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Visions ou monde spirituel?

Dr. Michael LaitmanLe Livre du Zohar, Chapitre « VaYechi (Et Jacob vécut), » Article 170: Au départ de l’âme de l’homme, toute ses proches et ses amis dans le monde de vérité marchent avec son âme et lui montre le lieu d’Eden et le lieu de la punition.
Question: Les gens qui ont vécu une mort clinique parlent de visions qu’ils expérimentent, qui sont à bien des égards semblables aux descriptions du Livre du Zohar. Ces gens toutefois, ne connaissent pas la moindre chose au sujet de la sagesse de la Kabbale.
Réponse: Le fait de comprendre la Kabbale n’aide pas une personne à voir le monde spirituel. Le monde Supérieur ne peut être ressenti que par une âme corrigée. Qu’une personne étudie ou non la Kabbale n’y change rien. Ce qui est important est de savoir si une personne désire se corriger.
Nous pouvons considérer les expériences de mort clinique de deux manières. D’un côté, quand une personne tombe dans un état clinique, cela est un gros coup pour le corps physiologique, qui n’est rien de plus que le désir de se combler. Notre corps ne nous apparait que comme quelque chose qui prend de l’espace, mais en réalité ce n’est que le désir d’être comblé d’un certain type de satisfaction.
Si ce désir ressent le vide ou la souffrance, il ne veut naturellement pas ressentir le lieu (désir) où il ressent la douleur. Il veut réduire ou restreindre ce lieu, vivre moins intensément, déconnecter ses sens, se droguer, et ainsi de suite. Toute personne qui ressent une souffrance émotive ou matérielle veut la limiter, c’est à dire, restreindre sa perception du monde, jusqu’au degré du désir de cesser de vivre.
Mais en éprouvant la souffrance et en voulant la surmonter, pour fuir ce lieu rempli de noirceur, de douleur, de coups, de guerres et de maladies, signifiant, que pour s’élever au-dessus de la terrible souffrance de ce monde, une personne fait essentiellement une action spirituelle. On ne le fait pas dans le but de donner ou parce que l’on est attiré par la spiritualité, mais parce que la souffrance nous met tellement de pression que cela nous force à sortir, comme le noyau d’une cerise, et on est dirigé vers le haut.
Ceci est le chemin de la souffrance, mais ce n’est pas du progrès parce que l’on ne se rapproche pas du but. En fait, on ne sait même pas qu’il y a un but; on fuit simplement comme un animal sous les coups de bâtons. Mais d’une manière ou d’une autre, on s’élève au-dessus de son ego, le désir d’avoir du plaisir. On veut l’annuler, tout en pensant: « Je ne veux rien, qu’on me laisse simplement tranquille! »

 

Imaginons que l’on vole un milliard de dollars et que l’on se fait prendre et que l’on est condamné à la prison à perpétuité. À ce moment-là, on ne désire plus que du pain et de l’eau et de se retrouver chez soi. C’est tout ! Toutefois, avant on voulait un milliard de dollars ! Le désir se réduit, comme s’il montait par la « foi au-dessus de la raison ». Il est prêt à être dans la qualité du don sans réserve, à rejeter le plaisir et à se restreindre pour ne pas éprouver la souffrance que procure la punition.
Et c’est là que les gens commencent à ressentir la vérité; une connexion avec le Créateur leur est révélée, du moins dans une certaine mesure. Cela se dissipe toutefois très rapidement, et les gens sont incapables de percevoir pleinement ou de retenir cet état parce qu’il leur manque leurs propres Kelim (récipients spirituels) permanents. Et ainsi, la sensation se dissipe.
Dans 99.9% des cas, la sensation de quelque chose de outre-monde a rapport avec les expériences psychosomatiques de ces gens. Puisqu’ils vivent dans la souffrance, la confusion, la brume émotionnelle, et des systèmes internes faussés, cela relève simplement de leur imagination.
Le but de la création n’est pas qu’une personne ressente le monde spirituel dans un état de mort clinique. Nous devons ressentir la spiritualité dans un état normal et fonctionner en elle comme des chercheurs qui ont le savoir, la connaissance, la sensation et le pouvoir. Nous devons en venir à être comme le Créateur.

Le GPS spirituel

Dr. Michael LaitmanQuestion: Lorsque je roulais en rentrant de la Convention de Beer Sheba, je regardais mon GPS, car il me guidait et me mettait en garde sur les caméras cachés aux carefours. Je pensais, pourquoi n’existe-t-il pas de système de navigation analogue dans le monde spirituel qui prédise notre chemin pour nous? Au lieu de cela, nous avons besoin de nous appuyer uniquement sur les instructions des kabbalistes et des mises en garde des prophètes.
Réponse: Il n’existe pas de système de navigation comme celui-ci dans le monde spirituel. C’est parce que dans votre monde, vous êtes toujours en « voyage » dans le même désir égoïste, qui parfois est plus important et parfois moins. C’est pourquoi vous êtes en mesure de faire certaines hypothèses sur l’avenir et de vous appuyer sur l’expérience des autres. Les gens, ont même créés des outils pour vous qui vous montreront le chemin et sont en mesure de préciser l’ensemble du processus et chaque étape du chemin pour vous. Cela vous permet de voir à l’avance ce que cela signifie de devenir grand et adulte, tout comme ils le préciseraient à un enfant qui veut grandir et devenir pilote.

Toutefois, dans le développement spirituel nous passons par les états où nous sommes incapables de prévoir et d’imaginer les choses à l’avance. C’est pourquoi il ne peut pas y avoir un système de navigation d’aucune sorte là-bas. C’est parce que nous ne voyons pas l’image suivante à l’avance et nous n’avons pas les instruments de perception pour voir ces images. Au lieu de cela, on nous montre une image indésirable, opposée. Si vous pouvez comprendre que votre manque de désir de vous connecter avec les autres est la future forme que vous aurez besoin de transformer en son contraire, cela vous servira de GPS spirituel. Cela existe, mais nous montre l’image opposée, celle qui est désagréable pour notre ego, le désir de recevoir du plaisir.

A partir de là, tout dépend de la façon dont vous accepterez tous ces états. Toutefois, lorsque vous rencontrez quelque chose comme cela, en général vous faites demi-tour et revenez en arrière, en pensant que l’objectif est là. Vous pensez: «Le but spirituel n’est pas très facile ou agréable. Pourquoi devrais-je y aller? Ça serait mieux si je le faisais reculer un peu ». Dès que vous vous détournez, vous acquérez immédiatement le GPS de tous les outils de ce monde tels que le soutien de tous, le bénéfice de l’opinion sociale, et tout le reste. C’est de cette manière que les gens se mettent eux-mêmes dans les ennuis.

La vie collective de la lumière et du désir

Dr. Michael Laitmanchacun d’entre nous est inclus en tant que parties d’un système général dans le seul état qui soit : le monde de l’Infini. Il existe comme un seul corps, semblable à un organisme vivant qui se compose de différents sous-systèmes internes qui transfère le sang, la lymphe, ou les signaux nerveux. Nous sommes tous interconnectés au niveau du Monde de l’Infini comme un organisme éternel qui fonctionne comme une machine parfaite semblable à la lumière qui le remplit. Le désir et la Lumière travaillent en harmonie.
Comme dans tout corps sain, les processus d’expansion-contraction ont lieu, comme le pouls, la respiration, ou mes battements du cœur. Même si le désir de recevoir du plaisir et de la Lumière sont contraires l’un à l’autre, leur opposition crée une dynamique appelée «vie». Tous ces changements produisent la sensation de la vie.
Si seule la Lumière, ou seul le désir existe, rien du tout ne serait ressenti. La Création ressent son existence parce que la Lumière et le désir agissent en rapport l’un avec l’autre, ce qui signifie en harmonie: parfois, la lumière augmente et parfois le désir la dépasse tout au long, l’un complète l’autre.

Parfois, la Lumière est plus grand parce que le désir diminue volontairement de lui-même et permet à la Lumière d’agir. D’autres fois, la lumière permet au désir de fonctionner. L’un est plus élevé, et puis c’est l’autre, comme sur les balançoires. C’est ainsi que nous nous permettons à l’un et à l’autre de monter, dans une flambée vers le haut ! Cette dynamique donne naissance à la vie.

Cela fonctionne comme cela dans le Monde de l’Infini. Cependant, notre état est volontairement gâté d’une façon artificielle afin que nous voyions l’avantage « de la Lumière en étant dans l’état de l’obscurité. » Cela nous permet de sentir notre opposition à la Lumière et nous permet de faire notre propre effort de correction. C’est seulement à cette condition que nous sommes capables d’apprécier la Lumière.

Si vous étiez nés parfaits, vous vivriez «automatiquement» et ne voudriaient jamais révéler la perfection dans sa plus profonde étendue. C’est la raison pour laquelle les restrictions et les réticences, la distanciation et la rupture ont eu lieu, jusqu’au point d’un détachement complet de la créature du Créateur. Et cette corruption n’existe que dans notre perception intérieure et nulle part ailleurs.

Je me sens moi-même, dans un certain corps (c’est une pure illusion) dans un monde (imaginaire) que parce que je suis inconscient. J’existe dans le Monde de l’Infini, mais mon inconscience produit des délires divers et des tableaux imaginaires. Ces délires sont appelés « ce monde ».C’est le dernier, le plus faible, et le pire des degrés de tous les états possibles.

Par conséquent, il est évident que nous devons faire des efforts et reprendre conscience (une sensation de perfection). Ceste seulement après l’avoir accompli que nous nous rendons compte de sa profondeur maximale.

Comment allez-vous colorier votre monde ?

Dr. Michael LaitmanLe symbole de notre prochain congrès, c’est l’unité, la connexion, la garantie mutuelle, et l’union de l’humanité tout entière autour de la Force Supérieure, qui se révèle parmi nous. Cela nous amènera à l’égalité, la sérénité, la paix, et l’éternité. Grâce à cela nous annulons la mort! L’ange de la mort est né de la haine qui nous sépare. Et si, à la place nous tirons la force spirituelle, la force du don sans réserve, nous méritons la vie éternelle. C’est précisément la haine entre nous qui annule la vie et nous conduit à la mort. Elle tue nos corps et nous donne une sensation de ce monde.Ce monde est un reflet de la connexion égoïste entre nous. Cependant, chacun doit se résoudre ainsi que le monde entier à une forme différente de connexion, quand, au lieu de ce monde, nous ressentons une connexion spirituelle appelée Assiya, Beria, Yetzira,Atzilout, Adam Kadmon, et le Monde de l’Infini. Tous les mondes sont des formes de lien entre nous, rien d’autre ne change! Nous vivrons dans notre corps, tout comme maintenant, et notre attitude changera et nous donnera une sensation d’une nouvelle réalité. Nous sentirons que nous existons dans le Monde de l’Infini et cesserons de sentir notre corps puisque notre monde montera vers l’Infini.

Les différentes relations et les liens entre les gens (de la plus menaçante à la plus neutre et bienveillante) donnent lieu à un spectre de couleurs et de nuances qui nous entourent. Elles vont du noir le plus profond aux couleurs constamment pus légères et magnifiques, comme le ciel bleu et, finalement, tout blanc.

Imaginez toute l’humanité aujourd’hui, armée de fusils et de couteaux les uns contre les autres, où chacun tient à se garder des autres avec une forteresse et d’avoir sa tasse pleine là, indépendamment de tout le monde. Imaginez maintenant le contraire de cela : un monde totalement ouvert, sans limites, où moi et l’autre sont comme un tout, et tous les peuples du monde sont mes enfants, mes voisins, des amis, nous sommes un organisme unique.
Nous allons commencer à penser que sans les autres, nous nous perdons. Nous commençons à apprendre ceci petit à petit de la de nature alors que nous révélons que tout le monde est connecté et interdépendant. Pour le moment, nous arrivons à cette conclusion en raison de la nécessité. Plus tard, nous allons réaliser qu’être relié aux autres est vraiment bon. Après tout, précisément grâce à cette connexion (si nous la faisons correctement), nous nous élèverons au-dessus de ce monde vers la perfection et l’éternité.
Je serai reconnaissant que ce lien existe, car il me permet en particulier de me changer ainsi que ma perception de la réalité et d’entrer dans une dimension différente, spirituelle et éternelle.

Le chemin le plus facile vers la spiritualité

Dr. Michael LaitmanLe Baal HaSoulam, Le Rabash, et d’autres grands kabbalistes nous disent que si nous voulons avancer, la meilleure façon de le faire est de ne jamais cesser de penser et d’imaginer que nous sommes tous ensemble. Ils nous décrivent la réalité spirituelle, comme déjà là. Mais comment pouvons-nous y arriver? Pour ce faire, nous avons reçu un moyen auxiliaire: d’imaginer que nous sommes liés par l’amour et la garantie mutuelle avec nos amis qui ont aussi le désir d’atteindre la même réalité.De cette façon, en faisant mon travail intérieur, je rentre dans un état qui m’est dissimulé. Je ne le vois pas encore et je ne peux pas l’imaginer ou le comprendre. Par conséquent, imaginons que nous sommes ensemble. Cela nous rapprochera certainement de la révélation de la réalité décrite par le Zohar.

La vérité se trouve au milieu

Dr. Michael LaitmanLes actions d’une personne sont basée sur ses habitudes, elle perçoit et accepte uniquement celles à laquelle elle est habituée. Tout ce qui passe au-delà du commun lui est méconnu. Dans notre état d’inconscience, nous ignorons tout ce qui est nouveau avant même de le ressentir ou de le percevoir. C’est pourquoi il est si difficile de se trouver face à face avec la spiritualité.Nous vivons dans le monde que nous choisissons en ne prenant que ce qui nous est familier et coutumier du Monde de l’Infini qui nous entoure. Afin d’élargir notre monde dans et à travers le monde du don sans réserve, nous avons besoin d’utiliser « la foi au-dessus de la raison »» et d’accepter les états du don sans réserve, les attributs, les désirs, les pensées et les actions du « monde opposé « .

Pour y parvenir, nous devons concilier ensemble deux états spirituels opposés, nous devons reconnaître que notre existence actuelle égoïste (le degré inférieur) est en opposé à l’attribut du don sans réserve (le plus haut degré). En outre, nous avons besoin de vivre entre ces états et de nous réjouir de la sensation de vide de l’état inférieur, car il nous donne l’occasion de nous élever au-dessus, au degré supérieur.

Ces forces descendent sur moi à travers le groupe à partir de la Lumière Supérieure et me tiennent  » au-dessus du sol  » comme un aimant. Le magnétisme de la vérité et de la foi (le don sans réserve) qui me soulève vers le haut devrait être plus fort que la sensation de l’égoïsme animal qui me tire vers le bas, vers le  » sol « .

La vérité, cependant, réside en existant dans les deux états simultanément. Vivre dans chacun d’eux séparément est un mensonge. Même si je suis tout à fait dans la spiritualité, c’est un mensonge. L’existence réelle est toujours entre deux états en même temps : la sensation de perfection et de l’absence, la gratitude et la prière.

Je devrais me réjouir dans le fait que je puisse expérimenter ces deux états à la fois et que je sois en transition constante. Pourtant, je suis conscient des obstacles et je me tiens au-dessus d’eux par la volonté, comme un alpiniste qui sait que dès qu’il donne un signe de faiblesse, il va tomber immédiatement et disparaitre. C’est le seul état véritable de l’existence, et nous devons nous entraîner à en faire notre «mode de vie »et nous en réjouir.

En conséquence, il ya un test : sommes-nous capables de vivre dans un état de joie, malgré toutes les luttes et les insatisfactions, en étant toujours persévérant entre l’inspiration et le désespoir ?

Franchir la barrière

Dr. Michael LaitmanQuestion: Que signifie « franchir la Makhsom »? 

Réponse: Traverser la Makhsom (la barrière qui nous sépare de la spiritualité) signifie ressentir la réalité à l’intérieur de soi. Le « point dans le cœur » apparaît et acquière le minimum de « volume » (10 Sefirot). Dans ces Sefirot, je commence à percevoir et sentir une nouvelle réalité. Je ressens comment la Lumière entre et sort de moi et cause diverses sensations. Cela commence avec des changements minimes dans la perception et la compréhension, mais je suis capable de voir ce qui se produit à «l’intérieur». En ce qui concerne notre monde, je commence à le voir sur l’arrière-plan du nouveau monde(spirituel).

Cette dualité de l’existence n’est pas un obstacle. Au contraire, cela me permet de sentir et de comprendre la relation entre les deux mondes, la branche et la racine. A l’intérieur de mon point dans le cœur, je sens différentes actions, peu importe qu’elles soient petites. Je ne comprends toujours pas ce que cela signifie quand la Lumière entre et sort, mais je sens que quelque chose va et vient à plusieurs reprises. Je ne comprends pas encore exactement ce qui se passe, tout comme un nouveau-né qui ressent quelque chose, mais ne sait pas ce qui se passe.

Supposons qu’une lumière s’allume et s’éteint. Un nouveau-né ne sait pas que c’est appelé lumière et l’obscurité, mais il observe un phénomène. Pour moi, lorsque la Lumière entre et sort, cela donne une sensation de la réalité Supérieure (quand la Lumière pénètre) et de notre monde comme sa simple empreinte (lorsque la Lumière sort). Plus tard, je commence à m’y orienter de mieux en mieux, vers le degré de ma capacité à développer des propriétés similaires.

Pénétrer dans l’univers

Dr. Michael LaitmanNous faisons l’expérience du monde au sein de notre désir de recevoir du plaisir. Tout ce que nous sommes en mesure de percevoir à travers nos cinq organes sensoriels, tels que la vue, l’ouïe, le goût, l’odorat et le toucher, résultent dans l’image que nous observons de l’intérieur. Telle est la réalité que nous percevons.Y a t-il un moyen de sortir de cette perception limitée dans une autre, plus générale, qui n’est pas limitée par le corps physique et ses cinq organes sensoriels? Après tout, notre vision du monde et de nous-mêmes est dictée par notre corps animé. Tout dépend de la perception.

Peut être qu’il y a un nombre incalculable de formes au-delà du corps mais notre corps les filtre, nous permettant seulement de ressentir ce qu’il est capable de traiter Ce qui signifie que nous ne serons jamais capables d’expérimenter la vraie réalité. Si c’est le cas peut être verrons nous qu’elle est la vraie réalité, après la mort du corps? Pourtant, comment est-ce possible alors que nos cinq organes sensoriels meurent avec lui ?

Les kabbaliste nous disent que nous sommes incapables de ressentir la vraie réalité parce qu’elle est expérimentée  » à l’intérieur de moi » et à cause de cela elle est limitée seulement à une perception partielle appelée « ce monde ». Pourtant nous pouvons nous déplacer dans une perception « extérieure », celle qui est à l’extérieur du corps. Il y a une force qui change notre champ de perception, où il est possible de faire l’expérience de la réalité en dehors de nous-mêmes. En d’autres termes, au lieu de me concentrer sur moi-même, je me concentre sur les autres et je les mets au-dessus moi-même.

Lorsque nous lisons au sujet de la réalité extérieure, cela nous influence de telle façon que nous commençons progressivement à nous en apercevoir. Ça s’appelle, « travailler et trouver. » Nous devons faire des efforts en vue d’obtenir cette nouvelle perception. Après quelques mois de ce labeur nous commençons à remarquer les changements survenus en nous, et comment notre perception des autres devient différente.

Le moyen le plus efficace pour avancer dans ce processus c’est grâce à un groupe qui lit Le livre de Zohar, indépendamment de la façon dont nous le comprenons. Ce qui compte, c’est notre désir d’être affectés par cela, qui va progressivement nous aider à commencer à découvrir la réalité extérieure.

Tous les trésors sont devant vous!

Dr. Michael LaitmanUne question que j’ai reçue: j’étudie le Zohar tous les jours, mais je ne ressens rien à côté du désir grandissant. Suis-je en train d’avancer dans la bonne direction? 

Ma réponse: C’est très bien ! Si votre désir grandit d’un jour à l’autre, alors vous n’avez pas besoin d’autre chose! Même si un désir croissant vous apporte la déception, il faut le voir comme une récompense. C’est parce que le désir ou le manque de satisfaction est la force qui vous fait avancer. Lorsque vous avez un désir vide, vous sentez que vous n’avez pas l’unité avec le Créateur, ni le sentiment de connexion avec Lui, la qualité du don sans réserve.
Par conséquent, le désir correct est une récompense. Dans notre monde, vous devez gagner la satisfaction, mais dans le monde spirituel vous devez gagner un récipient spirituel, un désir. La satisfaction est toujours là, nous vous invitons à venir la prendre! Mais qu’en tirerez-vous ? Telle est la question.

À l’heure actuelle il y a des trésors spirituels tout autour de vous: «diamants», «or», «argent», et tout ce que vous pouvez probablement imaginer. Vous n’en avez tout simplement pas de désir, c’est pourquoi vous ne les reconnaissez pas. L’espace autour de vous semble vide ! Toutes les meilleures choses que vous pouvez éventuellement souhaiter sont déjà présentes, mais c’est comme si on vous avait bâillonné et que vos bras et vos jambes avaient été attachés, et puis on vous a placé en face de ce trésor et on vous a dit: «C’est à toi! » Mais, comment est-il à vous si vous ne pouvez pas le prendre?
Il est nécessaire de développer ou de préparer le désir, le récipient spirituel. C’est tout ce que nous avons à faire. Par conséquent, notre récompense, c’est le désir ou l’aspiration, et il doit être créé par la Lumière. Nous devons changer notre perception, notre attitude à l’égard de la récompense et de la punition. Dans notre monde la punition, c’est le désir ou la sensation de manque, alors que la récompense c’est la satisfaction qui nous calme parce que nous vivons dans la volonté de profiter.
Toutefois, si vous êtes à l’intérieur de la volonté de donner sans réserve et que vous avez le désir de donner sans réserve, c’est une récompense. Pourquoi la différence est-elle si grande? C’est le résultat de la restriction. La restriction a été réalisée à la réception, mais il n’existe aucune restriction sur le don sans réserve.

Si vous avez déjà le désir de donner sans réserve, alors tout s’ouvre devant vous et tout se révèle à vous au même degré. Dans votre désir de donner sans réserve vous commencez à voir dans la Lumière Réfléchie tout ce qui est autour de vous, et vous êtes invité à le prendre!

C’est ainsi que progressivement, d’un jour à l’autre, Le Zohar change notre vision et l’orientation de notre pensée, en construisant une nouvelle attitude différente envers la vie et envers les phases de tout progrès spirituel.

Le monde entier est dans le Reshimo

Dr. Michael LaitmanNous ressentons la réalité si deux forces viennent d’En Haut et agissent sur quelque chose de commun entre elles. Si elles peuvent activer un Reshimo (enregistrement d’information) pour le révéler en nous, alors elles y rentrent. Le Reshimo forme une image du monde, mon état, et c’est ainsi que je le ressens.
D’autre part, si ces deux forces sont incapables d’atteindre le Reshimo afin de l’activer et qu’elles ne le font pas entrer en jeu, je ne ressens pas la réalité. Elle n’existe tout simplement pas pour moi. Mon existence entière, toute l’image du monde, chaque état dans lequel je me sens et le monde qui m’entoure, est un Reshimo qui est activé en raison de ces deux forces: la droite et la gauche, la réception et le don sans réserve. Comme un robot, je ressens la réalisation des Reshimo en moi.
Si ces forces activent un Reshimo de leur propre chef, cela signifie que je n’ai pas de libre choix et que j’existe dans ce monde tout en étant contrôlé comme un animal. Toutes nos réincarnations, toute notre histoire et notre développement tout en ce monde se produisent de cette manière. Ces deux forces touchent constamment les Reshimot (pluriel de Reshimo), nous montre ce film de la vie, scène après scène.
Cependant, progressivement ma vie devient plus difficile. On s’attend à ce que j’active le Reshimo de mon propre chef, avec l’aide des deux forces; je suis appelé à devenir la ligne médiane, en ajoutant mon attitude à l’influence des deux forces sur le Reshimo.
Ainsi, la façon dont je vois mon état et le monde entier, dépend de moi. Et le seul changement que je souhaite voir dans le monde, c’est la présence du Créateur, la force du don sans réserve et de l’amour. De cette manière, je me rends compte du Reshimo. Cette fois, c’est par ma propre participation et par la révélation du Créateur, qui se produit dans la mesure où je veux l’attirer dans mon monde.