Daily Archives: 6 juillet 2010

De quoi avez-vous besoin pour que le médicament agisse ?

Dr. Michael LaitmanUne question que j’ai reçue : Quand je prends un médicament, je n’ai pas besoin d’avoir une intention particulière. Si l’étude de la Kabbale est censée être le médicament de notre égoïsme, pourquoi dois-je observer tant de conditions différentes dans son étude pour que cela fonctionne ? 

Ma réponse: Lorsque vous prenez un médicament régulièrement il y a aussi de nombreuses restrictions et conditions, telles que de le prendre avant les repas, le matin ou l’après-midi, à prendre avec un verre d’eau, et ainsi de suite.

Le médicament n’est pas seulement la pilule que vous avalez. Toute la somme des conditions environnantes est également la part du traitement. Le médicament ne fonctionnera que si vous observez ces conditions.

Lorsque vous prenez le médicament, vous influencer votre corps pour le rendre sain et rétablir le fonctionnement complet de tous ses systèmes au sein de la bonne connexion l’un avec un autre. Nous corrigeons notre âme de la même manière. Nous devons lui donner le médicament, la Lumière qui ramène vers le bien et qui nous amène à la bonté, à la façon adaptée et correcte de fonctionner. «Bonne santé» pour l’âme veut dire qu’elle est bien connectée avec les autres âmes. Grâce à leur unité, comme une seule, elles deviennent semblables au Créateur.
Cela fonctionne de la même manière que dans un corps où une maladie signifie que l’un des systèmes de l’organisme perd la connexion adéquate avec les autres. La guérison est lorsque la connexion est rétablie.

De la même manière, notre âme retourne à être ensemble. Tout comme vous devez respecter certaines conditions lors de la prise d’un médicament chimique, dans la Kabbale cela fonctionne de la même manière. Vous avez besoin de bons livres, du groupe, et de l’enseignant, et toutes les conditions intérieures (vos intentions), que décrivent les kabbalistes dans leurs livres. Sinon, le médicament pour guérir l’âme, votre correction, ne fonctionnera pas.

Ressentir les racines supérieures dans leurs branches

Laitman_717Zohar, chapitre « Vayetze (Et Jacob sortit), « Point 250: Mais il ne se mit pas en chemin immédiatement, mais il fut retenu et travailla six ans dans le troupeau de Laban, car tant que Rachel n’avait pas conçu Benjamin, il fut retenu ici. Quand le moment fut venu d’être imprégnée de Benjamin, il fuit et ne demanda pas la permission de Laban pour ne pas être retenu ici, et ainsi Jacob put s’unir avec toutes les tribus à l’endroit requis, en terre sainte.

La science de la Kabbale utilise un langage spécial appelé « la langue des branches. » Si, dans tous nos sentiments, nos pensées et les propriétés de notre intention, « pour notre propre bien  » demeure, nous ne ressentons que la réalité de ce monde. Même les mots de la Torah signifient pour nous quelque chose qui se passe dans ce monde matériel.

Mais si nous continuons avec l’intention de « pour l’amour du don sans réserve », chaque mot de la Torah se transforme naturellement en nous en descrivant des racines spirituelles et des forces. Il devient clair pour nous que la Torah ne dit pas un mot sur les objets matériels (comme des troupeaux, Léa, Rachel, Jacob, et ainsi de suite) ou de leurs actions physiques. Au contraire, tout est au sujet des forces (les désirs et la Lumière) avec lesquelles nous ressentons et interagissons.

Nous ressentons cela très clairement, sans aucun doute, puisque les sensations et les pensées d’En-Haut sont beaucoup plus fortes que celles d’en bas. C’est pourquoi, lorsque nous lisons la Torah il ne nous arrive jamais qu’elle décrive ce monde matériel. Nous percevons tout à la mesure de notre niveau interne de correction.

Actuellement, nous ressentons seulement le monde matériel inférieur. C’est pourquoi tout ce que nous lisons ou entendons sont des images déclenchantes de ce monde comme des moutons, un puits, les femmes, les hommes, et les diverses actions que nous connaissons et qui font partie de ce monde.
Nos efforts lors de la lecture du Livre du Zohar doivent inclure les réflexions suivantes :
1.Le Zohar parle exclusivement sur les mesures de connexion entre nous;
2. Nous aspirons à la différence entre les forces spirituelles (les désirs de donner sans réserve) en nous-mêmes, qui sommes nommés en utilisant les mots de ce monde.

Nous devons les imaginer et essayer de les rechercher comme un petit enfant qui cherche à saisir les règles d’un nouveau jeu qui lui permet de grandir. Ce faisant, nous nous élevons à partir des branches de cette réalité aux racines du Monde Supérieur. Etape par étape, nous essayons de distinguer les Racines Supérieures ; ces efforts nous développent comme des enfants.

C’est pourquoi nous ne devons pas seulement écouter le son des mots lors de la lecture Le Livre du Zohar. Au contraire, comme le Baal HaSoulam l’écrit dans l’Introduction à l’étude des Dix Sefirot, point 155, « Bien qu’ils ne comprennent pas ce qu’ils apprennent, grâce à l’aspiration et le grand désir de comprendre ce qu’ils apprennent, ils réveillent sur eux-mêmes les Lumières qui entourent leurs âmes.  »
Les efforts que nous faisons nous apportent la compréhension et attirent les Lumière qui ramènent vers le bien et qui nous corrigent. Dans nos désirs corrigés, nous commençons à comprendre et à sentir ce que Le Zohar nous dit.

Enseigner aux enfants la gentillesse

Dr. Michael LaitmanUne question que j’ai reçue : Si j’élève mes enfants sur les principes de la Kabbale, en leur enseignant à travers eux l’amour et le don sans réserve, comment vont-ils survivre dans ce monde égoïste ? 

Ma réponse: Ne vous inquiétez pas de cela. Un enfant qui grandit dans un environnement qui ne fournit que des exemples positifs et motive des attitudes gentilles envers lui, ne devient pas plus faible que tous les autres enfants. Au contraire, il découvre une multitude de bonnes forces qui l’aident et travaillent pour lui, le protégeant contre les forces du mal.

Même dans la vie quotidienne, nous protégeons instinctivement les enfants contre tout ce que nous tenons pour mauvais et leur apprenons à être bons avec les autres, à faire des compromis, et à être courtois. Nous agissons ainsi parce que de façon innée nous comprenons que de bonnes relations avec l’environnement – et non se battre avec lui ou gagner quelque chose par la force – impliquent la sécurité et la paix.

Il est évident que la violence ne résout pas les problèmes pour un individu ou un pays. Ceux qui utilisent la force perdent toujours à la fin, mais ils espèrent réussir. C’est ainsi que le monde matériel est construit, où le seul pouvoir qui régit est celui du Créateur. Et même quand il semble que quelqu’un est gagnant en utilisant la violence, nous le verrons sûrement tomber. Qu’il s’agisse d’une personne, d’une nation, et du monde dans une égale mesure.

Nous pouvons réussir à une condition: avoir l’équivalence de forme avec le Créateur. Cette similitude est la clé du succès. Par conséquent, n’ayez pas peur que l’enfant reçoive une éducation « douce ». Notre tâche est d’élever une personne pour qu’elle devienne aussi proche que possible du Créateur, et puis, elle va certainement réussir dans la vie. Tout autre modèle de comportement ne ferait que lui nuire.