Monthly Archives: mars 2013

Lorsque les désirs prennent vie

Dr. Michael LaitmanLe Baal HaSoulam, « Introduction au Livre du Zohar, » article 25: Puisque le corps est tellement corrompu l’âme ne peut être complètement purifiée avant qu’il ne pourrisse en terre, pourquoi faut-il revenir à la résurrection des morts? Et aussi la question sur les paroles de nos Sages: « Les morts sont destinés à être ressuscités avec leurs défauts, donc il ne sera pas dit: « c’est un autre. »

Nous avons commencé à dire que cette volonté exagérée de recevoir est toute la substance qu’Il avait créé, car Il n’a besoin de rien de plus que cela, pour mener à bien la Pensée de la Création.

… Nous avons également dit ci-dessus, que pendant les six mille ans qui nous ont été donnés pour un travail avec la Torah et les commandements, aucune correction n’est venue pour le corps, pour son désir exagéré de recevoir. Toutes les corrections qui viennent à travers notre travail ne concernent que l’âme, qui monte ainsi les degrés de la sainteté et de la pureté…

Notre désir de recevoir est toute la question de la création. Il est divisé en dix Sefirot: six Sefirot au-dessus, dans Galgalta ve Eynaim (GE): HBD HGT jusqu’à Hazeh (la poitrine), et quatre Sefirot au-dessous, dans les AHP: NHY.

GE sont des récipients du don que nous pouvons corriger, et nous les corrigeons en les élevant au niveau de Arich Anpin au cours de six mille ans, ce qui fait 600 000 (60 fois 10.000 = 600.000). Mais le désir de se recevoir reste non corrigé. C’est parce que nous avons seulement corrigé les récipients de GE et de AHP d’Aliyah, mais pas le AHP réel qui est aussi appelé un « corps. » Nous ne l’avons pas tué, ce qui signifie que nous l’avons déconnecté des actions du don, et c’est appelé la « mort de l’organisme. »

Mais finalement, après la correction de tous les récipients du don, nous pouvons nous approcher de AHP, pour effectuer la « résurrection des morts » et le corriger afin que tout redevienne dans le but de donner.

Nous nous référons ici aux désirs que j’ai considérés comme la « mort » avant, ce qui signifie que je ne les ai pas utilisés, pas restreins, et pas limités puisque je ne pouvais pas recevoir la Lumière de vie en eux. Mais maintenant, je les sors de la Lumière et les corrige. Ces désirs morts « sont rétablis dans leurs défauts », car je dois corriger toutes les horreurs du grand désir de recevoir et les changer en leur contraire, en don. Puis, en eux, je reçois la plus grande Lumière de NRNHY. Ainsi, la correction de GE est seulement une ligne mince, tandis ci-dessous j’acquiers la mesure entière, toute la sphère.

When The Desires Come To Life

Question: Qu’est-ce que je découvre dans le désir qui est ressuscité?

Réponse: Le Créateur. Vous découvrirez la force supérieure, le supérieur, la vie éternelle au-delà du corps. Vous ressentez l’éternité et la plénitude au dessus de la matière, au-delà de la physique quantique. Vous découvrez le domaine dans lequel nous vivons, et il vous ressentez la vraie réalité supérieure et non la partie minuscule comme vous le faites aujourd’hui.

Vous ressentez tout cela uniquement par la correction des sens. C’est pourquoi notre méthode est appelée la « sagesse de la Kabbale » (la sagesse de réception), ce qui signifie la sagesse de la manière de recevoir, comment percevoir. Bientôt toute l’humanité sera poussé dans cette direction. Après tout, le but de la création n’est pas que nous organisions une vie spirituelle merveilleuse pour nous-mêmes dans ce monde. Il touche à sa fin, en tout cas, et nous aurons à découvrir la dimension supérieure.

De la 4ème partie du cours quotidien de Kabbale du 19/03/13, « Introduction au Livre du Zohar« 

Comment calculer la correction spirituelle?

congrès, groupeQuestion: Que peut-on faire pour corriger tous nos 613 désirs?

Réponse: Nous ne savons pas à l’avance ce que nous avons à faire. Cela devient évident dans la mesure où nous participons aux travaux du groupe, et ce groupe est intégré dans un grand corps, dans un grand groupe, selon l’analogie de notre corps dans lequel les cellules sont concentrées dans un certain organe et l’organe est incorporé et intégré dans les autres organes.

Autrement dit, un système de forces et des désirs qui sont connectés et sont dans le don mutuelle et l’aide mutuelle se forme progressivement. Le système qui est formé de force entre nous, c’est la literie sur laquelle nous sentons la lumière, la force supérieure qui nous a créés ou le Créateur, qui est la même chose.

Donc, nous ne pouvons pas calculer notre mouvement par avance. Nous devons simplement nous driger vers une connexion de plus en plus interne entre nous, non pas tant en paroles et en actes, mais dans nos intentions et nos désirs et, de manière interne essayer de sentir que nous sommes connectés à un réseau.

C’est en fait ce qui est révélé au monde d’aujourd’hui: son interconnexion. Nous ne découvrons pas quelque chose de spécial ici, mais simplement essayons de mettre en œuvre cette connexion et d’en faire partie. Le fait qu’elle est révélée au monde comme une action mutuelle intégrante, comme la connexion mutuelle de toute l’humanité, est perçu par tous comme souhaitable et obligatoire. Nous voulons le découvrir comme souhaitable, comme quelque chose dans laquelle nous devons entrer et exister, en adéquation avec la nature, avec le Créateur.

Depuis le 17/03/13 Leçon virtuelle

« Pourquoi cette nuit est différente des autres nuits? »

Dr. Michael LaitmanQuestion: La nuit du Séder de la Pâque est une nuit spéciale pour le peuple d’Israël. On pense que c’est cette nuit que ce peuple est né et a commencé un nouveau chemin. Alors, vraiment, de quelle manière cette nuit de l’exode d’Égypte est si unique?

Réponse: La personne commence à ressentir qu’elle se trouve dans l’exil égyptien, dans l’esclavage à son ego, qui est appelé Pharaon, et qu’il est nécessaire de s’écarter de sous sa domination, de fuir et pourtant elle ne peut pas faire cela. Elle commence à crier intérieurement, elle n’est plus disposée à supporter une vie comme ça. Elle investit des efforts en ce qui concerne le groupe, l’environnement, l’enseignant et les livres. Elle ressent vraiment qu’elle est en prison, dans l’obscurité.

Peu à peu, elle sombre dans un état que l’on appelle les « ténèbres de l’Égypte, » la nuit de l’exode d’Égypte. Cette nuit est une obscurité absolue, aucun espoir reste pour elle, aucune chance dans la vie. Elle ne ressent pas qu’elle soit prête à continuer de vivre au sein de son ego, car elle déteste tout le monde, et elle est incapable de bonnes relations avec tout le monde.

Elle s’efforce d’aimer les amis, d’aimer l’autre comme soi-même, mais elle voit le contraire, elle devient de pire en pire. Le pharaon en elle, son ego, devient plus fort et plus brutale. Donc à la fin, la personne est brisée, car elle voit qu’elle n’a aucune chance de sortir de cette servitude.

Elle traverse de très difficiles états intérieurs, qui sont finalement amassés ensemble: toutes ses tentatives pour fuir son ego, de s’élever au-dessus, toutes les victoires de l’ego qui montrent à une personne à quel point ce Pharaon la tient de l’intérieur. Elle se retrouve vraiment au milieu d’une lutte de deux forces: d’une part, la personne pousse puisqu’elle aspire à aller librement, et d’autre part, l’ego s’accroche à ses jambes ne la laissant pas s’enfuir.

En fin de compte, ces deux forces atteignent le sommet de la lutte entre elles, et la personne qui se trouve entre elles, ressent l’obscurité absolue. Cet état est appelé la nuit de l’exode, les ténèbres de l’Égypte. Et si tout à coup elle entend un appel au sein de cette obscurité: « Vous devez partir! Vous êtes prêt à le faire! Vous pouvez vous lever et fuir votre ego, ici et maintenant, à minuit, qui est alors le plus sombre état. N’emportez rien avec vous pour le nouvel état, sauf ces choses que vous avez vraiment besoin pour le don, l’obtention de l’unité, la connexion, l’amour. »

Dans ce cas, la personne est prête à quitter et fuir son ego, elle veut s’élever au-dessus. C’est ce qu’on appelle sa naissance spirituelle.

Des Écrits kabbalistes sur KabTV: La Nuit du Séder de la Pâque, » du 04/03/13

Au devant de la scène de l’histoire

congrès, groupeQuestion: S’il n’y a pas de désir de spiritualité, comment pouvons-nous éveiller?

Réponse: Nous sommes dans un état où soit que l’on s’éveille à notre avancement spirituel ou c’est l’avancement qui nous réveille. Tout au long de l’histoire, depuis le Big Bang quand l’univers a commencé jusqu’à aujourd’hui, nous nous sommes développés par la force de la nature qui nous a poussés par les souffrances. C’est ce qu’on appelle l’évolution. A chaque fois, n’ayant pas le choix, nous avons quitté l’état présent et sommes passés à l’état suivant qui semblait mieux. Nous nous sommes développés dans ce meilleur état jusqu’à ce que nous ayons commencé à ressentir que ce n’était pas mieux et sommes passés à l’état suivant qui semblait encore mieux.

À moins que nous ressentions que notre état actuel est insupportable, nous ne le laisserons pas puisque notre ego aspire au repos. Pourquoi devrais-je changer quelque chose si je me sens bien? Si mon bras se sent à l’aise où il est, je ne le bougerai pas, mais si je sens qu’une autre position est meilleure et qu’ici ce n’est pas si confortable, alors ces forces me déplaceront.

Cela signifie que je n’ai jamais bougé de ma propre volonté, et qu’il y a toujours des forces qui m’influencent et me mettent en action. Quelles sont ces forces? Le bras comme partie du corps animal se sent mal ici et il se sentirait mieux s’il bougeait un peu, et il se déplace.

C’est la même chose pour tout dans la vie. Ce n’est pas différent de la façon dont le vent souffle: il y a une pression en un seul endroit et un manque à un autre, un vide, et ainsi les masses d’air se déplacent d’un endroit à un autre. Il doit toujours y avoir deux forces: une qui pousse et une autre qui attire.

C’est ainsi que ça a toujours été dans l’évolution de la société humaine qui a subi de nombreuses transformations d’un état à un autre: La force négative qui la pousse par derrière et la force positive qui l’attire par l’avant, un espoir pour quelque chose de bien.

Maintenant, nous sommes dans un état très particulier. En quoi est-il différent de tous les autres états?

Il fut un temps qu’il y avait un état (1) et deux états (2). Dans le second état, j’ai découvert un plus (+) et dans le premier état un moins (-). Dans le premier état la force qui rejette travaille sur moi et dans le second état la force m’attire. Je me déplace d’un état à l’autre par ces deux forces. C’est l’évolution naturelle, sans libre arbitre.

At The Forefront Of The Stage Of History

L’état où je suis aujourd’hui est différent puisque j’ai le libre arbitre. En l’état actuel, je découvre un très gros moins (-), mais je ne découvre pas la force négative, elle me pousse à peine de l’avant. Alors il se pose une grande question (?): Quel est l’état du libre arbitre? Comment puis-je être guidé ici, savoir où aller, quoi faire, et ce que je vais devenir? C’est seulement à l’aide de la sagesse de la Kabbale.

At The Forefront Of The Stage Of History

Sinon, il est impossible de comprendre ce que nous devrions faire, puisque dans tous les états précédents, nous sommes passés d’un niveau d’évolution humaine à un autre, mais maintenant nous devons passer d’un niveau humain à divin, au niveau spirituel. Par conséquent, nous ne pouvons pas comprendre comment progresser et sommes en fait dans l’obscurité. C’est tout le problème.

At The Forefront Of The Stage Of History

Donc, d’une part, c’est volontaire, car ce n’est pas le corps animal qui dicte où je dois aller. Je me sens impuissant et le choix est en fait la raison ci-dessus.

Donc, il n’y a rien que nous puissions faire sans la diffusion de la sagesse de la Kabbale. Ici, la nation d’Israël doit s’acquitter de sa mission, et c’est pourquoi nous sommes dans un tel état particulièrement dangereux. Nous arrivons maintenant sur le devant de la scène de l’histoire et même si nous avons toujours été « surveillés de près », c’est maintenant plus que jamais.

De la 4ème partie du cours quotidien de Kabbale 19/03/13, « Introduction au Livre du Zohar« 

Les « étrangers » de notre monde

Dr. Michael LaitmanQuestion: Dans l’une des portions de la semaine, il est parlé surtout du Mont Sinaï et des commandements, et c’est appelé par le nom du héros « Yitro – Jethro. » Pourquoi? Il parle de lui seulement qu’au début et ce n’est pas la chose principale en lui.

Réponse: Cela ne semble que de cette façon. Nous ne savons pas ce qui est important dans la Torah et ce qui ne l’est pas. Elle révèle tout dans une forme contingente et de cette façon en sorte que seule une personne qui est occupée par le travail dans le but d’entrer dans le monde spirituel commence à comprendre ce qui est réellement dit dans ce livre. Par conséquent, il existe quatre niveaux de compréhension de la Torah: simple, littéraire, allégorique et secret.

Jethro est un grand système du monde spirituel qui relie essentiellement la caractéristique du don et la caractéristique de réception, et, plus précisément en raison de cela, une personne peut commencer à travailler avec ses désirs égoïstes dans la bonne forme.

La caractéristique d’Israël est la caractéristique du don à part de notre monde et n’est pas connecté à l’ego. Par conséquent, ils parlent des Juifs comme s’ils étaient des étrangers: ils ont quelque chose d’unique qui les distingue de la masse générale. Il existe par exemple un regard soupçonneux sur eux du côté du reste des nations, et c’est vraiment ainsi.

Nous voyons ceci quant à la relation des Juifs avec le monde en ce qui concerne la vie et non pas en ce qui concerne la relation superficielle égoïste qui se trouve à la surface, et si nous creusons plus profondément en eux. En dépit de tout cela, il y a une sorte de relation différente, des connaissances différentes, des caractéristiques différentes, un comportement différent, et de la prudence, non pas de la peur, mais plutôt de comprendre que le monde n’est pas si simple, c’est-à-dire, à partir de la caractéristique d’une relation unique que l’on voit eux en envers le monde, le destin, l’histoire et un certain genre de système externe.

Dans notre monde, ceci émanait dans toutes sortes de caractéristiques ordinaires, cependant, qui venait de cela, de chez ces personnes, dès le début, il y avait une source spirituelle enracinée, une étincelle qui est appelée le point dans le cœur, et, par conséquent, ils sont doubles, et pas seulement égoïstes, car, au sein de leur ego, le point dans le cœur est également trouvé.

Ce point peut être important et peut entraîner l’ego à lui, et ça peut également être le contraire quand l’ego entraîne le point dans le cœur à sa suite. Les gens du premier type incarnaient Israël, cette nation, qui existaient il y a 2000 ans, à partir de l’époque de Babylone jusqu’à la destruction du Second Temple. Ils vivaient donc précisément sur ce point dans le cœur, il les conduisait de l’avant. Ils ont corrigé leur ego en suivant les instructions de la Torah.

Et, après cela, l’exil est venu, un état dans lequel le point dans le cœur a été trouvé au sein de l’ego et lui obéissait, et, donc, l’ego l’entraînait. Cependant, grâce à ce point dans le cœur, l’ego a profité. Par conséquent, nous voyons que les Juifs dans notre monde sont plus égoïstes, plus efficaces, plus agiles, et ainsi de suite, c’est-à-dire, ils sont plongés dans l’ego plus que toute autre nation.

Les caractéristiques qui leur ont été données pour les besoins de l’ascension étaient utilisées pour aller plus loin dans l’ego. Ils ont compris comment il était possible d’utiliser l’ego afin de le remplir, mais c’était un mélange nécessaire des caractéristiques de la réception et du don, et Jethro est le système qui permet d’orienter l’ego dans le droit chemin pour le travail progressif sur lui-même avec l’aide du point dans le cœur.

De KabTV les « secrets du livre éternel » du 11/03/13

Que rechercher dans l’assemblée des amis

Dr. Michael LaitmanLe Rabash, « Que rechercher dans l’assemblée des amis »: C’est la même chose avec l’amour des amis. Il s’agit d’un grand effort quand il faut juger les amis sur une échelle de mérite, et tous ne sont pas prêts à cela.

Parfois, c’est encore pire. Parfois, une personne voit que son ami a un manque de respect envers lui. Pire encore, elle a entendu une rumeur calomnieuse, ce qui signifie qu’elle a entendu d’un ami que cet ami, qui s’appelle ainsi et donc dit d’elle des choses qui ne sont pas bonnes pour des amis à dire sur les autres. Maintenant, elle doit se maîtriser et le juger sur une échelle de mérite. C’est, en effet, un grand effort… Toutefois, si cette personne la calomnie, où son ami trouvera la force de l’aimer? Elle sait avec certitude qu’il la hait, ou il ne la calomnierait pas, alors quel est le point pour se dominer et le juger sur une échelle de mérite?

La réponse est que l’amour des amis qui se construit sur la base de l’amour des autres, par lequel ils peuvent atteindre l’amour du Créateur, est le contraire de ce qui est normalement considéré comme l’amour des amis. En d’autres termes, l’amour des autres ne signifie pas que les amis vont m’aimer. Au contraire, c’est moi qui dois aimer les amis. Pour cette raison, ça ne fait aucune différence si l’ami la calomnie et doit certainement la haïr. Au lieu de cela, une personne qui souhaite acquérir l’amour des autres, cette personne a besoin de la correction pour aimer l’autre.

Par conséquent, quand une personne fait l’effort et le juge sur une échelle de mérite, c’est une Segoula [remède/puissance/vertu], d’où le labeur qu’une personne fait, ce qui est appelé « un éveil d’en bas », il lui est donné la force d’en haut pour être capable d’aimer tous les amis, sans exception.

C’est une question difficile. L’attitude d’un individu envers la société a plusieurs facettes. Tout d’abord, je dois voir le groupe dans un état parfait, à la fin de la correction et comprendre que « celui qui critique l’autre le fait à travers ses propres défauts. » Alors, je dois voir les amis comme parfaits, et, si je constate des défauts, c’est un signe que mes attributs ne sont pas corrigés. Je dois constamment essayer de juger les amis sur l’échelle du mérite, et cela me montre comment je dois me corriger et demander la force de la correction.

D’un autre côté, je dois vérifier ce que je peux ajouter à la société pour qu’elle augmente son influence sur moi, qu’elle élèvera mon esprit, me fortifiera et me fera sentir en sécurité. Pour ce faire, j’ai besoin d’un point de vue critique sur le groupe afin que je puisse voir comment il peut être amélioré et où son intégrité fait défaut. J’aspire constamment à l’élever, et, oui, je dois le voir comme imparfait sur le moment ainsi que j’ai quelque chose à travailler avec. J’investis des forces au sein du groupe afin qu’il devienne fort et augmente.

Toutefois, si vous ne vous référez pas à l’attitude d’un individu envers la société, mais à l’état de la société elle-même et son influence sur tous les amis, alors la société doit être suffisamment forte pour que chacun se sente en sécurité et garde chaque membre à une certaine hauteur, pour le guider et garder son esprit élevé de sorte qu’il ne sera pas en mesure de tomber. C’est pourquoi il faut voir l’état réel de la société, puisque nous le construisons par nous-mêmes, et nous ne pouvons pas nous contenter à l’idée qu’il est déjà dans le monde d’Ein Sof (infini) dans un état parfaitement corrigé.

Nous devons voir comment nous pouvons élever la société pour qu’elle nous élève. Pour ce faire, je dois m’abandonner, être intégré dans la société, et assurer que le poison de la calomnie ne l’empoisonne pas, mais que seule la grandeur de l’objectif et l’amour pour tous, sans exception, y résidera. Alors, ce sentiment et cette aide passeront par chacun des amis et les obligeront à s’aimer les uns les autres de la même manière.

Il y a des nuances différentes selon le type de société, et si elle est une société de débutants ou d’élèves plus avancés, une société de femmes, d’hommes, ou une société mixte. Dans chaque cas, il existe des relations spéciales, mais les deux conditions de base sont l’attitude d’une personne envers une société qui est parfaite et l’attitude à l’égard d’une société qui doit être élevée afin de rayonner cette perfection en retour sur nous. Comme toujours, il y a deux pôles opposés, à tout.

De la préparation au cours quotidien de Kabbale 19/03/13

Vous ne pouvez pas commander le cœur

Dr. Michael LaitmanQuestion: Nous voulons changer notre intention. Est-ce que cela signifie que nous changeons nos pensées?

Réponse: Vous différenciez la pensée du désir, mais dans la spiritualité, c’est le contraire, nous connectons les deux. C’est parce que la pensée est effectivement le résultat de la volonté. L’action découle de la volonté et de l’intention qui est habillée dans le désir qu’on appelle une pensée. Dans ce monde l’esprit exploite les sentiments, le cerveau influence le cœur, mais ils sont séparés. Dans la spiritualité le désir est le cœur et l’intention est l’esprit et ils sont reliés entre eux.

You Cannot Command The Heart

De la 4ème partie du Cours quotidien de Kabbale du 21/03/13, “Introduction au Livre du Zohar

Le programme et le programmeur

congrès, groupeIl y a une sorte de « imprimante virtuelle » à l’intérieur de moi qui imprime l’image de mon monde. En d’autres termes, il s’agit d’un programme à l’intérieur de moi qui m’opère et dessine le monde pour moi. Il n’existe pas vraiment. Tout est interne, dans mes sentiments, mais le programme leur donne un effet de quelque chose qui est extérieur.

Question: Qu’est-ce qui se passe si les amis décident de se concentrer sur des pensées sur la création d’une réalité et d’une connexion mutuelle?

Réponse: Le programme me montre aussi le groupe dans lequel je travaille. Il me semble que je suis au milieu d’autres personnes et que nous prenons des décisions ensemble. Les attributs internes projettent certaines images, des ombres sous des formes différentes, mais en fait ils n’existent pas.

De la même façon, notre décision collective et ma résistance intérieure sont tous déterminés par le programme. Il n’y a qu’un seul moyen de le corriger: si je connais bien ce sujet et à propos de la réalité qui est projetée par lui et je veux unir tout en un, pour nous connecter. Dans ce cas, je m’élève au niveau du programmeur et comprends pourquoi il a arrangé tout ça pour moi.

D’une part, je connais le programme, et, d’autre part, je vois les images qu’il dessine dans mon imagination. Donc, quand je corrige mon imagination en l’utilisant, je les recoupe et les réunis en un seul. Ainsi, je passe par différentes corruptions et corrections, et finalement je découvre l’esprit du programmeur, le plan de la création. C’est l’effet désiré du processus : d’être incorporés dans le but de la création.

Question: Est-ce à dire que le programmeur veut que nous soyons constamment dans deux mondes, l’imaginaire et le réel?

Réponse: Il est essentiel que nous découvrions le but de la création par nous-mêmes. Pour quoi faire? Afin que nous le traitions avec respect. Après tout, l’ego me tire vers le bas, me propose le sommeil et me distrait. Si je veux me réveiller, il n’y a qu’une seule façon de le faire: d’utiliser ce programme, l’environnement, et tout ce qui lui est lié, mais seulement si, dans le même temps, je respecte le programmeur. C’est ce qu’on appelle dans la Kabbale « en Lui apportant la satisfaction ».

Question: Alors, comment dois-je intégrer ces deux systèmes?

Réponse: Vous devriez tout simplement être avec les amis. Maintenant, ils me semblent comme des étrangers qui sont en dehors de moi. Plus tard, je pense que, malgré ce tableau, ils sont à l’intérieur de moi. Ils sont à moi, mon bien-aimé, reliés entre eux et intégrés dans un seul. Alors, dans la connexion entre eux, je vais commencer à révéler la source, le Créateur. Tout cela sera comme un tout.

De la 4ème partie du Cours quotidien de Kabbale du 19/03/13, “Introduction au Livre du Zohar

Une famille dans laquelle chacun est aimé

congrès, groupeNos désirs sont divisés en deux:

  • Désirs « animal » liés à l’alimentation, le sexe, la famille
  • Désirs « humain » liés à l’argent, le respect, la connaissance.

En toute circonstance, pour ceux-ci et ceux qui sont liés à ce monde, il n’y a rien de spirituel en eux.

A Family In Which Everyone Is Loved

En ce qui concerne le groupe inférieur de ce monde, il est possible de dire que ce sont des désirs « personnels. » Et la partie supérieure sont les désirs « sociaux. » Et surtout, nous sommes tous une famille. En tout état de cause, nous nous efforçons pour cela.

Question: Quelles sont les désirs qui suscitent le commérage et les calomnies en nous?

Réponse: En particulier, les désirs de respect et de contrôle.

Question: Et comment pouvons-nous composer avec cela dans le but d’être une famille?

Réponse: Dans le langage brut: fermer la bouche et les oreilles, pour endurcir le cœur. C’est le travail. Personne ne demande de l’autre d’être corrigé, mais il est nécessaire de comprendre la nécessité de la correction et de le vouloir, ou tout au moins d’aspirer à ce désir. Vous voyez, si le désir est prêt, alors du point de vue de la Lumière, il n’y aura aucune entrave. Et pendant ce temps j’élève, comme on l’appelle, une « prière avant une prière », une envie d’avoir envie.

A Family In Which Everyone Is Loved

Question: Comment mes pensées négatives séparent la famille que nous voulons construire?

Réponse: C’est la même chose que le forage d’un trou dans le côté du bateau partagé. Vous voyez, un trou est suffisant pour faire couler tout le monde. Par ailleurs, même si je ne fais pas mes efforts, mon soutien, c’est déjà nuisible. Nous avons besoin de vouloir toutes nos forces pour être une famille. En elle il n’y a pas le beau et le laid, le sage ou le sot, le bon et le mauvais, le Créateur nous rassemble et nous n’avons besoin que de nous aimer les uns les autres. Tous sont beaux, tous sont sages, tous sont bons, tous sont aimés.

Question: Notre groupe est un Partsouf. Est-ce une division similaire des désirs existent en lui?

Réponse: Si nous sommes déjà devenus un Partsouf, alors tous nos désirs particuliers sont mélangés, sont inclus dans l’autre. Dans l’ensemble, nous travaillons avec un compte conjoint. Et en son sein tout le monde reçoit un Partsouf différent, non pas tel qu’il était avant. Avec ce mérite, les désirs de chacun sont intégrés sous une nouvelle forme. Ainsi, nous combinons en pensées et recevons une force d’entraînement pour un avancement immense, positivement ou négativement aussi bien.

Question: Quels sont les désirs minimas obligatoires dans un groupe?

Réponse: J’ai nulle part où acquérir de nouveaux désirs spirituels si je ne suis pas inclus dans le groupe et ne commence pas à recevoir un nouveau « modèle » des amis. Je n’ai pas d’autres possibilités. En général, selon le degré d’avancement, nous construisons progressivement un Partsouf, qui comprend et couvre tout le monde.

Malkhout du monde d’Atsilout en lui-même est un point où il n’y a rien, une place vide, dans laquelle nous entrons et rejoignons l’autre. Tout le monde s’efforce d’œuvrer pour le bien des autres, et puis nous avons une demande commune pour la correction (MAN).

Supposons que cinq personnes soient rassemblées, chacune a un rôle, un désir, prête à s’unir avec les autres. Malkhout de Atsilout relie tous ces éléments, prend soin d’elles, leur permet de traiter tout le reste, et construit à partir de leur seul désir partagé qui n’est pas encore réalisé. C’est ce qui se lève pour recevoir le Massakh (écran) à la fin de la question, tout le monde reçoit. De ce Massakh tout le monde récupère ce qu’il a investi.

Ainsi, tout le monde travaille selon une volonté. Selon ce principe, l’interaction existe entre les neurones dans le cerveau, les cellules de l’organisme, les synapses, qui construisent différentes intégrations avec toute action, et ainsi de suite. Il y a un principe partout: de gagner un désir commun, de le traiter et de se préparer pour la prochaine étape. Chaque état, chaque instant sur cette voie, n’est pas comme l’instant précédent, et à la fin nous les corrigeons tous.

De la 4ème partie du cours quotidien de Kabbale 17/03/13, « Introduction du Livre du Zohar« 

Quand le rideau tombe

congrès, groupeLe Baal HaSoulam, « Introduction au livre du Zohar, » article 20 : Et le même « corps » dans sa mauvaise forme qui nous est donné dans le présent, néanmoins ceci ne doit pas abîmer notre essence ainsi et toutes ses propriétés qui sont sur le point d’être annulées complètement de sorte que tout le système d’impureté qui est sa source, et tout ce qui est à ce sujet doit être brûlé comme si cela avait déjà été brûlé et considérer comme si ça n’avait jamais existé.


L’essence de l’âme (Nefesh), habillé dans le corps, est seulement à ce stade du désir, mais le désir de donner sans réserve provient d’un système des quatre mondes de ABYA de la sainteté ; elle existe éternellement, parce que cette forme du désir de donner sans réserve est en équivalence de forme avec la source de vie et est immuable.

Nous existons dans la réalité de Ein Sof (infini) et tous les mondes (Olamot), ce qui signifie les dissimulations (Alamot), sont uniquement des filtres qui s’ajustent à l’image de Ein Sof pour nous ; le degré de dissimulation n’existe que dans notre perception et ils disparaîtront au moment où nous serons en mesure d’annuler notre « corps », le désir de recevoir pour lui-même.

Toutefois, cette volonté doit encore être révélée. Où existe-t-elle vraiment ? En fait, aujourd’hui tous mes désirs agissent réellement au niveau animal. Le désir réel de recevoir se révèle que lorsque je commence à travailler afin d’accorder et je découvre tout ce qui s’oppose à la volonté de donner sans réserve. S’opposant à la ligne droite, la ligne gauche est révélée ; contre la sainteté, l’impureté est révélée.

Ci-dessous, sous le seuil de la perception spirituelle, nous sommes ici dans le monde imaginaire où nos désirs, comme on dit, « tous regardent comme des bêtes. » Mais si par les travaux du groupe, à la diffusion, à propos des les amis, de l’humanité, et enfin pour le Créateur, nous révélons notre inclination vers En-Haut, puis nous révélons notre « corps » corrompu, ce qui signifie le désir de recevoir avec l’intention de recevoir.

Afin de corriger ce désir, l’intention doit changer à afin de donner sans réserve. Le désir de recevoir lui-même reste et au-dessus, je construis une volonté afin de donner sans réserve qui est appelée l’âme (Neshama). Son essence est dans mon don pour tout le monde. En donnant à tout le monde, en aimant tout le monde, je développe l’âme au-dessus de mon « corps ». Et sous cette forme, nous atteignons la correction.

Alors ce monde disparaît, et je peux voir tous les mondes, le monde de l’Infini.

Maintenant, nous existons aussi dans le monde de l’Infini. Et maintenant, également, tout dépend de mon intention. Rien n’est immuable et constant, comme tout est représenté et arrive seulement dans mes qualités.

De la 4ème partie de la Kabbale quotidienne leçon du 13/03/13, « Introduction au livre du Zohar«