Daily Archives: 18 juillet 2010

Le moment de la rédemption spirituelle

Dr. Michael LaitmanTout ce que les kabbalistes du passé ont fait, chacun agissant selon ses propres conditions et son époque, a été la préparation pour notre état actuel. Grâce à cela, nous avons toutes les sources primaires nécessaires aujourd’hui, qui nous permettent d’avancer: les écrits du ARI, Le Livre du Zohar avec le commentaire de la Soulam, les écrits du Baal HaSoulam et du Rabash. 

Il n’y a jamais eu une époque comme la nôtre auparavant. Les kabbalistes du passé n’ont pas eu la possibilité de travailler dans des conditions similaires à celles que nous avons aujourd’hui: une crise mondiale qui ressemble à la crise de l’ancienne Babylone et reflète la brisure de l’âme commune dans le monde Supérieur.

Il y a environ 80-90 ans, le Baal HaSoulam a écrit que nous vivions à la génération du Messie, à l’ère de la rédemption spirituelle. Comme la nation d’Israël a déjà acquis sa terre et a établi un Etat, cela veut dire que nous avons maintenant la possibilité de construire tout en fonction de la loi spirituelle de « aime ton prochain comme toi-même » et « unissez-vous comme une seule nation spirituelle ».

Cependant, il est impossible de parvenir à cet état sans la réalisation du mal, et pour cela nous avons besoin soit d’une grande souffrance, soit de la Lumière pour révéler notre mal. Aujourd’hui, nous avons l’occasion d’attirer cette Lumière, de voir que nous sommes opposés au don sans réserve et à l’amour, pour commencer la correction en s’unissant à la société et la nation. Espérons que cela arrive bientôt !

La brisure était préméditée

Dr. Michael LaitmanComment la brisure des mondes s’est-elle produite ? L’inférieur, Malkhout (qui ne peut pas se remplir elle-même, mais sans laquelle la correction est impossible) fait une demande au Supérieur -(la mère, Ima) pour la Lumière afin de la recevoir pour l’amour du don sans réserve. L’ensemble du système des mondes Supérieurs est prêt à donner cette Lumière à l’inférieur. 

Maintenant, tout dépend de l’inférieur, qui comprend que tout est prêt pour la fête. Il peut la recevoir sans aucune honte, mais seulement pour des raisons de don dans réserve. Il veut vraiment le don sans réserve ! On lui dit d’En-Haut « Prenez, vous pouvez le faire. » Il n’y a aucun moyen de prédire la chute imminente ….

Quelque part dans la première restriction (Tsimtsoum Aleph) se cache la langue du serpent, mais il est impossible de la voir à partir d’ici car elle ne s’est jamais révélée auparavant. C’est un point caché de l’indépendance de la créature qui ne s’est jamais manifesté auparavant. La créature a complètement obéi au Créateur, la Lumière qui l’a créé, et il était impossible de dire que quelque chose allait gêner étant complètement dans le don sans réserve.

Toutefois, d’autre part, ce point devait exister. Sinon, la créature ne serait pas indépendante. Si je fais tout ce que le Créateur me dit, alors c’est comme si moi-même, n’existait pas. Mon individualité n’existe pas. Mon «moi» sort en particulier dans le fait que je veux devenir comme le Créateur, mais quelque chose en moi ne me permet pas de le faire. Cette qualité qui ne me laisse pas devenir semblable au Créateur, en dépit de mon grand désir est ce qui me rend indépendant.

La racine de la brisure, c’est qu’elle révèle l’indépendance de la créature qui se trouve opposée au Créateur. Si la créature a reçu tous les désirs maintenant- la Lumière d’En haut, l’éveil d’en bas, et a effectué l’action du don sans réserve – elle serait une machine. Pendant ce temps, la brisure récupère et développe le point en elle qui lui permet de se détacher du Supérieur, du Créateur.

Avant la brisure, la créature n’est qu’une machine. Au cours de la brisure, son indépendance est révélée. Après la rupture, le système de correction de ce point est créé, et il offre la possibilité d’agir indépendamment. La correction de la créature, c’est qu’après la rupture, elle prend toutes les décisions basées sur ce point de son indépendance. Ainsi, on monte progressivement de bas en haut, vers le Créateur, tout en se construisant en même temps.