Question : Le Créateur nous rapproche de Lui de manière très inattendue. Mais que devrions-nous faire lorsque nous sommes loin de Lui ? La patience est-elle nécessaire ?

Réponse : Cela dépend de vous. Il n’y a pas de file d’attente pour le Créateur. Quiconque veut se rapprocher de Lui adhère à Lui et y parvient. Il n’y a donc personne d’autre à plaindre que soi-même.

Question : Les souffrances sont une sensation égoïste dans le monde matériel. Comment pouvons-nous les élever au niveau des souffrances spirituelles ?

Réponse : Commencez à souffrir de ne pas aimer les autres.

Extrait de la Leçon quotidienne de Kabbale, « L’habitude devient une seconde nature » du 09/08/2023

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Question : Les sources parlent de récompense. Est-il correct de dire qu’en fonction de l’effort que l’on fait, ainsi en sera la récompense ?

Réponse : C’est tout à fait exact. C’est pourquoi il est dit : « La récompense est en fonction de la peine. »

Question : Je n’ai pas compris cela pendant longtemps, mais aujourd’hui j’ai enfin compris et j’en ai ressenti une grande et sincère joie. Qu’arrive-t-il à une personne lorsque l’essence de ce qui a été dit devient soudainement claire pour elle ?

Réponse : Elle reçoit simplement une toute petite partie de la Lumière supérieure.

Question : Au niveau corporel, le concept de chagrin est associé à une sorte de tourment. Mais la Kabbale dit : « La peine est un sentiment de faim. » En d’autres termes, plus une personne a faim, plus elle ressent le plaisir de manger.

Il s’avère que plus nous avons faim spirituellement, plus nous éprouvons du plaisir à ce que le Créateur nous remplisse de Lumière. Est-il vrai que je devrais ressentir non pas ma propre faim, mais la faim de mes amis dans la dizaine ? Si je commence à préparer un « repas » pour eux et qu’ils commencent à être comblés, ce sera un grand plaisir.

Réponse : Je pense que nous devrions viser à ressentir le manque d’un Kli (récipient) : que nous manque-t-il encore pour que nous puissions attirer le Créateur, Le remplir, ressentir notre véritable Kli, notre vrai désir et notre manque (Hissaron).

Extrait de la Leçon quotidienne de Kabbale, « la récompense est en fonction de la peine » du 25/07/2023

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Commentaire : Vous avez dit que lorsqu’une personne ressent de la douleur, elle est délibérément cachée du Créateur afin qu’elle ne se fasse pas de mal.

Ma Réponse : Si une personne ressent de la souffrance, cela signifie qu’elle est opposée au Créateur, à la nature, à la qualité du don sans réserve. Alors, pour ne pas nuire à son attitude à l’égard du système général de la nature, elle oublie qu’elle en fait partie et ne fait que s’enfoncer davantage dans la douleur.

Commentaire : Mais la douleur ne devrait pas être très forte.

Ma Réponse : Non, vous ne connaissez pas la nature. La souffrance peut être si forte qu’une personne implorera la mort et ne pourra pas mourir.

Question : Et quel type de souffrance lui permet de se réveiller après tout ?

Réponse : Si, tandis qu’elle travaille dans un groupe pour s’unir à ses amis, elle voit qu’elle n’avance pas pour se connecter avec eux, alors cela lui cause de la douleur. En d’autres termes, il s’agit d’une douleur intentionnelle provenant du bon objectif, du bon mouvement vers l’avant, du bon vecteur. Cette souffrance est alors utile. C’est ce qu’on appelle souffrir d’amour, et pas simplement souffrir.

Lorsque vous voulez être connecté à l’ensemble de l’humanité en un seul et unique système, et que vous ressentez que vous n’en êtes pas capable, que votre corps, votre désir, vos qualités égoïstes ne vous le permettent pas, alors votre souffrance est correcte parce qu’elle vous conduit à la nécessité de vous corriger.

Extrait de KabTV, « J’ai reçu un appel – Douleur = aide du système » du 29/08/2011

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Question : Lorsqu’une personne regarde un film, elle s’imprègne du désir du personnage principal, elle s’inquiète, pleure et ressent la douleur que le personnage éprouve. Comment fonctionne ce principe ?

Réponse : Il s’agit d’une tentative d’entrer dans la peau d’un autre personnage, de se connecter à lui, de s’imaginer à sa place et d’endosser sa vie. Chacun d’entre nous fait une telle tentative, sans laquelle nous ne serions pas connectés les uns aux autres. Mais pour cela, nous avons besoin d’un outil auxiliaire, à savoir l’empathie.

C’est pourquoi le théâtre, le cinéma et les clips vidéo ont une très grande influence et permettent de percevoir quelqu’un par le biais d’une image visuelle.

Par conséquent, nous devons montrer à la société du futur quels sont ses principes de fonctionnement, quelles sont les relations entre les gens et comment ils parviennent à la société du futur d’une bonne manière.

Cela peut se faire au travers de la guerre, mais il est clair qu’il s’agit de souffrances terribles qui forceront l’humanité à accepter n’importe quoi juste pour arrêter de souffrir. Mais pour y arriver d’une bonne manière, il est nécessaire d’être conscient de ce processus et de sa désirabilité, non pas parce que je veux échapper à la souffrance, mais parce que j’y vois une grande Lumière.

Ce serait formidable d’appliquer cette idée au cinéma.

Extrait de KabTV, « J’ai reçu un appel – La force du cinéma » du 31/07/2011

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Commentaire : Dans la situation actuelle du monde, il y a de plus en plus de dépression et de stress et les gens sont de plus en plus fermés.

Ma Réponse : Les gens sont fermés jusqu’à un certain point où ils ne peuvent plus aller nulle part. Ils continuent à jouer et à essayer de fuir les problèmes, ils utilisent ces moyens instinctifs qu’ils utilisent depuis des milliers d’années : nous dansons avec des lances autour d’un feu de camp comme des sauvages, nous nous enivrons, nous nous battons ou nous jouons à la guerre.

Que fait l’humanité ? La drogue, l’alcool, le sexe, mais aussi le football. C’est quelque chose qui peut vraiment vous distraire sérieusement, non pas de la bonne vie, mais seulement pour échapper au stress.

Lorsqu’une personne a une bonne vie, lorsqu’elle est en ascension, elle ne devrait pas réprimer son corps physique. Au contraire, cela ne fait que l’aider à avancer.

Extrait de KabTV, « J’ai reçu un appel – Drogues, alcool et sexe » du 29/07/2011

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Question : Vous avez des étudiants qui étudient depuis plus de 15 ans. Voyez-vous comment ils changent ? Peut-être que certains changent et d’autres pas ?

Réponse : Non, tout le monde change. Le fait est que les changements par lesquels nous devons passer prennent beaucoup de temps. D’abord, ils ont traversé un groupe qui se déplace en raison d’un point du cœur et qui avance non pas parce qu’il est poussé par une crise ou une souffrance quelconque, mais parce qu’il veulent avancer.

C’est pourquoi notre groupe mondial avance à son propre rythme, apprend et crée une immense académie spirituelle à partir de lui-même. Cependant, les masses qui viendront commenceront à étudier un peu la nature globale : dans quel type de monde interconnecté nous nous trouvons, ce que signifie un système intégral fermé, etc. Ce sera facile pour eux.

Ils n’ont pas besoin d’en savoir beaucoup. Il leur suffit d’étudier des choses aussi simples que les raisons pour lesquelles nous devrions être interconnectés, pourquoi la nature nous oblige à le faire, et pourquoi nous avions l’habitude de nous développer d’une certaine manière, mais qu’aujourd’hui nous nous développons d’une manière différente, et pourquoi l’égoïsme nous forçait à rivaliser, à être dans une société de consommation, et maintenant se détruit lui-même, devenant son propre fossoyeur, et nous obligeant à le rendre intégral et global, à entrer dans un système analogique dans lequel tout est interconnecté afin que nous construisions une nouvelle société.

Extrait de KabTV, « J’ai reçu un appel – Coup d’État interne ! » du 28/05/2011

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Commentaire : Lorsqu’une personne commence à étudier la Kabbale, elle passe par différentes étapes dont une où elle devient fanatique

Ma Réponse : Elle est comme un petit enfant, car les petits enfants sont aussi fanatiques. L’enfant s’habitue à sa tétine, à sa chaise, à son doudou ou à son jouet, et il ne peut s’en détacher. Il s’agit d’un sentiment de sécurité, de confiance, d’appartenance, et d’une sensation que quelque chose lui manque, c’est-à-dire une aide purement psychologique.

Pourquoi s’accroche-t-il autant à tous ces objets et coutumes extérieurs ? Du point de vue de la psychologie, ils représentent beaucoup pour lui. Regardez, les gens portent un bracelet rouge. Est-ce bon ou mauvais ? Cela les aide simplement à se calmer un peu et leur donne l’assurance que tout ira bien.

D’un autre côté, cela les empêche bien sûr d’aller de l’avant pour devenir une personne adulte et ne pas rester un petit enfant qui dépend d’un bracelet rouge. C’est un mensonge, comme le sont en principe toutes les autres pratiques psychologiques.

Extrait de KabTV, « J’ai reçu un appel – Fanatisme !!! » du 14/06/2011

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Question : Vous dites que l’écran (Massakh) équilibre les forces opposées et que les guerres cessent. Comment cela se produit-il ?

Réponse : L’écran est une force anti-égoïste que chacun doit entretenir pour se connecter aux autres.

Dans notre monde, nous ne sommes que légèrement inférieurs les uns aux autres parce que notre égoïsme ressent qu’il ne peut pas exister sans cela.

Nous n’avons pas d’autre choix. Tout ce que nous faisons, nous le faisons uniquement pour nous-mêmes et non par pitié ou par bonté, car autrement nous nous ferions du mal. Nous acceptons une trêve pour faire de soi-disant bonnes actions uniquement parce que ces actions nous donneront éventuellement la possibilité de survivre.

Mais dès que nous avons l’occasion de soumettre ou de supprimer quelqu’un, nous en profitons immédiatement. Tout le monde ! Tout le monde est constamment à l’affût d’une telle opportunité.

Extrait de KabTV, « J’ai reçu un appel. Qu’est-ce que la guerre ? » du 16/04/2011

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Il y a deux états chez une personne : lorsqu’elle résiste à la qualité spirituelle et lorsqu’elle accepte de se construire pour ressembler au Créateur.

Tant qu’une personne travaille dans son égoïsme et que la souffrance ne l’oblige pas encore à commencer à réfléchir sur le sens de la vie, sur le sens des coups, « Pour quoi faire, pourquoi ? Est-ce que ça vaut la peine de vivre? », alors elle résiste naturellement à la qualité du Créateur.

Mais les coups internes l’amènent à réfléchir à propos du sens de la vie. En effet, cette question n’a rien à voir avec le bien-être corporel ni même avec les problèmes physiques. Elle surgit et c’est tout. Il n’est pas nécessaire d’avoir des prédispositions particulières ou des circonstances extérieures pour cela.

Si de telles questions émergent chez une personne, elle commence alors à aborder progressivement l’étude du sens de la vie. Cela la conduit à la découverte du Créateur.

Extrait de KabTV, « J’ai reçu un appel – Les manipulations du kabbaliste » du 22/04/2011

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