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Évitons les retards sur le calendrier des corrections

Dr. Michael LaitmanIl existe trois degrés pour une adhérence totale de l’Homme au Créateur : l’enlacement, le baiser, et l’adhésion (union).  L’Homme le réalise avec l’aide du système de connexions qu’il révèle.  Ces niveaux sont symbolisés par les fêtes du début de la nouvelle année ( Roch Hachana ).  Une étreinte de la gauche, une étreinte de la droite, la Lumière de Souccot qui grossit tous les jours jusqu’au 8e jour, l’adhérence totale est atteinte après la fin de Souccot ( Shmeni Atzeret ). 

Il est écrit: «Sa gauche est sous ma tête et sa droite m’enlace».  Vient alors une connexion appelée « le baiser”, au-dessus du Tabour, puis sur le niveau de Yessodot, au-dessous du Tabour, dans les désirs de réception, lorsque la lumière de Hassadim est déjà présente afin d’attirer la lumière de Hokhma en elle en vue du don sans réserve.

Le monde entier révéle les mêmes degrés.  Même si le monde ne sait pas les phases qu’il traverse, elles sont toujours en cours à travers le même processus.  D’abord, les transgressions deviennent progressivement révélées, une sensation de mal, une raison qui nous oblige à révéler le mal parce que nous nous sentons mauvais.  Mais nous ne savons toujours pas pourquoi nous nous sentons mal et rien ne va plus.

Puis arrive la phase suivante où l’on commence à révéler que la raison de ces échecs est que nous ne sommes pas connectés les uns aux autres et ne correspondons pas à la nature.

Lorsque le Créateur se tourne vers le monde comme un tout, à tout le peuple, il se dissimule, et au lieu de Lui, qui est don sans réserve, il offre aux gens un représentant de Lui-même, la nature environnante avec laquelle nous devons parvenir à l’équilibre. 

Plutôt que d’atteindre l’amour pour les amis et la construction d’un récipient spirituel commun pour la révélation de la Lumière de correction, les gens révèlent simplement la nécessité de s’unir afin de correspondre à l’échelle mondiale, au mécanisme intégré qui opère dans la nature qui commence aujourd’hui à envelopper le niveau humain. 

Auparavant nous pensions qu’il agissait uniquement sur les niveaux minéral, végétal, et animal, étant la loi de l’existence de l’univers.  Nous nous pensions au-dessus. Cependant, nous révélons maintenant que nous sommes aussi à l’intérieur de ce mécanisme mondial, qui s’exprime entre nous et qui nous oblige à nous unir entre nous et avec toutes les autres parties de la nature en un système unique.

Il s’avère que les «transgressions» se révèlent non seulement pour ceux qui, consciemment, aspirent à atteindre la révélation du Créateur, mais aussi pour toute l’humanité, à l’exception qu’il se révèle dans une forme plus dissimulée.  Tous les gens auront à atteindre la correction, signifiant s’unir sur tous les degrés: «l’embrassade, le baiser, l’union”, mais ils devront le faire sous une forme légèrement différente.

Premièrement, les phénomènes qui nous sont donnés nous préparent.  Et puis, comme Maïmonide a dit, les secrets du don sans réserve commencent peu à peu à être révélés aux « femmes, esclaves, enfants et personnes âgées », signifiant à tous ceux qui ne sont pas des «hommes» capables de surmonter de manière indépendante (un homme, Guever vient du mot surmonter, Itgabrout ). 

C’est parler de toute l’humanité, qui est progressivement amenée à la révélation des lois du système supérieur.  Chaque personne acquiert ainsi la capacité de rejoindre ceux qui appartiennent aux «hommes», ceux qui leurs fournissent la Lumière du don sans réserve du Créateur.

Par conséquent, ces fêtes symbolisent un processus assez long, plutôt que les quelques jours du calendrier.  Chaque nouvelle journée est une nouvelle révélation, la première celle de la ligne gauche puis les cinq prochaines journées révèlent la ligne droite, et la diffusion de la lumière dans les sept Sefirot de Zeir Anpin, jusqu’au huitième jour, immédiatement après la fin de Souccot , Shmeni Atzeret , ce qui correspond à Malkhout, la huitième séfira.

Tout cela symbolise un long et scrupuleux travail de progression graduelle à travers les degrés. 

De la 1ère partie de la leçon quotidienne de Kabbale 06/10/11 , Shamati

Le privilège d’aimer

Dr. Michael LaitmanLe Créateur fit la création afin de lui donner le bien absolu, ce qui signifie qu’Il nous donner l’opportunité de donner et d’aimer. Lorsque nous le faisons, cela signifie qu’Il nous comble de tous les plaisirs.

Faire plaisir à la création ne signifie pas satisfaire ses désirs égoïstes quels qu’ils soient. Au contraire quand mon désir égoïste se transforme en un désir de donner, cela me donne la possibilité de désirer donner, ce qui devient mon plaisir. C’est ce qu’on appelle être empli des plaisirs du Créateur, de la lumière qui remplit tout l’univers.

Notre attitude envers cette nouvelle création, au seuil de laquelle nous nous trouvons, est similaire à l’entrée d’un club de privilégiés où les seules certaines personnes autorisées à entrer sont celles ayant des qualités spéciales exceptionnelles, et uniquement sur invitation spéciale. Avant d’y entrer, vous devez recevoir la permission, un laissez-passer et pour cela vous devez d’abord étudier le système de relations existant entre tous ses membres.

Dans ce «club», certains participants sont plus importants et d’autres moins et ils ont toutes sortes de relations les uns avec les autres : familiales, amicales, d’affaires, et autres, ce qui signifie qu’ils sont connectés à travers toutes formes de connexions. Si vous établissez le contact avec chaque personne et que vous devenez inclus dans cette connexion entre tout le monde, en vous liant correctement avec tout ce système et en sachant comment l’activer,vous serez alors capable de l’utiliser à votre avantage.

Voilà comment le système des mondes fonctionne le filet spirituel dans lequel nous entrons. Je dois savoir quelles relations existent entre tous ses éléments. Et cela signifie que je dois étudier sa structure constante, appelée VAK (petit état).

D’ailleurs, je dois savoir comment activer ce système avec ma prière (MAN), comment il réagira à moi, lorsque j’y entrerai et l’influencerai. Puis je verrai comment le mouvement commence à se produire en lui : comment la Sefira Daat s’élève vers YESHSOUT et vers Aba ve Ima, comment Hassadim et Guevoura descendent de là, évoquant une ascension ultérieure, etc.

C’est ce que nous devons apprendre tout d’abord de la science de la Kabbale, avant d’entrer dans le système supérieur.L’étude forme des qualités particulières en nous et nous rapproche de l’entrée dans le système supérieur. Par la force de notre désir d’atteindre ce système, j’éveille l’influence de ce système en moi, et une sorte de fluides ou de flux d’énergie m’atteint de là en me rapprochant de lui.

Après tout je veux y aller ! Il est écrit : « Je suis pour mon Bien-aimé et Il est pour moi. » C’est ce qu’on appelle le mois d’Eloul (l’acronyme de « Je suis pour mon bien-aimé et Il est pour moi»), la préparation pour atteindre le système supérieur. Et quand finalement j’y entre, c’est ce qu’on appelle un nouveau commencement, la fête du Nouvel An (Roch Hashana).

De la 1ère partie du cours quotidien de Kabbale 04/10/11, Shamati

Je vous souhaite une bonne année

Dr. Michael LaitmanTout notre travail est opposé à la correction depuis la découverte de son absence, de notre opposition à l’univers de Atsilout.  «L’inscription» dans le livre de vie que nous recevons au début de la nouvelle année symbolise notre véritable nostalgie pour le monde de Atsilout.  Essayez de découvrir notre opposition et montrer un désir sincère.

Si nous aspirons à être dans le monde de Atsilout et découvrons les corruptions en nous, cela signifie que nous nous examinons ainsi que notre désir d’y retourner («se repentir») pendant la période de repentance (Slikhot).

Ce renouvellement signifie que nous nous examinons et voyons comment nous sommes face à un nouveau commencement.  Si nous aspirons à lui et, après avoir révélé notre opposition, n’avons toujours pas renoncer d’abandonner, mais continuons à pleinement découvrir notre égoïste qui est opposé au premier degré spirituel de Atsilout, alors cela signifie que nous avons achevé notre « inscription » dans le livre de vie.

Cette inscription est l’opposée, elle est les lettres noires sur le fond blanc.  Mais grâce à celle-ci, nous discernons la forme exacte et exprimons notre vif désir à se connecter et d’être absorbé dans la lumière blanche.  Nous avons passé la période de repentance et atteint le début de la nouvelle année.  Nous demandons alors au Créateur de mettre fin à notre écriture et de la « sceller ». 

Ici, nous ne pouvons rien faire, mais nous nous souhaitons mutuellement d’être inscrits et scellés dans le livre de vie.  C’est seulement par le lien entre nous que nous pouvons apporter une heureuse nouvelle année et être inscrits et scellés dans le livre de vie.  Une personne ne peut pas souhaiter et demander au Créateur de le faire pour lui.  Nous ne pouvons que le souhaiter l’un pour l’autre et amener le Créateur à sceller l’inscription de chacun d’entre nous. 

De la 1ère partie de la leçon quotidienne de Kabbale 25/09/2011 , Écrits du Rabash

Ecriver une lettre sur votre coeur

Dr. Michael Laitman with studentsSi nous nous souhaitons mutuellement une bonne et heureuse Année et notre « inscription dans le livre de vie», nos paroles contiennent la force supérieure. Après tout, nous sommes reliés les uns aux autres par la préparation mutuelle, par le souvenir correct, par lequel nous décrivions tous nos attributs sur fond blanc. 

Le fond blanc sur lequel nous écrivons, est cette même garantie mutuelle, que nous pouvons percevoir comme «la blancheur» du groupe, contre lequel nous examinons nos désirs, nos attributs, et contre lequel nous voyons à quel point ils sont opposés au groupe, à quel point ils sont inaptes à l’union avec lui. Néanmoins, je termine cette écriture et ne capitule pas. Je continue, de plus en plus, à analyser les contradictions. 

Ce travail, effectué le mois avant la nouvelle année, est conditionné par le principe selon lequel «une personne aspirant au Créateur (Israël), la lumière qui corrige (la Torah), et la Force Supérieure (le Créateur) sont un. » Israël est celui qui veut s’unir avec les autres. La Torah est la lumière qui les corrige le mauvais penchant révélé uniquement par le travail au sein du groupe. Ce n’est que dans le groupe, que nous découvrons notre mauvais penchant, noir sur le blanc, si j’imagine le groupe comme étant complètement «blanc», corrigé. Et si nous voulons atteindre cette blancheur générale, découvrir le Créateur dans notre connexion, Il se révèle, et nous recevons Sa «signature». 
Nous écrivons tous ces «informations» sur notre propre cœur. Le cœur de l’homme se compose de « 613 » désirs qui ne sont, actuellement, pas encore corrigés, c’est le mauvais penchant, le désir corrompu, et le cœur brisé. C’est ce cœur que nous aspirons à corriger. Et sa correction se fait en connectant nos cœurs tous ensembles. 

Dans l’état futur, l’ensemble de nos cœurs et toutes nos pensées seront connectés, de telle façon que l’esprit et le cœur fusionneront en un seul tout, et nous serons tous comme un. Dans l’espoir d’atteindre cet état, chacun de nous, écrit sa lettre …. 

Et si nous l’écrivons de cette façon, nous ne faisons pas que d’écrire une lettre. Nous écrivons le livre de la Torah dans notre cœur. C’est parce que toute la Torah nous parle essentiellement de la révélation du mal en nous et des corrections que nous recevons ensuite d’En haut,de la «blancheur» supérieure. C’est pourquoi nous différencions le noir du blanc, afin de pouvoir écrire avec le premier sur le second. Mais nous devons aussi analyser les attributs du blanc lui-même, de la Lumière environnante. Et pour nous, apprendre à « écrire » n’est que la préparation pour que la Lumière environnante vienne nous éclairer intérieurement. 

En conséquence, le noir reste noir et le blanc reste blanc. Ils sont les bases de notre structure. Mais nous avons déjà inclus les deux en nous et nous avons plongés plus profondément en nous,dans les soi-disant «secrets de la Torah », l’endroit où le noir et le blanc se fondent en un tout unique. Mais il est impossible d’exprimer cette adhésion par écrit. 

Dans le langage écrit, nous n’indiquons pas les Taamin (goûts), les Nekoudot (voyelles, points accompagnant les lettres), et les Taguin (couronnes au-dessus des lettres), la forme exacte ou l’écriture. C’est parce qu’une personne doit les atteindre par le biais d’un travail intérieur, et doit les ajouter ensuite aux lettres. 

Nous pouvons résumer cela ainsi : Nous découvrons notre noirceur par rapport au groupe quand nous imaginons ce dernier comme étant à l’état final, complet, « blanc ». Et quand nous aurons fini ce travail, nous sentirons que nous avons réellement atteint un état où le Créateur doit le terminer, y « apposer sa signature». 

De la 1ère partie du cours quotidien de Kabbale 25/09/2011, Écrits du Rabash

L’année prochaine sera une bonne année

Dr. Michael LaitmanSelon le calendrier hébraïque, une nouvelle année a commencé .  Je pense que ce sera une année spéciale.  Pour la première fois, le système de garantie mutuelle se révèle, et nous devons l’apporter au monde et lui faire savoir que ce système d’interconnexion n’est pas encore établi entre les gens.  C’est la seule façon que nous pouvons avancer vers le bien.

Pour cette raison, ce sera une bonne année.  Après tout, le bien se répandra à travers le monde et l’amplification de la crise va secouer les gens et les amener à notre matériel. Les gens vont reconnaître qu’il y a une seule méthode qui peut apporter le bien aux gens au niveau corporel, et surtout, un énorme avantage, éternel et absolu dans la spiritualité.

Je suis certain que nous entrons dans un bonne situation.  Tout dépend de l’équilibre entre les forces du bien et du mal, et notre avancement est merveilleux et correct. Tout ce dont nous avons besoin est de devenir plus fort.

Nous devons construire un système internet solide pour la diffusion dans toutes les langues afin qu’il puisse toucher les gens de toutes sortes de mentalités. En faisant cela, nous ne permettrons pas à une force négative d’être révélée dans le monde.  J’ai un bon présentiment.  C’est la bonne année que je souhaite à tout le monde!

De la 5e partie du cours de Kabale 28/09/2011, “La Nation”

Je souhaite à chacun d’arriver en finale!

Dr. Michael LaitmanQuestion : Que signifie à tout abandonner en vue de l’objectif spirituel ?

Réponse : Tout abandonner en vue de la spiritualité signifie déterminer que mon but est d’atteindre l’attribut du don, pour que seule cette propriété règne en moi, au point que je ne ressente plus mon propre « moi ». Tout comme vous ne ressentez pas le Créateur maintenant, vous ne vous sentirez plus vous-même. Peu importe ce qui arrive, peu importe si l’on vous sermonne ou ce que les gens disent de ​​vous – rien d’extérieur ne vous affectera.

Votre ego grandira de plus en plus, mais vous le surmonterez constamment grâce à votre pouvoir de don. Et ensuite, vous ressemblerez dans une certaine mesure au Créateur.

Voyez, nous pouvons Le mettre en colère autant que nous voulons, cela ne l’affectera pas. Comment fait-Il cela ? Est-ce que la Force supérieure n’a pas d’esprit ou de sentiment ? Non, c’est simplement l’attribut de l’amour et du don, qui est au-dessus de tout. « L’amour couvre tous les crimes! » Et si nous y parvenons, cela signifie que nous sommes prêts pour Rosh Hashana (Nouvel An) ….

Ce sont des situations très difficiles, et plus vite vous avancez, plus vous tombez. C’est comme dans le sport : Celui qui atteint la finale est celui qui est le mieux préparé pour atteindre l’objectif. La sélection devient de plus en plus intransigeante, et ainsi de moins en moins de personnes arrivent en finale. Par conséquent, il n’est pas étonnant que les gens tombent le long du chemin. C’est dommage, mais c’est la nature des choses.

De la 1ère partie du cours quotidien de Kabbale 26/09/2011, Écrits du Rabash

L’anniversaire de l’homme

Dr. Michael LaitmanLe début de l’année, « Rosh Hashana », est une journée spéciale, car c’est le moment de notre naissance comme « être humain ».  Un être humain est appelé  » Ben Adam « , qui signifie le » fils « du niveau appelé Adam (semblable au Créateur).  Ce niveau commence avec la restriction, avec la « dévotion de l’âme » ( Messirout Nefesh ).

Nefesh (âme) est la première et plus faible lumière que nous atteignons.  Pour y arriver, nous devons nous placer au-dessus de notre vie matérielle, ce qui signifie abandonner tous les types possibles de réception pour des raisons d’adhésion spirituelle, la connexion avec l’autre, l’éveil mutuel et la garantie.  «Je suis prêt à renoncer à toutes les choses matérielles pour atteindre le don sans réserve », c’est là que l’homme commence.

A partir de ce moment, il commence à monter les niveaux, à travailler sur le perfectionnement de sa qualité intérieur du don sans réserve, et essaie constamment d’adhérer à cette qualité.  Pour ce faire, une personne construit l’environnement approprié pour elle-même, qui l’influence.  Ce travail est appelé travail du Créateur.  Elle travaille sur la similarité avec le Créateur et son adhésion à lui.

Cet environnement comprend: un groupe de kabbalistes, un enseignant ou un instructeur, le livre, et l’étude, soit toutes les limites dans lesquelles la personne se situe.  En conséquence, on doit toujours s’auto-vérifier: agissez-vous correctement et en faites-vous assez pour organiser votre vie dans le droit chemin, et comment devriez-vous partager votre temps, les forces de votre pensée et votre intention, afin de discerner de manière efficace vos désirs?  Voilà comment nous nous jugeons avant le début de la nouvelle année pendant la période appelée la « repentance ».

Il faut s’attacher au groupe afin de recevoir de lui la force d’une réelle fidélité.  Il est écrit, « la dévotion d’une âme» ( Messirat Nefesh ), comme le souffle dans la corne ou le sacrifice d’Isaac.  Il est nécessaire d’atteindre cet état ​​à chaque niveau.

Pour l’instant nous ne sommes pas tenus de faire un si grand sacrifice, celui d’Abraham qui a sacrifié son enfant chéri.  Il suffit pour nous de souffler dans la corne ( Shofar ). C’est ainsi que nos niveaux sont différenciés: les ancêtres appartiennent au niveau de la HBD, et nous à NHY

Mais au fond, c’est la même offrande que chaque personne doit faire à chaque nouveau niveau où son désir de plaisir se révèle à l’intérieur d’elle

Après ceci, nous augmentons continuellement l’importance (la beauté, Shoufra ) de la qualité du don en vertu de notre volonté d’atteindre une dévotion totale de l’âme.  Tout commence avec la première restriction (Tsimtsoum Aleph) et après, l’ascension de notre désir de plaisir.  C’est là où l’homme commence, et c’est le sens de la nouvelle année, le jour où on commence à grandir.

Même si la nouvelle année semble offrir des récits de dévotion, nous devons tenter de pénétrer l’intérieur de ceux-ci et là, voir le plan de la création pour le plaisir des créatures et notre désir d’être remplie. Son travail recommence alors avec le point initial. Ce fil fondamental où il se tient lui permettant de comprendre le sens profond du texte. Après tout, il y existe différentes langues de narration et les kabbalistes écrivent de telle manière que chaque personne comprenne ce qui est écrit dans la mesure de son propre degré. Mais même quand une personne perçoit ces histoires comme un conte pour enfants, elle fait néanmoins des progrès et se développe, ce qui signifie qu’elle doit passer par ces niveaux.

Bien qu’ils semblent être des contes de fées, au fond ils cachent à l’intérieur d’eux l’infinie, aussi haut que tous les niveaux spirituels.  Nous devons alors essayer d’atteindre ces abysses, le niveau le plus profond et de là prendre des exemples pour notre propre correction, afin de devenir un humain et de commencer de cette manière le Nouvel An. 

De la 1ère partie de la leçon quotidienne de Kabbale 27/09/11, Écrits du Rabash

Nous avons besoin d’un nouveau départ!

Dr. Michael LaitmanLes fêtes et jours spéciaux décrits dans la Kabbale ne sont pas des dates sur notre calendrier usuel, mais la réalisation de ses propres états personnels particuliers, lorsqu’une personne fait un examen de conscience. Si une personne atteint cet examen, cela signifie qu’elle a vraiment un nouveau départ, appelé la nouvelle année, Rosh Hashana. Et en conséquence, elle atteint la prière des fêtes.

Chaque fête est un examen spirituel et une prière, car il n’y a rien en dehors de la correction de nos désirs. Mais le début de la nouvelle année est spécial, parce qu’il survient après de nombreux discernements. Il ne survient que lorsqu’une personne s’est complètement examinée, analysant tous les désirs qui se sont révélés à elle, parce que chaque niveau supérieur comprend tous les précédents, qui sont comme une infime partie de celui-ci/du niveau supérieur.

Cependant, quand une personne examine l’ensemble de ses actions et pensées, elle voit qu’elle n’a pas atteint le succès, qu’elle n’a pas avancé, parce qu’elle n’a pas du tout été créée pour l’ascension spirituelle. Elle est alors envahie par des pensées écrasantes sur la spiritualité, par le doute et la jalousie envers les autres. Elle veut être au-dessus d’eux et pense : «Pourquoi eux et pas moi ? »

Après de nombreuses considérations de ce genre, s’étant complètement perdu en elles, elle ressent enfin qu’elle a besoin d’un nouveau commencement. Il n’y a aucune issue, car tous ces calculs, discernements, critiques, l’envie et la haine ne changent pas depuis des années. Et la seule chose qui lui reste est la prière, un cri à l’aide, parce que seule la force supérieure peut l’aider. Ce cri intérieur est appelé la prière de Roch Hachana, le nouveau départ.

Avant que cela n’arrive, une personne semble elle-même complètement perdue. Elle voit que le monde entier est en désaccord avec ce qu’elle fait et elle-même ne comprend pas non plus ce qui lui arrive ou ce qu’est ce chemin. Toutes ces critiques proviennent de son égoïsme.

C’est pourquoi la prière parle de rappels, de la nécessité d’analyser l’ensemble de ses désirs et de ses actions, de souffler dans la corne (Shofar), parce que nous devons élever notre chemin spirituel indépendamment de tout (en araméen, Shoufra signifie beauté). A savoir, on doit se tourner vers les sources primaires en vue d’avancer.

Il y a beaucoup d’opinions et d’individus dans le monde influençant une personne, lui insufflant leurs pensées, et le tirant dans différentes directions. Pourtant, on doit placer un juge sévère au-dessus de soi-même et s’examiner constamment avec les sources premières, dans la mesure où l’on comprend ce qui y est écrit. En dépit de son ego, de son désir de s’élever, de son intérêt, et d’arriver plus haut que les autres, on doit s’efforcer à atteindre le contraire, ne désirer acquérir que la force du don et se fondre dans la nation, où le Créateur demeure.

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De la 1ère partie du cours quotidien de Kabbale 26/09/11, Écrits du Rabash

Le jour où l’Homme a été créé

Dr. Michael LaitmanVous devez vérifier si vous détestez vos ennemis et vos adversaires ou comprendre qu’ils sont contrôlés par le Créateur; qui vous protège de cette façon en ne laissant pas vos opinions coïncider avec les gens ordinaires et le monde matériel, et vous aide juste à suivre les sources primaires.  Voici comment vous devez vous purifier, vérifiez tout ce qui vous arrive.  Ne regrettez pas ou ne soyez pas inquiet des autres choses qui arrivent plus que la pureté de la voie, afin que le but de votre vie privée et l’objectif de la création soient réunis en un seul but.

 Ce n’est pas grave si vous voyez que jusqu’à maintenant, vous avez été déconcertés par différents calculs égoïstes.  Vous devez toujours savoir que tout ce que vous avez vécu jusqu’à maintenant s’élève à «Il n’y a rien hormis Lui. » Toutefois, vous devez savoir qu’à partir de ce moment, « Personne ne va m’aider sauf moi. »  Si vous êtes entre ces deux conditions, alors vous pouvez vraiment dire que vous avez atteint le début de la nouvelle année, un nouveau commencement.

 Toutefois, l’objectif final qui se situe aussi loin que le plan initial doit être la réalisation de l’amour pour son prochain.  Si vous avez des problèmes avec quelqu’un, vous n’allez plus dans la bonne direction. Si vous souhaitez vous élever au-dessus des autres, acquérir des connaissances et vous épanouir, ou même si vous voulez donner, vous devez également vérifier si oui ou non, ce don est égoïste.

De cette façon, vos calculs seront de plus en plus purs, jusqu’à ce que vous atteigniez enfin le premier jour de la nouvelle année, quand l’homme a été créé. Tout commence avec sa propre création.

 Cela se produira à chaque fois: il y a quatre nouvelles années, chacune ayant son propre calcul et un nouveau commencement, jusqu’à ce qu’une personne effectue toutes ses corrections.

 La vérification consiste à voir dans quelle mesure votre juge intérieur n’est pas corrompu, comment il est honnête et fort, comme un brave guerrier, prêt à s’élever au-dessus de tous ses calculs personnels.  Agir ainsi n’est pas facile.  Cela nécessite un calcul après l’autre, jusqu’à atteindre la pleine profondeur qu’une personne est autorisée à analyser.

 Cependant, tout cela n’est pas destiné à vous harceler, au contraire, d’aspirer « de voir la Lumière dans la Lumière du Créateur. »  Il faut essayer de tout voir dans la lumière de l’amour du prochain, et se vérifier par rapport à cette norme. Et ne faites pas attention à tous vos conflits avec les autres parce que ceux-ci pourraient être le moyen du Créateur de vous tromper en vous faisant voir les autres de cette manière, ou encore les confondre en les plaçant contre vous.  Il est écrit: «Ne jugez pas une autre personne tant que vous n’êtes pas à sa place  »  L’autre personne est peut-être tellement élevée que vous n’êtes tout simplement pas assez mature pour la comprendre.

 Soyez juste loyal envers le Créateur en tout temps, et avancez avec cela.

Par conséquent, si nous avons l’enseignement du Rabash, ses articles qui expliquent comment se réunir dans un groupe, ainsi que les articles du Baal HaSoulam et d’autres kabbalistes, nous montrant le chemin en contenant la Lumière qui nous ramène vers le bien, plus nous nous vérifions selon ces sources primaires, plus nous avancerons correctement.  Et la chose la plus importante est de ne pas avoir peur de rien!

Nous ne devrions pas avoir peur que le chemin soit si difficile, accablé de doutes, que notre ego éveille en nous avec ses calculs constants.  Nous ne devons pas le regarder, mais essayer d’atteindre la repentance aussi vite que possible, ce qui est un calcul spirituel, et de nous élever au commencement de la nouvelle année, le nouveau niveau.  Le but est atteint par celui qui abandonne tout le reste pour elle, la nouvelle année et son commencement. 

De la 1ère partie du cours quotidien de Kabbale 26/09/11 , Écrits du Rabash

Soyez rassurés par la signature du chef qui est garant

Dr. Michael LaitmanTout d’abord, je dois m’engager à me lier avec les autres afin de révéler la propriété du don sans réserve. Mais il faut beaucoup de temps pour arriver à ce besoin, ce qui est appelé «le temps de préparation ». A ce stade, je révèle la mesure où je suis incapable de me connecter aux autres, ne le désire pas, et les déteste.

C’est là où je rencontre la haine. En vérité, ce n’est pas la haine pour une autre personne, mais pour la propriété du don  sans réserve lui-même. Rejeter une autre personne c’est rejeter le Créateur, Sa propriété du don sans réserve. C’est pourquoi je dois organiser le soutien de mon environnement, de cet ami même avec qui je veux me connecter en lui demandant son aide: «Je te hais, et j’ai besoin de ton  aide » Après tout, il y a une force très spéciale appelée la « garantie mutuelle», comme il est dit: «C’est ainsi qu’un homme aide son prochain»

Voilà comment j’obtiens le soutien qui est déposé sur mon compte puisque je l’ai attiré par une autre source. Et dans la mesure où j’atteins cette garantie mutuelle, où je le soutiens et qu’il me soutient, on essaie de se rapprocher de l’autre et on ne peut pas! Puis nous découvrons que la garantie mutuelle n’aide pas non plus parce que Celui qui la soutient est absent. Nous avons besoin du Créateur pour être un témoin, un garant qui signe notre contrat.

C’est comme si nous manquions de «chef de banque », et donc notre garantie n’est pas valide. Elle doit être soutenue par le capital et par le pouvoir. Cette force qui peut nous unir est la Lumière! Et la Lumière se révèle à travers notre réciprocité. C’est ce qui nous distingue de tous les autres cas de garantie, comme par exemple entre des criminels qui se sont unis dans le but de voler. Après tout, ils ne se sont pas liés pour mettre en œuvre le don sans réserve mutuel.

C’est un profond discernement qui montre pourquoi nous sommes capables de prendre conscience de  nous mêmes de cette manière, bien que se lier n’ait pas aidé tous les autres qui ont poursuivi des buts matériels et qui n’ont pas reçu la Lumière qui ramène vers le bien. Il doit y avoir une garantie mutuelle, qui contient la force du Créateur, la force de la Lumière à l’intérieur de celle-ci.

Ceci est décrit comme: « Israël (qui vise directement  le Créateur), la Torah (la Lumière de la correction), et le Créateur sont un. » C’est la seule façon de se connecter: Quand nous (le Créateur, le groupe, et moi-même) sommes ensemble. Autrement, cela ne fonctionnera pas. Il n’y aura pas une force qui puisse faire démarrer le moteur, ensuite nous allons simplement sortir de piste. Nous ne serons pas en mesure de nous interroger, comme si nous étions  dans un circuit mort sans électricité.

Mais si nous travaillons d’une manière où l’un soutient l’autre, avec la puissance du Créateur qui se déroule entre nous, ce n’est qu’ainsi que nous arriverons au bon système où le Créateur est révélé. C’est ainsi que la qualité du don se révèle parmi les créatures. Nous créons des récipients spirituels hors de nous-mêmes, et en leur sein la Lumière, le Créateur sont révélés. 

Du cours du  15/08/11, passages sélectionnés lors de la Journée de l’amour