Category Archives: souffrances

Qu’est-ce que la guerre ?

204Question : Quelle est la signification spirituelle de la guerre ? Pourquoi la guerre existe-t-elle ?

Réponse : Elle existe parce qu’il y a deux forces opposées dans l’univers. Lorsque ces forces ne peuvent être équilibrées par l’écran (Massakh), elles entrent dans un état de court-circuit spirituel et essaient de se détruire l’une l’autre. C’est ce qu’on appelle la guerre.

Dans le monde spirituel, il y a un court-circuit électrique, une collision de forces et de propriétés opposées, comme dans le monde matériel. Cela donne lieu à des guerres dans notre monde.

C’est pourquoi nous devons former un écran entre ces forces, c’est-à-dire une sorte de connexion correcte entre les gens.

Extrait de KabTV, « J’ai reçu un appel – Qu’est-ce que la guerre ? » du 16/04/2011

Le chemin de la correction

526Tout matériel kabbalistique a une longue période d’influence car durant cette dernière l’âme connait de nombreux changements, seulement nous ne le ressentons pas.

Vous commencez à lire, à étudier, et d’énormes changements se produisent immédiatement en vous. Les plus grands ! Mais ils sont à l’intérieur de vous, dans des couches profondes, et c’est pourquoi vous ne ressentez rien. Lorsque ces couches se remplissent progressivement jusqu’à un certain niveau, jusqu’à la fin de votre premier récipient, vous commencez soudain à ressentir : « Je ressens quelque chose, j’entends quelque chose, je comprends quelque chose de nouveau, de différent ! »

Question : Puisqu’une personne ne ressent pas immédiatement le spirituel, elle a besoin de beaucoup de temps pour y parvenir. Sera-t-elle sous pression constante pendant une longue période ?

Réponse : Bien sûr. La nature exercera une pression, la société aussi, et elle se mettra elle-même la pression en se prenant à la gorge. C’est ainsi qu’une personne vient à nous lorsqu’un tel niveau de conscience apparaît en elle, qu’elle se trouve dans un certain environnement et qu’avec son aide, elle va de l’avant tout en subissant la pression de l’intérieur et de l’extérieur. Il n’y a pas d’autre façon de procéder.

Après tout, quoi qu’il en soit, nous sommes dans un système qui se compose du désir de recevoir et de la Lumière (Ohr) qui agit sur lui.

Par conséquent, nous existons uniquement dans un désir qui ressent en lui-même soit de la souffrance, soit du plaisir, et ce n’est que grâce à lui que nous faisons quelque chose.

Extrait de KabTV, « J’ai reçu un appel – Une nouvelle religion ? » du 04/04/2011

L’espoir d’une génération

431.04Question : Aimiez-vous ou détestiez-vous votre professeur le Rabash, ou ressentiez-vous les deux ?

Réponse : Je l’aimais et le respectais beaucoup. Mais en même temps, j’avais parfois des périodes de frustration, « Eh bien, où est-ce ? Qu’est-ce que c’est ? Comment c’est ? » et ainsi de suite. Mais ce n’était pas de la haine. C’étaient des périodes de demandes qui ne se produisaient pas souvent. Cela aurait été mieux s’il y en avait eu plus car il faut exiger.

Lorsqu’un enfant exige de ses parents, il grandit plus vite. Il les force et grandit par lui-même. Il n’est pas bon qu’il ne veuille rien. Comment va-t-il grandir ? Les parents devraient inciter les enfants avec toutes sortes de jouets, de sons, et avec tout ce qu’ils peuvent. C’est la seule façon de les faire progresser. Il n’y a pas d’autre moyen. Il en va de même pour les adultes et les enfants.

Espérons qu’à partir de tous nos états, nous parviendrons à un dénominateur commun, précisément celui où nous sommes tous ensemble, et moi, eux et tous nos cercles dans le monde, nous nous rassemblerons dans un seul désir, comme les 5 doigts de la main, comme lorsque nous avons reçu la Torah au mont Sinaï.

J’espère que cela se produira. En principe, c’est l’événement le plus merveilleux qui puisse se produire. Le monde comprendra alors pourquoi il existe et il n’y aura plus aucun problème dans la vie d’une personne. Tout sera arrangé en ce qui concerne la possibilité de gravir l’échelle spirituelle jusqu’à la prochaine dimension, maintenant, aujourd’hui, et pour tout le monde.

Extrait de KabTV, « J’ai reçu un appel – La raison du succès » du 01/04/2011

Jusqu’à ce qu’une personne mûrisse

566.01Question : Pendant longtemps, le Livre du Zohar a été caché aux gens, et maintenant certains ont une attitude sceptique à son égard : « Eh bien, un autre livre est apparu… » Comment leur expliquer qu’il s’agit en fait d’un livre très important ?

Réponse : Il est impossible de l’expliquer. Jusqu’à ce qu’une personne reçoive un certain nombre de coups et mûrisse, il n’y a aucun moyen de le lui expliquer. Elle dira : « Mais je n’y crois pas ! » Eh bien, n’y croyez pas ! Vous apprendrez petit à petit. Il n’y a rien à faire.

Nous voyons qu’un grand nombre de personnes dans notre monde s’engagent dans toutes sortes d’absurdités ! Que peut-on faire avec elles ? Pouvez-vous approcher un individu et lui expliquer, lui montrer, lui révéler ce dont parle Le Livre du Zohar ? Il se détournera de vous et c’est tout. Mais lorsqu’il est frappé durement, il commence immédiatement à écouter. C’est ainsi que nous sommes construits.

Extrait de KabTV, « J’ai reçu un appel – Une nouvelle religion ? » du 04/04/2011

À quoi mène la calomnie ?

224Commentaire : Il existe un état où un élève parle mal de son professeur.

Ma Réponse : Alors il n’est pas un étudiant ! En faisant cela, il se coupe complètement de l’avancement spirituel. Beaucoup de choses ont été écrites à ce sujet. La chose la plus importante dans notre mouvement est simplement d’apprécier énormément les amis, le groupe, l’enseignant et le Créateur, et de le faire de plus en plus. Comment progresserez-vous sans cela ?

Si quelqu’un dit du mal de l’enseignant, c’est fini, il se coupe de lui-même ! En effet, dans la spiritualité il n’y a pas de conditions pour que l’un ait entendu quelque chose et l’autre ne l’ait pas entendu. Vous avez de telles pensées, c’est tout ! Rien d’autre ne compte.

Il y a beaucoup de soi-disant étudiants qui assistent aux cours, se retrouvent dans différents groupes et pensent du mal ou disent du mal des autres. Je regrette beaucoup que de tels événements aient lieu, car il est inutile de s’en préoccuper ; en fin de compte, ils n’avanceront pas.

Question : Mais est-ce qu’une personne peut traverser cet état et en prendre conscience ? Ou pensez-vous que si elle entrait dans un tel état de stupeur, elle n’en sortirait pas ?

Réponse : Pour tout, façon de parler, il y a le pardon, mais la personne doit travailler sur elle-même. Cela arrive à tout le monde ! Je suis tout à fait serein à ce sujet. Mais elle devrait être consciente de ce qui la contrôle.

Commentaire : Vous avez dit qu’il est nécessaire de se taire et de ne pas intervenir dans les états d’un ami qui nous semblent mauvais.

Ma Réponse : On peut parfois le pointer du doigt en plaisantant ou en faisant des allusions. Mais en général non ! Quel est l’intérêt de cela ? Elle doit vivre tout cela intérieurement et le reconsidérer.

Extrait de KabTV, « J’ai reçu un appel – Détester l’enseignant et ses amis » du 29/12/2012

Les besoins de la classe moyenne

568.01Question : En principe, la Kabbale s’adresse à la classe moyenne. Après tout, les personnes qui se situent un peu plus haut se préoccupent de préserver tout ce qu’elles ont acquis. Et celles qui sont plus basses pensent à comment se nourrir. Cela signifie-t-il que la classe moyenne est la plus apte à étudier ?

Réponse : Oui. Je pense qu’en raison de la crise, la classe moyenne sera la plus touchée et qu’il sera possible de s’adresser à elle.

D’une part, ce sont des personnes développées. D’autre part, elles ne sont pas dévouées à leur égoïsme pour des buts plus élevés, et en même temps elles ne peuvent pas se permettre de descendre au niveau des sans-abri et de ne se préoccuper que d’avoir de quoi manger.

Bien sûr, elles ont besoin de manger, mais elles ont aussi d’autres besoins. Nous devons leur dire où satisfaire ces besoins. Je pense qu’elles le trouveront dans la Kabbale.

Extrait de KabTV, « J’ai reçu un appel – La Kabbale, la sagesse, la classe moyenne » du 08/01/2013

La satisfaction insignifiante du sentiment de vide

272Au lieu de maintenir la connexion entre nous et de nous remplir mutuellement, nous voulons avec nos propriétés égoïstes que tous les besoins des autres, leurs désirs et leurs espaces vides, soient les nôtres. Nous essayons de les satisfaire et, par conséquent, nous restons vides et malheureux.

Mais pourquoi devrais-je envier puisque de toute façon, je ne peux pas me satisfaire moi-même ! « Les autres l’ont et je devrais l’avoir. » Je commence à travailler sérieusement, je gagne de l’argent, je réalise les désirs que j’ai adoptés des autres et je n’éprouve aucun plaisir parce qu’ils ne sont pas les miens ; ils ne doivent pas se réaliser en moi, mais en eux !

Et quel est le résultat ? J’ai trop travaillé, j’y ai consacré ma vie, j’ai essayé de combler en moi les désirs des autres, et je meurs sans rien, encore plus vide, beaucoup, beaucoup plus vide.

Telle est notre vie. Au lieu d’agir à l’inverse, être rempli du fait que l’on ressent les désirs des autres et que l’on existe pour se connecter à eux.

Extrait de KabTV, « J’ai reçu un appel – Comment utiliser les autres » du 30/12/2012

Comme une amputation sans anesthésie

504Commentaire : Sur le chemin spirituel, on nous montre constamment divers défauts, mais nous devons toujours les justifier.

Ma Réponse : Vous ne pouvez pas simplement les justifier verbalement. Il faut s’élever au-dessus d’eux et s’en détacher.

Tout dépend de la correction. La correction signifie s’éloigner des anciens désirs égoïstes. Mais vous ne vous en détachez pas physiquement comme si vous rompiez le lien avec eux. Vous vous éloignez d’eux jusqu’à ce que vous ressentiez leur défaut, puis vous ne les utilisez pas. Vous ne pouvez pas les toucher.

D’autre part, vous êtes de plus en plus tenté par l’égoïsme. En fonction de cela, si vous êtes dans un groupe, vous avez la possibilité d’attirer à vous de plus en plus la Lumière supérieure.

Plus vos désirs sont forts, plus vous avez besoin du groupe pour attirer davantage de Lumière supérieure et vous détacher de ces désirs. Se séparer de ces désirs ne sera pas douloureux comme une amputation sans anesthésie. Dans ce cas, vous pourrez vous tourner vers Lui en tant qu’individu fort et les corriger de l’extérieur, et une fois corrigés, vous pourrez les attirer et les utiliser en vous-même. Il s’agit déjà d’une correction de haut niveau, recevoir dans le but de donner.

En général, il est normal que nous recevions dans le but de recevoir. Ensuite, on fait une restriction dessus et on ne l’utilise pas. Par la suite, on l’applique uniquement dans le but de donner sans réserve, au-dessus. Et plus tard, on l’utilise pour recevoir afin de donner à tous les autres en le faisant passer par soi.

On passe ainsi par les quatre mêmes étapes qui mènent à la cinquième où l’on fusionne complètement avec l’univers entier.

Extrait de KabTV, « J’ai reçu un appel – Comment justifier la souffrance ? » du 27/10/2012

La nourriture est-elle le sens de la vie ?

293Commentaire : Les gens passent la majeure partie de leur vie à manger, tout tourne autour de la nourriture. Pourquoi le système est-il construit de telle manière que le processus de nutrition occupe pratiquement toute notre vie ?

Ma Réponse : Que feriez-vous d’autre ?

Si nous avions organisé la vie dans notre monde correctement, conformément aux racines spirituelles supérieures, nous nous occuperions de la question de manger au maximum deux heures par jour pour une autosuffisance normale et rationnelle, et nous consacrerions le reste du temps à notre développement et à notre épanouissement spirituels.

Au lieu de cela, nous passons notre temps à fabriquer des choses inutiles, à se les vendre, à les jeter rapidement et à en fabriquer de nouvelles.

En principe, le sommeil, l’alimentation et le travail spirituel sont ce dont une personne a besoin dans cette vie pour commencer rapidement à ressentir une portion minimale d’un nouveau monde spirituel et passer à l’éternité, à la perfection.

De quoi d’autre avons-nous besoin ? Pourquoi devrions-nous nous attarder ici, à ce point de passage ?

Extrait de KabTV, « J’ai reçu un appel – La nourriture est le sens de la vie » du 27/09/2012

L’exil de la spiritualité

236.02Lorsque nous discutons du sujet de la Pâque, nous n’étudions pas les détails de la fête en fonction du calendrier grégorien, mais plutôt le chemin spirituel et la progression vers la réparation finale. Ce chemin n’est pas court et comporte de nombreuses étapes. La toute première étape consiste à commencer à vous relier correctement à votre désir de recevoir, à votre nature, afin de comprendre pourquoi cet état est appelé exil ou Égypte.

Tous ceux qui veulent venir en terre d’Israël, s’élever aux degrés spirituels supérieurs, doivent d’abord passer par l’exil d’Égypte. Nous étudions la spiritualité dans un état d’exil, c’est-à-dire lorsque nous sommes loin de la spiritualité.

L’exil nous enseigne, nous éduque et nous reformate dans la forme correcte. Lorsque nous nous rendrons compte que c’est absolument nécessaire, nous pourrons alors sortir de l’exil pour arriver à la rédemption. La rédemption est impossible sans un exil préalable.

Quel est cet exil ? Il ne s’agit pas de problèmes physiques, de souffrances dues à la faim, à la soif ou à un travail pénible. L’exil devrait être représenté comme un exil de la spiritualité. Mais nous ne savons pas encore ce qu’est la spiritualité ! Or, c’est précisément au moment où nous sommes en état d’exil que nous commençons à ressentir ce que devrait être la spiritualité, où elle existe, pourquoi nous en sommes loin et ce qui nous manque.

C’est de cette manière que nous commençons progressivement à recevoir des Kelim (Récipients), des désirs de spiritualité. Lorsque ces désirs atteignent leur pleine mesure, nous sortons de l’état d’exil. Il nous devient vraiment insupportable, et nous ne pouvons pas y rester.

Extrait de la première partie de la Leçon quotidienne de Kabbale, « Pessakh (Pâque) » du 05/03/2023