Category Archives: Prière et intention

Le coefficient du don sans réserve

Toute science dans le monde étudie les connexions entre les parties de la réalité, chacune à son niveau de réalité (physiologique, psychologique, biologique et physique) et il y a donc la psychologie, la biologie, la physique, etc.

La sagesse de la Kabbale ne traite pas de ces niveaux, mais du niveau le plus fondamental, qui est le désir contenu dans chaque partie de la création, seulement sous des formes différentes, à des niveaux différents, et à des tailles différentes.

Par conséquent, la Kabbale est considérée comme la science principale. Elle conduit la même recherche scientifique que toute autre science, elle en tire des formules, étudie la création et les actions du Créateur, clarifie notre place dans la création et mesure la création en relation avec le Créateur. Tout cela présuppose une étude scientifique sérieuse. Toutes les autres sciences ne donnent pas de définitions aussi précises.

En fait, la création est très compliquée. Bien qu’il semble qu’elle repose sur une formule très simple : le désir du Créateur de donner sans réserve est égal au désir de recevoir de la créature.

Cependant, ce n’est pas une simple égalité, car elle inclut un coefficient (C) qui devrait égaliser le désir de recevoir et le désir de donner : le désir du Créateur de donner sans réserve est égal à C multiplié par le désir de recevoir de la créature.

Ce coefficient inclut en lui-même une restriction, un écran (Massach) et une Lumière Réfléchie. Nous devons appliquer cette équation tout le temps. Par conséquent, je dois connaître le désir de recevoir, le désir de donner sans réserve, et mon coefficient.

Ainsi j’étudie toujours le désir du Créateur de donner sans réserve. J’aspire à Lui et m’assimile à Lui. Selon ces paramètres, je détermine mon état et ma place dans la création. De cette façon, j’explore toute la création. Sans cela, il est impossible de me positionner correctement par rapport au Créateur, et je dois arriver à L’aimer. Le coefficient est mon intention en vue du don sans réserve. Sans cela, je ne peux pas être en contact avec le Créateur.

Extrait de la 1ère partie de la Leçon quotidienne de Kabbale, Les Écrits du Rabash, le 01/03/2018

Le bonheur absolu

Question : Quel est l’état le plus élevé dans la Kabbale, décrit comme un état de bonheur complet et absolu ?

Réponse : Le bonheur absolu est créé à travers la pleine intégration entre les lignes droite et gauche dans la ligne médiane, lorsque le système égoïste (Klipa – écorce, Touma – impureté, Gassout – grossièreté) est complété et rempli par la ligne droite, la caractéristique du don sans réserve, de l’amour et de l’attention.

Si les deux systèmes existent simultanément dans la ligne médiane entre eux, avec une acceptation complète l’un de l’autre, alors cet état est appelé bonheur absolu.

Mais cet état ne restera pas en permanence parce que les distorsions, les ruptures et la détérioration y sont constamment révélées à l’intérieur. En d’autres termes, tout état spirituel, y compris un état de bonheur, est dynamique.

Extrait de la leçon de Kabbale en russe, le 17/12/2017

Qu’est-ce que le Créateur nous cache ?

Question : Qu’est-ce que le Créateur nous cache exactement ? Quel est le point central de la dissimulation ?

Réponse : « Il n’y a rien hormis Lui » est le point central. Il n’y a rien d’autre à nous cacher.

Question : L’égoïsme est-il aussi caché à une personne ?

Réponse : Non. Lorsque vous commencez à travailler pour découvrir le Créateur, vous voyez à quel point votre égoïsme vous distrait constamment. Les gens ordinaires ne croient pas qu’ils sont égoïstes parce qu’ils n’aspirent pas à découvrir le Créateur.

Extrait de la leçon de Kabbale en russe, le 12/11/2018

Quel est le secret de la Kabbale ?

Question : Si aujourd’hui la Kabbale est ouverte à tous, alors quel est son secret ?

Réponse : Il n’y a pas de secrets dans la Kabbale et n’y en a jamais eu. Tout le problème est que la société ne sait pas l’accepter correctement, la goûter et s’en servir comme il se doit pour son développement. Il n’y a rien d’autre.

Par exemple, il est écrit dans Le Livre du Zohar que des dix disciples du grand Kabbaliste Rabbi Shimon, seul Rabbi Aba pouvait écrire correctement pour qu’il se révèle à qui le veut tout en restant caché.

Et la mesure de la dissimulation doit être si spéciale que lorsque vous lisez le texte kabbalistique, il se révèle à vous et peut-être pas à autrui.

Extrait de la leçon de Kabbale en russe, le 11/12/2017

Comment devenir le Messie ?

Question de Facebook : Vous prétendez que le Messie est une force et non pas une personne qui le devient.

Réponse : Le Messie (Machia’h) est une force qui, avec les qualités du don sans réserve et de l’amour, nous sort de l’égoïsme.

Une personne qui atteint les qualités du don sans réserve et de l’amour avec l’aide de cette force fait une correction intérieure complète. En atteignant ce niveau, elle peut aussi être appelée un Messie.

Question : Les grands kabbalistes n’étaient-ils pas appelés ainsi, y compris le Ari, à leur époque ?

Réponse : Oui. En d’autres termes, il s’agit d’une personne qui a une force qui l’aide à se corriger complètement. Mais cela ne veut pas dire que, étant donné ceci, elle est maintenant aussi capable de corriger les autres parce que le libre arbitre demeure et chacun doit le mettre en oeuvre.

Extrait de KabTV, « L’Actualité avec Michael Laitman » le 23/11/2017

Pour ceux qui prient

Question de Facebook : Selon vous, il n’y a pas de Dieu. Si Dieu n’existe pas, à qui et pour quelle raison les gens prient-ils ?

Réponse : Un dieu que nous pouvons imaginer et nous représenter n’existe pas. Dieu est la force du don sans réserve et de l’amour qui existe autour de nous, mais nous ne le ressentons pas. Nous devons le découvrir en nous dans la mesure où nous devenons égaux avec ses caractéristiques, alors Dieu existera pour nous.

Question : Qu’est-ce que la prière pour vous ?

Réponse : La prière est une requête au Créateur pour qu’Il vous corrige et vous rende semblable à Lui-même, c’est-à-dire en donnant sans réserve et en aimant.

Extrait de KabTV, « L’Actualité avec Michael Laitman » du 23/11/2017

Apprécier les gens d’après leurs caractéristiques spirituelles

Question : Pourquoi les intellectuels, les meneurs de la génération, haïssent-ils le plus les gens ?

Réponse : C’est parce qu’ils sont aussi des égoïstes non corrigés. Ceux qui atteignent des niveaux élevés dans les domaines sociaux, politiques, économiques et même scientifiques, sont des gens avec un très grand égoïsme unilatéral. Il est naturel qu’ils perçoivent tous les autres comme leurs concurrents potentiels et qu’ils soupçonnent qu’on veuille leur nuire.

Il est impossible d’en vouloir aux gens qui n’apprennent pas la sagesse de la Kabbale, comme on le ferait avec les kabbalistes. Plusieurs fois j’ai entendu : « C’est un grand acteur ! » Mais en ce qui concerne ses caractéristiques spirituelles, il peut être la pire et la plus basse personne. On se trompe si on lui colle immédiatement une étiquette de perfection.

Les qualités spirituelles sont dans l’amour des autres et tout ce qui est connecté à l’amour des autres.

J’existe parce que je n’existe pas !

Nous existons à l’intérieur du Créateur, qui détermine entièrement pour nous notre sensation de la vie et de l’existence. Même si nous louons ou maudissons le Créateur, cela aussi est fait par Lui. Tout est contrôlé par le Créateur, et il n’y a pas de réalité en dehors de Lui. Dans la mesure où je m’annule devant le Créateur, je me construis et j’atteins mon essence.

Le Créateur a fabriqué une barrière, une dissimulation. Par conséquent, lorsqu’Il est complètement caché de la création, il me semble que j’existe. Mais si j’entreprends la dissimulation moi-même, alors dans cette mesure je suis capable de révéler la force supérieure et de comprendre que je n’existe pas vraiment : je ne suis que l’ombre du Créateur.

Comprendre qu’il n’y a rien hormis le Créateur est la façon dont une personne se construit. Et nous voyons une sorte de paradoxe dans le fait que nous existons dans « Rien hormis Lui ». J’existe spécifiquement parce que je n’existe pas ! Mon « Moi », mon égoïsme, créé par le Créateur, n’existe pas. Plus j’annule mon égoïsme, plus j’existe dans cette auto-annulation.

Il n’y a pas de contradiction : en comprenant qu’il n’y a rien hormis le Créateur, nous devenons grand et égal à Lui, Son partenaire, en adhérant à Lui face à face. Tout cela est dû à Sa création d’une dissimulation et à notre transformation de cette dissimulation en Lumière.

Extrait de la 2ème partie de la leçon de Kabbale, Préparation au Congrès Mondial, du 14/01/2018

Étudiant et enseignant : la connexion à travers les mondes

Question : Un élève reste-t-il connecté à son professeur après la mort de ce dernier ?

Réponse : La connexion subsiste. Si l’étudiant est au niveau de l’atteinte, il comprend et maintient cette connexion. Selon le niveau auquel il se trouve, il n’y a pratiquement aucune différence dans le fait que l’enseignant soit physiquement à ses côtés ou non.

Mais si c’est un enseignant ordinaire, comme un physicien ou un mathématicien, il n’y a absolument aucune connexion. Et ici cependant, la connexion continue et n’est pas diminuée par la mort de l’enseignant. Au contraire, elle s’accroît même en force et est plus constante, pure, claire et brillante.

Extrait de la leçon de Kabbale en russe, le 01/10/2017

La transmission d’informations spirituelles

Question : Est-il correct de dire que le Créateur enseigne à un élève à travers l’enseignant ?

Réponse : Bien sûr. Cela s’est passé de cette façon en commençant par le premier kabbaliste Adam à travers la série de kabbalistes décrits dans la Torah : Noé et tous ses fils, qui ne sont pas vraiment ses fils, mais ses disciples, jusqu’à Abraham.

Et plus loin, depuis Abraham à travers d’autres kabbalistes : Isaac, Jacob, etc, qui sont appelés ses enfants et petits-enfants. Mais dans la Kabbale, les relations familiales signifient les âmes liées par la transmission d’informations spirituelles.

Lorsqu’il est écrit dans la Torah qu’une personne a donné naissance à quelqu’un, cela fait référence à des objets spirituels (Partsoufim) qui se donnent naissance les uns aux autres, se multiplient et se développent.

Question : Donc, Isaac n’est pas le fils d’Abraham, mais son disciple ?

Réponse : Bien sûr. Il aurait pu avoir 20 femmes et 100 enfants, et alors ? Ce sont les disciples qui sont décrits dans la Torah.

Question : Lorsqu’il est écrit « la famille d’Abraham », que signifie le terme « famille » ?

Réponse : Il s’agit d’un état spirituel : le désir d’Abraham, appelé Sarah, de qui l’âme appelée Isaac, la ligne gauche, est né.

Extrait de la leçon de Kabbale en russe, le 01/10/2017