Daily Archives: 9 mai 2011

A quoi pensez-vous pendant que vous étudiez?

Dr. Michael LaitmanQuestion: Nous lisons les mots qui sont écrits par les kabbalistes et qui parlent d’ une racine spirituelle. Mais comment pouvons-nous créer une association dans nos organes sensoriels corporels entre les mots usuels et la réalité supérieure?

Réponse: Selon votre désir d’atteindre la spiritualité et votre intention, vous correspondez en quelque sorte à la Lumière. Et selon le degré de cette correspondance, la lumière commence de loin à vous influencer, à influencer votre désir et votre intention. C’est ce que nous appelons la « lumière environnante »,  la Lumière qui corrige.

Elle vous éclaire de loin car elle ne peut pas encore entrer en contact avec vos désirs et intentions, qui ne sont pas aussi purs que la lumière. Mais il y a toujours une certaine connexion entre eux car, de votre état inférieur, vous faites des efforts pour vous élever à son niveau.

Et l’intention émerge, lorsque vous êtes connecté au plus petit degré avec l’environnement et que vous recevez de celui-ci le même désir et l’aspiration à vous unir ensemble. Ce n’est qu’au niveau d’intégration mutuelle de telles intentions, vers lequel nous travaillons à la lecture des textes kabbalistiques, que vous mériterez l’illumination, qui commencera à vous influencer.

Si vous connectez vos désirs et intentions avec les autres, qui aspirent à la même unité pendant les cours, vous attirez la lumière environnante. Maintenant, demandez-vous: Combien de fois pensez-vous et désirez-vous cela pendant que vous étudiez? Sinon, les années passeront, et vous ne verrez aucun résultat.

De la 3e partie du cours quotidien de Kabbale 08/05/2011  Talmud Esser Sefirot

Ne pas devenir un être humain est honteux

 Dr. Michael Laitman                        

Question: Quand je vois encore une fois mon égoïsme méprisable, comment ne pas désespérer ni simplement y succomber, pensant que cela ne finira jamais?

Réponse: Une personne doit passer par de tels états. Chaque fois que nous arrivons à un degré spirituel nouveau, nous subissons à nouveau tous ces états, et il est absolument nécessaire d’aboutir au désespoir total. Mais cela est nécessaire seulement pour que nous clarifions tous ces états et que nous les traversions. Chaque état construit l’état suivant.

Une personne doit perdre la foi en son pouvoir personnel! Et aussi, elle doit desépérer de recevoir du secours d’en haut. On doit traverser tout cela: A chaque nouveau degré, la personne revit à nouveau toute la vie, ce qui signifie qu’elle subit tous les états.

La clé est de préparer tous les outils nécessaires pour le travail, les études, la participation dans la diffusion, et la vie du groupe. Si une personne ajuste tout ce mécanisme pour qu’il fonctionne comme une pendule, elle ne tombera pas. J’ai besoin de construire un cadre qui me tiendra le mieux possible.

Je dois avoir honte de briser ce cadre. L’outil le plus puissant est la honte: à la maison, devant son épouse et les enfants. Comment puis-je ne pas aller en cours et ne pas participer à un certain projet? Que ma fierté puisse m’empêcher d’agir ainsi !

Lorsque nous faisons l’expérience d’une descente, on tombe au plus bas, au niveau animal de notre « âne » (Hamor ou âne vient du mot Homère ou matière, désir). Et je dois préparer une sorte de défense en moi qui me ferait ressentir la honte même au plus bas degré, où je ne devrais probablement sentir aucun sentiment de honte ou ne devrais pas me soucier de quoi que ce soit. Mais je devrais encore avoir honte, même à ce degré.

Le sentiment le plus puissant qu’une personne puisse avoir est la honte devant ses enfants. Ils savent que les parents et même leur épouse, leur pardonneront toujours et les accepteront tels qu’ils sont. Mais lorsque les enfants sont concernés, ce sont eux qui nous font ressentir le plus la honte, après tout, ils sont notre degré supérieur.
Par conséquent, nous devons nous efforcer, peu importe comment, de préparer pour nous-mêmes les conditions nous empêchant d’abandonner de chemin, les conditions ne nous permettant pas de justifier une seule revendication de notre égoïsme, essayez comme nous pouvons …

De la 1ère partie de la leçon quotidienne Kabbale 05/05/2011, Shamati n°56

De la lumière de Nefesh à Yekhida

Dr. Michael LaitmanPour révéler le premier degré spirituel, nous devons révéler notre union «  un, unique et uni », au moins au plus petit degré. Le degré de notre unité définit le niveau de notre premier degré spirituel.

 Les lumières de Nefesh, Rouakh, Neshama, Haya, et Yekhida (les cinq degrés spirituels) sont caractérisées par une somme de détails particuliers et la puissance de leur unité, en dépit du fait qu’elles sont toutes en contradiction l’une avec l’autre. C’est le seul facteur qui détermine la révélation de la lumière supérieure. Si nous pouvons trouver l’union au plus petit degré, la plus faible lumière de Nefesh sera alors révélée.

Cependant, pourquoi  la lumière est soudainement devenue plus puissante et est appelée Rouakh? C’est parce que malgré les changements et le mouvement de toutes les parties interconnectés entre elles, elles peuvent encore rester en équilibre et liées. C’est comme si nous gardions le bateau à flot, alors qu’il est ballotté par les vagues dans une mer en pleine tempête, et que nous nous assurions qu’il reste stable.

Au premier degré de l’union, les transformations mutuelles ne sont pas encore révélées. Tout le monde reste dans une sorte de condition stationnaire, juste comme on est, alors que nous cherchons comment communiquer les uns avec les autres. Au deuxième degré, la même union demeure, mais chaque partie commence à se transformer; les rouages ​​du mécanisme commun commencent à tourner en fonction de chacun. Et si malgré tous ces changements, nous restons ensemble, et sommes capables de nous unir, nous révélons la lumière de Rouakh.

Ce sont néanmoins, des changements très limités: Alors que «restant à terre », comme une plante, à notre propre place, chacun de nous voit la transformation de nos attributs individuels. C’est toujours la même lumière de l’union, mais à un degré plus élevé («végétal»). Vient ensuite un troisième degré, Neshama (« le degré animal » ), où l’on commencera à se déplacer librement par rapport à l’autre, tout en révéler toujours l’unité entre nous », un, unique et uni.
Cela signifie que la lumière dont nous faisons l’expérience dans la spiritualité dépend toujours de la puissance de notre union, en dépit de toute transformation pouvant se produire en chacun de nous et en nous tous ensembles.  Elle ne cesse de croître, jusqu’à ce que nous atteignons finalement la fin de la correction (Gmar Tikkoun), alors que nous vivons toutes sortes de changements qui nous empêche de nous unir à une seule lumière, mais indépendamment de cela, nous sommes encore capables de nous unir.
C’est ce que nous appelons le seul récipient spirituel uni (Ekhad, Yakhid) qui reçoit une lumière: Yekhida.

De la 1ère partie du coursquotidien de Kabbale 05/05/2011, Shamati n°56