Category Archives: Groupe de dix

Chuter un peu pour s’élever à l’infini

Les désirs ont été créés à l’origine par le Créateur et rien de nouveau n’apparaît, mais tout dépend de la conscience d’une personne : comment elle les reconnaît, les distingue et les relie. Dans l’état de descente, une personne révèle qu’elle est en exil, et selon la profondeur de cette conscience, elle peut atteindre la libération.

Tout est déterminé par la conscience. Un bébé et un adulte vivent dans le même monde, mais un bébé voit-il beaucoup plus que l’adulte ? C’est pourquoi la conscience, endurée en exil, nous aide à atteindre la rédemption. Après tout, cela se produit dans les mêmes organes de perception, seulement renversés et agrandis 620 fois par nos efforts.

Si nous ressentions l’exil au même niveau que nous ressentons la libération, nous ne pourrions jamais en sortir. Mais grâce au travail dans le groupe et à la Lumière qui ramène vers le bien, nous atteignons une ascension 620 fois plus puissante qu’une chute. Nous n’avons pas besoin de ressentir la chute de moins l’infini pour ressentir la montée de plus l’infini.

Le Créateur a fait en sorte que nous ressentirons la montée 620 fois plus que la chute. C’est le sens de la brisure. Dans une descente, nous découvrons que nous ne pouvons pas nous connecter, et tout le monde ressent cet état dans son insignifiant égoïsme personnel. Tandis qu’en s’élevant, en nous unissant, nous révélons notre désir commun, dans lequel tous nos efforts, nos désirs et nos prières prennent forme. Et ainsi leur puissance augmente de 620 fois.

Autrement dit, il est même impossible de comparer la chute et l’ascension. Bien que les chutes nous semblent très fortes, désagréables et profondes, elles ne sont rien comparées à l’élévation, qui est 620 fois plus puissante.

Extrait de la 1ère partie de la Leçon quotidienne de Kabbale, Les Écrits du Rabash,  le 08/03/2018

Pessah, Matza, Maror

Nous n’avons pas un besoin de spiritualité : cela nous est donné d’en haut. Personne ne peut par soi-même se doter d’une aspiration à étudier la Kabbale et à découvrir le Créateur. On y est conduit d’en haut, et cela s’appelle « en temps voulu » (Beito), par le chemin naturel de développement. Cependant, si nous souhaitons avancer par nous-mêmes selon « l’accélération du temps » (Akhishéna), nous avons besoin de solidarité. Grâce à la connexion au groupe, je peux recevoir des amis et fournir à chacun d’entre eux les besoins spirituels corrects par lesquels nous serons en mesure d’avancer.

Il n’y a pas d’autre moyen. Je ne peux pas extraire l’aspiration correcte pour la spiritualité de moi-même ; ce serait pour autre chose que la spiritualité. Nous ne devrions pas avoir honte ou avoir peur des désirs qui surgissent dans le groupe. Après tout, la jalousie, la fierté, l’honneur et le désir de pouvoir, qui se manifestent consciemment ou inconsciemment dans le groupe, nous aident à atteindre le monde spirituel. Pendant ce temps, une personne peut vivre les désirs les plus honorables et les plus purs, mais s’ils ne passent pas par le groupe, ils ne contribueront pas à son avancement. (*)

Au cours de Pessah (Pâque), une personne doit dire : « Pessah, Matza, Maror. » Sinon, elle ne sortira pas d’Égypte. Le Matza est la guerre contre le mauvais penchant. Le Maror est l’amertume insupportable du travail, de l’incapacité de quelqu’un à s’unir et à donner sans réserve. Par conséquent, nous arrivons d’abord à Pessah (Passakh signifie le passage), puis au salut.

L’un suit l’autre : Pessah, Matza, Maror. Pessah ne dépend pas de la personne ; c’est le Créateur qui donne la force de s’échapper (Passach). Et Matza et Maror sont le devoir d’avaler son travail dans le but d’étouffer l’amertume de l’égoïsme et de crier. (**)

Extraits de la 3ème partie de la Leçon quotidienne de Kabbale, Les Écrits du Rabash, Igrot (Lettres) / Lettre n°72 du 20/03/2018

(*) : à 11m30sec
(**) : à 17m00sec

Une action spirituelle : à l’unanimité

Question : Les kabbalistes ont-ils un ordre défini de vote pour prendre une décision ? La majorité des deux tiers ou autre chose ?

Réponse : Non. Une véritable action spirituelle est faite à l’unanimité.

Dans les temps anciens, il y avait un organe spirituel, le Sanhédrin, où les décisions prises par les sages provenaient de leur atteinte du degré supérieur, et par conséquent ce qu’il fallait faire était clair pour eux. Il n’y avait pas de désaccord.

Si vous vous rencontrez avec votre ami au degré supérieur, vers lequel vous avez besoin d’amener tout le groupe ou plus de gens, alors il n’y a aucun doute sur la manière dont cela se fait.

Extrait de la leçon de Kabbale en russe, le 22/10/2017

Est-ce utile pour une personne âgée d’étudier la Kabbale ?

Question : Si vous savez que vous ne pourrez pas concrètement appliquer la Kabbale en raison de votre âge, devriez-vous continuer à étudier et travailler dans la connexion avec un groupe ?

Réponse : L’âge n’a rien à voir.

Comment pouvez-vous savoir combien de temps il vous reste jusqu’à la fin de la correction de votre âme ? Si vous avez reçu cette opportunité à un certain âge, à un certain moment donné, dans une certaine situation, cela signifie que vous en avez besoin. Ne le regrettez pas et ne rejetez rien.

Ne vous plaignez pas. A la place, étudiez et vous verrez que c’est la meilleure chose pour votre âme.

Extrait de la leçon de Kabbale en russe, le 24/09/2017

L’homme et le Créateur sans intermédiaire

Question : Quelle est l’essence de la relation entre le Créateur et l’homme ? Un intermédiaire est-il nécessaire ?

Réponse : Il ne peut pas y avoir d’intermédiaire entre une personne et le Créateur : seulement elle et le Créateur. De plus, le reste de l’humanité existe prétendument pour chacun, mais l’humanité est aussi à l’intérieur de la personne.

Si elle comprend correctement ce qui lui arrive, réalisant que tout est une démonstration de ses propriétés personnelles en opposition à la découverte des propriétés du Créateur, et relie correctement les deux images, la personne arrive à la vision réelle de toute la création où elle et le Créateur se rencontrent dans le monde qu’elle révèle.

Question : Cela signifie-t-il qu’une personne absorbe ce monde et reste seule avec le Créateur ?

Réponse : En règle générale, cela se produit dans la dizaine.

Extrait de la leçon de Kabbale en russe, le 29/10/2017

Pourquoi y a-t-il si peu de kabbalistes dans le monde ?

Question : Pourquoi y a-t-il si peu de kabbalistes dans le monde ?

Réponse : Pour découvrir le monde supérieur, un ou deux kabbalistes suffisent, et après cela quelques dizaines de plus, et d’autres doivent adhérer à eux. Tout descend et s’abaisse dans une pyramide.

Aujourd’hui, ceux qui étudient méthodiquement la sagesse de la Kabbale dans notre communauté mondiale sont assez pour être prêts à apporter la Lumière supérieure dans notre monde. Ce qu’il nous reste, c’est seulement que le reste du monde nous rejoigne d’une manière ou d’une autre.

Extrait de la leçon de Kabbale en russe, le 03/09/2017

Conseils rapides de Kabbale du 20/08/2017

Question : Mes maladies sont-elles liées à la façon dont je communique avec mon groupe de dix ?

Réponse : Je ne le pense pas. Mais si vous vous connectez à lui correctement, vous pouvez être guéri de tout.

Question : Existe-t-il une chose telle que la médecine kabbalistique ?

Réponse : La médecine kabbalistique est une chose très simple : attirez la Lumière supérieure sur vous et vous serez guéri. Il n’y a rien d’autre.

Question : Je travaille dans une mine de charbon. La sagesse de la Kabbale peut-elle restaurer ma santé ?

Réponse : C’est une question très difficile et la réponse n’est pas simple du tout. Tout dépend de la société dans laquelle vous êtes. Vous pouvez sûrement être guéri, mais dans quelle mesure, je ne peux pas le dire.

Cela dépend du groupe, de l’endroit où vous êtes, de la façon dont vous étudiez. Je recommanderais que vous approfondissiez cela et que vous voyiez comment de nouvelles forces internes se révèlent en vous.

Question : Les malformations congénitales comme la cécité et la surdité peuvent-elles entraver l’apprentissage de la sagesse de la Kabbale ?

Réponse : Les défauts congénitaux ne sont pas un obstacle à l’étude de la sagesse de la Kabbale. Je crois au pouvoir de la Lumière supérieure, qui peut changer absolument tout, mais lorsqu’il s’agit d’une anomalie corporelle, le changement ne peut plus être dans cette incarnation, dans cette vie.

Extrait de la leçon de Kabbale en russe, le 20/08/2017

Le travail dans la dizaine

Question : Lorsque la dizaine travaille ensemble, l’effet se produit-il lorsqu’au moins un membre pense aux neuf autres ou lorsque toute la dizaine fait la même chose simultanément ?

Réponse : Il suffit que quelques-uns pensent aux autres à un moment donné, et que ces derniers le fassent chacun leur tour. Cela leur vient d’en haut car tout arrive non pas parce qu’ils le veulent, mais parce qu’ils sont contrôlés par le système supérieur de contrôle, et ils sont réarrangés entre eux dans une intention constante vers leur connexion personnelle et l’unité avec la force supérieure.

Ils ne contrôlent absolument rien ; ils essaient juste de penser à la dizaine. Ils ont seulement besoin de s’éveiller les uns les autres à la grandeur de cette force de contrôle et à leur capacité de l’affecter ensemble.

Extrait de KabTV, « La Dernière Génération » du 16/08/2017

La tache blanche sur la carte de l’univers

Notre travail est de découvrir où nous avons le libre arbitre et comment l’utiliser correctement. Tout vient du Créateur : la Lumière, le désir de donner sans réserve et le désir de recevoir du plaisir. Mais où trouvons-nous quelque chose qui dépende de nous lorsque la Lumière et le désir entrent en contact et interagissent l’un avec l’autre ?

Le Créateur a-t-il laissé intentionnellement cette zone libre, le tiers médian de la Sefira Tifferet, où l’indépendance nous a été donnée ? Ou est-ce qu’Il ne fait que le prétendre et se soucie tranquillement de nous comme si nous étions de petits enfants pensant que nous sommes seuls à la maison ?

Le libre arbitre se réalise uniquement dans le groupe, dans la dizaine. C’est là que le Créateur se révèle. Le point de contact entre moi, le groupe et le Créateur est l’endroit où je révèle cette zone libre dans le désir, dans la pensée et dans l’action : la tache blanche, la terra incognita, la terre inconnue.

Extrait de la 3ème partie de la leçon de Kabbale, « Le Créateur désire être découvert » (Préparation pour le Congrès 2018) du 14/01/2018

On doit aimer son prochain

Question : Le Créateur est amour. Lorsque vous êtes allé pour la première fois chez votre professeur le Rabash, avez-vous pensé que la Kabbale ait un lien avec l’amour ?

Réponse : Non. Avant que j’aille chez le Rabash, et même avec lui au début, la Kabbale, de mon point de vue, était identifiée à une science purement sèche et rigide que je devais maîtriser.

Question : Quelle a été votre réaction lorsque pour la première fois vous avez entendu le fait qu’il fallait aimer son prochain ?

Réponse : J’ai réagi à cela comme à une sorte d’addition : « C’est probablement comme cela que ça se manifeste. » J’ai compris que ces mots étaient terrestres, très limités, très superficiels et basés sur des qualités matérielles et non spirituelles. Je me disais que l’amour spirituel était comme une aspiration à quelque chose d’exalté, l’opportunité d’appartenir à cet idéal.

Le principe de « aime ton prochain comme toi-même » devrait être réalisé dans la dizaine. Nous devons l’accepter dans sa forme réelle et le réaliser entre nous. Ainsi, nous serons en mesure de l’atteindre. Nous devons essayer de le faire le plus rapidement possible, avant que toutes sortes de souffrances naturelles ne nous y amènent par un long chemin douloureux.

Extrait de la leçon de Kabbale en russe, le 08/06/2017