Category Archives: Groupe de dix

Pas un troupeau, mais un groupe

Question de Facebook : Tous vos conseils sont de se démarquer de tout le monde. C’est très difficile. Rester « dans le troupeau » rend la vie beaucoup plus facile. Peut-être que c’est un troupeau mais il prend soin de moi, sinon je suis seul.

Réponse : Je crois que l’on devrait se distinguer par le fait que l’on aide tout le monde et qu’on se sent responsable de tout le monde. Vous ne vous cachez pas en eux, mais les conduisez, les poussez en avant, les tenez dans vos bras.

Lorsque chaque personne « dans le troupeau » ressent une telle responsabilité, alors la qualité de la garantie mutuelle apparaît et la gouvernance supérieure est révélée à l’intérieur.

Vous ressentez vos amis, vous voyez qu’ils sont comme vous. A savoir, c’est aussi « le troupeau », le groupe, mais déjà au prochain niveau.

Extrait de KabTV, « L’Actualité avec Michael Laitman » du 01/05/2018

Vérifiez par vous-même : ressentez-vous la grandeur du Créateur ?

Le Créateur reçoit un immense plaisir du fait que l’être créé prend plaisir de Lui, devient identique à Lui. Et si nous sommes en union avec Lui, alors nous devons essayer de Lui apporter ce plaisir. (1)

Je dois toujours me contrôler, mon humeur, est-ce que je ressens la grandeur du Créateur ou pas ? Si je ne suis pas heureux du fait que je vis dans le monde du Créateur qui me remplit et tout ce qui est autour de moi, cela signifie que je manque encore de Sa grandeur. (2)

Il n’y a pas de plaisir plus fort, plus profond ou plus infini que ce qui provient de la révélation du Créateur. Cela remplit tout l’horizon, une personne ne voit plus rien d’autre : tout se voit uniquement par rapport à son opposé. Et aujourd’hui nous devons essayer d’être dans cet état même : le Créateur est l’arrière-plan constant, éclairant toute la réalité, et nous devons connecter toute la réalité à Lui, et c’est pourquoi nous devons voir toute la réalité uniquement comme un moyen pour le révélation de Sa grandeur.

La grandeur du Créateur nous éloigne de tous les problèmes, de toutes les perturbations, de toutes les barrières. Tous les plaisirs et les atteintes viennent aussi uniquement de la grandeur du Créateur. Tout manque dans un lieu quelconque est provoquée par le manque de  grandeur du Créateur et est corrigée seulement par cela jusqu’à ce que nous remplissions toute la réalité avec Lui.

Mais je n’efface pas les problèmes parce que s’ils disparaissent, je perds le besoin de la grandeur du Créateur. Le désir égoïste sera satisfait et je n’aurai besoin de rien d’autre. Mais comment puis-je réveiller l’obscurité moi-même ? Comme il est écrit : « Chaque homme aidera son prochain. » Entre nous, nous formons de nouveaux besoins envers la grandeur du Créateur. Par conséquent, la brisure s’est produite de sorte qu’à travers la connexion entre nous, nous pouvons former le besoin de la révélation du Créateur. (3)

Extraits de la 3ème partie de la leçon de Kabbale, Leçon sur le Sujet : « De l’enseignement de la Kabbale et Son Essence » du 27/05/2018

(1) : à 19 minutes et 30 secondes
(2) : à 21 minutes et 0 seconde
(3) : à 29 minutes et 55 secondes

Qu’est-ce que Bnei Baruch ?

Question : Qu’est-ce que Bnei Baruch (Fils de Baruch) ?

Réponse : Bnei Baruch sont les personnes qui utilisent la méthode de mon professeur, le grand kabbaliste Rav Baruch Shalom HaLevi Ashlag. Elles réalisent cette méthode sur elles-mêmes et ressentent ou essaient de ressentir que c’est lui qui les guide.

Question : Qu’est-ce que Bnei Baruch aujourd’hui ?

Réponse : Bnei Baruch est un groupe de personnes dispersées dans le monde entier, avec des langues différentes, avec diverses prédispositions et mentalités naturelles, qui étudient les œuvres du Baal HaSoulam et du Rabash, et essayent de les réaliser.

Question : Pourquoi Bnei Baruch est-elle une organisation internationale ?

Réponse : Le Baal HaSoulam a écrit à ce sujet dans son article principal : « L’Arvout » (La Garantie Mutuelle/solidarité). La réalisation principale de la Kabbale doit se produire dans le monde entier, pas seulement dans la nation d’Israël. Le peuple d’Israël n’est qu’un conduit. En principe, toute la Torah est donnée dans le but d’amener le monde entier, toute cette création brisée, au Créateur.

Question : Quel est le but de Bnei Baruch ?

Réponse : L’objectif du groupe Bnei Baruch est de révéler en eux-mêmes et de montrer au monde entier un exemple d’union de tous en un seul ensemble où le Créateur sera révélé.

Devenez un Partsouf spirituel

Si je veux atteindre l’équivalence de forme avec la Lumière et donner sans réserve aux autres, alors je deviens un Partsouf spirituel. Après tout, je limite mon désir de recevoir et me connecte aux autres qui deviennent mes neuf Sefirot supérieures. Et je leur donne sans réserve à travers mon désir de recevoir, ma Malkhout. Et chacun dans la dizaine fait la même chose.

Ensuite, à travers la connexion mutuelle entre nous, nous créons un réseau, « une dizaine ». Cette dizaine n’est pas construite sur le don sans réserve individuel de chacun envers les autres, mais sur le don sans réserve mutuel du groupe. Grâce à cela, nous acquérons un nouveau niveau de don et une Sefira mutuelle apparaît pour nous, la Sefira de Keter (le Créateur), ainsi qu’une Malkhout mutuelle créée par le Créateur, à travers laquelle nous voulons Lui donner sans réserve.

Et puis la dizaine devient comme un. C’est un Partsouf spirituel parfait dans lequel il y a une âme, pas en chacun de nous individuellement mais en chacun connecté à tous les autres.

Chacun de nous est comme une cellule dans le corps. Mais si nous nous connectons, alors nous nous transformons en un organe qui peut, de l’intérieur de lui-même, découvrir quelle est l’attitude du Créateur à son égard. Par moi-même, je ne suis pas capable d’expérimenter cela, mais uniquement si je me connecte aux autres et construis le système à partir de nos connexions. Et ainsi, à l’intérieur de ce système, je peux révéler la force du don sans réserve, le Créateur. Cela devient mon Kli, mon âme. L’âme est un instrument pour découvrir le Créateur.

Je n’ai rien à donner au Créateur. Mais, en donnant aux autres, j’offre au Créateur une place pour se révéler. En d’autres termes, nous Le révélons en Le construisant dans les connexions entre nous. (1)

Extrait de la 2ème partie de la Leçon quotidienne de Kabbale, L’Etude des Dix Sefirot, du 27/05/2018

(1) : à 1 minute et 46 secondes

Une question est un désir de satisfaction

Question : Si votre professeur était à côté de vous maintenant, lui poseriez-vous des questions ?

Réponse : Non, parce que vous devez répondre vous-même aux questions qui surgissent en vous.

Question : Pourquoi demandez-vous aux élèves de vous poser des questions ?

Réponse : Pour accélérer l’échange d’idées à travers lesquels l’unité surgit. Plus vite vous pouvez progresser, mieux c’est. La vitesse dépend du rapprochement entre vous, et le rapprochement dépend de la quantité de discussions dans les dizaines. C’est pourquoi j’essaie de susciter tout cela en vous.

Question : Y a-t-il des questions auxquelles vous n’avez pas de réponse ?

Réponse : Il y a beaucoup de questions dans la Kabbale auxquelles on ne peut pas répondre. Les étudiants doivent les ressentir de l’intérieur.

Une question est le désir de remplir le cœur et l’esprit. Se satisfaire sera la réponse. Si ni le cœur ni l’esprit ne sont prêts à recevoir le remplissage, comme un enfant à qui vous essayez d’expliquer quelque chose mais il ne peut pas comprendre, alors vous ne pouvez rien faire.

Par conséquent, le message (la réponse) doit correspondre au récipient, au désir et à l’intention de l’élève. C’est le problème.

Question : Avez-vous posé beaucoup de questions au Rabash ?

Réponse : Oui. J’ai posé des questions pour moi et pour les autres.

Question : Mais aujourd’hui ne demanderiez-vous rien ?

Réponse :
Non. Je n’ai rien à demander. Je peux déjà lui poser des questions. Si nous étions physiquement côte à côte, nous serions assis et silencieux.

Extrait de la leçon de Kabbale en russe, le 31/12/2017

Comment accomplir votre mission

Question : Comment puis-je découvrir ce que je dois faire pour accomplir ma mission ? Pourquoi est-ce difficile de le comprendre ?

Réponse : J’ai seulement besoin de travailler dans mon petit groupe, à l’intérieur d’un grand nombre de nos groupes, et de toujours penser à la façon dont nous nous entraidons pour devenir un système unique. Dans nos dizaines, nous acquérons graduellement la sensation du don sans réserve et de la réciprocité appelée « le Créateur ».

Dans cette sensation que je ressens existante dans la dizaine, je commencerai à me voir comme étant dans le monde supérieur. C’est ce à quoi nous devons parvenir.

Extrait de la leçon de Kabbale en russe, le 17/12/2017

Une prière pour les autres aide tout le monde

Mon cœur se brise lorsque je vois que je suis incapable de réaliser une seule action spirituelle de don sans réserve par mes propres forces. Je comprends que je n’ai aucune connexion à la spiritualité et que je ne suis pas prêt à m’unir avec les amis. En d’autres termes, je me sens comme un simple animal ou même plus bas que cela.

Et à partir de cet état j’ai besoin de me réveiller. Si avant cela nous avions fait un accord de garantie mutuelle pour agir ensemble au sein du groupe, cela m’aiderait. Alors je ressens que je ne suis pas seul et qu’il ne s’agit pas de personnes, mais de la connexion mutuelle des désirs, des intentions, des pensées et des efforts ; alors sur la base de tout cela, je peux agir.

Il nous manque la sensation d’un Kli commun. Ce n’est pas que je me suis soudainement effondré indépendamment des autres, mais notre connexion existe. Ceci ne m’affecte pas parce que maintenant je suis dans une descente et déconnecté, mais cela touche encore les autres, et ils me sauvent.

En raison de cet acte où chacun est sauvé d’une descente de cette manière, il se transforme en une Sefira principale, Malkhout, ajoutant son désir aux neuf Sefirot supérieures. De cette façon, un Kli capable de s’adresser au Créateur apparaît.

Qu’est-ce que cela signifie que les amis lui jettent une corde et le tirent hors de la rivière ? Ils se tournent vers le Créateur avec une supplication pour lui parce qu’il est incapable de le faire lui-même. Chacun prie pour l’autre, et ainsi ils tous sont sauvés.

Si toutefois, depuis votre cœur brisé, vous vous adressez au Créateur en l’implorant pour vous-même, alors Il ne vous écoutera pas. (1)

Extrait de la 3ème partie de la Leçon quotidienne de Kabbale, Les Écrits du Rabash, Volume 3, Article 877 « Trois Prières » du 21/03/2018

(1) à 23 minutes et 45 secondes

Le Créateur : L’Enseignant

Question : Le Créateur peut-il être l’enseignant direct d’une personne ?

Réponse : Non. Notre égoïsme le voudrait parce qu’il veut recevoir, capturer, saisir, asservir. Le Créateur peut servir d’enseignant uniquement à travers le groupe, en son sein. Selon le degré où je fusionne avec le groupe, y entre, m’y dissous, de la même façon, je commence à découvrir la présence du Créateur à l’intérieur de lui.

Extrait de la leçon de Kabbale en russe, le 31/12/2017

Chuter un peu pour s’élever à l’infini

Les désirs ont été créés à l’origine par le Créateur et rien de nouveau n’apparaît, mais tout dépend de la conscience d’une personne : comment elle les reconnaît, les distingue et les relie. Dans l’état de descente, une personne révèle qu’elle est en exil, et selon la profondeur de cette conscience, elle peut atteindre la libération.

Tout est déterminé par la conscience. Un bébé et un adulte vivent dans le même monde, mais un bébé voit-il beaucoup plus que l’adulte ? C’est pourquoi la conscience, endurée en exil, nous aide à atteindre la rédemption. Après tout, cela se produit dans les mêmes organes de perception, seulement renversés et agrandis 620 fois par nos efforts.

Si nous ressentions l’exil au même niveau que nous ressentons la libération, nous ne pourrions jamais en sortir. Mais grâce au travail dans le groupe et à la Lumière qui ramène vers le bien, nous atteignons une ascension 620 fois plus puissante qu’une chute. Nous n’avons pas besoin de ressentir la chute de moins l’infini pour ressentir la montée de plus l’infini.

Le Créateur a fait en sorte que nous ressentirons la montée 620 fois plus que la chute. C’est le sens de la brisure. Dans une descente, nous découvrons que nous ne pouvons pas nous connecter, et tout le monde ressent cet état dans son insignifiant égoïsme personnel. Tandis qu’en s’élevant, en nous unissant, nous révélons notre désir commun, dans lequel tous nos efforts, nos désirs et nos prières prennent forme. Et ainsi leur puissance augmente de 620 fois.

Autrement dit, il est même impossible de comparer la chute et l’ascension. Bien que les chutes nous semblent très fortes, désagréables et profondes, elles ne sont rien comparées à l’élévation, qui est 620 fois plus puissante.

Extrait de la 1ère partie de la Leçon quotidienne de Kabbale, Les Écrits du Rabash,  le 08/03/2018

Pessah, Matza, Maror

Nous n’avons pas un besoin de spiritualité : cela nous est donné d’en haut. Personne ne peut par soi-même se doter d’une aspiration à étudier la Kabbale et à découvrir le Créateur. On y est conduit d’en haut, et cela s’appelle « en temps voulu » (Beito), par le chemin naturel de développement. Cependant, si nous souhaitons avancer par nous-mêmes selon « l’accélération du temps » (Akhishéna), nous avons besoin de solidarité. Grâce à la connexion au groupe, je peux recevoir des amis et fournir à chacun d’entre eux les besoins spirituels corrects par lesquels nous serons en mesure d’avancer.

Il n’y a pas d’autre moyen. Je ne peux pas extraire l’aspiration correcte pour la spiritualité de moi-même ; ce serait pour autre chose que la spiritualité. Nous ne devrions pas avoir honte ou avoir peur des désirs qui surgissent dans le groupe. Après tout, la jalousie, la fierté, l’honneur et le désir de pouvoir, qui se manifestent consciemment ou inconsciemment dans le groupe, nous aident à atteindre le monde spirituel. Pendant ce temps, une personne peut vivre les désirs les plus honorables et les plus purs, mais s’ils ne passent pas par le groupe, ils ne contribueront pas à son avancement. (*)

Au cours de Pessah (Pâque), une personne doit dire : « Pessah, Matza, Maror. » Sinon, elle ne sortira pas d’Égypte. Le Matza est la guerre contre le mauvais penchant. Le Maror est l’amertume insupportable du travail, de l’incapacité de quelqu’un à s’unir et à donner sans réserve. Par conséquent, nous arrivons d’abord à Pessah (Passakh signifie le passage), puis au salut.

L’un suit l’autre : Pessah, Matza, Maror. Pessah ne dépend pas de la personne ; c’est le Créateur qui donne la force de s’échapper (Passach). Et Matza et Maror sont le devoir d’avaler son travail dans le but d’étouffer l’amertume de l’égoïsme et de crier. (**)

Extraits de la 3ème partie de la Leçon quotidienne de Kabbale, Les Écrits du Rabash, Igrot (Lettres) / Lettre n°72 du 20/03/2018

(*) : à 11m30sec
(**) : à 17m00sec