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D’une graine sèche à un arbre fruitier

каббалист Михаэль ЛайтманUne personne passe par différentes étapes dans son développement spirituel. Au début, tandis qu’elle est au niveau minéral, une personne n’est pas capable d’une action indépendante, elle ne comprend pas où elle est ; par conséquent, elle s’inclut dans le groupe et commence à effectuer son développement.

Quelques années passent jusqu’à ce qu’une personne se rende compte que sa participation active est requise. Il y a du travail pour elle et elle a besoin d’être active. Elle doit toujours clarifier dans quelle direction  elle se dirige. A partir de ce moment-là, elle avance du niveau minéral au niveau végétal. Elle commence à grandir  comme résultat de prendre soin d’elle-même, de la connexion avec d’autres, de suivre les conseils de l’enseignant, et d’accorder une attention particulière à sa trajectoire.

Elle se soumet à l’influence de l’environnement parce qu’elle se rend compte qu’un groupe n’est pas seulement un rassemblement de personnes, mais qu’il possède une force intérieure unique, dont elle a besoin pour se développer. Elle devient une «plante» et le groupe devient son «sol», dont elle puise la force pour se développer et de plus se comprendre elle -même dans le groupe. Elle se rend compte que seul un arbre adulte peut produire des fruits et que l’arbre ne peut croître que si une personne s’inclut dans le groupe.

En grandissant, elle souhaite recevoir les fruits, qui sont la connexion, l’amour, et la révélation de la force du don sans réserve mutuel, où le Créateur se révèle. Pour le moment tout est sur le plan végétal.

Puis il y a le niveau animal. C’est à ce moment qu’une personne peut influencer les choses et prend partiellement sur  elle de s’occuper de la connexion entre tout le monde. Elle n’est plus un «arbre» ​​qui est collé au sol et qui est passif par rapport à la personne qui prend soin de lui.

Le niveau humain dans un être humain est l’endroit où l’on prend soin de l’arbre. Mais le niveau animal au sein d’un humain est plus qu’un arbre, car il s’efforce aussi de croître et de participer activement à l’ensemble du système. Une personne voit les défauts généraux et tente de les corriger. Elle voit non seulement la façon de se corriger et de s’inclure elle-même passivement dans le système, mais aussi voit comment aider les autres; ainsi, elle entre dans les connexions générales et les corrections. Cela peut être attribué au niveau animal.

Le niveau humain est là où l’on adhère au Créateur en tant que résultat de ses actions. Ainsi, il s’avère que la base de notre développement est de prendre soin de l’«arbre»

Il suffit principalement de diviser votre vie en matériel et spirituel. Vous devez donner à la matérialité ce qui est nécessaire, ni plus ni moins, et donner le reste à votre travail spirituel sans aucune limite.

De la 1 ere partie du cours quotidien de Kabbale du 08/02/2012, Écrits du Rabash

Tout d’abord nous apprenons à ne pas voler le Créateur

Dr. Michael LaitmanQuestion : Comment la guerre des Maccabées et Hanoukka se ressentent dans le travail interne, comme l’ascension de Malkhout à Bina ?

Réponse : Le travail se fait toujours sur le désir de recevoir qui s’éveille et sur mon intention le concernant. La guerre des Maccabées symbolise le fait que j’ai l’intention de m’élever au-dessus du désir de recevoir, de ne pas l’utiliser, mais seulement de m’élever au-dessus de lui. Je ne descends pas dans le désir, je ne l’étudie pas. Le plus important est de limiter mon désir de recevoir, pour m’élever au-dessus de lui et d’acquérir la forme de Bina : de donner pour donner. Bina est appelée Hafetz Hessed, et a un énorme désir, tout le désir de Malkhout de Ein Sof. Mais je n’utilise pas ce désir, je ne fais que m’élever au-dessus de lui et vouloir donner plus que tout. Je ne touche pas ce désir.

C’est comme une personne à qui je peux confier la garde de mes 10 dollars, sachant qu’elle ne les dépensera pas. Il y a des gens sur qui vous pouvez compter, même s’il s’agit de 100, 1000, 10000 ou même un million de dollars. C’est le niveau de Bina d’une personne, lorsque vous pouvez être sûr qu’elle ne dépensera pas cet argent, c’est-à-dire jusqu’où elle pourra rester pure et ne pas toucher à l’argent. Mais il y a des gens qui peuvent utiliser le désir de recevoir, dans l’intention de donner : prendre «l’argent», pour en quelque sorte le donner.

Nous sommes tenus d’utiliser notre vie corporelle selon notre nécessité, et cela ne devrait « ni être critiqué, ni loué», ce qui signifie que nous ne devrions pas l’utiliser dans ce monde égoïste, mais l’utiliser pour atteindre le niveau de Bina, au sens spirituel.

C’est l’état préliminaire à partir duquel la sagesse de la Kabbale commence et qui nous explique comment travailler avec les désirs de recevoir dans l’intention de donner. En ceux-ci, nous ressemblons déjà au Créateur, mais pas avant. Jusque-là vous ne satisfaisiez pas les autres, mais vous ne voulez simplement rien recevoir, comme une personne vivant seule dans la forêt, n’ayant besoin de rien pour elle-même.
De la 1ère partie de la leçon quotidienne de Kabbale 26/12/11, Écrits de Rabash

La guerre des philosophes et des kabbalistes

Dr. Michael Laitman« Les Grecs se sont rassemblés contre moi pendant les jours des Hasmonéens, ils ont cassé les murs de ma forteresse, et ont sali les saintes huiles …» (Extrait d’une chanson, chantée lors de Hanouka)

Les Grecs en moi se battent contre l’étude de la Torah, contre la connaissance qui a été léguée par les kabbalistes qui ont atteint l’atteinte spirituelle afin que nous soyons capables de nous corriger et de révéler aussi la force Supérieure. Après tout, la volonté du Créateur est de se révéler aux créatures, et la sagesse de la Kabbale est la méthode pour révéler le Créateur aux créatures dans ce monde.

La révélation du Créateur est la révélation de la qualité du don sans réserve. Et quand l’homme étudie avec à l’esprit ce but spécifique, quand il diffuse cette sagesse, et s’efforce de se connecter aux amis pour l’amour d’atteindre la qualité du  don sans réserve, alors il étudie la Torah et se rapproche de la révélation du Créateur en lui. Après tout, le seul but de la Torah est de créer un récipient commun par l’amour de son prochain comme soi-même et de révéler le Créateur en lui, de devenir tellement attaché à Lui que cette qualité se revêtirait en nous.

Mais ceux qui n’étudient que pour l’amour de la connaissance ou l’utilisent  pour en tirer de la fierté devant les autres, pour les mépriser, ce qui est pire encore, la transforment en un poison mortel. C’est la différence entre les gens qui veulent se corriger et retourner au Créateur et ceux qui n’ont pas l’aspiration au retour, qui souhaitent seulement acquérir des connaissances, ce qui n’est naturellement pas le but de la création, le but de l’homme et du Créateur.

Quand l’homme aspire à un véritable but, il s’efforce d’augmenter sa foi au-dessus de la raison, de faire de la qualité du don sans réserve son objectif le plus important. Après tout, il comprend que par l’acquisition de la qualité  du don sans réserve, il pénètre dans une dimension plus élevée que le monde où il existe maintenant.

Et puis il commence à percevoir la totalité du système de  la création, qui descend d’En Haut, du Donneur, la force qui gouverne, au lieu de se sentir comme enfermé dans un monde limité, sans la compréhension d’être entièrement contrôlé d’En-Haut. Ou peut-être qu’il sent qu’il dépend de la nature, mais il n’a pas révélé le système à travers duquel il est contrôlé, ou la force réelle au pouvoir.

La qualité du don sans réserve, que l’homme acquiert maintenant, ouvre une nouvelle vision pour lui « dans la lumière réfléchie », la Lumière de Hassadim , pour lui faire connaître le système qui régit l’univers entier, et devenir ainsi plus proche de la révélation de la force qui régit toute la réalité.

C’est  le sujet de la guerre à l’intérieur l’homme – entre son désir qui l’oblige à atteindre tout à l’intérieur de son esprit comme il est coutumier dans notre monde,  et la compréhension qu’il est nécessaire de développer de nouveaux sens à l’intérieur de soi. Le philosophe en lui est en lutte contre le kabbaliste. Le philosophe dit que la seule façon d’avancer est à travers la science et la connaissance, l’esprit extérieur. Et cela nécessite un peu d’argent, de la chance, ou un esprit vif, et des actions extérieures spéciales.

Quand l’homme juge ces choses importantes, alors les Grecs sontvictorieux en lui. Mais quand il résiste à toutes ces perturbations qui l’attaquent, qu’il sent qu’il est incapable de les vaincre, et a besoin de  l’aide de la force supérieure, le Créateur, il comprend qu’il est impossible de les vaincre par lui-même , que seulement la puissance Supérieure  peut le faire, et c’est pourquoi nous devons mériter de Le rencontrer et nous attacher à Lui.

C’est pourquoi nous devons valoriser cette guerre intérieure, parce qu’elle nous aide à expérimenter un fort désir et le besoin de l’aide du Créateur. Le  révéler est ce qui sauve l’homme et ce qu’on appelle un miracle! Voilà comment nous nous élevons au-dessus des Grecs en nous.

Ces deux forces: les Grecs et les Maccabées sont égales quand l’une est révélée contre l’autre, et elles sont incapables de se vaincre l’une l’autre. Seule une tierce puissance d’En Haut peut réaliser une ligne médiane entre elles. 

 De la 1 ère partie du cours quotidien de Kabbale du 27/12/2011, Écrits du Rabash

Connaissance avec le nouveau monde

Dr. Michael LaitmanLorsque nous naissons dans le monde du don sans réserve, nous faisons fait sa connaissance, juste comme une personne qui commence un nouvel emploi et  à qui on donne le temps de s’adapter et d’apprendre à connaître son nouveau lieu de travail. Pendant ce temps, on lui enseigne seulement ce qu’il faut faire, et il ne fait qu’apprendre et ne produit rien.

Il est aussi comme un petit enfant à qui on demande seulement  d’écouter et d’apprendre, de regarder et de faire l’expérience des choses. Ce n’est pas grave s’il fait des erreurs ou des actes stupidement. Il sera corrigé. Cela signifie que dans le monde spirituel, nous sommes d’abord traités comme sont traités de petits enfants.

Mais tout cela vient après de grands efforts que nous faisons afin de transcender la Makhsom (la barrière), pour naître dans le nouveau monde et  commencer à vivre dans le monde du don sans réserve. En ce qui concerne l’ensemble de nos travaux antérieurs, le temps après notre naissance est appelé «parking», et Hanoukka  le symbolise (« Chanou-kah » – stationné ici). Une personne atteint une situation confortable. Elle fait encore des efforts, mais ils sont d’un autre genre – afin de connaître le monde de bonté.

Elle travaille obstinément contre son ego. Elle  est semblable à l’errance dans le désert, dont nous parle  la Torah, un temps qui est destiné à la préparation et qui se termine en entrant en Terre d’Israël.

Hanoucca  travaille avec la Lumière de Hassadim , dans l’état de petitesse. Nous devons apprendre à connecter le désir de recevoir qui est révélé maintenant aux forces du don sans réserve.

Dans le don inconditionnel afin de donner sans réserve, nous n’utilisons pas toute la profondeur de ce désir, mais il existe déjà en nous. C’est comme un bébé: il a déjà des jambes, bien qu’il ne puisse pas marcher encore, il a un cerveau bien qu’il n’ait pas appris à penser comme un adulte. Un nouveau-né ne peut rien voir ni entendre, mais il a pourtant des yeux et des oreilles.

Un bébé a tous les organes  d’un adulte. La seule chose qui manque ce sont les dents. Les dents symbolisent le pouvoir de clarifier, qu’il n’a pas encore acquis. Les «dents de lait » ne poussent que quelques temps après, et  elles  ne sont utilisées que pour clarifier la Lumière de Hassadim (le lait symbolise la Lumière de Hassadim) dans l’état de petitesse.

Quand il grandit, il aura des dents permanentes avec laquelle il sera capable de mastiquer et de clarifier le remplissage de ses récipients de réception, la Lumière de Hokhma, et  de sentir les «saveurs» de la Lumière.

Hanoukka est la première partie de notre absorption dans le monde spirituel, le monde supérieur, appelé le «monde du don sans réserve ».  C’est le don sans réserve afin d’y conférer tous nos désirs au niveau du don mutuel sans réserve et d’apprendre comment ce système opère. Nous sommes incorporés comme de petits enfants qui vivent dans le grand monde et qui apprennent à faire quelque chose ensemble avec les adultes, en jouant avec eux.

C’est ce qu’on appelle le «parking», car jusqu’à maintenant, durant le temps de préparation, une personne a travaillé dur contre ses désirs égoïstes. Ensuite, quand elle arrive au degré de «donner pour donner», (Hafetz Hessed), à l’étape suivante, au niveau de l’amour-la Terre d’Israël, elle va commencer à travailler à nouveau avec ses récipients de réception.

C’est pourquoi  Hanoukka est une fête « spirituelle »  et ses symboles sont l’huile et la lumière.

De la première partie du cours quotidien de Kabbale du 22/12/2011, Écrits du Rabash

Un miracle est une révolution de la perception

Dr. Michael LaitmanQuestion: Quel est le sens, dans le travail intérieur, du miracle que célèbre la fête de Hanoucca ?

Réponse: Il existe plusieurs miracles qui se produisent dans le travail intérieur. Le premier miracle est l’exode d’Egypte. Le deuxième miracle se produit à Hanoukka, et le troisième à Pourim.

Un miracle est une révolution dans la perception de la réalité. La réalité actuelle où je me trouve est immuable, c’est le monde de l’Infini. Mais de tels changements révolutionnaires ont lieu à l’intérieur de moi où je reçois une nouvelle perception, une nouvelle nature, un tel changement drastique, que je vois le monde entier d’une manière différente.

Ceci est similaire à un bébé qui sort de sa mère dans un grand monde, dans une grande lumière, ce que signifie sa naissance. Et ceci est un miracle car ce n’est pas une simple continuation de la croissance régulière du fœtus, mais cela signifie une révolution totale et une sortie à un nouveau niveau de perception. Cette transformation ne peut se faire  qu’en vertu de l’influence de la Lumière sur nous.

Quand la lumière finit d’élever mes désirs vers les dix premières Sefirot, je nais à un nouveau niveau dans les dix nouvelles Sefirot, au niveau suivant.

Il y a plusieurs révolutions comme celle-ci: le premier est quand nous allons quitter la période de préparation dans le nouveau monde, à travers la Makhsom, et  ommencerons à travailler dans le petit état spirituel. Puis, après ce miracle de la sortie d’Egypte, il y a une montée progressive, l’état près du mont Sinaï et la révélation de la force supérieure, le miracle de Hanoukka. Tout cela  ne semble être qu’un processus, en commençant par le passage de la mer Rouge et ainsi de suite. Une révolution dans la perception d’une personne de la réalité a lieu, et tout cela se produit en raison d’un changement dans ses désirs sous l’influence de la Lumière.

Un miracle est quand tous mes désirs précédents subissent des changements instantanés, une révolution totale. 

De la 1ère partie du cours quotidien de Kabbale du 22/12/11, Écrits du Rabash

Ce qui manque pour faire une percée

Dr. Michael LaitmanUne fois, à l’époque où j’étudiais avec  le Rabash, le groupe était dans un état ​​d’inspiration spéciale, et j’ai demandé au Rabash: «Que nous manque-t- il pour faire une percée? » Il répondit: «il manque une attaque ».

Ce fut une année où nous avions investi de grands efforts dans les préparatifs de la fête de Souccot. Nous avons construit une nouvelle Soucca selon des règles strictes que le  Rabash voulait respecter. Elle a été faite entièrement de bois, sans un seul clou en métal, et avec un toit si dense que la lumière pouvait difficilement passer au travers.

Nous y avons investi beaucoup en travaillant ensemble, et peut-être à cause de cela, une ambiance très spéciale, chaleureuse a été créée. Le Rabash a donné des explications spéciales dans ses cours, ou il nous le semblait  ainsi,  car nous avions réussi à saisir plus. Et puis j’ai demandé: «Que nous manque-t-il d’autre ?  Au cours d’une semaine, nous sommes ensemble dans une Soucca chaque jour,  en train d’apprendre et de parler. Pourquoi  cela n’arrive-t-il pas ? »

Et puis il a dit que ce n’était pas encore suffisant. Afin d’atteindre une connexion, une attaque était nécessaire. C’est la façon dont cela s’est passé pendant la sortie d’Egypte. Les gens se sont réunis et ensuite ils se sont échappés. C’est impossible de sortir sans une connexion. C’était comme ça aussi bien avant, quand le peuple d’Israël soupira à cause du travail acharné dans les magasins des villes de Pithom et Ramsès et ont pleuré ensemble vers le Créateur, ayant senti qu’ils ne réussiraient pas.

Et il  en était ainsi également à la traversée de la Mer Rouge quand ils ont senti les troupes de Pharaon les rattraper  par derrière et que devant eux la mer Rouge bloquait le chemin. Et quand ils se tinrent au pied du Mont Sinaï, d’un côté les femmes qui les poussaient  (et il est écrit que le peuple est sorti d’ l’Egypte grâce aux femmes justes qui faisaient pression sur les hommes), et de l’autre côté le Créateur a placé une condition: soit vous vous connectez ou bien ce sera le lieu de votre sépulture.

Nous voyons que les conditions qui sont révélés ici ne sont pas du tout simples. Ils sont comme des douleurs de l’enfantement. C’est seulement si nous acceptons ces conditions que nous allons vraiment naître dans le nouveau monde. 

De la 1ère partie du cours quotidien de Kabbale du 14/10/2011 Ecrits du Rabash

Le temps est comme de la gelée

Dr. Michael LaitmanQuestion: Parfois, une personne éprouve des états critiques quand elle ressent comme si on lui donnait une seconde pour une prière, et si  elle la rate, elle pourrait passer des années d’attente pour une autre occasion. Que peut faire une personne pour éviter cela?

Réponse: Vous blâmez le temps pour tout, mais le temps n’est pas le problème. Ce qui importe, c’est le manque d’attention et de sensibilité dans votre cœur. Un moment peut durer une heure.

Vous allez progressivement commencer à sentir que la qualité du temps dépend entièrement de votre attitude et de votre perception. Le temps s’étire tellement qu’une multitude d’états peuvent s’insérer dans une seconde. Vous entrez dans ce moment comme si elle c’était de la  gelée et vous  commencez  à l’examiner comme par le toucher. 

 De la 1ère partie du cours de la Nuit de  Hoshanah Rabba du 19/10/2011 , Shamati # 8

Les lettres sombres qui apportent la Lumière

Dr. Michael LaitmanLa réalisation est intérieure, et il n’y a rien en dehors de nous. Tout ce qui semble nous entourer est tout simplement une illusion temporaire, y compris ce monde imaginaire, et même le monde spirituel. Mais dans le monde spirituel, nous sommes moins conscients que quelque chose semble seulement être à l’extérieur de nous, car il est repoussé par notre égo.

Nous incorporons les désirs des autres en nous dans la mesure de notre capacité à mettre dans l’ombre notre égoïsme, le cacher, lui donner l’intention pour le bien du don sans réserve, et le faire selon le principe de «Aime ton prochain comme toi-même »,  la loi de la Lumière. 

Le symbole de toutes ces corrections est une construction spéciale appelée Soucca qui nous montre comment construire l’ombre. Notre homme intérieur se repose à l’intérieur de la Soucca et prend les quatre symboles de Souccot avec lui: trois qui appartiennent à Zeir Anpin ( Loulav [une fronde fermée d’un palmier-datier],Hadassim [trois branches avec des feuilles de l’arbre de myrte], et Aravot [deux branches avec des feuilles de l’arbre de saule]), et le quatrième (Etrog [un fruit du cédrat, semblable à un citron ou à un pamplemousse]) qui appartient à Malkhout . Il va les connecter entre eux et commencer à les balancer: droite, gauche, devant, derrière, en haut et en bas, dans les six directions qui correspondent aux six Sefirot de Zeir Anpin (VAK). Et dans le même temps, il est à l’intérieur de la Soucca, où ses trois murs correspondent aux trois Sefirot de Hessed – Guevoura –Tifeféret (HGT). La Sefira Netsah est le toit de la Soucca, et la Sefira Hod est le sol.

Il s’avère que l’homme s’unit avec Zeir Anpin complètement,  ce qui représente pour lui les qualités supérieures du don sans réserve. Et quand il se connecte avec toutes ces qualités dans toutes les directions, ce qui signifie dans toutes les qualités de VAK de Zeir Anpin, tandis que lui-même représente Malkhout, ce faisant, il corrige et relie toutes ces qualités ensemble.

Et tout cela se fait grâce à l’ombre, qui peut cacher ou révéler. Une ombre qui dissimule c’est quand on travaille contre notre mauvais penchant, le désir égoïste. Et l’ombre révélatrice c’est quand nous-mêmes écrivons  les lettres de notre travail comme si nous utilisions de l’encre noire sur un fond blanc. Voilà comment nous créons différentes formes de dissimulation, qui sont similaires à la Lumière. Progressivement, l’ensemble de l’obscurité devient comme la Lumière due à la création de différentes nuances (par exemple, sous la forme d’ailes).

L’homme ne se connecte pas à la Lumière, mais plutôt à ses formes, et à l’inverse, en se cachant de la Lumière avec l’aide des ombres, il construit des formes similaires à la Lumière, du don sans réserve. C’est notre travail. Nous travaillons jusqu’à ce que nous obtenions l’équivalence de forme et d’adhésion  (Zivoug) avec la Lumière avec l’aide de toutes les nuances, toutes les formes de l’obscurité, les «lettres», et les collisions avec la Lumière. Et à la fin toute l’obscurité va briller comme la Lumière.

Notre travail est de créer les formes de l’obscurité, des formes de lettres, telles que les lignes et les courbes noires  et à les rendre semblables à la Lumière. C’est pourquoi le symbole de toutes ces corrections est la couverture de la Soucca. Et tout notre travail consiste à trouver comment construire cette couverture sur nous et de nous asseoir dans  son ombre, ce qui nous permettra d’atteindre la Lumière. Toute la lumière Environnante  qui nous parvient et reste au-dessus du toit de la Soucca agit en nous, dans la Soucca, de manière à ce que les formes des ténèbres brillent pour nous  comme la Lumière. 

De la 1ère partie du cours quotidien de Kabbale du 12/10/2011, Ecrits du Rabash

Évitons les retards sur le calendrier des corrections

Dr. Michael LaitmanIl existe trois degrés pour une adhérence totale de l’Homme au Créateur : l’enlacement, le baiser, et l’adhésion (union).  L’Homme le réalise avec l’aide du système de connexions qu’il révèle.  Ces niveaux sont symbolisés par les fêtes du début de la nouvelle année ( Roch Hachana ).  Une étreinte de la gauche, une étreinte de la droite, la Lumière de Souccot qui grossit tous les jours jusqu’au 8e jour, l’adhérence totale est atteinte après la fin de Souccot ( Shmeni Atzeret ). 

Il est écrit: «Sa gauche est sous ma tête et sa droite m’enlace».  Vient alors une connexion appelée « le baiser”, au-dessus du Tabour, puis sur le niveau de Yessodot, au-dessous du Tabour, dans les désirs de réception, lorsque la lumière de Hassadim est déjà présente afin d’attirer la lumière de Hokhma en elle en vue du don sans réserve.

Le monde entier révéle les mêmes degrés.  Même si le monde ne sait pas les phases qu’il traverse, elles sont toujours en cours à travers le même processus.  D’abord, les transgressions deviennent progressivement révélées, une sensation de mal, une raison qui nous oblige à révéler le mal parce que nous nous sentons mauvais.  Mais nous ne savons toujours pas pourquoi nous nous sentons mal et rien ne va plus.

Puis arrive la phase suivante où l’on commence à révéler que la raison de ces échecs est que nous ne sommes pas connectés les uns aux autres et ne correspondons pas à la nature.

Lorsque le Créateur se tourne vers le monde comme un tout, à tout le peuple, il se dissimule, et au lieu de Lui, qui est don sans réserve, il offre aux gens un représentant de Lui-même, la nature environnante avec laquelle nous devons parvenir à l’équilibre. 

Plutôt que d’atteindre l’amour pour les amis et la construction d’un récipient spirituel commun pour la révélation de la Lumière de correction, les gens révèlent simplement la nécessité de s’unir afin de correspondre à l’échelle mondiale, au mécanisme intégré qui opère dans la nature qui commence aujourd’hui à envelopper le niveau humain. 

Auparavant nous pensions qu’il agissait uniquement sur les niveaux minéral, végétal, et animal, étant la loi de l’existence de l’univers.  Nous nous pensions au-dessus. Cependant, nous révélons maintenant que nous sommes aussi à l’intérieur de ce mécanisme mondial, qui s’exprime entre nous et qui nous oblige à nous unir entre nous et avec toutes les autres parties de la nature en un système unique.

Il s’avère que les «transgressions» se révèlent non seulement pour ceux qui, consciemment, aspirent à atteindre la révélation du Créateur, mais aussi pour toute l’humanité, à l’exception qu’il se révèle dans une forme plus dissimulée.  Tous les gens auront à atteindre la correction, signifiant s’unir sur tous les degrés: «l’embrassade, le baiser, l’union”, mais ils devront le faire sous une forme légèrement différente.

Premièrement, les phénomènes qui nous sont donnés nous préparent.  Et puis, comme Maïmonide a dit, les secrets du don sans réserve commencent peu à peu à être révélés aux « femmes, esclaves, enfants et personnes âgées », signifiant à tous ceux qui ne sont pas des «hommes» capables de surmonter de manière indépendante (un homme, Guever vient du mot surmonter, Itgabrout ). 

C’est parler de toute l’humanité, qui est progressivement amenée à la révélation des lois du système supérieur.  Chaque personne acquiert ainsi la capacité de rejoindre ceux qui appartiennent aux «hommes», ceux qui leurs fournissent la Lumière du don sans réserve du Créateur.

Par conséquent, ces fêtes symbolisent un processus assez long, plutôt que les quelques jours du calendrier.  Chaque nouvelle journée est une nouvelle révélation, la première celle de la ligne gauche puis les cinq prochaines journées révèlent la ligne droite, et la diffusion de la lumière dans les sept Sefirot de Zeir Anpin, jusqu’au huitième jour, immédiatement après la fin de Souccot , Shmeni Atzeret , ce qui correspond à Malkhout, la huitième séfira.

Tout cela symbolise un long et scrupuleux travail de progression graduelle à travers les degrés. 

De la 1ère partie de la leçon quotidienne de Kabbale 06/10/11 , Shamati

Le privilège d’aimer

Dr. Michael LaitmanLe Créateur fit la création afin de lui donner le bien absolu, ce qui signifie qu’Il nous donner l’opportunité de donner et d’aimer. Lorsque nous le faisons, cela signifie qu’Il nous comble de tous les plaisirs.

Faire plaisir à la création ne signifie pas satisfaire ses désirs égoïstes quels qu’ils soient. Au contraire quand mon désir égoïste se transforme en un désir de donner, cela me donne la possibilité de désirer donner, ce qui devient mon plaisir. C’est ce qu’on appelle être empli des plaisirs du Créateur, de la lumière qui remplit tout l’univers.

Notre attitude envers cette nouvelle création, au seuil de laquelle nous nous trouvons, est similaire à l’entrée d’un club de privilégiés où les seules certaines personnes autorisées à entrer sont celles ayant des qualités spéciales exceptionnelles, et uniquement sur invitation spéciale. Avant d’y entrer, vous devez recevoir la permission, un laissez-passer et pour cela vous devez d’abord étudier le système de relations existant entre tous ses membres.

Dans ce «club», certains participants sont plus importants et d’autres moins et ils ont toutes sortes de relations les uns avec les autres : familiales, amicales, d’affaires, et autres, ce qui signifie qu’ils sont connectés à travers toutes formes de connexions. Si vous établissez le contact avec chaque personne et que vous devenez inclus dans cette connexion entre tout le monde, en vous liant correctement avec tout ce système et en sachant comment l’activer,vous serez alors capable de l’utiliser à votre avantage.

Voilà comment le système des mondes fonctionne le filet spirituel dans lequel nous entrons. Je dois savoir quelles relations existent entre tous ses éléments. Et cela signifie que je dois étudier sa structure constante, appelée VAK (petit état).

D’ailleurs, je dois savoir comment activer ce système avec ma prière (MAN), comment il réagira à moi, lorsque j’y entrerai et l’influencerai. Puis je verrai comment le mouvement commence à se produire en lui : comment la Sefira Daat s’élève vers YESHSOUT et vers Aba ve Ima, comment Hassadim et Guevoura descendent de là, évoquant une ascension ultérieure, etc.

C’est ce que nous devons apprendre tout d’abord de la science de la Kabbale, avant d’entrer dans le système supérieur.L’étude forme des qualités particulières en nous et nous rapproche de l’entrée dans le système supérieur. Par la force de notre désir d’atteindre ce système, j’éveille l’influence de ce système en moi, et une sorte de fluides ou de flux d’énergie m’atteint de là en me rapprochant de lui.

Après tout je veux y aller ! Il est écrit : « Je suis pour mon Bien-aimé et Il est pour moi. » C’est ce qu’on appelle le mois d’Eloul (l’acronyme de « Je suis pour mon bien-aimé et Il est pour moi»), la préparation pour atteindre le système supérieur. Et quand finalement j’y entre, c’est ce qu’on appelle un nouveau commencement, la fête du Nouvel An (Roch Hashana).

De la 1ère partie du cours quotidien de Kabbale 04/10/11, Shamati