Daily Archives: 5 avril 2012

La force qui remplit tout l’univers

каббалист Михаэль Лайтман 0-группаIl n’y a rien hormis Lui, hormis cette force qui nous dirige. Et elle est unique. Cela signifie qu’il n’y a personne autour de nous et à l’intérieur de nous, mais une seule et unique force qui fait absolument tout.

Nous étudions cette force même dans nos sciences. Nous la ressentons à l’intérieur de nous et autour de nous. Nous sommes le résultat de cette force. Nous sommes à l’intérieur de cette force comme de petits croutons dans la soupe. Elle nous pénètre, elle crée, elle fait tout.

Cette force remplit tout l’univers, provenant du Big Bang, à partir duquel s’est propagé tout ce qui existe dans l’univers.

Et si un homme pense qu’il existe hors de cette force, c’est parce qu’il ne la ressent pas, comme un petit enfant qu’on laisse seul dans la chambre pendant que sa mère est dans la cuisine. Et l’enfant pense qu’il n’y a personne, qu’il est libre et peut faire tout ce qu’il veut. Il ne comprend pas qu’en fait, sa mère le surveille. Et nous aussi nous sommes comme de petits enfants qui pensent qu’ils peuvent faire tout ce qu’ils veulent sur cette Terre, jouer avec des jouets qu’ils ont crées.

En réalité, c’est la force supérieure qui crée, agit et organise tout et de cette manière nous progréssons.

Du congrès de Vilnius 24/03/12 , Leçon 3

La quête spirituelle

Dr. Michael LaitmanQuestion: Il y a des gens dans le monde qui suivent l’appel de leur cœur. Ils sont plongés complètement dans leur objectif et ne vivent que pour lui. Ces gens possèdent-ils un organe des sens spirituel et ont-ils besoin de la Kabbale?

Réponse: la Kabbale a son origine dans l’ancienne Babylone, qui a été plongée dans la même crise qu’aujourd’hui et son peuple avait perdu un sens de l’orientation dans leur vie. Ils ont soudainement senti que l’égoïsme les confinait à l’intérieur d’une existence animale. Ensuite, ils ont révélé cette méthode de réalisation de la force supérieure.

La Kabbale est nécessaire seulement pour ceux qui se trouvent dans une profonde crise intérieure, et qui s’interrogent sur le sens de la vie.

En général, la question sur le sens de la vie se pose à beaucoup de gens pour des raisons différentes. Si moi, par exemple, j’ai perdu de l’argent au jeu, ou un stock de marchandises, ou quelque chose qui m’est arrivé, je pense aussi au sens de ma vie. Mais cette question se pose à moi comme un résultat d’un «moins», c’est-à dire, à la suite de la souffrance et d’une perte dans notre monde. Dans ce cas, les gens n’aspirent pas à s’élever, cela ne les intéresse pas.

Nous devons bien comprendre pourquoi les gens viennent à nous. Vous pouvez préciser cela avec n’importe quel psychologue ou même indépendamment.

Supposons une personne qui a tout: une voiture, une maison, une famille, et un emploi. Si cette personne a perdu quelque chose dans cette vie (un moins), il ou elle va  également s’interroger sur le sens de la vie: « Quel est le but de ma vie si j’ai perdu? » Mais ce n’est pas l’aspiration vers le haut, vers l’avant. Si vous donnez à cette personne un «plus» au lieu d’un « moins », cela suffira à la satisfaire.

Les gens comme ça n’ont pas besoin de quelque chose de spirituel, quelque chose de supérieur. Ce qui parle en eux ce n’est pas un homme supérieur à un animal, mais un niveau ordinaire animé: le soleil brille, l’herbe pousse, et tout va bien sur la terre.

Pour une personne qui s’interroge sur le sens de la vie, c’est comme si tout s’arrêtait d’exister. Rien ne vaut rien, ne veut rien dire, parce que tout commence et se termine. La vie elle-même ne donne rien de spécifique, il n’y a rien de particulièrement précieux en elle, sauf pour le fait que je reçois, rien d’autre ne se passe, et à la fin, j’ai tout simplement vécu comme une bête.

Une personne qui pense de cette façon et commence à s’interroger sur le sens de la vie remet en cause quelque chose de différent, quelque chose qui est dirigée vers le haut, au-dessus de son existence bestiale, la raison pour laquelle elle est si limitée pendant les années de sa vie, dans ses capacités, et les inconvénients que ne lui laissent pas de tranquillité d’esprit. « Qu’est-ce qui est au -dessus de ce moins, c’est dans quel but tout cela ? » Selon le niveau d’origine de cette question, cette personne vient au mysticisme ou ailleurs.

Le désir ne cesse de se développer en nous. C’est le développement de la question sur le sens de la vie selon les cinq niveaux progressifs du désir: 0, 1, 2, 3 et 4.


Si une personne est au niveau préliminaire de développement, elle va se satisfaire de différentes philosophies. Si c’est le niveau suivant, alors c’est psychologique. Ces gens-là deviennent souvent poètes, écrivains, philosophes, et psychologues. Il y a un niveau de développement où une personne est attirée vers certaines actions, diverses pratiques psychologiques: «Nous allons danser ou nous assoir dans la position du lotus, nous allons respirer ou ne pas respirer, c’est-à-dire , nous allons commencer à atteindre les substances supérieures à travers le corps. »

Cela se rapporte aussi à la recherche. Si une personne est à un niveau comme celui-ci, elle va faire du yoga, d’autres pratiques diverses, et cela va la satisfaire. Vous ne pouvez rien lui prouver. C’est le niveau de ses connaissances, de sa satisfaction et de ses  sensations, c’est le niveau de questionnement qui se pose à elle maintenant. Partiellement, les différentes religions sont aussi ici. Elles sont destinées à rassurer, assurer l’équilibre, et à donner de l’espoir.

Au niveau suivant, quelqu’un ne peut plus se contenter de divers exercices physiques, de la gymnastique respiratoire, et ainsi de suite. Il estime que cela ne lui donne rien. Après tout, tout concerne l’organisme qui s’efforce de se sentir à l’aise. « Que se passerai-t-il si je commençais la méditation ? » Et il commence à méditer avec des lettres ou des symboles. C’est déjà quelque chose de plus abstrait, mais cela ne va pas non plus aller au-delà de son cadre psychologique.

Finalement, au dernier palier de développement, la question se pose à l’homme: «Y a-t-il quelque chose qui existe en dehors de moi-même si je m’annule complètement ? Y a-t-il une méthode qui va m’aider à me débarrasser de mon habituel «moi»? Je tiens à percevoir le monde extérieur par moi-même. » Ces gens-là viennent à nous.

Qu’est-ce que signifie « en dehors de moi-même »? Cela signifie la perception du monde qui n’est pas à l’intérieur de moi, qui n’est pas à travers mes cinq sens de la vue, ouïe, odorat, goût et  toucher. Ces sensations nous pénètrent, s’additionnent, et donc nous ressentons le monde à l’intérieur de nous-mêmes selon un certain programme en nous.

Sur l’écran situé à l’arrière du cerveau, la somme de toutes ces sensations  dépeint devant nous une image du monde dans une certaine proportion: nous recevons plus de 90% de cette image grâce à notre vue, 7-8% grâce à notre  ouïe, et le reste grâce à notre odorat, le toucher et le goût. C’est tout !

Cela signifie que le programme évolue à l’intérieur de moi, que les désirs  changent, et, en conséquence, je reçois une sensation d’un monde différent. Comme s’il se déplaçait, comme s’il faisait quelque chose à l’intérieur de moi. Mais comment puis-je sortir de moi-même et commencer à sentir l’univers dans son intégralité?

Les dernières études scientifiques disent qu’il n’existe seulement qu’un champ, une force, et rien d’autre autour de nous; seulement une seule force, et rien à côté d’elle. Ainsi, ce qui apparaît à l’intérieur de moi, en moi, et ce que nous recherchons  aujourd’hui, tout cela, je dois le voir comme ma relation avec cette force. Je n’ai pas d’autre occasion de le révéler, que par les impressions que je reçois.

C’est à dire, je dois constamment analyser que tout ce qui se passe à l’intérieur de moi, à la fois en plus et en moins, tout vient d’une force. Si je ne cesse de me diriger vers elle  de cette manière, alors même à travers ma perception actuelle, je commence à me mettre au diapason de cette force et à la ressentir  de plus en plus. En conséquence, après avoir atteint un tel état où je  reçois en moi-même un capteur supplémentaire, je commence à sentir cette force elle-même.

Je commence à la révéler, et précisément par le biais de son influence opposée à moi,  je ressens  l’infini, la perfection. Elle me confond volontairement et me donne divers obstacles afin que par eux je puisse m’accrocher à cette force. Ainsi je m’élève au-dessus de mon animal.

Sur le plan animé, il m’est volontairement donné des sensations de diverses influences négatives afin que je puisse m’élever au-dessus d’elles et ressentir cette force. C’est  avec quoi l’ensemble du procédé est constitué. Et le groupe, les études, la diffusion, et tout le reste ne sont là que pour aider à la réalisation de l’objectif. 

Du congrès de Vilnius, le 24/03/2012, cours n° 3

La seule chance du monde

Dr. Michael LaitmanQuestion: Quand notre travail aura-t-il un impact réel sur le raisonnement des scientifiques et des chercheurs?

Réponse: Nous devons les aider à voir l’image entière. Ils parlent déjà des signes d’un monde intégral, mais ils ne peuvent pas recueillir les observations individuelles en un seul système, une méthodologie unifiée.

En outre, ils ont peur de se plonger plus profondément dans ce sujet parce que l’idée d’un monde solidaire conduit à une confrontation avec le pouvoir. Les gouvernements actuels sont encore en train d’agir égoïstement et de manière individualiste, en ne se rendant pas compte que ce faisant, ils se détruisent. Les politiciens n’ont pas une perception intégrale. Contrairement à eux, les scientifiques observent la nature et parlent de ce qu’ils voient. Qui entend, c’est une autre histoire ….

Il y a un autre problème: bien que de merveilleuses paroles puissent être prononcées par divers experts et spécialistes, peu importe combien ils pontifient sur l’interconnexion et la nécessité de s’unifier, ils n’ont pas les moyens de les mettre en œuvre. L’argent et les armées ne vont pas aider ici. Même si toutes les personnes dans le monde s’écrient: «Oui, nous voulons être un village planétaire! » Que se passera-t-il après cette déclaration unanime de leur volonté? Rien, sauf une guerre mondiale. Après  avoir détecté avec encore plus d’acuité les liens qui les unissent les uns aux autres, ils déclencheront une guerre dans le but de rompre cette connexion.

Les scientifiques n’ont pas de solution, ils ne savent pas comment changer l’homme. Alors, pourquoi crier sur la façon dont l’égoïsme est dangereux si vous n’avez pas de remède? Avant notre époque, les médecins ne disaient pas aux patients qu’ils étaient malades en phase terminale. Il n’y avait aucun moyen de ralentir la progression d’une maladie, et donc une personne était laissée dans l’obscurité pour moins souffrir.  «Ne mettez pas d’obstacles en face d’un aveugle», dit la Torah. Pourquoi révéler la vérité si vous ne parvenez pas à aider une personne à la gérer ?

Donc, sans la révélation de la sagesse de la Kabbale, sans le message de la garantie mutuelle procédant de nous, l’humanité n’a pas une seule chance de corriger quoi que ce soit. Et c’est maintenant notre problème: Comment pouvons-nous établir une connexion avec les gens et leur expliquer qu’il est possible de corriger l’égoïsme et ainsi de corriger le monde.

Nous parlons précisément de la correction de l’homme. Rien d’autre n’aidera ici. Beaucoup savent déjà que tout le mal est contenu dans la nature humaine. Cependant, ils renoncent : «Un être humain est égoïste et ne peut rien faire à ce sujet ». Si nous ne fournissons pas aux gens  la méthode de la correction de l’égoïsme, si nous n’expliquons pas qu’elle est effectivement réalisable, le monde n’a aucune chance. Jusqu’ici, cependant, nous avons travaillé du bout des lèvres …. 

De la 4e partie du cours quotidien de Kabbale du 30/03/2012, «Préface au Livre du Zohar»

Il n’y a pas d’endroit plus sûr que les bras d’une mère

Dr. Michael LaitmanUn embryon s’annule lui-même et c’est sa seule tâche. Il accepte avec reconnaissance tout ce qui lui arrive et perçoit toujours le supérieur comme bon et bienveillant.

Mon travail n’est que de m’annuler, peu importe ce qui se passe, quel que soit les changements qui ont lieu d’un bout du monde à l’autre. Je me maintiens dans un état ​​de don sans réserve, Hafetz Hessed, peu importe ce qui se passe. Cela signifie que j’existe dans le supérieur, que j’annule ma personnalité, mon indépendance, et je ne perturbe pas le supérieur alors qu’Il  m’influence – qu’Il fasse avec moi tout ce qu’Il veut. Je suis comme un bébé dans les bras de sa mère, qui ne pense à rien.

Si vous étiez porté dans les bras de quelqu’un, comment vous sentiriez-vous? Imaginez que dix personnes vous tiennent maintenant et vous lèvent en l’air. Bien qu’ils soient sans aucun doute assez forts pour vous tenir, vous tremblez et avez peur de vous trouver dans les bras des autres. Vous aurez peur de tomber et aurez un doute sur leur force pour vous tenir.

Un bébé n’a pas de tels doutes. Avez-vous vu comment un bébé dort paisiblement dans les bras de sa mère? C’est l’attribut de l’auto-annulation par rapport au Supérieur. Un bébé le fait naturellement. Mais grâce à ces forces un embryon se développe dans le ventre de sa mère. Cela signifie qu’en étant dans l’AHP du Supérieur, il s’annule lui-même, peu importe ce qui se passe: pour le meilleur ou pour le pire, peu importe dans quel état ​​il est. Un embryon ne fait qu’accroître sa loyauté et son annulation.

C’est ce qu’on appelle le niveau de la racine du désir (Aviout Shoresh), et ce travail n’est pas simple du tout, c’est vraiment très dur. Par cela vous sculptez votre première forme. Peu importe quelle est la Lumière qui vient, vous vous annulez simplement, peu importe ce que vous ressentez: la douleur ou le plaisir, la pénurie ou l’abondance. Ainsi vous vous formez et devenez semblable au  Créateur dans votre première forme appelée « un embryon ».

Un embryon est dans les eaux de sa mère et se forme lui-même dans le Partsouf spirituel: les 10 Sefirot qui sont remplies par la Lumière de Nefesh. Quand il termine son auto-annulation et il n’y a rien d’autre qu’il puisse faire à ce niveau, au niveau de la racine du désir, il doit aller de l’avant, et c’est ce qu’on appelle la naissance.

La différence entre ces états est immense puisque, en naissant, un embryon spirituel commence à travailler avec les récipients de la réception. Il sent qu’il est détaché du Supérieur. La naissance est le changement le plus significatif de tous les changements sur notre chemin.

Un embryon c’est chacun de nous qui s’annule devant les autres, qui deviennent l’utérus d’une mère pour lui. Notre embryon collectif est le domaine qui nous relie, ce que nous voulons créer entre nous. Si nous nous connectons tous, l’utérus de la mère devient la révélation générale de la force supérieure où nous existons tous.

De la 3e partie du cours quotidien de Kabbale du 29/33/2012, Etude des dix Sefirot

Remplacer une éducation désuète

Dr. Michael LaitmanNotre approche pour remplacer la méthode actuelle d’éducation comprend à la fois des développements théoriques et des travaux pratiques, et concerne à la fois les enfants et les adultes. Aujourd’hui, il y a beaucoup d’autres gens dans le monde qui mènent des recherches similaires et des travaux pratiques, soit parallèlement à nous ou sur la base de notre travail.

Actuellement, la situation dans les écoles est devenue tellement compliquée que c’est dangereux pour les enfants d’y être. Trop souvent, ils deviennent des victimes de la pression de leurs pairs, d’intimidation, de  cruauté et de violence. Il semble que la seule raison pour laquelle les enfants aillent à l’école est d’apprendre de mauvais exemples.

En revanche, nous mettons en œuvre un nouveau système de formation et d’éducation. La méthode intégrale met aux oubliettes une forme d’éducation où les enfants sont assis en face d’un instructeur, qui se tient devant eux et  exige d’eux certaines connaissances, qui aboutissent finalement à des examens. Tout d’abord, nous transformons l’étude en  un jeu, une discussion, ou une conversation. Les enfants sont assis en cercle avec un instructeur sur un pied d’égalité, et non pas comme des individus moindres  à l’égard de quelqu’un de plus grand qu’eux, et discutent de certains sujets. Grâce à cette discussion mutuelle, ils commencent à comprendre la matière et naturellement et facilement l’absorbent à l’intérieur.

Après être passés par une telle éducation, nos enfants entrent à l’université dès l’âge de 13-14 ans. Ils perçoivent le matériau tout à fait différemment: librement et facilement. Ils reconnaissent tous les éléments particuliers qu’ils étudient en tant que parties d’un tout indissociable.

En outre, nous avons beaucoup de succès avec de jeunes enfants qui sont enseignés par de plus âgés, comme quand les 12-13 ans enseignent aux 9-10 ans. Cette pratique s’est avérée très bénéfique pour les deux. Les enfants plus âgés sont fiers d’être capables d’enseigner aux plus jeunes, et cette fierté élève leur estime de soi. Et les plus jeunes sont fiers que les plus âgés prêtent attention à eux.

De cette façon nous résolvons de nombreux problèmes psychologiques et questions en supprimant tous les conflits et les tensions dans la classe et à l’école.

D’une conférence à l’Université de Siauliai, le 22/03/2012