérablement douloureux pour nous, comme découlant de ce concept. Et nous trouvons naturellement que notre espérance même dépend de l’étendue de notre équivalence de forme avec notre racine.

Ainsi nous avançons par les plaisirs et les souffrances. Dans l’ensemble, nous devrions établir l’équivalence de forme des deux parties. Je dois créer de moi-même une forme qui est semblable à la Lumière.

Mais la Lumière supérieure n’a pas de forme, c’est le don total et l’amour absolu. Alors, comment puis-je créer la forme de la Lumière dans mon désir de recevoir qui a une forme?

Je me « déshabille » de toutes les relations égoïstes que j’ai, et établi des liens de l’amour au-dessus d’elles. Donc, à l’intérieur, je suis totalement fait d’un désir de recevoir et son expression externe devient un désir de donner.

En conséquence, je me trouve en face de la Lumière Environnante, en face de la lumière de l’Ein Sof (Infini), et je fais l’image du Créateur pour moi, par moi-même. C’est pourquoi ce niveau est appelé Adam (un être humain) ce qui signifie pour ressembler au Créateur (Domé en hébreu).

Le Créateur lui-même n’a pas de forme, mais nous le découvrons en nous rapprochant de Lui et par cela nous Le « créons ».

Baal HaSoulam, «Le Secret de la gestation et la naissance »: C’est comme  un professeur et son élève, quand la seule inclinaison du professeur est de responsabiliser ses étudiants à être comme lui et à enseigner aux autres étudiants comme lui. De la même manière le Créateur est content quand les êtres créés créent et renouvèlent son image. Notre force de renouvellement et de développement n’est pas vraiment nouvelle, mais une sorte d’imitation. Et notre niveau de développement est mesuré en fonction de combien l’imitation correspond à l’œuvre de la nature.

Nous remplissons tout cela dans la connexion mutuelle entre nous. On nous a donné une chance de surmonter l’ego entre nous, si nous utilisons les moyens que nous avons correctement: les leçons, les ateliers, les congrès, etc.  Le plus important devrait être d’atteindre la connexion, de sorte que la connexion ressemblera à la Lumière et le don mutuel dans une certaine mesure.

De la 3ème partie du Cours quotidien de Kabbale du 03/07/13, “Il n’y a rien hormis Lui”

Le Créateur est toujours le bien absolu

Dr. Michael LaitmanBaal HaSoulam, “De l’essence de la religion et de son but”:  « …Le Créateur, lui, est parfait et n’a besoin de personne pour l’aider à l’être, ayant été avant toute chose. C’est pourquoi, il est clair qu’Il n’a aucun besoin de recevoir. Et comme Il n’a aucun attribut du désir de recevoir, Il n’a aucune raison de causer du mal à qui que se soit. C’est aussi simple que cela. »

« De plus, nous aimons entretenir la dérivée de ce premier concept qui est qu’Il aime faire du bien aux autres, c’est à dire à Ses créatures. Cela nous est prouvé par cette grande création qu’Il a crée et produite sous nos yeux. Même si nous voyons que dans notre monde, il y a des créatures qui se sentent bien et des créatures qui se sentent mal. Car quel que soit le type de sensations, elles sont causées par le Créateur. Et une fois compris qu’il n’y a pas de mal dans la nature du Créateur, nous pouvons conclure que toutes les créatures ne reçoivent forcément que du bien puisqu’il n’a créé les êtres que pour leur faire du bien. »

« Nous avons donc conclu que le lCréateur n’a que le désir de faire le bien. Et qu’à aucun prix il n’y aura dans les lois du monde une cause de nuisance ou de peine qui viendrait de Lui. Et nous l’avons donc défini « le Bien Absolu ».

« Cela étant donné, regardons et examinons l’actuelle réalité, telle qu’elle est guidée et surveillée par Lui, et comment Il fait le Bien. »

Nous ne voyons pas cela de cette façon. Pour nous, il nous semble que tout est à l’envers dans ce monde. Comparé à la nature inanimée, végétale et animale, le niveau parlant souffre beaucoup plus que d’autres. Plus une personne est avancée, plus ses angoisses sont grandes. Alors, où voyons-nous le « Bien Absolu » ici?

Il s’applique à un autre niveau d’existence, à un plan de vie différent. Ici, il n’y a aucune trace du Bien Absolu, et nous ne pouvons espérer que, à un certain moment, les choses vont s’améliorer. Au contraire, à travers toute l’histoire, nous avançons uniquement vers le mal. La vérité est que nous nous développons afin de réaliser notre mauvais penchant qui est intégré dans notre nature, nos propriétés. Peu importe où exactement puisque tout est pareil. C’est pourquoi il est inutile d’espérer ni d’attendre des choses positives dans ce monde.

En ce qui concerne le Bien Absolu (le Créateur) et notre relation avec Lui, nous ne pouvons pas encore fantasmer sur elle puisque nous sommes limités par nos frontières actuelles. Il n’a absolument rien en commun avec ce monde. Il n’existe aucun lien entre ce royaume et la force supérieure quoi qu’elle soit. Tout ce que nous avons ici, c’est la volonté de recevoir qui ne cesse de changer. Cependant, il n’existe pas de «Bon qui fait du Bien», pas de «Bienveillance Absolue», pas de Créateur!

Le but de ce monde est de révéler le fait que nous ne pouvons pas tolérer ce royaume plus longtemps. Le truc, c’est que nous devons révéler ce fait et indiquer les raisons qui provoquent cet état. Non seulement je suis dans la douleur et je crie à ce sujet, cette douleur doit expliquer pourquoi je la traverse et comment me débarrasser d’elle.

Ainsi, je vais contrôler ma douleur pour atteindre un meilleur état. Cela ne signifie pas qu’il n’y aura pas de douleur dans ma vie, même si je vais arriver à un autre niveau d’atteinte, de compréhension et de prise de conscience supérieure qui me permettra de me contrôler à l’aide de mon aspiration à la joie et à l’affliction comme les rênes pour la maîtrise de soi. A ce stade, je ne veux pas me débarrasser de la souffrance ni m’amuser. Je commence à comprendre et à clarifier exactement ce à que je dois aspirer. Indépendamment de mon aversion pour l’affliction et mon désir d’être heureux, je veux continuer à me comporter correctement. Peu à peu, tout en poursuivant dans cette voie, je corrobore ce que «correctement» signifie.

Ce type d’analyse commence dans notre état actuel et continue d’une étape à l’autre. Peu à peu, nous commençons à connaitre les caractéristiques potentielles du Bien Absolu. Il faut beaucoup de temps et beaucoup de précisions. C’est un processus qui nous permet de définir ce qui est bon et ce qui est mauvais.

Ensuite, nous considérons ces concepts pas basés seulement sur ce que nous ressentons, mais avec un propos. Ainsi, nous avançons. Nous nous élevons au-dessus de l’analyse «animale» de ce qui est bon et ce qui est mauvais, qui est basée sur nos sensations positives ou négatives. Mais, nous passons à une analyse de type humain qui rapporte tout à l’objectif supérieur. Nous plaçons l’objectif supérieur avant tout. Ce n’est qu’à travers l’objectif supérieur que nous pouvons distinguer le bien du mal.

De la 3ème partie du Cours quotidien de Kabbale du 03/07/13, “Il n’y a rien hormis Lui”

Le chemin simple et difficile

Dr. Michael LaitmanRamchal “Da’at Tvounot  (Connaître les raisons) « : La réalité de l’homme est construite avec une sagesse infiniment profonde. Le Créateur a fait de nombreuses grandes créatures et chacune d’entre elles exerce leurs fonctions. Rien n’est en vain et tout est basé sur un seul fondement: le Créateur désire le travail de l’homme, qu’il corrige tous les défauts de la création et s’élève de degré en degré jusqu’à ce qu’il s’attache à la sainteté du Créateur. Et tout doit subir de grandes transformations pour atteindre la perfection universelle.

Le but de la création est assurée par un processus très long, profond et complexe, ni simple ni facile, et il dépend de la façon dont la personne parvient à organiser un soutien pour la reconnaissance de l’objectif pour elle-même.

Si elle se joint à un groupe, s’inclut dedans, si elle incline la tête, alors elle entend le message qui vient des amis et tente de se connecter à eux et l’enseignant, et elle  avance. Tant qu’elle n’accomplit pas toutes ces corrections, il est évident qu’elle n’atteindra pas le but de la création.

Cet objectif est atteint sur tous les 125 degrés d’avancement. Chacun d’eux contient tous ceux qui sont vraiment importants et ceux qui font le bien, et la seule différence est dans quelle mesure une personne le perçoit.

De la 3ème partie du Cours quotidien de Kabbale du 03/07/13, “Il n’y a rien hormis Lui”

La Lumière nous enseignera et clarifiera tout

Dr. Michael LaitmanQuestion: Qui termine un niveau et passe à l’étape suivante, une personne ou un groupe?

Réponse: Tout le monde complète le niveau. L’achèvement d’un niveau est appelé le lien général entre tous, Israël, la Torah, et le Créateur sont un, tout le monde se confond en un seul.

Question: Est-ce que tout le monde termine le temps de préparation ensemble?

Réponse: Il semble que tout le monde finisse ensemble. Vous ne pouvez pas atteindre la spiritualité par vous-même sans les autres. Lorsque vous atteignez la spiritualité, vous voyez que tout le monde est déjà là car sinon vous ne seriez pas en mesure de l’atteindre.

La seule chose qui vous manque pour compléter le niveau actuel est le cadre, la coopération mutuelle, en avançant vers le même but, quand tout le monde révèle la force unique comme un seul. Vous devez sentir ce qui vous manque pour atteindre la plénitude par vous-même, par rapport à la façon dont vous l’imaginez. Peut-être votre clarification n’est pas assez précise et incorrecte, et donc la Lumière supérieure brille sur vous et vous influence un peu plus fortement, évoquant les carences individuelles en vous qui vous manquaient pour vous élever au-dessus d’elles et vous renforcent dans le groupe.

Nous avançons seulement « au-dessus de la raison. » La raison est les désirs égoïstes, les problèmes, les inclinations et les passions égoïstes, et ils nous fournissent la «chair», l’épaisseur et la profondeur des récipients, au-dessus desquels nous formons l’inclinaison pour le don, l’amour, la connexion, le renforcement, la justification et l’appréciation de l’autre. Nous établissons tout cela au dessus de notre ego.

La Lumière qui ramène vers le Bien agrandit notre ego afin que nous ayons une chance de travailler dessus. Il nous enseigne à ne pas rester au niveau animal puisque nous aspirons à l’amour animal et des réalisations corporelles. La lumière nous apprend à nous élever au-dessus et à prendre des valeurs les plus sublimes en compte et de vivre une vie plus utile.

La Lumière éclaire et clarifie tout, elle nous change à bien des égards, elle augmente les attributs dont vous avez besoin, à la fois les bons et les mauvais. Elle vous guide et vous oriente dans tous les sens, la Lumière fait tout! Vous n’avez qu’à faire une chose:  justifier les amis et essayer d’être en contact avec eux, de les éveiller. C’est assez.

De la 1ère partie du Cours quotidien de Kabbale du 30/06/13, Les écrits du Rabash

Désormais, le calcul n’est que par rapport à l’amour

Dr. Michael LaitmanQuestion: Comment un être créé peut annuler sa honte devant le Créateur?

Réponse: Ce sont les mêmes corrections que nous effectuons dans les mondes de BYA lorsque nous les élevons à Atsilout. Atsilout (de la racine en hébreu qui signifie « avec Lui » – «Etslo») est le lieu de l’amour du Créateur et les mondes de BYA sont le lieu où l’être créé existe.

Toutes les clarifications des résultats de la brisure ne sont que des clarifications de l’amour. Sans la brisure nous ne serions pas en mesure de comprendre cet amour. Cela est devenu possible uniquement parce que la brisure a révélé la haine, les désirs brisés qui nous empêchent de s’entendre avec le Créateur. Nous voulons répondre mutuellement à son amour « dans la foi au-dessus de la raison. »

Imaginez que je sois prêt à donner tout ce que j’ai, tant que je peux exprimer mon amour en réponse à votre amour. Je ne veux pas donner ni faire des calculs entre nous: «Vous êtes pour moi et je suis à vous », mais seul l’amour mutuel qui est au-dessus de tout gain, c’est appelé un accord parfait.

C’est la raison de l’enchainement des mondes de haut en bas et de notre ascension de bas en haut. En fait, il n’y a pas de montée ni de descente dans les mondes supérieurs. « De haut en bas», signifie la préparation mécanique des couples dans lesquels le Massakh (écran) et la Lumière réfléchie  participent à Zivoug de Haka’a (accouplement par frappe). Mais de «bas en haut» c’est uniquement les calculs de l’amour et non de la quantité ni la qualité de la lumière, ce qui signifie pas de remplissage, mais de ses dérivés, ce que je reçois au-delà de tous les cadeaux.

Notre seul travail est d’établir le sentiment d’amour pour le Créateur en nous. Mais nous découvrons tout le contraire de l’amour dans tous nos désirs, ce qui signifie la haine. Mais c’est déjà une révélation de l’amour puisque nous découvrons son opposition, ce qui est déjà une grande réussite.

La brisure nous permet de comprendre ce qu’est l’amour! Une personne qui n’a pas connu la brisure ne sait pas comment aimer et ne sait pas comment haïr et en fait ne sent rien. La brisure nous amène à un état très grave, elle nous oblige à clarifier les choses de façon très précise en ce qui concerne l’amour. Nous ne mesurons pas la température, la pression artérielle, ou le poids de la Lumière et la grandeur du récipient, nous mesurons seulement l’amour qui dépend de certaines conditions ou ne dépend de rien.

Ceci est le résultat de la brisure, ce qui nous donne ces possibilités incroyables. Ainsi, il devient très clair pourquoi  la descente des mondes a été nécessaire pour d’être au plus bas jusqu’à ce monde.

De la 3ème partie du cours quotidien de Kabbale du 17/05/13, Talmud Esser Sefirot