Daily Archives: 30 avril 2012

La distance n’existe pas pour ceux qui sont proches d’esprit

Dr. Michael LaitmanQuestion: Quelle est la façon correcte de soutenir le congrès pour les groupes qui restent chez eux ?

Réponse: Les groupes qui restent chez eux doivent comprendre qu’ils ne restent pas chez eux, qu’ils ne sont pas par-dessus bord. Dans le monde spirituel, il n’y a pas de distance, ni de temps, ni d’objets physiques qui nous séparent. Le monde spirituel est un domaine où la proximité des qualités spirituelles détermine la façon dont vous êtes proche d’une personne. Nous devons aspirer à être aussi proche que possible les uns des autres.

Par conséquent, si nous faisons la même chose, si nous nous sentons connectés, si nous étudions sous la direction d’un enseignant et réalisons les mêmes instructions, et si nous aspirons à sentir notre connexion mutuelle dans le monde entier, alors grâce aux différences spirituelles et corporelles entre nous, et comme résultat de notre connexion au-dessus de ces différences, nous construisons un récipient spirituel fort  ou Kli .

La résistance du récipient spirituel est déterminée précisément par la différence entre les désirs égoïstes en son sein et par la puissance de la connexion au-dessus d’eux.

 De la Journée pour l’unité autour du monde  du 22/04/12  , «Préparation pour le Congrès »

Posez-vous la question!

Dr. Michael LaitmanLes personnes qui étudient avec nous depuis des années me demandent: «Eh bien, quand vais-je enfin …? Qu’y aura-t-il à la fin? », et je ne sais pas quoi leur répondre.

Vous êtes déjà dans le monde supérieur, commencez à le ressentir! Et s’il vous est dissimulé, faites ce que vous avez à faire de sorte qu’il  soit révélé! Après tout, je ne vais pas vous donner cette clé!

Pourquoi voyez-vous tous en moi quelqu’un qui exécute les choses et non un guide? Je ne peux vous combler en rien !

Supposons que je sois un entraîneur d’un athlète qui va participer aux jeux olympiques. Je ne peux pas participer à sa place. Je suis un entraîneur. Je peux le conseiller et lui montrer, je peux lui donner différentes activités à réaliser: psychologique, physique, des massages, etc., tout ce dont l’athlète a besoin. Mais je ne peux pas participer à sa place. C’est la même chose ici!

Un enseignant de Kabbale est comme un maître d’école ou d’université, il vous amène dans le monde. Ensuite, vous devez atteindre votre propre objectif par vous-même, atteindre vos propres réalisations en utilisant les connaissances que vous avez reçues de votre professeur. C’est la même chose ici.

Il est donc inutile de me demander: « Quand? » Vous ne devriez que vous interroger vous-mêmes.

Je pourrais même rester ici sur l’estrade et ne pas dire un mot pendant deux jours, pendant que vous travailleriez sur votre intériorité. Ce serait un congrès merveilleux! Nous pourrions le transmettre dans le monde entier, et nos amis partout dans le monde pourraient faire la même chose. Nous allons arriver à cet état. Vous ne pouvez même pas imaginer quelle force résiderait alors parmi vous. Cela pourrait être une expérience incroyable!

Alors seulement de la concentration intérieure !

Et à l’extérieur, l’aide des amis et mes instructions.Du congrès de Vilnius du 25/03/2012, cours n°5

Le monde d’Ein Sof (Infini) dans la perception d’un enfant

Dr. Michael LaitmanLorsque quelqu’un commence à se stabiliser à l’égard du Créateur , il voit que tout le réel qu’il sent est à l’intérieur de lui, y compris le groupe et l’ensemble de l’humanité. Toute la création, tout se déroule dans son désir de recevoir. Sauf ce désir, il n’y a rien d’autre que le Créateur.

Lors de la lecture du Zohar, nous découvrons les différents états qui existent dans notre désir de recevoir, qui sont plus orientés vers le don sans réserve et visent vers le Créateur.

Tout d’abord, nos désirs sont totalement séparés et dispersés: tous les niveaux de la nature minéral, végétal, animal et de l’homme. C’est ainsi qu’une personne perçoit la réalité. Mais peu à peu nous commençons à voir que le système est plus organisé, plus solidaire, et fermé. Nous avons même le sentiment qu’il fait pression sur nous et qu’il est totalement dans les connexions mutuelles.

Il y a donc deux processus ici, l’un approchant l’autre. Une personne découvre et réalise plus de choses lorsqu’elle se développe. D’autre part, le système lui-même semble être plus stable à l’extérieur, être relié avec toutes ses parties, et faire pression sur nous afin que nous commencions à le percevoir comme unifié et fermé. Cela signifie que dans le même temps il y a à la fois un « réveil d’en bas » et un « réveil d’En-Haut ».

Il y a deux parcours que nous pouvons développer, par la « voie de la Torah » ou « par la souffrance ». Par la Torah, nous avançons en nous hâtant, en essayant de découvrir le système comme plus rond et relié mutuellement, et ainsi nous pouvons comprendre la force supérieure, la Providence Supérieure.

Mais le système nous montre qu’il y a un corps organique et raccordé qui fait pression sur nous par ces connexions, ce qui rend notre vie plus difficile. Nous devons essayer de percevoir la réalité seulement comme un système, quel qu’il soit, par lequel la force supérieure veut se révéler à nous. Le Créateur est en attente de se revêtir dans ce système et de le remplir en fonction de l’équivalence de forme.

Le Zohar décrit les états très élevés et avancés, mais quand nous lisons à leur sujet, nous les abaissons à notre niveau, tout comme les enfants avec leur perception naïve du monde. Un adulte intelligent comprend la connexion interne entre les choses, ce qui relève de quoi, et comment tout est arrangé, tandis qu’un enfant regarde la même chose et voit le monde différemment, en percevant seulement une partie étroite de la réalité.

Le Zohar révèle aussi toute la réalité pour nous, mais nous ne percevons qu’une partie très petite de celle-ci. Mais chaque fois que nous essayons de stabiliser notre monde intérieur en fonction de ce que Le Zohar nous dit, par nos efforts et nos tentatives de discerner le lieu où tous les attributs qui sont décrits par Le Zohar (le « minéral », le « végétal », l’« animal » et le « parlant ») sont à l’intérieur de nous, nous avançons.

Extrait de la 2ème partie du cours quotidien de Kabbale du 25/04/2012, Le Zohar

La musique de la lumière

Dr. Michael LaitmanQuestion: Comment pouvons-nous nous représenter un état ​​idéal: un récipient général (le désir), la connexion?

Réponse: Nous sommes tous interconnectés. Lorsque la première connexion est révélée entre nous, cela signifie que chacun d’entre nous, peu importe combien d’entre nous -des milliards ou des millions-, révèlent 10 Sefirot entre nous. Tel est la structure du système.

Et puis, ces 10 Sefirot commencent à vibrer et à générer des sons, comme les cordes d’une guitare. Elles sont en mouvement constant, en relations harmonieuses les unes avec les autres. Pas un seul son n’est désaccordé de l’harmonie générale.

Ce système tout entier nous révèle 10 Sefirot de plus en plus parfaites. En outre, elles nous deviennent de plus en plus claires dans leurs différents types. Ces diverses formes qui se révèlent à nous apparaissent parce que chaque Sefira individuelle se compose de ses propres 10 Sefirot.

Et alors toutes ces 10 Sefirot intérieures qui composent les 10 principales Sefirot  commencent également à interagir entre elles, en générant les harmonies supérieures des principales ondes, comme si dans la musique ou la voix, elles créaient l’impression entière, en transmettant à l’intérieur toutes les informations sur les récipients et la Lumière qui les remplit.

Les différentes lumières sont essentiellement des impressions à l’intérieur de tous ces désirs, vécus à partir de la connexion des cordes qui vibrent, à partir des accords émergents. Toute cette musique voilà ce qu’est la révélation.

Tout est à l’intérieur du récipient. Le son est ressenti à l’intérieur de nos désirs, de nos organes de perception, il n’existe pas par lui-même dans l’air. La musique de la Lumière est toujours révélée comme remplissage intérieur des lettres (les matrices des désirs), des lettres existant à l’intérieur d’autres lettres. La lumière se manifeste seulement à l’intérieur du récipient, ou du désir, comme résultat  de ses changements.

De la 2ème partie du cours quotidien de Kabbale du 24/04/2012, Le Zohar 

Questions des femmes en prévision du congrès

Dr. Michael LaitmanQuestion: Comment les femmes peuvent-elles créer un fort désir commun pour  maximiser la capacité de soutenir les hommes au cours du congrès ?

Réponse: A ce jour, nous ne pouvons pas expliquer aux femmes qu’elles font un travail spirituel tout comme les hommes, la seule différence étant que le style de leur interconnexion est un peu différent de la connexion entre les hommes.

Avec les hommes, tout commence par une amitié très simple, avec des activités partagées. Ils nagent ensemble dans la mer, ils s’assoient ensemble, partagent des repas et l’étude. Avec les femmes à cet égard c’est beaucoup plus compliqué. Mais quand elles ont fixé un objectif plus élevé pour elles-mêmes et comprennent que, en raison de cet objectif elles ont besoin de s’unir, alors elles peuvent l’accomplir et atteindre l’objectif. Autrement dit, le but élevé devient comme un maître pour elles et elles sont prêtes à s’unir pour lui.

Question: Les femmes ont-elles besoin de se préparer au congrès d’une manière spéciale? Peut-être que nous devrions le faire ensemble en quelque sorte ou correspondre les unes avec les autres? Ou devrions-nous seulement nous unir intérieurement ?

Réponse: L’importance de l’union devrait être la même chez les femmes que chez les hommes, ce qui est primordial. Et en second lieu, elles doivent comprendre qu’elles ont aussi besoin de réaliser l’unité. Les femmes sont capables de s’unir pour le bien d’un objectif plus élevé, et elles ont besoin d’explorer et d’examiner cette possibilité.

La Bible raconte comment la sœur de Moïse, Myriam, a uni toutes les femmes ensemble avant de quitter l’Egypte, la façon dont les femmes ont travaillé sur elles-mêmes en Egypte, et comment c’est précisément cette partie féminine qui nourrit Moïse, c’est à dire, la force qui  ensuite tire et nous sort d’Egypte.

Question: Qu’est-ce que les femmes doivent attendre des ateliers?

Réponse: Les femmes, comme les hommes, ont besoin de discuter tous les détails de l’union. Laissez-les essayer de le faire; leur faire découvrir ce qui est pour elles et ce qui ne l’est pas. De cette manière, elles trouveront leur propre chemin  de façon pratique car sinon cela ne fonctionnera pas.

D’une part, les femmes demandent: « Pourquoi pas? » Mais quand vous leur offrez le travail de l’union, elles disent: «Ce n’est pas pour nous ». Et ainsi se pose  un problème. Et  ce n’est pas clair  ce qui peut être fait, les mesures à prendre, et la façon d’aborder ce problème?

Les femmes ont besoin de s’unir pour une cause commune, comme dans un grand nombre d’organisations féminines existantes, où les femmes peuvent s’unir pour réaliser quelque chose pas entre elles, mais à l’extérieur d’elles -mêmes. Alors laissez les s’unir afin de réaliser ainsi quelque chose en dehors d’elles, et à cet effet, elles peuvent se connecter, non pas contre quelqu’un, mais pour l’amour d’accomplir quelque chose. Elles peuvent le faire!

Question: Les femmes ont-elles besoin de s’unir afin d’atteindre l’objectif ou afin que les hommes y parviennent ?

Réponse: Elles ont besoin de s’unir pour atteindre le résultat ensemble. Laissez-les clarifier ce point, et elles verront le point du milieu auquel elles ont besoin de s’adapter exactement pour compléter les hommes. Et  en aucune façon leur travail est moindre que le travail des hommes;  il s’agit en fait d’un plus grand travail.

Question: Comment une femme doit préparer son mari au congrès ?

Réponse: Vous le lavez, l’habillez, et le nourrissez, puis lui remettez son sac à dos, et le laissez aller à l’école. Je parle absolument sérieusement : le préparer comme vous le feriez avec un enfant. C’est-à-dire, dites-lui que vous attendez de lui de grandes réalisations, que vous espérez que tout au long du congrès, il va vraiment aller dans la bonne direction avec les pensées correctes nécessaires. C’est comme ça que vous le préparez. Quand on en arrive là, une femme a ce qu’on appelle la sagesse de la vie.

Question: Comment les hommes travaillent-ils correctement avec le soutien des femmes pendant les ateliers?

Réponse: Les hommes ne devraient pas encore y prêter attention. Plus tard, quand nous serons devenus réellement et correctement  interconnectés, nous allons ressentir l’influence des  femmes,  qui fait pression sur nous.

C’est bien quand on peut ressentir cela, cela nous oblige. Espérons que nous serons en mesure de ressentir  cela aussi.

 D’une conférence sur la  Journée de l’unité dans le monde, « Préparation au Congrès »22/04/2012