Daily Archives: 8 mars 2013

L’habitude de faire le bien

Dr. Michael LaitmanQuestion : Dans l’ensemble, notre mission est de changer notre intention dans le but de recevoir en celui de donner. Peut-on apprendre aux gens à faire cela ? Peut-on transformer cela en une habitude en utilisant des méthodes pédagogiques ?

Réponse : C’est effectivement ce dont parle l’éducation intégrale, le changement de nos intentions. De manière générale, l’éducation devrait porter uniquement sur les intentions et laisser les désirs intacts. Éduquer signifie enseigner l’art du don, qui est l’art de placer une intention de donner sans réserve au-dessus de tous les désirs.

Question : Mais ne cultivons-nous pas des valeurs sous la forme de différents désirs chez les enfants ?

Réponse : Les enfants apprennent seulement par des exemples. Ils perçoivent et copient tout, y compris leur façon de marcher et de bouger. L’éducation est donc l’établissement d’exemples. Les enfants vous reflètent, vous devez d’abord prêter attention à vous-même.

Qui plus est, par vos exemples externes, vous leur exprimez et « transmettez » vos intentions. Il n’y a tout simplement pas d’autre méthode pour transmettre les intentions. Il y a une connexion qui est erronée car c’est un lien avec des mots. Mais les actions extérieures sont pour le bénéfice de l’autre, même si elles sont fausses et hypocrites, elles appellent toujours une réponse et une volonté de rembourser la bonté.

Il est dit : « Les cœurs sont attirés par des actions », ce qui signifie les désirs. Nous pouvons amener les enfants à s’habituer à ceci : au début, je ne savais pas, je ne pensais pas, je ne voulais pas mais on m’a enseigné et éduqué et maintenant, je ne peux pas être autrement. Nos parents nous ont appris des habitudes différentes de la même manière, et ces dernières pour la vie. Le corps ne comprend pas et n’accepte pas d’autres méthodes. « Une habitude devient une seconde nature », tant pour les enfants que pour les adultes.

De la 4ème partie du cours quotidien de Kabbale du 04/03/13, « Introduction au Livre du Zohar »

Regardez le résultat final

Dr. Michael LaitmanLe Baal HaSoulam, « Introduction au Livre du Zohar« , Article 4: Pour comprendre ces questions et demander des renseignements, la seule tactique est d’examiner la fin de l’action, c’est-à-dire le but de la Création. Car rien ne peut être compris dans le milieu du processus, mais seulement à sa fin.

C’est la règle, c’est seulement en observant la fin de l’action que nous pouvons comprendre tous les détails, les phases, les raisons de tout, et le processus en totalité. C’est parce que c’est qu’à la fin que ça devient clair, combien chaque détail est essentiel et dans quelle mesure tous ces détails doivent être disposés l’un après l’autre dans cet ordre, mais c’est seulement qu’à la fin que nous voyons que tout est complet. L’accomplissement total n’est possible que si tous les détails sont disposés correctement. Mais comment pouvons-nous arriver à la fin, si nous sommes au milieu de notre chemin?

Et il est clair qu’il n’y a pas d’action sans but. Nous le voyons aujourd’hui dans la science moderne, où tout ne fait que fonctionner selon une relation de cause à effet et conformément aux lois absolues. Au moins sur le plan de la nature, végétal, et animal, je découvre une grande sagesse, la logique et le bon sens, il n’y a rien de superflu, et tout est arrangé de telle sorte que chaque petit détail est connecté à tous les autres interminables détails. Je peux donc venir à une conclusion en ce qui concerne le niveau du « parlant »: que la corruption que je vois en lui découle de ma perception personnelle corrompue, ce qui ne me permet pas de voir l’ordre admirable qui est également au niveau du  » parlant », mais au contraire, elle me montre une image qui est à l’opposée de la vérité. Nous voyons la corruption et un grand désordre dans la société humaine, mais c’est parce que nous en sommes à l’origine.

Bien sûr, il peut y avoir une autre explication à ce phénomène: On peut dire que le Créateur est bon et bienveillant, et qu’il comprend tout et fait tout, mais qu’il a abandonné sa création. Le Baal HaSoulam amène différents examens sur cette approche dans son article « La Paix. » Cependant, si j’ai déjà répondu à ce que je vois dans la vie et que j’utilise des approches différentes, je comprends mieux qu’il est préférable de regarder le résultat final. Par l’expérience de nos études, nous voyons que la nature se développe selon un certain objectif, et ainsi de suite, le Baal HaSoulam a dit que nous devrions d’abord regarder le but de la création, car il est impossible de comprendre à mi-chemin quoi que ce soit, mais seulement en regardant le résultat final.

Je sais qu’il y a des gens qui ont jeté sur leur dos le poids de la Torah et des Mitsvot (pluriel de Mitsva), affirmant que le Créateur a créé l’ensemble de la réalité, puis laissés seuls. Ici, le Baal HaSoulam se réfère à des gens qui ne croient pas que tout a été créé pour l’homme, que l’homme est au centre de la création, et que c’est seulement à partir de ce point que l’on peut se développer correctement. Tout a été créé pour moi – notre monde et tous les mondes – et je dois l’accepter, le révéler et contrôler la situation ; « pour moi » signifie que je peux le corriger et l’utiliser. Cette utilisation est appelé « observer les Mitsvot » ce que je fais à l’aide de la Lumière qui ramène vers le bien ou la « Torah. » J’ai donc atteins l’objectif de la création.

En effet, sans la connaissance qu’ils ont évoqué, il est impossible de commenter notre bassesse et vide avant que nous décidions que nous avons créé nous-mêmes toutes nos natures corrompues et détestables. Il est clair que nous ne sommes pas complets, mais il est impossible de décider que le monde est bas, si nous ne voyons pas comment tout en lui révèle progressivement sa globalité.

La question est: Si le Créateur est complet n’a t-il donc pas créé l’évolution d’une manière parfaite dès le départ? Mais cela ne peut pas être, car il doit y avoir aussi une réalité dans l’être créé. Cette réalité est à l’opposé du Créateur, et donc elle doit être incorporée de deux parties opposées: l’attribut du Créateur et l’attribut de l’être créé. Les deux attributs doivent grandir dans la création et dans ce cadre face à l’autre, c’est au milieu entre les deux attributs, elle-même la construction des deux forces: la force du don et la force de recevoir.

Cela signifie que si nous ne comprenons pas l’objectif, nous ne serons certainement pas en mesure de justifier la création et trouver des justifications différentes, telles que: Le Créateur, qui est complet est déçu par nous, nous a quitté, et se trouve quelque part dans Sa plénitude. D’autres versions disent que le Créateur ne se trouve pas dans ces deux forces du tout, la force du bien et la force du mal, ou qu’il peut y avoir nombreuses forces qui sont bonnes et mauvaises, etc.

D’une façon ou d’une autre, il est évidemment impossible de justifier ce qui se passe à moins qu’une personne ne reçoive la Torah, ce qui signifie qu’à moins qu’elle ait atteint l’état où elle comprend qu’elle est dans un système corrompu et que c’est de cette façon qu’elle devient partie de celui-ci, qu’elle sera corrigée par la Lumière qu’elle amène elle-même à chaque fois plus vers l’exploitation du système. Puis elle découvre que tout a été créé pour elle et qu’il était impossible d’atteindre le niveau du Créateur sans avoir d’abord corrigé le système, ou d’être plus précis, de l’installer. De la même manière les enfants se construisent à travers des jeux en recueillant et en mettant leurs jouets ensemble, c’est la même chose dans notre travail, dans le cadre de ses parties. Nous devons donc jouer à des jeux de connexion, d’unité et de la garantie mutuelle afin de comprendre le but.

De la 4ème partie de la leçon quotidienne de la Kabbale du 28/02/13 leçon, « Introduction au Livre du Zohar«