Monthly Archives: mars 2015

Dans un monde de causes

Dr. Michael LaitmanQuestion : Qu’advient-il si nous accomplissons des actions qui ne sont pas dirigées vers le Créateur ?

Réponse : Si nous ne dirigeons pas nos actions vers le Créateur, alors nous nous enfermons dans le petit cercle. Ainsi le Créateur n’est pas dans l’un des cercles de ce monde et nous vivons sur cette Terre : les mêmes pays, les mêmes personnes, la nature minérale, végétale et animale, le même univers, et nous ne voyons rien d’autre à part cela.

Nous ne voyons pas la raison pour laquelle nous sommes vivants. Et c’est notre problème central. Nous ne connaissons pas le pourquoi de cette vie, d’où elle vient et où elle nous mène. Que se passe-t-il avant notre naissance et après la mort ? Nous sommes compressés dans un cadre très limité.

Les animaux non plus ne savent rien à propos de leur vie. Une personne va vers eux, veut les tuer et les manger, mais ils ne se doutent de rien et vivent selon ce qui leur est alloué. Si nous n’aspirons pas à sortir du cadre de ce monde, alors notre attitude envers la vie et la réalité n’est pas différente en aucune façon. Nous vivons simplement et continuons à vivre, et constamment nous recherchons ce qui est le mieux pour nous, tout comme les animaux.

Un animal se comporte de manière à trouver un endroit qui soit plus confortable pour lui à chaque instant de sa vie. Nous aussi nous cherchons constamment un lieu où les choses iront mieux pour nous et nous ne voyons pas plus loin. Nous ne pouvons pas nous élever au-dessus de cela, de ce fait nous nous trouvons également au niveau de l’animal, excepté à l’intérieur d’un système de clarification plus développé. Je cherche où les choses iront mieux pour moi selon de nombreux critères ; ce que les autres disent de moi est important à mes yeux, ce qui est maintenant à la mode.

Chez les animaux tout est plus simple, et chez les humains, tout est beaucoup plus complexe et compliqué. Mais fondamentalement, c’est la même approche primitive : une aspiration à la jouissance matérielle maximale de la vie, et c’est tout.

Tout le monde est dirigé par la même approche à l’exception des personnes qui reçoivent un désir d’ouvrir les yeux et de sortir de leurs limites physiques. Ainsi une autre focalisation de tous les sens est nécessaire pour elles, dirigée vers l’extérieur plutôt qu’à l’intérieur.

Et c’est ce que nous apprenons : comment il est possible de se détacher de la focalisation précédente, pour arrêter de se concentrer et de se focaliser sur le matériel, pour enlever ces lunettes égoïstes et voir le monde différemment, comme les causes de tout ce qui arrive.

Du congrès en France, Deuxième Jour, Leçon n°4 du 11/05/14

Le banquet d’un kabbaliste

Laitman_506_2Maïmonide, un grand Kkabbaliste du 12ème siècle, philosophe, médecin et astronome, a dédié un bon nombre d’articles médicaux sur les repas et la nécessité pour la nourriture. En particulier, il a écrit : « La nourriture doit être mâchée soigneusement pour recevoir du plaisir », sinon la nourriture sera nocive, « et remercions le Seigneur pour cela ».

Dans le monde spirituel, la nourriture est la Lumière Supérieure que nous devons recevoir dans le but de donner sans réserve, ce qui signifie pour le plaisir et non pas parce que nous voulons nous rassasier, et nous n’avons pas d’autre choix.

Il est dit (même parmi ceux qui n’étaient pas des kabbalistes) que pour mâcher la nourriture, il est nécessaire de mâcher 72 (Ayin-Bet) fois avec les dents. Du point de vue spirituel, les dents mâchent Ohr Hokhma, divisant le désir en une multitude de fragments, de sorte qu’il soit possible de les mélanger avec Ohr Hassadim. Et dans le monde physique, cela s’exprime dans le mélange de la nourriture avec de la salive lorsque l’on mâche.

Il est nécessaire de manger tranquillement entre amis ou en famille (il est souhaitable de ne pas manger seul), de sorte qu’à chaque instant nous éprouvions de la gratitude.

Cela se déroulait ainsi avec mon professeur le Rabash : le repas se passait dans un silence total, personne ne disait un mot. Nous étions même très prudent avec nos mouvements afin de ne pas déranger les autres qui restaient dans leurs pensées intérieures.

En général, avec notre éducation actuelle, nous sommes habitués à parler lors d’un repas. Les gens se rassemblent dans un café ou dans un restaurant pour discuter entre eux, pour se connecter et ainsi de suite. Et là, tout est complètement différent ; tout se fait en silence, travaillant à l’intérieur de vous-même mais par rapport aux autres. Ainsi Maïmonide écrit qu’il est « nécessaire de manger dans le calme entre amis ou en famille, et d’éprouver de la gratitude à chaque instant ».

J’espère que nous finirons par arriver à avoir des repas de ce genre.

Du cours quotidien de Kabbale du 17/04/14, Questions et Réponses avec le Dr Laitman

Où se trouve le monde spirituel ?

Dr. Michael LaitmanLe monde spirituel est juste ici, mais aussi longtemps que vous n’avez pas une âme, vous ne le voyez pas. Si vous ne vous étiez pas développé à partir d’une goutte de sperme, vous ne ressentiriez pas ce monde non plus.

Mais parce que votre corps se développe à partir de ce sperme, vous ressentez ce monde à travers lui. La même chose se produit avec l’âme ; elle a aussi un père et une mère.

Question : Quel type de connexion existe entre mon âme et ma famille : le père, la mère, les frères et sœurs ?

Réponse : Dans tout le système général d’une seule âme, il y a des parties qui sont plus proches de moi et plus éloignées de moi. La proximité et la distance dans le monde spirituel proviennent de cela. Ce n’est pas par hasard si ces personnes deviennent spécifiquement mes parents, et pas d’autres. Ce n’est pas par hasard si j’épouse spécifiquement cette femme et que j’ai spécifiquement ces enfants.

Tout cela provient du système général qui a déjà été créé et stabilisé. Il est connu dès le début ce qui m’arrivera ; je le découvre seulement pour moi. Mais tous ces événements existent déjà potentiellement, comme des forces potentielles.

D’un Programme de la Radio Israélienne 103 FM, le 01/02/15

Les particules les plus proches de l’immense âme

Dr. Michael LaitmanQuestion : Qu’est-ce qui est préférable : développer chaque ami individuellement ou amplifier l’image du groupe idéal ?

Réponse : Il est également nécessaire de développer chaque ami. Mais si vous avez un grand groupe, cela pourrait être compliqué parce que vous en connaissez certains et d’autres non. Cela n’est pas important. Leur participation dans le travail commun général témoigne déjà que vous les acceptez comme les personnes les plus proches de vous.

Imaginez que chaque personne assise ici, les hommes et les femmes ensemble, sont les particules les plus proches à l’intérieur de l’immense âme collective ; ainsi nous nous sommes rassemblés comme ceci. Je suis du niveau précédent, vous êtes du niveau suivant, mais nous tous sommes connectés. Imaginez toutes les générations et incarnations, une âme immense, des milliards de milliards de particules.

Après tout, chacun de nous est en train de changer rapidement à chaque seconde. Et à chaque fois l’on est une nouvelle personne avec une nouvelle âme. Le corps reste le même, alors qu’à l’intérieur de nous, nous passons par des états beaucoup plus rapide qu’un électron en orbite autour d’un atome. Chaque état est nouveau.

De tous les états, de toutes les âmes, les milliards de particules qu’il y a dans toutes les générations, nous sommes ensemble, les plus proches. C’est ce que nous devons penser au sujet du groupe et c’est la manière de se comporter avec les amis.

Du cours quotidien de Kabbale du 17/04/14, Questions et Réponses avec le Dr Laitman

Que signifie entendre les Mitsvot ?

Dr. Michael LaitmanQuestion : J’ai entendu que beaucoup de Juifs orthodoxes llaient chez l’ORL  avant Pourim afin d’être sûrs d’entendre la Mitsva (commandement) : « Souvenez-vous de ce qu’Amalek vous a fait… »

Pour autant que je sache, c’est une toute nouvelle interprétation de l’observation de la Mitsva. Qu’est-ce que vous avez à dire à ce sujet ?

Réponse : Parce que dans notre monde une personne est constituée d’un corps et d’un désir, elle peut accomplir ce qui est exigé d’elle que ce soit physiquement ou dans son cœur (le désir). Il y a une autre façon de l’observer par l’âme, par l’intention du don sans réserve, Lishma, pour son amour, mais cela est accessible seulement à ceux qui étudient sérieusement la sagesse de la Kabbale, guidés par un enseignant.

En tout cas, plus une personne observe attentivement cette Mitsva et l’écoute à travers ses oreilles ou son cœur, plus elle ressent qu’elle est juste… La sagesse de la Kabbale, d’autre part, appelle une personne pour atteindre un niveau qui est supérieur à l’oreille ou le cœur (qui sont tous deux à l’intérieur de l’ego). Elle parle de l’ascension au-dessus de l’ego, au-dessus de l’intention « dans mon propre intérêt », vers l’intention « pas pour moi-même » (Lishma).

Présence de 7000 Personnes de 66 Pays durant 3 jours à Tel-Aviv pour un Congrès de Kabbale 

Le congrès international de Kabbale qui s’est tenu à Tel-Aviv du 11 au 13 mars sur le site de la Chambre de Commerce Israël France, Israelvalley.

En voici la teneur:

La semaine dernière s’est tenu à Tel-Aviv le congrès international de Kabbale organisé par Kabbalah la Am (la Kabbale pour tous) au Parc des expositions de Tel-Aviv.

Les participants ont assisté pendant trois jours à des cours, ateliers, réunions d’amis, soirée culturelle. Alors que le pays est en pleine campagne électorale, ils n’auraient pour rien au monde voulu manquer l’évènement. Du nord au sud du pays, tous ont convergé vers le Parc des expositions durant trois jours. Cet intérêt pour la sagesse de la Kabbale connait un renouveau.

Le Dr. Michaël Laitman fondateur et président du mouvement Kabbalah la Am explique que le désir de spiritualité est dans les gènes des juifs depuis toujours. Toute la Torah ne parle que de comment atteindre le Créateur à travers la grande règle « tu aimeras ton prochain comme toi-même ».

Laitman précise que les juifs détiennent la clef du bonheur de toute l’humanité et c’est en cela qu’ils sont le peuple élu. Le fait de ne pas accomplir leur mission qui est d’être la « lumière des nations » est la cause de l’antisémitisme et de l’antisionisme. Michaël Laitman ajoute également que la spiritualité n’a pas de frontière, la sagesse de la Kabbale parle de la correction de l’âme et quiconque y aspire est attiré par Israël.

Cette quête de spiritualité a donc fait que plus de 1000 personnes du monde entier, toutes confessions confondues, ont tout quitté pour venir passer plusieurs jours en Israël avec leurs amis, et écouter le Dr. Laitman et ce malgré les difficultés économiques, sécuritaires et politiques rencontrées pour venir. Rien n’a semblé les arrêter : juifs, musulmans, chrétiens – laïques ou pratiquants – unis en Israël.

Cet engouement pour la Kabbale et pour Israël est un bel exemple d’unité au-delà des différences. A l’heure où le monde entier a les yeux rivés sur Israël en raison des élections, ou de l’antisionisme mondial, ce congrès international de Kabbale montre une autre facette d’Israël qui met en avant ses valeurs universelles humanistes.

Rechargé par le groupe

Dr. Michael LaitmanQuestion : Quand nous venons en Israël pour les congrès et les fêtes, nous ressentons une connexion unique et le bonheur. Et quand nous rentrons chez nous, tout devient exactement le contraire. Pourquoi cela arrive-t-il ?

Réponse : Quand je vais à l’étranger, je ne suis pas touché par le changement de lieu et de société. Je peux profiter du paysage, mais je suis constamment à l’intérieur de moi-même. Mon micro-climat personnel ne change pas.

Mais votre problème est que lorsque vous allez quelque part, vous vous immergez dans l’atmosphère locale et tombez sous une forte influence de l’extérieur qui vous fait sortir de la route.

Il est nécessaire d’être moins rattrapé par l’influence de la société environnante. Supposons que quelqu’un autour de vous soit en train de tourner, courir, faire quelque chose pendant que vous avez besoin de rester à un niveau supérieur et de vivre intérieurement des pensées et des attentes complètement différentes. Vous devez apprendre à le faire.

Si vous voulez atteindre cela aussi vite que possible, alors vous devez être rechargé par le groupe, et quand vous quittez la leçon du matin, vous devez avoir peur de perdre cette chaleur, ce sentiment de groupe qui apparaît en vous à la suite de la leçon. Après tout, nos classes n’ont besoin que d’inviter la Lumière Supérieure sur le désir de se connecter.

L’aspiration à l’unité passe avant tout. Après cela, la Lumière doit arriver selon votre prière. Et ensuite, dans la connexion entre vous, nous commençons à ressentir le Créateur. Vous devez être tout le temps dans ce travail.

Mais si vous tombez sous l’influence du champ égoïste externe, cela signifie que vous n’avez pas avancé. Tout au long de la journée, vous devez retourner à la nécessité de ressentir le centre du groupe plusieurs fois au moins.

Du cours quotidien de Kabbale du 17/04/14, Questions et Réponses avec le Dr Laitman

Une personne peut-elle se réincarner en chat ?

Dr. Michael LaitmanQuestion : Puis-je être incarné en chat dans le prochain cycle de la vie ou vais-je être également une personne ?

Réponse : Une personne reste toujours une personne, un homme – un homme, une femme – une femme, et un chat – un chat. La matière reste la même matière.

Toutes les théories et les fantasmes à propos de la réincarnation des âmes en divers animaux et même en plantes sont erronés.

Et en général, l’âme ne fait pas partie du corps. Le corps existe uniquement pour créer les conditions de développement de l’âme. Mais dans la mesure où l’âme est développée, le corps commence à recevoir de nouvelles caractéristiques physiques, qui nous aident à développer l’âme davantage. Tout se passe uniquement à cette fin.

Question : Je ne comprends pas ; qu’est-ce qui se passe avec une personne après sa mort ?

Réponse : Ne voyons-nous pas ce qui arrive à une personne après que son corps meurt ? Le corps pourrit et se transforme en poussière. Si une personne ne développe pas l’âme en elle, alors seule un élément conscient de l’âme reste, qui doit créer à nouveau un corps.

Question : Qu’est-ce qui se passe si j’ai développé une âme ?

Réponse : Si vous avez développé votre âme au niveau nécessaire, ce qui signifie que vous l’avez corrigée absolument, alors vous n’avez plus aucun besoin d’être incarné dans ce monde, et l’âme vivra pour toujours.

Question : Est-ce que cette âme elle-même sera mon « moi » ?

Réponse : Précisément l’âme est le « soi ». Une personne est son âme, tandis que le corps est seulement un matériau qui l’accompagne et l’aide au développement de l’âme.

Question :
Alors, pourquoi les Kabbalistes écrivent-ils parfois qu’une personne se réincarne en animal, par exemple, en cochon ?

Réponse : C’est écrit métaphoriquement. « Réincarné en cochon » signifie que les désirs comme ceux d’un cochon viennent à une personne, qu’elle avait apparemment abandonnés il y a longtemps.

Tout comme parfois dans la vie d’une personne, elle se comporte comme cela et nous l’appelons un « cochon ». Dans le même sens, les Kabbalistes parlent de l’incarnation en cochon, ce qui signifie que de telles caractéristiques comme un cochon apparaissent chez une personne, mais il est clair qu’elle reste une personne.

D’un Programme de Radio Israélienne sur 103FM, du 01/02/15

L’action de diffusion n’est pas facile

laitman_254_02Question : Pourquoi de nombreux groupes de Kabbale n’étudient pas les articles du Baal HaSoulam comme le « Don de la Torah », « Arvout« , etc., mais se concentrent sur le Talmud Esser Sefirot (TES) et Le Livre du Zohar ?

Réponse : Parce que cela ne les oblige pas à faire n’importe quoi. En étudiant TES ou Le Livre du Zohar, ils ne pensent pas au commandement principal qui est « Aime ton Prochain comme Toi-même », qui doit se répandre dans tout Israël. C’est parce que la nation d’Israël, et plus tard le monde entier, a besoin de retourner à l’unité générale, au Créateur.

Question : Est-ce que nous voyons au moins un certain mouvement et progrès vers cela de leur part ? Si, par exemple, je suis occupé avec mes pensées les plus corrigées en faisant quelque commandement physique, est-ce que je corrige par cela ma relation avec les amis ou mon attitude envers le monde ?

Réponse : Avec mon être occupé uniquement dans l’auto-correction, je deviens un plus grand égoïste parce que je sens comme si je faisais quelque chose. Et rappelez-vous, quand un homme est poussé vers la diffusion, il ressent d’abord une énorme résistance envers elle jusqu’à ce qu’il commence à ressentir que c’est précisément dans cette action que réside le fondement de la correction. Nous n’avons pas d’autre moyen que de diffuser à un large public, ce qui est pour nous la chose principale. Comme il est écrit : « Quand le Messie viendra-t-il ? Lorsque la Torah sera diffusée dans toute la nation. »

Si nous nous mettons dans l’action de commandements stricts avec des intentions sans comprendre leurs significations intérieures, alors nous nous limitons et rétrécissons tellement que nous ne serons jamais en mesure d’aller dehors vers les gens avec cette méthode. Ils ne nous recevraient pas ni ne nous comprendraient ; ils nous percevraient plutôt comme une secte ou comme des personnes religieuses qui, en plus de tout le reste, étudient aussi la sagesse de la Kabbale.

De KabTV, « Les Secrets du Livre Éternel » du 14/05/15

À propos de la beauté intérieure

laitman_543_02La Torah, « Lévitique », 21:16-21:18 : Le Seigneur parla à Moïse en ces termes : « Parle ainsi à Aaron : quelqu’un de ta postérité, dans les âges futurs, qui serait atteint d’une infirmité, ne sera pas admis à offrir le pain de son Dieu. Car quiconque a une infirmité ne saurait être admis : un individu aveugle ou boiteux, ayant le nez écrasé ou des organes inégaux… »

D’un point de vue spirituel, une imperfection est un défaut, une corruption interne d’une personne, une faille dans son aspiration spirituelle pour la connexion et l’unité.

Question : Comment se détermine une faille intérieure chez une personne ?

Réponse : Il est impossible de la déterminer de manière externe car elle est même cachée de la personne elle-même jusqu’à ce qu’elle la découvre à l’intérieur d’elle. Cela s’appelle la sagesse cachée ou la connaissance cachée. C’est seulement dans la mesure où une personne peut révéler le défaut à l’intérieur d’elle et le supporter qu’elle peut le remplir correctement.

La tache est totalement insensible et ne peut pas être vue à l’extérieur car personne ne sait quelles sont les intentions d’une personne. Elle peut effectuer des actions qui peuvent sembler absolument stupides et même nuisibles, totalement insipides et égoïstes, à l’extérieur, mais en fait tout est totalement différent parce que le caractère et la qualité de l’action déterminent l’intention.

Commentaire : Mais dans notre monde, tout est à l’opposé de la Torah, qui ne se réfère qu’aux intentions lorsqu’elle parle d’une personne.

Réponse : Ces limitations ne se réfèrent pas à l’apparence extérieure d’une personne, bien sûr. Moïse, par exemple, est décrit comme très beau, grand et bien bâti. Une personne de 120 ans peut-elle vraiment paraître de cette façon ? Il s’agit uniquement de sa beauté et pureté intérieure.

J’ai compris cela la première fois lorsque j’ai étudié avec le Rabash. Il m’a demandé de l’aide pour trouver quelqu’un de correspondant pour une certaine jeune fille et j’ai décidé de la présenter à un gars qui étudiait avec nous. La jeune fille était très intelligente, vraiment vive, et une peintre de talent qui plus tard a donné une de ses toiles comme cadeau au Rabash. J’ai invité le gars et la fille à déjeuner chez moi et ils ont discuté, et ensuite ils sont allés faire une promenade et deux heures plus tard, il est venu à la leçon et m’a dit qu’il n’aimait pas son apparence. J’ai transmis cette information au Rabash car l’avenir de cette fille était très important pour lui. Au début, il ne comprenait pas ce qui s’était passé, mais quand je le lui ai expliqué, il s’est demandé : « Alors il n’a regardé que son externalité ?! » Le gars ne pouvait pas monter au-dessus de sa raison, et, finalement, la vie n’a pas marché pour lui ou pour la jeune fille. Il s’est marié et a eu cinq enfants, mais il a divorcé après un certain temps. Elle s’est mariée et a eu un enfant, puis a divorcé de son mari.

Le Rabash disait toujours simplement : « L’amour est une sorte d’animal qui est construit par des concessions mutuelles. »

De KabTV, « Les Secrets du Livre Éternel » du 28/04/14