Daily Archives: 14 mai 2011

La vie est un changement

Dr. Michael LaitmanQuestion: Comment est-il possible d’atteindre la vraie réalité, si un «chercheur» et tous ses outils de mesure continuent à changer?

Réponse: Quelle différence cela fait-il si j’explore un monde, qui change tout le temps, alors que je ne change pas, ou si le monde est constant, alors que je suis toujours en évolution? Si ni l’un ni l’autre ne change, je serai incapable de dire quoique ce soit sur le monde, car je n’aurai pas les moyens de le mesurer. Après tout, une mesure n’est possible qu’entre deux paramètres en évolution, en fonction de leur relation commune.

Je détermine une relation entre eux, et elle devient une unité de mesure pour moi. J’utilise cette unité pour mesurer tout le reste. Il y a deux paramètres inégaux, deux points dans l’espace. Je mesure leur relation, qui détermine la différence entre eux, et l’accepte comme unité de mesure: par exemple, un degré de température ou dix centimètres. Ainsi, j’utilise cette unité de mesure pour mesurer toutes les autres occurrences.

Je commence par dire que j’ai trouvé une sorte de distinction. Maintenant en utilisant celle-ci comme base, je vais mesurer tous les autres distinctions entre les propriétés, les forces, les lieux dans l’espace, et les désirs. Entre ceci ou cela n’a pas d’importance, mais je dois toujours mesurer la différence, les changements. S’il n’y a pas de changements, rien ne peut être mesuré; je perds simplement toutes les sensations.

Si aucun changement n’arrivait maintenant, le monde me semblerait inanimé. Il mourrait et je perdrais toute compréhension, la conscience, et la sensation, comme si rien n’existait.

Notre vie n’est pas l’expérience d’un certain état, mais une sensation de changement d’un état à un autre. Et si les changements entre les états sont appelés « vie », il s’avère que je peux avoir deux formes de vie: l’une est quand la vie change en dehors de moi, et l’autre est quand la vie change à l’intérieur de moi.

Si je suppose que la vie continue et change en dehors de moi, cela s’appelle la vie dans ce monde. La vie qui change à l’intérieur de moi, se nomme la vie spirituelle, la vie du monde futur. La vie, c’est le changement; tout dépend d’où je le perçois.

De la 3ème partie du cours quotidien de Kabbale 10/05/2011 Talmud Esser Sefirot

310 mondes en récompense

Dr. Michael LaitmanTalmud Esser Sefirot, Vol. 1, partie 1 « Histaklout Pnimit, » [Regard intérieur] Point 7: Nos Sages ont dit: «Le Créateur est destiné à léguer à chaque juste 310 mondes». …
C’est comme si une personne disait à son ami, «travaille avec moi une minute, et en retour je te donnerai tous les plaisirs et les trésors du monde, jusqu’à la fin de tes jours. » Il n’y a en effet pas de plus grand cadeau que cela, car la récompense est sans comparaison avec le travail, car le travail est dans ce monde passagé, sans valeur par rapport à la récompense et au plaisir du monde éternel.

Question: Donc, y-a-t-il une récompense après la mort ou pas?

Réponse: Après quelle mort? Si le corps animal meurt, il est enterré. Mais si le désir égoïste meurt, alors ce n’est pas la fin. Après cela il est nécessaire de «ressusciter des morts » – le désir mort.

D’abord, il est nécessaire d ‘«enterrer» le désir égoïste, de lire la prière commémorative pour lui (Kadish), de bénir le Créateur pour le décès de mon égoïsme. Je dis: «Vous avez tué mon désir égoïste et je vous en suis très reconnaissant! Maintenant, nous allons continuer à travailler. Ressuscitons les morts et donnons-leur l’intention du désir de don  »

De la 2ème partie du cours quotidien de Kabbale 12/5/11,  Talmud Esser Sefirot

Grandir de son propre gré

Dr. Michael LaitmanQuestion: Quand je travaille dans le groupe et que je recherche la connexion avec le réseau commun, j’utilise mes sens. Rendre ces sens plus sensibles facilitera-t-il la formation du sixième sens, du sens spirituel?

Réponse: Nous percevons le monde avec nos sens corporels pour que nous puissions être libérés de la spiritualité dans ses manifestations positives et négatives. En effet, le mauvais penchant est tout aussi spirituel que le bon penchant. Ce sont les forces du Créateur. La situation est intentionnellement disposée de manière à nous permettre d’être libre de la spiritualité et de nous développer indépendamment.

C’est la phase de préparation, destinée à ce que nous préparions un point indépendant. Ensuite, quand nous nous élevons au-dessus de la Makhsom dans l’espace spirituel, cette indépendance se manifestera en nous, en prenant la qualité du Créateur, Sa forme. C’est pourquoi l’homme est appelé «similaire» au Créateur.

Quant à notre perception actuelle à travers nos sens corporels, c’est juste la préparation qui nous assure de devenir indépendants du Créateur. En révélant par la pratique que tout vient de Lui, nous pouvons nous y opposer et nous influencer de notre propre gré, et non parce que les forces de la nature nous y contraignent.

Il est écrit: « Peu importe à quelle hauteur une personne s’élève au-dessus des autres, son penchant est plus fort qu’elle. » Nous recevons toujours un désir supplémentaire pour résister, pour rechigner, et pour maintenir obstinément notre position devant le Créateur. Sinon, nous aurions tout simplement «fondu», en ayant perdu notre essence même dans la spiritualité.

De la 4e partie du cours quotidien de Kabbale 12/05/2011, «Paix dans le Monde »

Un monde sphérique

Dr. Michael LaitmanQuestion: Tout dépend de notre volonté. Alors, comment pouvons-nous sortir de nos désirs « standards », qui sont prisonniers dans ce monde?

Réponse: Nous ne percevons pas le monde comme « rond ». Nous sommes encore dans l’illusion qu’il est linéaire et que nous pouvons y réussir avec l’aide de notre ego. Mais le monde est aujourd’hui régi par un programme différent, et la seule façon de réussir est grâce à l’unité. Il s’agit d’un algorithme du monde complètement différent, mais nous ne l’avons pas encore « compris. »

Pendant des milliers d’années, l’homme a acquis un succès fondé sur la taille de son ego, mais au cours des 50 dernières années, cette tendance est révolue. Nous avançons toujours plus loin vers un monde intégral, et dans un tel monde. C’est la personne la plus connectée aux autres, qui fait le plus de profit. Nous voyons que plus on établit de connexions, plus les pays sont impliqués, plus la personne réussit. Les gens ressentent cela instinctivement et gravitent vers des solutions intégrales.

Cependant, nous ne réalisons pas toujours que la solution à nos peines nécessite notre lien au niveau humain, au-dessus du système bancaire, de l’industrie mondiale, et d’autres mécanismes mondiaux. Cette situation a commencé à se concrétiser après la Seconde Guerre mondiale, lorsque l’Organisation des Nations Unies, l’UNESCO, et d’autres organisations internationales ont été créées. Cependant, bien qu’elles opèrent encore avec des méthodes égoïstes, au lieu d’adopter une approche intégrale, embrassant la globalité .

Pour l’essentiel, tous les pays ont besoin d’égalité. Pourquoi certains pays ont le droit de veto sur toute décision, tandis que d’autres ne l’ont pas? Et alors, que se passe-t-il si l’un est plus grand et l’autre plus petit? Au contraire, dans un  système «rond», les plus grands devraient faire plus de compromis, car sinon, ils ne se soucieraient que d’eux-mêmes.

Notre approche est complètement erronée, et pourtant, nous commençons à sentir que le monde devient vraiment « sphérique », intégral, et interconnecté.
De la 4e partie du cours quotidien de Kabbale 11/05/2011, «Paix dans le Monde »