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L’éducation globale dans un monde global

Dr. Michael LaitmanNous avons d’amener progressivement nos explications à toute personne, dans sa langue et à son niveau de compréhension. L’explication doit venir progressivement, jusqu’à ce que les gens commencent à être capables de sentir que c’est précisément le lien entre nous qui nous donne la sensation d’une vie différente, comme si nous étions sur une autre planète, dans une autre dimension.
Il est impossible de parler de ceci tout de suite. Nous devons toujours répondre aux individus séparés et aux groupes de personnes à des niveaux de développement différents, selon le désir qu’ils éprouvent en ce moment. Par conséquent, au premier abord l’explication doit être présentée dans une langue qu’ils comprennent: « Vous vous sentirez bien. Il n’y aura pas de guerres, de terrorisme, ni de drogue. Vos enfants auront plus de succès, il y aura moins de divorces », et ainsi de suite.
Différentes couches de la population doivent être abordées dans une forme qui leur convient: certaines sont plus enclins à regarder des films, d’autres à écouter de la  musique, d’autres encore préfèrent la lecture de livres et d’autres peuvent être abordées par la science, l’économie, et rien d’autre .

L’environnement doit être semblable à une sphère qui irradie de nombreuses occasions sur chaque personne  pour qu’elle comprenne ce qu’est «le monde global» dans lequel nous existons. Tout comme le monde est global, ainsi le système d’éducation doit être global, ce qui signifie qu’il doit inclure toutes les formes d’influence, à tous les niveaux, sous toutes ses formes et dans toutes les langues –

Un système trop compliqué nécessite une solution

Dr. Michael LaitmanOpinion : (Pavel Tsygankov, PhD, professeur à l’Université d’État de Moscou): Les lois des systèmes internationaux que nous avons découvertes jusqu’ici ne sont pas suffisamment rigoureuses pour les utiliser comme base afin de faire un pronostic précis.

Les systèmes complexes ont une vie propre, et même le contrôle sur des parties distinctes du système ne fournit pas le contrôle sur le système dans son ensemble. Chaque action entreprise dans le cadre d’un tel système a des conséquences indéterminées, ce qui ne peut être ni prédit ni tracé.

Si nous voulons prendre en considération les différents points de vue des sept milliards de personnes qui peuplent la planète, les deux cents gouvernements qui les contrôlent, les corps innombrables autonomes, des milliers d’organisations non gouvernementales, les affiliations religieuses, sociétés de l’éthique, l’économie mondiale, les systèmes d’expansion des télécommunications, et la croissance du volume des informations, il deviendra évident que le domaine des relations internationales est le système le plus compliqué en dehors même de la nature.

Mon commentaire: Nous sommes arrivés à la conclusion que seule une réciprocité absolue qui ressemble à un organisme unique sera en mesure de créer un système sûr et sain pour sept milliards de personnes. Mais pour y parvenir, nous avons besoin d’un nouveau type d’éducation, de l’éducation d’une personne intégrale. Chacun de nous doit être fait à partir d’une particule d’un seul organisme. Dans le même temps, chaque personne ne se transformera pas en un robot. Au contraire, elles  commenceront à percevoir un seul organisme entier comme le leur, et à travers cela elles découvriront la nature éternelle et parfaite.

Le 8e Forum des ministres du développement social pour l’Amérique latine

Dr. Michael LaitmanAux nouvelles (de unesco.org): Le 8e Forum des ministres du développement social en Amérique latine s’est ouvert hier en  République d’El Salvador. « Cette édition du Forum se concentrera sur les politiques sociales pour les jeunes et l’inclusion sociale en Amérique latine. Convoqué dans le cadre de l’UNESCO sur le programme de  la gestion des transformations sociales (MOST), son objectif principal est de renforcer les liens entre la recherche en sciences sociales et  les politiques publiques, en particulier celles qui traitent de l’éradication de la pauvreté et du  développement social ….

Organisé par le Ministère du travail et de la sécurité sociale de la République d’El Salvador, en coopération avec l’UNESCO, l’événement réunira aussi des représentants de plusieurs organismes des Nations Unies comme UNICEF, ECLAC, UNDESA, ILO; des représentants de plusieurs réseaux de sciences sociales, telles que l’Ecole latino-américaine de sciences sociales (FLACSO) et le Conseil latino-américain des sciences sociales (CLACSO); des agents de la Communauté andine des nations, l’Union des nations sud-américaines (UNASUR), et l’Institut social du MERCOSUR, ainsi que plusieurs universitaires experts de la région. »
Notre engagement: Un représentant de l’Institut de recherche Ashlag (ARI), Mme Norma Livne, a été invitée à participer au forum et représentera nos vues sur l’éducation et la pédagogie au cours du Forum et des séminaires.

Le catalyseur du désir spirituel

Dr. Michael LaitmanQuestion: Comment les gens qui ne se ressentent aucune aspiration à la spiritualité sont-ils capable de l’atteindre si cela nécessite une mémoire latente à ce sujet, un goût oublié? Pourquoi souffrent-ils inutilement?

Réponse: Les gens ne souffrent pas inutilement, et c’est pourquoi nous devons leur apporter la méthode de développement sans les coups. Alors même si une personne n’a pas de gènes spirituels (informations sur les états précédents), elle les recevra à partir d’autres grâce à l’intégration mutuelle.

C’est comme dans notre monde, quand vous êtes au repos dans un fauteuil devant la télé avec une tasse de café, que regardant un match de foot, et vous pensez que vous n’avez besoin de rien de plus. Mais soudain, on vous montre des publicités qui vous convainquent que vous avez absolument besoin d’un objet. Vous avez immédiatement tout oublié le football et vous commencez à penser au moyen par lequel vous pourriez acheter cette chose. La publicité retire votre sentiment de tranquillité et réveille vos désirs.

Nous ne comprenons pas à quel point nous sommes dépendants de l’influence de l’environnement. Si nous n’avions pas eu cette influence, nous serions comme des animaux dans une forêt. Après tout, selon les désirs de nos corps, nous n’avons besoin de rien en dehors des nécessités vitales.

Tout ce qui est au-delà des limites de la nécessité sont des choses que nous désirons seulement à cause de l’influence de la société, qui me force et me convint que j’ai besoin d’une chose, et d’une autre, et d’un troisième, et puis je sens que je dois obtenir ces choses.

Si dans toutes les directions, en passant par tous les moyens d’information de masse, la société commence maintenant à me dire que j’ai besoin de spiritualité, puis en dehors des nécessités simples de ce corps animé, tout ce dont j’ai besoin est la spiritualité. C’est tout ce que nous avons à faire se trouver sous l’influence de l’environnement adéquat. Et je n’ai besoin de rien d’autre! Il n’est pas nécessaire pour moi que les gènes spirituels s’éveillent en moi parce que l’environnement extérieur effectuera l’ensemble de ce travail.

Les gènes spirituels s’éveillent chez les gens spéciaux qui reçoivent soudainement ce genre de perfusion d’en haut et s’élancent. C’est un soin particulier d’en haut. Mais les autres doivent se développer seulement en vertu de l’environnement.

Par conséquent, si nous ne construisons pas le bon environnement autour de toute l’humanité, si nous ne diffusons pas cette connaissance à travers le monde entier, alors le monde avancera seulement au prix d’énormes souffrances.

De la 3e partie de la leçon quotidienne de Kabbale 24/06/11, “Introduction générale au Livre, Panim Meirot ou Masbirot”

Les phases du grand chemin

Dr. Michael LaitmanQuestion: Maïmonide dit que la vérité doit être révélée peu à peu aux enfants. Lorsque l’on travaille avec des enfants, nous n’imposons pas d’union entre eux directement, mais nous essayons de tisser ce message dans les jeux et les études. Un message direct peut-il nuire et repousser un enfant?

Réponse: Comme nous nous développons nous passons toujours par quatre niveaux: minéral, végétal, animal et humain. En règle générale, au niveau minéral, les objets prennent habituellement n’importe quelle forme que vous leur donnez, si vous avez suffisamment d’énergie pour le faire. En exerçant la bonne quantité d’énergie, vous pouvez détruire la structure d’un métal et le reconstruit à travers le chauffage, la pression, et d’autres influences.

Sur le plan végétal, la situation est différente: Afin de donner une forme différente à une plante, vous devez comprendre sa nature, c’est-àdire un arbre requiert des types spécifiques de culture et de soins, et si vous êtes un expert dans ce que vous faites, alors vous recevrez la forme nécessaire par l’accompagnement de l’arbre dans le processus de sa croissance.

Autrement dit, vous devez grandir à un niveau où vous pouvez prendre soin de l’arbre, ce qui implique l’amener à l’intérieur de vous-même et apprendre à le connaître. Ensuite, en fonction de cette image intérieure, vous pouvez effectuer un travail avec la forme extérieure et recevoir un résultat.

Afin de traiter avec le niveau animé de développement, il est encore nécessaire d’apprendre à nouveau sa nature, à la dépasser, et à l’inclure à l’intérieur de vous. Ensuite, vous pouvez apprivoiser et dresser des animaux. Bien sûr, cela doit se faire dans des limites précises, mais vous pouvez les former pour mener à bien certaines formes de comportement qu’ils sont capables d’apprendre. Et l’instructeur pour enfants fonctionne de façon analogue.

Ces niveaux de développement, minéral, végétal, et animé, sont de petits états «enfantins», comparés à un adulte, et il se termine au degré de «moins de 13 ans.” Dès “13 ans”, vous avez affaire à l’être humain chez une personne et, par conséquent, vous le traitez complètement différemment. Vous l’accepter dans votre groupe, le traiter comme un ami, et le conduisez à travers des exemples de partenariat mutuel, en lui offrant un lieu de travail.

Ce sont les phases de travail avec des groupes d’enfants.

De la 5ème partie du cours quotidien de Kabbale du 27.06.11 , «Matan Torah (Le Don de la Torah)”

La nature a toujours raison. Alors que dit-elle?

Dr. Michael LaitmanQuestion: Comment peut-on expliquer notre message d’unité aux gens? Peut-on dire qu’il s’agit d’un phénomène naturel, évident?

Réponse: Nous pouvons parler de l’unité en la montrant sous plusieurs angles. Après tout, l’unité est toujours bénéfique si elle est faite dans un souci d’un objectif bon et juste. Il est écrit: «Une assemblée d’imbéciles [au sens d’une assemblée de méchants] est mauvaise pour eux et mauvaise pour le monde. » D’autre part, l’unité des personnes qui désirent la bonté est certainement bénéfique pour elles et pour le monde. Nous voyons cela.

Nous sommes tous gagnants en nous unissant. L’unité est seulement répugnante pour l’égoïsme individuel d’une personne en raison de son caractère limité. Il n’est pas difficile d’expliquer aux gens que toute situation d’unité accompagnée d’une bonne intention ne causera de tort à personne et finira toujours en réussite. Toujours. Et c’est seulement si vous voulez nuire à quelqu’un ou profiter de quelqu’un à son détriment et c’est seulement dans les cas où vous essayez de causer des dommages directs ou indirects que l’union devient mauvaise et indésirable.

Dans tous les autres cas, on peut citer des formules, des preuves et des exemples de la vie des animaux et des plantes, ainsi que les relations humaines, qui démontrent que l’unité est bénéfique.

Question: Est-ce que cela signifie que nous pouvons dire que la bonne union est en accord avec la loi de la nature et donc elle fonctionne?

Réponse: C’est ce que je dis dans l’ensemble de mes conversations et de mes conférences vidéo. Même si une personne me déteste, même si elle est tout à fait contre moi et pousse dans l’autre direction, mon objectif est de se placer, elle et moi dans la position d’un chercheur à travers le processus de la conversation. Même si nous sommes les pires ennemis du monde, nous sommes toujours à l’intérieur de la nature, jetons donc un coup d’œil à ça. Ecoutons ce qu’elle dit. Après tout, nous allons certainement devoir progresser selon ses lois, et nous pouvons le faire dans le bon sens, si nous sommes en accord avec elle, ou dans le mauvais sens, si nous ne sommes pas en accord avec elle. Dans tous les cas, nous ne pouvons avancer qu’à partir d’elle.

Et maintenant nous allons voir lequel de nous deux a raison. Ou peut-être la vérité est quelque part au milieu? Ce n’est pas grave. Nous, en tant que chercheurs, devons reconnaître cette image, au lieu de rester dans notre erreur, notre tranquillité auto-induite, peu importe si c’est agréable ou non.

Nous voulons révéler la vérité et la vérité est la nature. Vous pouvez maudire les lois de l’univers, mais cela ne vous aidera pas parce que vous êtes à l’intérieur d’elles. C’est le point sur lequel nous devons insister. De plus en plus, les découvertes scientifiques indiquent que nous sommes à l’opposé et contre la nature, et cette opposition est exprimée comme une crise. Regardez ce qui nous arrive et où nous allons à cause de notre manque de compréhension des lois de la nature. C’est pourquoi nous devons les étudier.

Baal HaSoulam écrit à ce sujet dans l’article 42 de l' »Introduction au Talmud Esser Sefirot »:
En effet, vous devriez savoir que la raison de notre grand éloignement du Créateur est que nous sommes si enclins à transgresser Sa volonté, est pour une seule raison, qui devient la source de tous les tourments et les souffrances que nous subissons, et pour tous les péchés et les fautes que nous commettons. De toute évidence, en supprimant cette raison, nous serions instantanément débarrasser de toute la tristesse et de toute la douleur. Nous allons bénéficier immédiatement d’une adhésion avec Lui dans le cœur, l’âme et la force. Et je vous dis que cette raison préliminaire n’est rien d’autre que le «manque de compréhension de Sa Providence sur Ses Créations, » c’est pourquoi nous ne Le comprenons pas correctement.


De la 5ème partie du cours quotidien de Kabbale du 26.06.11, «Matan Torah (Le Don de la Torah) »

Les visages de l’être aimé

Dr. Michael LaitmanSelon notre nature, le caractère de nos actions, nous sommes des receveurs. Cependant, plus vous recevez pour l’amour du don sans réserve, plus vous êtes comme un donneur. L’action elle-même ne change pas, c’est seulement votre intention. C’est ce qui vous transforme en un donneur au lieu d’un receveur. 

Le Créateur le sent-il ? Il est possible de dire que rien ne change pour le Donneur, mais seulement pour un être humain. Il n’a rien à ajouter à la perfection. Toutes Ses réponses et impressions se manifestent réellement en vous, dans l’image du Créateur que vous avez formée.

 

Grâce à cela, vous pouvez vous amener à l’équivalence avec Lui: Il vous semble que les changements ont lieu en Lui, que vous lui donnez plus ou moins de plaisir. Vous souffrez ou profitez à cause de Lui, par rapport à combien il souffre ou apprécie à cause de vous, et ainsi de suite.
Toutes ces relations se déroulent dans la créature seulement pour l’élever au degré du Créateur, ce qui signifie pour compléter la créature avec la perfection qui vient de l’attribut du don sans réserve. Il s’avère que le Créateur joue avec la créature juste pour l’éduquer.
De même, nous montrons aux enfants différents visages: nous rions avec eux, devenons sérieux, et exprimons de la colère. Tout est dans l’intérêt de l’éducation, afin de montrer à un enfant combien de nombreuses nuances sont possibles et ainsi lui apprendre à travailler correctement avec lui-même et l’environnement. Ce n’est en fait, rien que l’amour qui nous motive.
Dans sa «Préface au Livre du Zohar, Point 33, le Baal HaSoulam écrit à ce sujet: «La vérité est qu’il y a une volonté pieuse ici que ces similitudes, qui ne fonctionnent que dans les âmes des receveurs, apparaîtront aux âmes lorsque Lui-même participe à augmenter considérablement la réalisation des âmes.
Il est comme un père qui lui-même se contraint pour montrer à son enfant chéri un visage de tristesse et un visage de contentement, bien qu’il n’y ait ni tristesse ni contentement en lui. Il ne fait cela que pour impressionner son enfant chéri et élargir sa compréhension afin de jouer avec lui.  »

De la 5ème partie du cours quotidien de Kabbale du 26/06/2011, «Matan Torah(Le Don de la Torah »

Le monde global ne divise pas en parties

Dr. Michael LaitmanIl y a deux forces qui nous influencent : L’une nous pousse par derrière, et l’autre nous tire vers l’avant. En conséquence, la Kabbale affirme que nous avons deux manières d’atteindre l’objectif.

1. Si nous rendons la force qui nous tire vers l’avant plus grande que la force qui nous pousse par derrière, nous progresserons de manière confortable et rapide avec compréhension et désir. Alors, une route très agréable et rapide, amenant à la correction personnelle et à la révélation de notre état parfait, s’ouvre devant nous. Dans ce cas, nous percevons l’état actuel comme un tournant, un tremplin pour un saut très doux et bon.

2. Si nous ne nous efforçons pas à avancer et à aider tous les autres, c’est-à-dire l’ensemble de l’humanité, la force négative nous poussera en avant à travers la souffrance. Bien sûr, considérant notre interconnexion globale dans le monde moderne, nous souffrirons énormément.

Ainsi, les personnes qui ont le désir et l’aspiration aujourd’hui doivent aussi comprendre leur responsabilité pour le monde entier. Leur récompense est aussi en elle. Aspirer vers le but et conduire en avant est un énorme et noble objectif.

C’est pourquoi nous créons maintenant un portail spécial sur Internet, et recueillons à cette fin une quantité énorme de matériel. Nous sommes en contact avec de nombreux sociologues, analystes politiques et scientifiques, étudiant les états actuels de la société et le monde dans différentes régions. Nous voyons comment ils sont concernés par tout ce qui se passe.

Les scientifiques étudient l’état actuel des ressources humaines qui sont laissées à notre disposition comme le gaz, huile, eau, charbon, métaux, et sol, tout ce que la terre nous donne. Ils sont horrifiés parce que nous sommes au bord de l’épuisement de nos ressources. Il y a déjà beaucoup d’articles écrits à ce sujet, encore plus sont sur le point de sortir, et nous les collectons. Il y a une énorme quantité de matériel.

Il y a aussi une quantité énorme de matériel sur l’éducation. Nous avons atteint un point, où nous sommes incapables d’élever des êtres humains. Nous sommes capables de leur fournir une certaine forme d’éducation, bien que cela ne garantisse pas qu’ils soient capables de trouver du travail ensuite. Pourtant, nous ne savons pas comment élever des êtres humains, éduquer un jeune enfant, ce «petit animal» , en un être humain qui vit en harmonie, dans une bonne connexion avec les autres comme l’exige maintenant notre monde globalisé. Nous devons bien expliquer aux gens ce que signifie être «globalisé», en d’autres termes, être totalement interconnectés.

J’ai commencé mes études et travailler dans la biocybernétique, les systèmes de l’organisme, c’est-à-dire la façon dont il se nourrit, entretient un équilibre intérieur, et l’homéostasie avec lui-même et avec son environnement. C’est un système incroyable.

La médecine est basée sur cette connaissance. Les médecins utilisent des analyses et des examens pour vérifier les différents paramètres de l’organisme, qui sont en équilibre et ceux qui ne le sont pas. Il y a des tableaux spéciaux montrant l’existence et l’état de nos systèmes internes : pression et maintien de la température, équilibre des électrolytes, acides, etc. Ceci se rapporte à un énorme bloc de données interconnectées.

Notre société mondiale d’aujourd’hui est exactement pareille. Elle ne peut plus être divisée en pays distincts comme avant. Cependant, nous ne sommes pas encore psychologiquement prêts pour cela. Nous ne le comprenons pas. Nous devons développer et comprendre le système global et la connexion équilibrée, qu’elle doit maintenir. Cet équilibre nous donne la perception d’une vie normale.

Dès qu’une partie de l’organisme humain commun tombe de son interconnexion adéquate, les maladies apparaissent immédiatement. Par ailleurs, celles-ci peuvent apparaître dans différents systèmes et se manifester sous différentes formes. Nous ne comprenons pas cela encore. Les scientifiques commencent encore à examiner les mécanismes globaux.

La technologie nous apprend le comportement des systèmes analogiques, des systèmes globaux et des systèmes en circuit fermé. Dès que nous commençons à imaginer ceux-ci en référence à la société humaine, nous constatons aujourd’hui une divergence horrible avec la situation. Mais la nature nous pousse progressivement vers une vision du globale du monde.

De la 1e leçon  du 10/06/11 à la Convention de Moscou

Nouvelles en direct: Treize minutes pour la chose la plus importante

Dr. Michael LaitmanLa crise qui a embrasé le monde était très évidente lors des récentes conventions, que nous avons organisées, y compris celle qui s’est tenue en Italie il y a trois semaines et surtout il y a une semaine à Madrid, en Espagne. Là, la crise est très visible. Les masses sont en plein désarroi, et le taux de chômage des jeunes est de 40%. Les choses ne font qu’empirer chaque jour. Il y a des manifestations et des protestations dans la rue, et plus encore.
 

J’ai délibérément marché dans les rues et parlé aux gens. Ils ne savent pas quoi faire et organisent des manifestations devant les bâtiments du gouvernement. Mais le gouvernement ne sait pas non plus que faire. Tout le monde est confus et personne n’est coupable. Et tout ça, parce que nous nous faisons face au défi de la nature.

Les places de travail ne peuvent pas être créées à partir d’un espace vide. Et pour quoi faire ? En faisant ainsi, nous épuiserions les ressources naturelles restantes encore plus rapidement, nous ruinerions le sol et polluerions l’environnement encore d’avantage. Nos ressources en eau et en air diminueraient encore plus vite. Alors, pourquoi devrions-nous stimuler une économie qui détériore ? Juste pour donner du travail aux gens ? Avec de telles conséquences, il est préférable de ne pas leur en donner !

En Espagne, je me suis présenté à la chaîne de télévision la plus populaire en « prime time ». Au lieu de parler pendant plusieurs minutes, tel que le programme le prévoyait, l’interview a duré treize minutes. Pouvez-vous imaginer – treize minutes durant les nouvelles du matin, sur les événements actuels les plus importants ! Ils ne pouvaient tout simplement pas mettre fin à l’entrevue.

Ma suggestion étais simple et se réduisait à un seul conseil pratique : Nous devons mettre les personnes à l’étude. Elles devraient recevoir des allocations de chômage (ce qui serait également la stratégie la plus efficace pour économiser de l’argent) et elles devraient apprendre dans quel genre de monde nous vivons, ce qui existe en face de nous, et quel genre de défi la nature nous lance.

Ce n’est pas le caprice de quelqu’un ou les intérêts d’un parti ou les chefs de gouvernement. Ce n’est autre que la nature, qui nous met au défi. Et le défi est pour nous de changer. Nous ne devons rien changer d’autre que nous-mêmes.

Nous devons devenir intégral et global, conformément à la crise actuelle. Après tout, la crise est la sensation de son manque de conformité avec la nature environnante. Par conséquent, si nous nous corrigions de cette façon, tout deviendrait équilibré et atteindrait l’harmonie. C’est ce que l’on devrait enseigner aux gens.

L’entrevue a reçu une réponse positive dans toute l’Espagne, ainsi qu’en Amérique latine et en Amérique du Nord, et c’est parce que c’est vraiment la seule façon raisonnable de sortir de la situation qui s’est formée. Et l’Espagne n’est pas seule. La Grèce, l’Islande, l’Italie et d’autres sont dans une situation similaire, et il y a beaucoup d’autres pays entrant peu à peu dans cette crise. Et en d’autres endroits, la crise arrive de façons différentes.

C’est ainsi que la nature nous place devant une tâche claire : Nous devons changer. Nous devons être solidaires avec la nature, comme l’est tout ce qu’elle contient – le niveau inanimé, végétal, et animal. L’homme ne doit pas penser qu’il est supérieur à la nature et qu’il peut faire ce qu’il souhaite. Sa tâche la plus importante est de devenir consciemment une partie intégrante du tout.

En devenant partie intégrante de la nature, il commence à comprendre ce qu’elle est, et découvre tout à coup de nouvelles profondeurs en elle : les mondes d’Assiya, de Bryia, de Yetsira, d’Atsilout, d’Adam Kadmon, et le monde de l’Infini. Il ne fait plus obstacle à la nature par son égoïsme, mais commence à sentir la nature comme transparente. Il comprend enfin et prend conscience des forces qui contrôlent tout, y compris lui-même.

C’est la tâche, à laquelle nous sommes confrontés aujourd’hui. Par conséquent, si nous le voulons et si nous utilisons la force de l’aspiration vers l’avant qui existe chez de nombreuses personnes dans le monde, alors nous allons réellement aspirer à l’auto-correction, à la révélation du monde, à sortir de l’état de rêve, de l’inconscience. Puis, nous atteindrons l’égalité totale avec la nature, le niveau du Créateur.

De la 1ère leçon à la Convention de Moscou 10/6/11

Connaître le monde dans lequel vous vivez

Dr. Michael LaitmanQuestion: Comment pouvons-nous atteindre les personnes en situation d’autorité? Après tout, nous voulons abattre les murs de la boîte où ils vivent.

 

Réponse: Pas du tout. Nous ne combattons pas le gouvernement, ne détruisons pas la politique ni l’économie, et nous ne brisons pas les modes de vie coutumiers. Nous nous battons seulement pour l’éducation des gens et pas plus. Je suis favorable à  tout laisser dans le monde tel qu’il est,  en n’ajoutant seulement  le principe de  « tu aimeras ton prochain comme toi-même ».
Ce ne sont pas mes affaires ce qui a été construit à ce jour. Qu’ils construisent plus. Une seule chose est importante pour moi: les gens devraient savoir dans quel monde ils vivent, ce qu’ils vivent, et comment ils peuvent vraiment se réaliser de manière à atteindre l’objectif sans tomber dans l’auto-tromperie en se  divertissant eux-mêmes avec toutes sortes de jeux qui ne donnent qu’une satisfaction  passagère,  insuffisante, et se terminant par la mort.
Je n’annule rien qui soit, ne m’oppose pas à des programmes gouvernementaux, aux banques, mairies, etc. Je ne m’en soucie pas. Faites ce que vous voulez: si vous voulez voler, volez, faites d’autres bêtises, ce n’est pas important, je ne regarde pas du tout. Tout ce que je veux, c’est ajouter l’éducation.
Le but de l’éducation est de donner la connaissance du monde dans lequel nous vivons, comment il fonctionne, ce qui le fait bouger, ce qu’est son objectif, ce qui se passerait si nous marchions avec ce programme, et ce qui arriverait si nous nous écartions de lui ou si nous le conduisions dans la direction opposée. Combien de souffrances cela nous apporterait-t-il ?  Quel genre de souffrances? Est-ce que ça vaut le coup ou pas? Je veux que les gens sachent, pour voir à quoi ils sont confrontés,  qu’ils soient  capables de lire la carte et rien de plus.
Toutes les autres questions sont sur un autre plan, et je ne les chevauche pas du tout : mon bureau est à l’étage supérieur. Nous parlons seulement de là où nous sommes destinés à venir de toute façon. Nous épuisons les ressources naturelles et polluons la Terre. Ainsi, nous devons passer d’une société de consommation à une société équilibrée, en d’autres termes, cesser d’agir bêtement.
Les gens ont besoin les choses simples de tous les jours: un logement, du travail, de la nourriture, des vêtements, etc. Cela devrait être assuré à tout le monde, et tout le reste doit cesser. Nous devons cesser de produire des biens inutiles, arrêter de mesurer la réussite par le rendement.  Ces marchandises vident la planète et polluent l’environnement.
Ainsi, vous allez travailler une demi-journée afin de pourvoir aux besoins et étudier le reste de la journée, passer des examens de temps à autre. Vous serez payés pour cela et uniquement pour cela.
Les gens ne connaissent pas le monde où ils vivent. Ils ont des diplômes scolaires, ne correspondant pas à la réalité où ils existent.  Ils vivent dans leurs illusions, isolés du monde, surpris par les difficultés qu’ils attirent à eux. Ces troubles viennent parce que, comme les enfants, nous agissons pour nous nuire.
Et donc, je ne veux qu’une chose pour vous: ajouter l’enseignement et, surtout, l’éducation et la formation, dont l’essence est la correction de la relation entre les gens. Ensuite, vous serez en harmonie, en équilibre, avec le monde; vous deviendrez un tout indissociable, qui est l’impératif de l’époque. Tous les éléments doivent être correctement reliés au mécanisme principal, avec les réseaux naturels de l’interconnexion, et vous ne savez rien  à ce sujet.
C’est ce dont je parle.  Certes, cet enseignement va changer une personne, mais cela se fera progressivement, comme par soi-même. Je ne lutte pas avec la nature des choses, je viens vous expliquer le monde, vous montrer où vous habitez, et en conséquence, vous changez. Vous voyez les faits en face de vous, et que pouvez-vous faire? Nous ne pouvons rien faire: après avoir vu des lois immuables, nous les prendrons en compte.
Rien ne peut être modifié d’un seul coup. Les gens agissent selon leur nature. Cela peut-il être corrigé? La destruction est inhérente à la nature humaine, et jusqu’à ce que vous donniez une bonne éducation aux hommes, jusqu’à ce qu’ils voient véritablement  par eux-mêmes qu’ils risquent de perdre leur vie, ils ne s’arrêteront pas. Et ils doivent le voir de la façon la plus claire, comme si la mort était debout à leur seuil. C’est la pédagogie, l’éducation dont nous avons besoin.
Sinon, nous ne survivrons pas sur la Terre. Ceci est confirmé par la recherche. Il n’y a pas d’autres moyens, sauf l’éducation. Nous n’avons pas à moraliser et à dire aux gens qu’ils sont bons ou mauvais. Ils sont comme la nature qui les a créés. Ils ne peuvent pas voler moins, mentir moins, ils en sont incapables. On dit: « Allez vers le Créateur Qui vous a faits ». Le Créateur vous dit dès le début: «J’ai créé le mauvais penchant ». Vous n’allez pas vous plaindre à Lui de Ses actes, n’est-ce pas ?
Vous n’avez qu’un seul médicament: « La Torah comme  épice », en d’autres termes, l’éducation selon la méthode de la Kabbale.
De la 4e partie du cours quotidien de Kabbale du  27/05/2011, « La Liberté »