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Des solutions globales pour des problèmes globaux

каббалист Михаэль Лайтман Opinion (W. White, Comité d’examen des situations économiques et de développement de l’OCDE ):  La crise n’a pas pris fin, parce que les déséquilibres qui la précédaient n’ont pas disparu. Ses conséquences seront plus graves que celles des crises précédentes. Nous avons eu des politiques budgétaire et monétaire trop lâches  ces dernières décennies.

L’expansion du crédit au cours des années 2000 est seulement la dernière étape de ce long processus. Pour faire face à la baisse de la demande  pendant les crises précédentes dans différentes régions, les pays développés  ont continué à imprimer de l’argent afin de réduire leurs taux de change. Mais les pays en développement les imprimaient aussi pour ne pas laisser leurs monnaies se renforcer trop.

Par conséquent, l’expansion monétaire et du crédit était globale et à l’échelle mondiale. On ne sait pas comment résoudre ce problème,  alors je suis très pessimiste quant à la situation.

Mon commentaire: Le problème n’est pas dans la crise, mais dans son caractère spécial. C’est la crise générale de notre société égoïste. C’est pour ça qu’il n’y a pas de solution, et  la vie le prouve. La solution n’est pas dans un plan économique et financier, mais dans le changement du regard  de l’homme sur lui-même et sur le monde.

Nous nous sommes développés et nous devons être conscients de notre maturité, être responsables de nos actes et ne pas suivre aveuglément notre nature égoïste. Comprendre que nous vivons tous dans une seule maison, dont le nom est la Terre, mutuellement dépendants, avec des ressources limitées.

Nous devons nous comporter comme des propriétaires raisonnables. Cela nécessite un Conseil mondial de représentants des peuples et des pays qui ont le pouvoir de rétablir l’ordre dans notre maison. Le changement de notre vision du monde, notamment, nous montrera la voie pour résoudre la crise.

Processus de transition et la mode

Dr. Michael LaitmanQuestion: Quand vous dites que les gens vont volontiers renoncer à la production inutile, j’ai des doutes.

Réponse: Ils ne vont pas y renoncer. L’environnement devrait influencer une personne de telle manière qu’il ou elle devrait tout simplement arrêter. Tout comme nous ne sommes plus intéressés par les jeux d’enfants parce que nous sommes maintenant adultes et avons d’autres intérêts, il en sera de même ici. Nous allons commencer à poursuivre involontairement quelque chose qui est plus important pour nous, plus épanouissant.

Dans la mesure où je vais changer, je vais demander des satisfactions de plus en plus raffinées, et c’est pourquoi je ne serai plus intéressé par l’acquisition d’une voiture de pointe ou de vêtements à la mode d’un célèbre couturier. Je réalise soudain que je vais oublier tout cela, comme un scientifique qui devient absorbé par la passion de son travail, et ressent sa satisfaction en étant occupé par des formules ou des recherches sur les souris, et c’est tout! Il ou elle est indifférent à quoi manger ou porter, voilà comment se sent une personne profondément immergée dans quelque chose.

A notre époque, c’est à la mode de montrer une attitude délibérative dédaigneuse envers la mode («Cela ne fait aucune différence ce que vous mangez ou comment vous vous habillez »),  alors que les artistes et d’autres cercles veulent montrer que chacun d’eux sont un peu au dessus de notre monde, pour ainsi dire.

Il y a là un certain mouvement, le désir de montrer que l’on a d’autres préoccupations, d’autres intérêts, et qu’on ne se soucie pas de certains smoking avec un nœud papillon. Toute cette mode : les  jeans déchirés avec des trous et ainsi de suite sont des indices vers des aspirations prétendument intérieures vers quelque chose et un mépris pour l’externalité. Les tatouages ​​hideux, bagues, et piercings dans des endroits différents, ce ne sont pas des ornements sur une personne, mais les tentatives pour exprimer son état intérieur par le biais de cette imagerie externe.

Il s’agit d’un processus de transition où il est important de reconnaître vraiment l’insignifiance complète et la folie de ces tentatives.

Néanmoins, c’est un bon exemple de l’influence de l’environnement sur ​​une personne. Tout cela est une offrande à la mode. Il n’y a rien à faire. Jusqu’à ce que cela passe, soit à la suite de la crise ou à la suite d’une ascension, rien ne va changer.

D’une «Discussion sur l’éducation intégrale » n°6, 14.12.2011

Les chimpanzés peuvent aimer, et les gens?

Dr. Michael LaitmanCe n’est pas par hasard si la société humaine devient de plus en plus comprimée, fermée et homogène. C’est apparemment un processus naturel programmé dans notre développement. Nous pouvons observer cela de côté, l’étudier, et l’analyser, mais c’est un fait. Il n’est pas important que cela nous plaise ou non, mais il existe un certain processus de développement de notre nature que nous devons subir, et ces formes doivent être révélées.

 

Par conséquent, nous n’avons pas le choix, et bien évidemment, nous devons construire une société plus connectée, plus amicale, plus chaleureuse, basée sur le soutien mutuel et la participation. Toutes les sources antiques, les religions, les croyances disent à la fin, nous devrons parvenir à aimer.

 

Les gens qui vivent dans la nature, loin des gens, disent la même chose. Ils sentent que l’amour vient de la nature et sentent le soucis de la nature pour tout ce qui est contenu en elle. Et nous, alors que nous nous référons à l’autre égoïstement, que nous regardons à travers notre propre point de vue égoïste, nous ne remarquons pas cet amour.

 

Une fois, j’ai parlé avec Jane Goodall, qui vécu dans la jungle pendant environ 17 ans parmi les chimpanzés ; elle reçut le prix Nobel pour ses recherches. Je lui ai demandé quelle était la chose la plus importante qu’elle ait appris de son expérience de vie parmi les chimpanzés dans la jungle, où il n’y avait pas d’autres êtres humains, et s’ils étaient prêts à l’accepter comme l’une des leurs. Et elle répondit : «L’amour, c’est ce que j’ai ressenti entre eux. Bien qu’ils soient toujours en train de régler des problèmes et semblent crier, mais ce n’est que pour éveiller l’amour. Et j’ai commencé à découvrir la même chose dans les arbres, la forêt, le ciel, la terre ….  »

Dr. Jane Goodall and Dr. Michael Laitman, Arosa Switzerland

Le Dr Jane Goodall et le Dr Michaël Laitman, Forum Arosa, Suisse

Elle fit une telle découverte, bien qu’elle ne soit pas d’un caractère sentimental. Une personne, qui est arrivé d’une jungle de béton américaine et qui vécut pendant tant d’années dans la jungle, révéla lentement que la nature entière est remplie d’amour.

Et ici, nous sommes vraiment face à un énorme problème. Toutes les religions, les croyances et pratiques spirituelles diverses disent d’une voix unique, que l’être humain doit parvenir à une unité universelle, sinon à l’amour, au moins à de bonnes relations, sans lesquelles l’humanité ne peut tout simplement pas continuer à exister.

Pour ce faire, nous traversons ce processus, afin de se sentir le besoin de vouloir parvenir à aimer, et de développer de nouvelles relations. Il est impossible de forcer à aimer ! Je peux tout acheter, sauf l’amour. Il est possible d’obtenir une attitude polie avec l’argent, mais l’amour est un sentiment très spécial, distinct de toutes les autres émotions humaines !

Par exemple, je pense que vous êtes devenus important pour moi, parce qu’à travers vous, j’apprendre, je comprends, et j’atteindre quelque chose de nouveau dans la vie. Vous devenez chers à mon cœur, autant que le sujet que je veux obtenir avec votre aide. Ainsi, une bonne relation est construite entre nous.

Nous pouvons arriver à de telles relations entre nous, lorsque nous avons besoin d’établir la confiance. Parce que j’ai besoin de vous et vous avez besoin de moi, il y a la confiance entre nous, dans la mesure où je peux compter sur vous. Mais si tout à coup arrive quelqu’un qui paye plus et vous apporter plus de contentement et plaisir, toute votre confiance et loyauté disparaîtra.

C’est pourquoi, nous nous trouvons maintenant dans une situation inhabituelle. Notre développement nous a conduit à penser que nous dépendons les uns des autres et que nous sommes tenus d’établir de bonnes relations avec l’autre, au point où nous devons nous aimer les uns les autres ! Sinon, nous n’aurons pas la confiance adéquate, qui est nécessaire pour bien vivre aujourd’hui.
De Kab TV « Une nouvelle vie » Episode # 6, 03.01.12

Soyez pertinents

Dr. Michael LaitmanQuestion: Quand on commence à parler de problèmes mondiaux actuels pendant le cours, beaucoup de nos amis  le prennent  négativement en ressentant que nous « manquons » une partie du cours. Je pense que cette attitude doit changer. Sans l’actualité nous n’avons pas le droit d’exister. Si nous ne sommes pas des gens compétents, les gens ne nous entendrons pas.

Réponse: C’est est également vrai. Le Baal HaSoulam  écrit sur ​​les kabbalistes de Jérusalem qui ont étudié la Kabbale comme les mathématiques et ne se rendaient pas compte qu’il s’agissait de  ​la connexion entre nous, de la façon de corriger le récipient  brisé. Aujourd’hui, nous découvrons l’éclatement de l’âme commune d’Adam HaRishon (premier homme), et ainsi  la sagesse de la Kabbale se révèle à nous dans le but de corriger la brisure.

Si nous n’examinons pas les événements actuels de ce point de vue, alors pourquoi devrions-nous étudier la sagesse de la Kabbale? De toute évidence, nous étudions uniquement pour cette raison. Manquer  le cours signifie que je sors du cours et pendant toute la journée, je n’ai rien pour m’accrocher pour que ma vie n’aille pas sans but. Si ma sagesse n’est pas connectée à la «substance» de la réalité, elle disparaît. Même si je me sens important, si j’ai acquis quelque chose, et si je comprends quelque chose, c’est seulement un remplissage égoïste, rien de plus.

Par conséquent, si quelqu’un pense que nous parlons des problèmes actuels juste pour passer le temps, alors il ne devrait pas venir ici. Après tout, il est là grâce à la pertinence de ces questions d’actualité. C’est seulement à cause de cela  que chacun de nous a été amené ici pour qu’il puisse contribuer à la correction du monde. Mais si une personne se donne un autre objectif, elle peut partir. Nous n’avons pas besoin d’elle.

De la 4 ème partie du cours quotidien de Kabbale du 01/02/2012, « Introduction à l’étude des Dix Sefirot « 

Il suffit de commencer

Dr. Michael LaitmanQuestion: Supposons que le programme d’éducation des chômeurs soit accepté. Combien de temps cela prendra-t-il avant que nous ne commencions à voir des changements dans notre pays?

Réponse: Quinze jours. Bien sûr, cela dépend du nombre de personnes qui vont étudier, mais les changements seront rapides. Imaginez pendant combien d’heures par jour, une personne prendra part au cours d’éducation intégrale. Ceci en soi, évoquera de grands changements en elle. Dans le même temps, elle sera sous la forte influence de l’environnement: des millions de personnes qui étudient tous les jours chez elles, dans les centres communautaires, dans les écoles de l’après-midi … ce sera leur principale occupation, en dehors du travail à temps partiel nécessaire.

Il  suffirait que cela dure pendant plusieurs jours pour qu’une grande force soit révélée. Si vous tenez ainsi un jour dans tout le pays, vous verrez immédiatement les changements, et vous verrez comment les gens se coupent du style de vie ancien et se connectent au nouveau.

Les changements auront lieu tout d’un coup et dans tous les domaines de notre vie: le crime, la drogue, les ordures dans les rues, etc. Pensez à combien peut être économisé rien que dans  ervices municipaux. Même le nombre de personnes malades va diminuer. Nous ressentirons sans doute cela dans tout.

En outre, l’ensemble de l’économie va changer aussi. Les gens, pourront-ils continuer à acheter des biens en de telles quantités monstrueuses ? Allons-nous continuer à subventionner les producteurs et les intermédiaires qui gonflent les prix? Allons-nous payer cinq dollars pour du fromage blanc qui coûte à peine un dollar? Nous allons passer en revue toutes les choses redondantes et ne laisser que celles qui sont nécessaires.

Donc, vous pourriez demander: «Et qu’en est-il des impôts? Où allons-nous trouver l’argent pour la sécurité sociale et la défense? »Vous verrez qu’il y a des moyens pour cela. Il est faux de bâtir une économie sur un cycle sans fin avec d’énormes sommes d’argent, à partir desquelles le gouvernement prend un pourcentage pour lui-même. Il suffit de regarder cette structure ridicule que ne produit pas seulement des marchandises mais aussi des documents.

L’économie sera différente. Vous devez assurer la sécurité? S’il vous plaît, prenez des gens et agissez. Tout le monde reçoit exactement autant qu’il a besoin pour mener une vie normale. Et tout le reste ira pour répondre aux besoins de différents systèmes, et non pas financièrement mais plutôt dans le cadre des nécessités sensibles. 

De la 4 ème partie du cours quotidien de Kabbale du 01/02/2012, « Introduction à l’étude des Dix Sefirot »

Un contact à un niveau émotionnel

Dr. Michael LaitmanQuestion: Le but de la partie psychologique de l’éducation du cours intégral  est d’enseigner aux gens à communiquer les uns avec les autres, de s’entendre, et de développer un contact significatif et profond entre eux. Comment cela peut-il être réalisé ?

Réponse: Nous avons besoin de comprendre ce qu’il s’agit des contacts interpersonnels.

On dit que ce n’est pas une famille s’il n’y a pas d’enfants. Dans quel but vivent les gens ? Supposons aujourd’hui, qu’un couple s’aime physiquement, ils sont satisfaits l’un de l’autre physiologiquement, ils sont à l’aise ensemble. Confortable pour l’instant … Un enfant est un peu un juste milieu, quelque chose de commun qui les lie.

Quand une personne tente d’établir un contact avec quelqu’un d’autre, il ou elle devrait voir clairement ce qu’ils ont en commun l’un avec l’autre, ce qui les lie mutuellement ensemble. Ce n’est pas seulement une certaine jonction, mais un domaine commun émotionnel, physiologique, physique, social et culturel où ils ne se contentent pas de se toucher mais c’est comme s’ils se superposaient l’un sur l’autre.

Chaque individu représente un «cercle», et dans la mesure où il ou elle peut se chevaucher avec le «cercle» d’une autre personne, cela définit leur capacité à établir un contact profond et multidimensionnel.

Tout d’abord, nous devons comprendre que de notre temps, le contact entre deux personnes est tel que leurs cercles individuels ne se touchent pas les uns les autres parce que leur égoïsme est arrivé à son état ultime, et quel que soit ce que mon cercle englobe, il ne rentre dans aucun des autres cercles. Je me sens tellement exceptionnel-une personnalité, un égoïste, que je ne peux pas percevoir l’autre comme une personne qui a ses propres intérêts et besoins. Pour moi, une autre personne est juste un objet de consommation. Si cela m’intéresse, j’entre en contact avec elle, mais je ne la traite pas comme une personne, un individu avec son propre monde intérieur et ses cercles d’intérêts, mais interagit avec elle comme un consommateur avec une source de plaisir, et rien de plus.

Et voilà comment nous communiquons les uns avec les autres. C’est pratique de cette façon: chacun a son téléphone portable, son ordinateur, et son email. Nous nous cachons derrière eux et ce qui masque notre séparation absolue de l’autre.

Nous voyons comment les différentes communautés disparaissent progressivement, et nous nous cachons derrière nos écrans, apparemment en socialisant, tandis que dans l’intervalle, nous inventons de nouvelles normes de règles et de comportements pour nous-mêmes. Mais tout cela se passe virtuellement, presque sans émotion attenante avec tous les autres cercles. Nous inventons une nouvelle langue, en nous cachant derrière d’autres formes, d’autres coquille, en nous présentant en ligne complètement de façon complètement différente de ce que nous sommes réellement, en utilisant des émoticônes, au lieu de notre propre visage, ou en nous connectant avec des noms différents. En d’autres termes, les gens jouent sans se révéler sous aucun prétexte. Et l’égoïsme va de pair avec cela, il se sent bien et à l’aise.

Notre principale tâche est de révéler si les gens ont quelque chose en commun, et pas seulement deux personnes, mais tout le monde. C’est parce que nous parlons d’une société vers laquelle la nature intégrante nous pousse, que ce soit à travers la souffrance ou par notre réalisation volontaire, et nous dirige vers cet état lumineux de l’humanité. C’est pourquoi en révélant ce que nous partageons tous en commun, nous serons alors capables de prendre contact à un niveau émotionnel ; nous ne pourrons pas nous cacher les uns des autres mais, au contraire, nous tenterons de nous ouvrir.

Chaque dévoilera son « moi » intérieur et le placera au-dessus de l’extérieur, au-dessus de cette image, au-dessus de leur nom et prénom, au-dessus de leur occupation et toutes sortes d’habitudes extérieures, les coutumes, la langue, et tout le reste. Le monde émotionnel de chacun s’élèvera au-dessus de leur état physique habituel qui leur est donné par la nature. C’est ce que nous devons développer chez une personne.

Pour cela nous devons montrer aux gens qu’en nous unissant par la superposition de nos cercles individuels les uns sur les autres, par le collage avec l’autre en un mécanisme unique, nous ne serons pas transformés en robots ni ne deviendrons vulnérables, comme dans le célèbre proverbe russe, « Ouvrez votre âme afin que quelqu’un puisse y cracher ». Nous faisons cela afin que dans notre mouvement intégral unifié, quand nous sommes comme un mécanisme analogue unifié, nous atteindrons un objectif particulier et donnerons naissance à quelque chose de nouveau, tout comme un couple qui s’unit afin de porter sa progéniture.

Sauf qu’ici nous sommes tous en train de donner naissance ensemble, créant un état ​​totalement nouveau dans l’humanité, où nous n’aurons pas à nous cacher, à avoir peur, ou nous efforcer de nous arracher quelque chose les uns des autres, afin de nous élever. Au contraire, notre ascension sera mutuelle, précisément à travers cette «progéniture» commune à nous,  dont nous prendrons soin et chérirons, en lélevant  constamment et la développant.

D’une «Discussion  sur l’éducation intégrale» n°6, 14.12.2011

Ce mot fort : la « nature »

Dr. Michael LaitmanQuestion: Pourquoi le mot « nature » est-il le mot le plus couramment utilisé pendant ces cours ?

Réponse: C’est parce que nous nous trouvons aujourd’hui dans une certaine sphère, qui nous touche et nous force à réagir. Nous sommes entourés de tous côtés, et nous n’avons nulle part où courir. C’est pourquoi j’appelle ce phénomène la «nature», et je vois clairement une loi dans ce qui touche tout le monde à tous les niveaux: la loi de l’équilibre général des systèmes mondiaux et intégraux.

La recherche de différents systèmes montre que seule la loi visant à équilibrer le système agit tous en eux . La nature tend à maximaliser l’état le plus calme, le plus confortable et équilibré. Comme l’eau vise à combler le plus bas niveau, ainsi fait la nature. Selon cette tendance, au lieu d’être séparés, nous aussi nous devrions nous unir et être un. De nombreuses études menées par des scientifiques qui étudient la société humaine, prouvent ce fait.

Question: Il est clair que l’écologie et l’état de notre corps dépendent de la nature ; c’est notre concept de la nature comme facteur déterminant. Cependant, il s’avère que la nature contrôle également la crise économique, le chômage et la faillite?

Réponse: Puisque nous parlons de l’enseignement général de l’humanité dans un monde intégré et mondial, cela signifie que nous examinons précisément ce monde. Il représente un système commun, et le concept «intégral» signifie que tous les éléments de ce système sont connectés les uns aux autres et activés par une loi, une force, qui les dirige vers la connexion et l’équilibre. C’est ce que j’appelle la nature.

En d’autres termes, je ne veux pas dire quelque chose qui ne se rapporterait pas aux niveaux du minéral, du végétal, de l’animal, ou de l’humain. Je dis seulement que toutes les lois existantes se rapportent au système intégré global et sont sous le contrôle d’une loi: la loi de l’équilibre, de l’homéostasie.

Nous voyons cette loi de la physique aussi: chaque organisme aspire au repos, au calme, un état statique, et une utilisation minimale d’énergie. C’est ainsi que la différence entre la température et la pression atteint l’équilibre pour atteindre la similitude. Il n’y a rien à discuter ici. Ce sont les lois de la thermodynamique, qui sont enseignées à l’école.

J’explique cela à l’humanité pour qu’elle ait  un fondement pour percevoir le monde global où chacun dépend de l’autre, qu’elle expérimente l’effet d’une loi, et doit la suivre. Ma tâche est d’amener l’humanité à cette vision du monde. Ainsi, en plus de l’éducation, je vous donne également des connaissances. Les gens ont besoin de la philosophie, de la psychologie, et de vastes connaissances. Ce processus d’apprentissage ne ​​s’arrête pas à un cours de courte durée; il se poursuit pendant toute la vie.

De KabTV «Une nouvelle vie »  Episode # 4, 01/01/2012

De l’autosuffisance à la spécialisation

Dr. Michael LaitmanAvec chaque jour qui passe nous nous sentons de plus en plus vivre dans un monde très complexe et interdépendant. C’est pourquoi nous parlons de la loi qui nous affecte tous, qui nous lie tous ensemble, et cette loi est appelée la garantie mutuelle.

À première vue, cette loi semble se rapporter davantage aux gouvernements ou aux grandes entreprises. Mais s’applique-t-elle aussi au simple Joe ? Il s’avère que c’est le cas, et d’année en année, nous ressentons cette vérité avec plus d’acuité. Par exemple, si il y a un dysfonctionnement dans l’une des banques européennes ou américaines, ses conséquences se font sentir dans tous les pays et surtout, disons, en Chine, qui vend là-bas toutes les choses qu’elle fabrique. Et cela, en retour, affecte la moitié du monde. En d’autres termes, nous sommes devenus tellement liés par le commerce, l’économie et les finances que nous percevons ces choses comme une menace pour notre existence. En effet, les banques déterminent la disponibilité de la nourriture, des vêtements, de l’énergie pour alimenter le chauffage résidentiel, la fonction des sociétés pharmaceutiques internationales, etc.

Aujourd’hui, il ya pas un seul pays au monde qui satisfasse tous ses besoins, alors, qu’il y a même 100 ans, tous les pays étaient presque entièrement auto-suffisants. Tout a changé quand l’Inde est devenue une colonie britannique, et que les Anglais décidèrent qu’il serait plus facile d’importer des fruits et légumes de l’Inde via le canal de Suez, plutôt que de les cultiver et les produire eux-mêmes. Au lieu de faire cela, ils commencèrent à développer leur industrie. Avec le temps les gens commencèrent à réaliser que la spécialisation – où tout le monde ne fabrique que certains biens – était la voie à suivre.

En revanche, dans le passé, chaque usine de fabrication individuelle fabriquait absolument tout, du plus petit boulon à la machine complète avec tous ses composants (moteur, câblage électrique, etc…). Par ailleurs, la même usine utilisait également de petits générateurs pour son alimentation électrique. Tous ces processus eurent lieu au même endroit. Mais, alors la division du travail commença : une usine fabriquait des boulons, une autre des vis, une autre encore des composants électriques, etc. Et aujourd’hui, tous les constructeurs automobiles reçoivent leurs approvisionnements de nombreux pays différents.
Ces dernières années, cette tendance fut poussée encore plus loin. Au lieu de développer l’industrie automobile sur leur propre terre, le Japon commença à construire leurs usines en Europe et en Amérique, sur leurs marchés cibles. Le Japon continue à gérer la production de loin ; qui plus est, au lieu de la gérer directement, le Japon le fait par l’intermédiaire de représentants, qui sont embauchés sur ce même site.

Ainsi, tout devint si entremêlé, que vous ne pouvez plus dire qui produit quoi ? Le territoire d’un pays contient des usines et des stations de gaz qui appartiennent en réalité à un autre pays. Il y a des sociétés qui ont leurs propriétaires dans plusieurs pays, dont chacun a sa part. Les économies de nombreux pays ont des investisseurs étrangers, et les gouvernements locaux ne l’empêchent pas, car c’est à leur propre avantage. Leurs citoyens obtiennent des emplois, et tout le monde est heureux.

Et nous pensions que tout continuerait à se développer dans cette direction …
De KabTV «Une nouvelle vie » Episode # 5, 02.01.12

S’attaquer au chômage des jeunes ?

Dr. Michael LaitmanAux infos (de CNBC): «Les jeunes devraient travailler gratuitement pendant deux ans au maximum pour acquérir de l’expérience, ont déclaré, jeudi, les jeunes et les chefs d’entreprise  lors du Forum économique mondial de Davos.

« Une nouvelle résolution des Nations Unies consacrant l’importance d’un couple d’années de travail volontaire des jeunes fut demandé instamment par des délégués, y compris Maurice Lévy, Président et Directeur exécutif de Publicis Groupe, dans le cadre d’un débat animé sur CNBC – un débat modéré pour éviter une  génération perdue de jeunes chômeurs …

«Le monde a besoin de 600 000 000 nouveaux emplois dans la prochaine décennie pour faire face à une population croissante et aux effets de la crise financière, selon les chiffres publiés plus tôt cette semaine par l’Organisation internationale du Travail. »

Commentaire : De cette façon, les capitalistes veulent mettre le problème du chômage sur les épaules de la société. Par ailleurs, l’Etat devrait soutenir les chômeurs. Mais le monde n’a pas besoin de nouveaux travailleurs, au contraire ; le chômage va augmenter. Une personne devrait être engagée, non pas dans un travail inutile, coûtant beaucoup plus que les prestations de chômage, mais dans un travail qui aide vraiment la communauté : dans l’éducation de  chacun sur la coopération et la garantie mutuelle, qui apportera un équilibre avec la nature et un bénéfice pour le monde.

Notre objectif est d’atteindre l’harmonie avec la nature

Dr. Michael LaitmanNous sommes nés avec le seul désir égoïste d’avoir du plaisir, et tout le reste dans la vie n’a pas d’importance pour nous. Il en va de même pour un bébé, en sortant du ventre de sa mère, il pense à lui, il ne sent que lui-même et ne sent pas le monde qui l’entoure. Après quelques semaines, il commence à ouvrir les yeux, à entendre, à progressivement activer ses organes de perception, et à percevoir d’autres personnes. Et ainsi il obtient ce qu’il veut de la vie, de son environnement (principalement grâce à sa mère), pour satisfaire tous ses besoins.

Nous devons comprendre que ce désir égoïste donné à la naissance fut reçu dans le but de, grâce à l’habitude devenant une seconde nature, pouvoir construire au-dessus une autre forme altruiste : la forme du désir de donner et de l’unité.

Maintenant, nous sommes dans un état opposé ; nous sommes séparés, chacun de nous veut gagner au détriment de l’autre, et aucun de nous prend l’autre en considération, et, en outre, nous sommes tous dans l’opposition et le désaccord les uns avec les autres. Cependant, la nature a délibérément créé en nous une telle qualité négative, afin qu’en utilisant le pouvoir que nous avons à notre disposition, nous construisions entre nous une sorte de forme de connexion positive, précisément en partant de cette qualité négative.

Nous la construirons avec compréhension et conscience. De cette façon, nous parviendrons à l’unité en créant l’image d’un être humain semblable à cette loi générale de la nature qui est dirigée vers le don sans réserve : une loi douce, et aimante.

Nous réaliserons alors que cette loi n’est pas mauvaise, que toutes ces forces maléfiques, dont nous ressentons les effets sous forme d’adversité (comme le divorce, la toxicomanie, le terrorisme, la peur de la menace d’une guerre atomique, les conflits entre pays, les maladies, les problèmes environnementaux, économiques et les crises financières), et qui nous semblent être des impacts négatifs de la nature, nous nous rendrons compte qu’ils sont tous nécessaires pour que nous puissions les compenser avec les forces de l’attribut du don, les forces de notre amour et de notre unité. Aujourd’hui, si nous percevons les effets de cette loi comme négatifs, c’est uniquement parce que nous nous opposons à elle.

Cela arrive dans notre vie quotidienne. S’il fait froid ou chaud, je dois comprendre ce qu’il faut faire afin d’équilibrer ces anomalies et amener la température à un état normal. Si j’étais immergé sous l’eau, je sentirais une forte pression. Si je montais très haut dans les montagnes, je sentirais un manque d’oxygène, et je trouverais qu’il est difficile de respirer. Je compenserais alors ces écarts afin de m’équilibrer avec la nature.

Quels moyens pouvons-nous utiliser pour parvenir à une harmonie avec une nature démontrant ces diverses adversités ? Nous sentons des coups venir de toute part. L’humanité se sent unie sous la menace commune qui est en train d’arriver.

Nous comprenons que nos qualités sont opposées aux qualités de la nature et nous devons compenser cela et travailler à l’encontre de nos qualités.

Si, à un certain moment, la nature exerçait un impact négatif sur nous, nous nous surpasserions, nous nous corrigerions, et nous y répondrions en fonction de nos capacités, nous percevrions de tels impacts de manière positive et équilibrée. Alors, les problèmes environnementaux seraient résolus, les familles seraient réconciliées, les connexions entre les pays seraient renforcées, l’économie serait plus solide, et notre vie deviendrait heureuse et confortable.

On nous donne ces opportunités, afin de faire progressivement des changements en nous-mêmes et entre nous. Sur ce chemin, nous nous approcherons de la nature générale et ne nous sentirons en totale harmonie  avec elle.

De KabTV «Une nouvelle vie » Episode # 4, 01/01/12