Category Archives: souffrances

Offrir une solution au monde

Dr. Michael LaitmanQuestion: Des millions de personnes dans le monde entier souhaitent grandir spirituellement. Mais qu’en est-il du reste?

Réponse: Tout le monde souffre, tout le monde se sent mal. Regardez comment l’agitation se développe partout dans le monde. N’est-il pas évident que nous sommes sur le versant de l’adversité? Ce processus s’accélère à une vitesse remarquable. J’ai récemment reçu une lettre d’Espagne où les gens ordinaires sont confrontés à des problèmes graves. Le chômage est vertigineux.
C’est ainsi que le Créateur est en train de pousser et de tourner tout le monde à Lui faire face. Qu’ils le veuillent ou non, les gens commencent à se demander: «Que faisons-nous? ? Comment pouvons-nous sortir des difficultés ? » Tout d’abord, voici la clé pour éviter la crise : si une personne n’a rien à manger et pas d’argent pour payer le loyer, si il ou elle n’a pas les premières nécessités, les choses spirituelles ne l’intéresseront guère. Mais vous pouvez leur montrer quelle est la solution.
Lisez ce que les analystes écrivent, cherchez où vous voulez: aujourd’hui, personne n’a de solutions aux problèmes auxquels le monde est confronté. Au moins, c’est déjà bien évident. Ceux qui sont encore au pouvoir ainsi que les commentateurs politiques sont pleinement conscients que nous sommes arrivés dans une impasse. Personne n’a le courage de lever la main pour offrir une solution venant de lui. Il est effectivement bien évident que tout ce qu’il pourrait offrir est irréaliste et impraticable. Dans ce type de situation, c’est à nous de parler. Et nous devons nous dépêcher de le faire.

De la 4e partie du cours quotidien de Kabbale du 25/05/2011, «Préface à la sagesse de la Kabbale »

Quand la crise devient insupportable

Dr. Michael LaitmanLa crise que nous vivons aujourd’hui est un indicateur de notre manque d’unité entre nous. En essence, la crise nous fait voir que nous sommes des gens totalement égoïstes et individualistes qui vivons dans un monde global. Et c’est tout le problème. La Nature nous révèle la globalité du monde, mais notre nature égoïste y est complètement opposée.
Nous ressentons cette différence ou abîme entre les deux comme une crise. C’est pourquoi nous sentons la douleur et la confusion dans tout ce que nous faisons, et c’est la raison pour laquelle nous sommes en proie à des maladies et à des malheurs. Cela vient de l’absence de similitude entre notre désir égoïste et la Lumière supérieure.

Par conséquent, nous devons voir la crise actuelle comme un point de départ de l’ascension de l’humanité vers l’état spécial à partir duquel elle est une fois descendue, selon le programme figurant dans la particule d’information qui est née de la Lumière. Nous sommes nés ici, dans notre univers et nous sommes maintenant de retour à cet état parfait.

La partie de l’humanité dans laquelle le point dans le cœur a fait surface est en développement avec l’aide de deux forces. Tout ce dont nous avons besoin ce sont de bonnes conditions: le groupe, les études et l’enseignant. La deuxième partie de l’humanité passe par un processus de développement et atteint un état de crise qui devient insupportable. C’est alors que se pose une question : que veut dire « insupportable » ?
La sensation d’horribles souffrances peut amener l’humanité à la guerre, l’anéantissement, et toutes sortes de problèmes. C’est exactement ce qui se passe: une partie de la population oublie tout au moyen de la drogue, d’autres s’engagent dans le terrorisme, et d’autres encore ne sont inquiets de rien, ils ont complètement sombré dans le vol. L’égoïsme est en éruption dans toutes les directions. En raison de l’absence d’épanouissement intérieur que les gens ressentent, ils ne savent pas quoi faire d’eux-mêmes.

Ces phénomènes négatifs exposent toute l’étendue de la désillusion et du désespoir que l’humanité ressent aujourd’hui. Et les gens n’en sont pas coupables. Ils ressentent une énorme pression intérieure, qui est à l’origine d’explosions de violence. Donc, que peut-on faire pour soulager leur situation?

Nous avons déjà parlé de la diffusion de la science de la Kabbale. C’est le salut. Si nous répandons la connaissance de la science de la Kabbale avant que l’égo des gens n’éclate à la surface, alors nous sauverons le monde de grands troubles. Par conséquent, tout dépend des personnes avec un point dans le cœur.

Rien ne dépend du monde et nous ne devrions pas attendre que toutes les actions soient faites par d’autres personnes qui n’ont pas un point dans le cœur. Ils n’ont pas la force positive qui est en mesure de compléter leur ego. Ils sont seulement porteurs d’un immense désir égoïste, et ne nous donne qu’une addition de leur mécontentement et de leur douleur.

Nous devons traiter cet énorme désir, nous mettre au même diapason, et avec lui, aspirer à l’unité. Nous devons continuer à étudier et, en réponse, augmenter la diffusion avec un accent particulier sur la nécessité de nous unir entre nous. Nous sommes ceux qui devons unir notre volonté commune brisée en une seule – notre récipient spirituel commun. Même si elle est brisée, elle contient des pièces qui sont reliées entre elles, malgré qu’elles soient des caractéristiques totalement différentes du désir. Par conséquent, si tous les autres se joignent à ces désirs interconnectés, ils viendront également s’inclure dans cette connexion.
Voilà comment une partie de l’humanité construit activement une connexion les uns avec les autres, tandis que l’autre partie de l’humanité participe à ce processus de manière passive.

Du 2ème cours de la Convention de Madrid, du 04/06/2011

Le mal sous le microscope

Dr. Michael LaitmanNous ne devons pas nous réjouir des mauvaises nouvelles. Pourquoi ne pas venir à la correction finale de façon positive? Tout ce que nous avons à faire est de trouver « une pomme pourrie dans la cagette de pommes», le 1% de mal dans les 99% de bon – et de commencer à travailler. Tout dépend de notre connaissance du mal, notre sensibilité à lui. Et c’est le but de la sagesse de la Kabbale: de développer en nous la sensibilité pour la réalisation du mal.
Nous devons découvrir le mal en milligrammes, « sous le microscope», ce qui sera suffisant pour voir combien il est énorme et insupportable. Les sages ont dit que les justes voient le mauvais penchant comme une énorme montagne. En d’autres termes, la dernière goutte du mal semble encore monstrueuse pour eux. Pendant ce temps, les méchants pensent que leur mal est aussi épais qu’un cheveu: C’est pas si important.
Ainsi, tout dépend de la façon dont vous êtes conscients et du facteur grossissant de votre « loupe ». Par conséquent, nous ne devons jamais nous sentir bien à propos de l’agitation, de la faim, et d’autres problèmes du monde qui affluent sans cesse. Nous devons cultiver la réalisation du mal, et c’est ce que notre diffusion de la Kabbale est censée éveiller dans l’humanité.
Que devons-nous diffuser? Notre autorité? Non. L’autorité du Baal HaSoulam? Non. L’autorité du Créateur? Non plus. Nous voulons que les gens apprennent l’autorité du mauvais penchant, l’ego, qui dirige le spectacle et est la cause de tous les malheurs. Et s’ils appellent à renverser leurs gouvernements, ils peuvent au moins essayer de comprendre que nous devons secouer la puissance de ce « vieux roi fou » en nous-mêmes.
C’est ce que nous sommes censés démontrer, pour que l’homme puisse mieux comprendre qui a prise sur lui et qui doit être chargé de tous les malheurs et problèmes. Echapper au mal est déterminé par le niveau de conscience que nous en avons. Le rejet du mal est la force motrice de notre croissance. C’est tout ce dont nous avons besoin.

De la 4e partie du cours quotidien de Kabbale du 26/05/2011, Préface à la sagesse de la Kabbale

Echapper au rouleau compresseur du développement

Dr. Michael LaitmanQuestion: Les gens peuvent comprendre la nécessité de faire des concessions les uns aux autres, mais comment pouvez-vous expliquer la Lumière de la correction à une personne ordinaire?

Réponse: La Lumière est la qualité du don sans réserve, la force supérieure qui est présente dans la nature, qui nous fait progresser, nous donne la vie, nous corrige, et nous fait bouger en avant. Tout au long des millénaires d’existence de l’homme sur la terre (sans tenir compte des millions d’années de développement du minéral, du végétal, et des animaux de la nature), nous nous sommes développés par la contrainte, au moyen de la force cachée dans la nature. Il y a un certain programme à l’intérieur de celle-ci, un moteur qui fonctionne grâce à ce programme, qui règle tous les mouvements de la création et provoque son développement.

Les scientifiques révèlent qu’il y a 15 milliards d’années notre univers a commencé à se développer à la suite du Big Bang. C’est-à-dire, l’univers contient une force de développement. Et maintenant, cette force continue de nous développer, ce qui est appelé «le cours naturel de l’histoire» (Beito).

Toutefois, nous avons la possibilité de nous développer « plus vite que le temps » (Akhishéna), non pas au moyen de la force brutale de la nature qui nous pousse au développement avec un « bras de fer » à travers « le jugement et la restriction », mais en éveillant sur nous la « miséricorde », comme il est écrit:« Comme Il est miséricordieux, ainsi vous deviendrez miséricordieux. »

Cela signifie que je réveille les bonnes forces de développement dans la nature. Si je suis d’accord avec le développement, que je le désire, et que j’aspire moi-même au même but en éveillant le désir en moi avant même que la nature commence à mettre la pression sur moi, alors je me sens bien et à l’aise! Je mériterai la compréhension et je raccourcirai mon chemin. En deux mots, c’est tout ce que nous avons à faire!

Nous avons à courir de l’avant par nous mêmes, comme une souris fuit un chat. Quand une personne devient plus sage, elle comprend que le rouleau compresseur du développement se meut sur elle. D’autre part, il y a des gens qui n’ont toujours pas remarqué ou ressenti cette presse qui va les rattraper. Cela signifie qu’elle ne s’est toujours pas suffisamment rapprochée d’eux et ne provoque pas de grandes souffrances.

Imaginez que vous êtes en train de courir sur une route et qu’une presse énorme est à vos trousses, sur le point de vous écraser. Si vous vous ressentez déjà cela, alors vous cherchez vraiment un moyen d’être sauvé. Vous n’avez nulle part où aller. Sur vos deux côtés il y a des bâtiments qui s’étendent sur de nombreux kilomètres, et vous courrez entre eux sur une route étroite, tandis que la presse avance en roulant juste derrière vous. C’est une image surprenante …. Vous ne voulez pas que la presse vous écrabouille sur l’asphalte, n’est-ce pas ?

 

Certaines personnes sentent déjà qu’elles sont dans cet état, tandis que d’autres ne le sentent pas encore. Néanmoins, tout est une question de temps. Peut-être que vous vous sentez bien pour l’instant, comme une personne tombant du 10ème étage, et en passant devant le 8ème étage, elle dit à son voisin qui la regardait par la fenêtre, « Comment allez-vous ? Tout est OK pour l’instant ». Voilà comment le monde est «OK »aujourd’hui, mais elle ne le comprend pas encore.

De la 2ème partie du cours quotidien de Kabbale du 30/05/11,Talmud des dix Sefirot

Atteindre les élites

Dr. Michael LaitmanQuestion: Comment les changements se produiront dans le système éducatif – par l’initiative du gouvernement supérieur, ou par la pression du peuple d’en bas?

Réponse: Les dirigeants n’ont peur que pour leur «fauteuil» et rien d’autre. Si le peuple sortait dans la rue et commençait à ébranler ces fauteuils, et qu’il ne mettrait pas seulement les voitures en feu, mais commencerait à faire des actions plus sérieuses, les dirigeants commenceraient à écouter leurs revendications. De toute façon, ils devront les accepter. La question est : Serons-nous capables de leur offrir notre explication concernant les mesures nécessaires ? Nous devons essayer de le faire autant que nous le pouvons.

D’une façon ou une autre, nous devons atteindre les dirigeants, mais des deux côtés : depuis le bas, à travers les masses qui sortiront dans la rue, et directement en haut. Après tout, nous parlons d’une étude globale du monde, de changements dans l’éducation, et de construire un système mondial d’éducation, dans lequel chacun étudiera tout en recevant un salaire fixe pour cela, les moyens de subsistance.

Cet apprentissage prendra la place du travail, mais en réalité, il deviendra le travail des gens au sens spirituel. Toute personne attirera la lumière dans la mesure de ses forces et de ses capacités, et celle-ci sera sa récompense. Après tout, la lumière contient toute l’abondance possible.

Combien de personnes sont nécessaires pour subvenir aux besoins vitaux de tous les habitants de la terre ? Vêtements, nourriture, construction, services – tout ce qui est nécessaire dans le cadre d’une existence normale ? Par exemple, les gens travailleront une demi-journée et étudieront une demi-journée. Et tout le monde fera ainsi.

Toutefois, cela ne peut être atteint qu’à travers les dirigeants, ou plus précisément, à travers l’opinion publique, par le biais des gens qui pensent, y compris les scientifiques, sociologues, politologues, et tous ceux qui s’élèvent au-dessus de la masse, mais pas trop haut. Après tout, le sommet est occupé par les « destructeurs », alors que nous parlons surtout des milieux universitaires.
De la 4e partie du cours quotidien de Kabbale 26/5/11, «Préface à la sagesse de la Kabbale »

Utiliser la crise comme un moyen de progrès spirituel

Dr. Michael LaitmanNous devons correctement évaluer l’état d’être actuel sur la terre. Les défauts sont destinés à ce que nous les corrigions, pour les utiliser comme un moyen pour nous élever dans le monde d’en- haut. Sinon, pourquoi est- ce que je vis ici? Pourquoi suis-je en train de vivre tous ces problèmes et de tenter de leur résister? Je tiens à les surmonter. Je suis conscient de la situation et reconnaissant de la crise car en la corrigeant, je vais entrer dans le monde supérieur. Si ce n’est pas pour cette crise, où pourrais-je travailler, où pourrais-je me changer pour m’élever à un niveau supérieur?Nous parlons d’un moyen qui nous permette de nous améliorer et de nous corriger. Nous avons révélé la maladie, mais maintenant, en travaillant sur le traitement, nous atteindrons notre nature et comprendrons ce qui nous manque pour acquérir la nature du Créateur.

De toute évidence, la crise n’est pas une raison de s’enthousiasmer, mais c’est la révélation du mal. Toutefois, nous devrions avoir une attitude pratique envers elle. Tout à coup, je découvre que je suis cruel, avide, et que j’aime commander les autres, que je ne me soucie de personne d’autre au monde – et j’évalue ces révélations comme un moyen sur mon chemin. Je suis heureux des défauts qui se sont révélés parce que je sais à quoi ils sont destinés.

C’est pourquoi nous ne devrions pas faire taire ou dissimuler les problèmes du monde loin de nous. Au contraire, nous devons les exposer aux gens, et non pas pour leur faire peur, mais pour guérir la maladie. Nous devons montrer à tous que nous n’avons qu’une seule issue de sortie : traiter la crise dans la pratique, l’utiliser pour faire des changements qualitatifs.

Ensuite, nous allons tout d’un coup avoir l’impression que nous faisons un travail merveilleux sur la correction, dont le résultat sera la vie éternelle et parfaite. Qu’y a-t-il possiblement de mieux? Nous ne voulons pas rester au niveau animé, naître et mourir, encore et encore. D’ailleurs, c’est impossible parce que grâce à notre développement, nous avons déjà atteint la nécessité de nous élever au niveau supérieur, dans une dimension supérieure.

Nous ne sommes pas en train d’expliquer la nature de la crise aux gens, mais nous visons son objectif le plus élevé. La question ici n’est pas de nous éduquer et de nous rapprocher, en nous obligeant à nous unir. Tous ces éléments sont simplement des moyens, une échelle qui nous permettra de monter à un nouveau niveau de l’être.
De la 4ème partie du cours quotidien de Kabbale du 18/05/2011, les problèmes du monde, la surpopulation

L’examen de compétence de « l’ouvrier du Créateur »

Dr. Michael LaitmanQuestion: Si une prière est un moyen de correction, plutôt que d’élimination de la souffrance, pourquoi est-il écrit qu’il faut prier pour cette dernière?

Réponse: Il est écrit que l’on doit prier pour réduire la souffrance parce que, là où je la ressens, les défauts de mes désirs égoïstes se révèlent à moi. Ceux-ci sont sur quoi porte ma prière, je peux ainsi discerner le mal en moi et comprendre comment je peux les corriger, afin de les transformer en désir de donner.

Une personne normale prie pour se sentir bien, pour avoir accès à un robinet ouvert déversant dans ses mains l’abondance d’en Haut. Sa douleur est matérielle, c’est-à-dire qu’elle se situe dans le désir de recevoir du plaisir. C’est ce qu’elle cherche à satisfaire. Par conséquent, sa prière est corporelle et naïve.

L’homme ne considère pas sa douleur comme le moyen de venir vers le Créateur. Il veut tout simplement la calmer, l’assujettir, combler le vide intérieur. C’est ainsi que la plupart des gens en général prie, qu’ils soient laïcs ou religieux. Tous s’efforcent de se sentir bien, ce qui les rend prêts à prier pour cela. Ils ne font que prier: « Donne-moi, donne-moi, donne-moi » parce que leur ego souffre, et doit être calmé.

Une vraie prière est quand je dis: « il n’y a rien hormis Lui. » Il a créé le désir égoïste en moi, « le mauvais penchant, » et je dois découvrir ce que c’est. Si mon désir de recevoir du plaisir souffre, il me faut utiliser la prière comme un remède. Après tout, le Créateur a créé ce désir. Le Créateur est responsable de la douleur que je ressens et personne d’autre. Je sens la douleur, là où je ne suis pas encore réalisé l’union au Créateur, alors que je dois y parvenir.

Imaginons que je sois en première année d’école. Ils m’ont donné des devoirs à faire, mais je ne les ai pas faits. Je ne me suis pas préparé pour l’examen et j’ai échoué. Maintenant, je dois en assumer les conséquences. Je souffre, mais cette souffrance est appropriée à mon âge, à la première année.

De même, chaque personne ressent la douleur, là où elle a échoué à l’examen, là où elle ne s’est pas corrigée, où elle n’a pas suivi le « chemin» du Créateur  menant vers le but, l’état de correction. Par conséquent, elle devrait remercier le Créateur, la lumière supérieure, qui insuffle en lui cette sensation de douleur. Un symptôme de la maladie vous est donné pour vous permettre d’aller chercher le traitement adéquat, alors vous irez bien.

Ainsi, ne cherchez pas à ce que le Créateur soulage votre douleur, mais cherchez plutôt comment y remédier. En fait, si vous calmez la douleur, demain, vous vous réveillerez dans une souffrance bien plus importante. Aujourd’hui, vous avez pris un antalgique, vous avez cessé de ressentir la douleur, et vous êtes heureux de vous sentir apparemment bien. Mais vous vous trompez. Demain, ce sera pire!

En d’autres termes, il y a ceux qui traitent toutes leurs douleurs et tous leurs problèmes quotidiens avec toute sorte de médicaments, toute sorte d’anti-douleur, juste pour se débarrasser de la souffrance. Ils prient pour ne recevoir ni souffrance, ni récompense. D’autres prient pour ressentir des souffrances pouvant leur montrer où ils ont besoin de se corriger, afin d’atteindre progressivement le degré du Créateur. Pour cela, ils sont prêts à accepter et à remercier le Créateur de manière égale pour tout le mal et tout le bien reçus. Après tout, ces sensations sont là pour nous réveiller et nous guider sur le chemin.

Ce sont deux méthodes très différentes. Certains crient: « Sauve-moi, donne-moi la paix! » C’est la prière du peuple ». D’autres cependant disent: « Non, nous utiliserons toute cette douleur de la manière la plus efficace », ceux-ci sont les ouvriers du Créateur. Après tout, nous voulons faire Son œuvre, car nous désirons être Son partenaire. S’Il nous éveille, nous voulons nous réveiller.

De la 1ère partie du cours quotidien de Kabbale 09/05/2011, Shamati N°113

Les feux de circulation de mon âme

Dr. Michael LaitmanQuestion: Est-ce que la souffrance pointe directement ou indirectement, seulement là où la correction est nécessaire, seulement?

Réponse: Nous devons essayer de discerner ce qui est précisément l’origine de la douleur, c’est-à-dire ce que le Créateur attend de nous. Quand une pensée, un désir, ou des intentions nous visitent et que ceux-ci ne sont pas liés à l’amour des autres, je devrais immédiatement sentir en moi le feu passer au rouge!

Il existe des pensées, des désirs, et des intentions, où se trouve ce signal d’alerte, d’abord, jaune, puis orange et enfin, rouge comme un vrai signe de catastrophe. Cela dépend des cas.

Mais je dois considérer cela comme le désir de tout regarder avec amour, et si c’est moins que cela, je veux que la lumière passe au rouge. Ensuite, je vais voir un champ de feux rouges devant moi. Cela me fait comprendre et prendre conscience de mon état réel de sorte que je puisse m’arrêter et puisse désirer que toutes ces lumières deviennent vertes. Je cherche comment y arriver, et, ainsi, je commence à travailler avec le Créateur.

Il allume en moi le feu rouge, et je la change en vert. Tout en m’efforçant de le faire, je cherche la raison pour laquelle il est devenu rouge et comment le changer. C’est l’objet de tout notre travail, le processus que nous sommes censés subir.

De la 1ère partie du cours quotidien de Kabbale 9/5/11, Shamati # 113

Le point d’entrée dans la spiritualité

Dr. Michael LaitmanQuestion: Pourquoi est-il écrit que «ce monde est créé pour personne d’autre qu’Israël» plutôt que pour les nations du monde, même si leur correction est le but de la création?

Réponse: Nous devons suivre les définitions scientifiques de la sagesse de la Kabbale. Le «monde» (Olam) signifie «dissimulation» (Alama). La dissimulation est créée seulement pour Israël, ceux qui aspirent « droit au Créateur. » Ceux qui veulent atteindre le Créateur doivent passer par des dissimulations, la souffrance, et les coups, afin de construire en eux-mêmes une forme négative opposée au Créateur et pour désirer ensuite atteindre la qualité du Créateur : l’attribut du don séparé de la réception.
C’est le point que nous devons atteindre. Entre temps, notre désir ne doit pas être semblable au Créateur dans toute Sa puissance, Pas du tout! Vous pouvez avoir un désir qui ne pèse qu’un gramme, mais il doit être corrigé! Un désir corrigé signifie que vous sentez ce que veut dire être détaché de la réception. Cette qualité est la plus importante, et nous devons en faire l’expérience.

Après tout, pour le moment nous sommes en mesure de donner que si nous voyons un avantage. Comme il est écrit, « nous échangeons une vache contre un âne, »  car nous recevons ce que nous préférons. Par exemple, un livre est plus important pour moi que l’argent. Alors je donne de l’argent et reçois le livre. C’est ce qu’on appelle une acquisition.

Mais pourquoi est-ce une acquisition? N’avez-vous pas payé? N’avez-vous pas donné votre argent? Non, ce que j’ai donné est moins important pour moi que ce que j’ai reçu. Si je devais donner quelque chose de valeur égale, en échange, je serais incapable de le faire. J’ai toujours besoin d’imaginer que ce que je reçois est préférable à ce que je donne. Et plus la différence entre eux est grande, plus je suis satisfait car plus j’en profite: «Regardez ce que j’ai trouvé! Il était presque gratuit!  »

C’est votre façon de vivre: votre satisfaction doit être aussi préférable que possible par rapport à ce que vous donnez en retour. Agir ainsi n’est pas « donner dans l’intention de donner ».

Comment une personne ressent la séparation de la réception pour donner et de ne rien recevoir en retour? Je suis disposé à travailler sans rien recevoir en échange, si je crois qu’ainsi je gagne moi-même le monde à venir. C’est comme si j’ouvrais un compte dans l’avenir et y effectuais des versements. Cela est encore plus fiable: Personne ne l’enlèvera et rien ne se perdra dans ce monde.

Mais comment sentez-vous que vous êtes complètement détaché du don sans réserve, que vous ne profitez pas de lui en aucune façon, et qu’il est complètement isolé de vous? Vous travaillez avec ardeur toute votre vie, et personne, y compris le Créateur, ne sait rien de vous. Mais vous savez cela ; vous travaillez et ne souhaitez rester que dans ce domaine. Toutefois, si vous travaillez pour ne pas vous sentir coupable, cela est votre salaire.

Alors, comment pouvons-nous nous arracher des désirs de la réception? Vous avez besoin de sentir ce détachement aussi peu qu’un gramme, et c’est tout, vous n’avez pas besoin de plus que cela. Alors vous êtes prêt pour la révélation. Après tout, cela est déjà une image du véritable attribut du don, une image du Créateur.

Supprimez Pharaon

Dr. Michael LaitmanLe Pharaon en vous a besoin de grandir. Au début, il est petit, quel genre de roi est-il. Joseph sent qu’il contrôle toute son Egypte, tout son égoïsme, dans son intêret personnel. Il prévoit l’avenir et sait ce qu’il faut faire. Mon ego s’épanouit, j’atteins les sept années d’abondance.

Et même lorsque les sept années de famine commencent, je ne les sens pas encore. Je vends mes réserves à Pharaon. La misère des Égyptiens joue en ma faveur : je les vends à Pharaon avec tout ce qu’ils ont, alors qu’Israël ne souffre pas du tout dans mon pays de Goshen. Il n’y a pas de famine là-bas.

Voir comment ces états se révèlent dans une personne dans un certain ordre, l’un après l’autre, jusqu’à ce qu’elle commence à comprendre que Pharaon est son ange de la mort, et qu’il n’y a rien qu’elle puisse faire à ce sujet. Alors, elle commence à réaliser que tout vient de la même source, le Créateur. Pharaon l’amène plus près du Créateur («rapprocher» et «sacrifier» sont le même mot en hébreu). Il nous aide «indirectement».

Je ne reçois plus de plaisir de la réception, mais je n’ai pas non plus de plaisir à donner. Alors, qu’est ce qu’il me reste ? Je n’ai ni l’un ni l’autre ! C’est ce qu’on appelle : «Et les enfants d’Israël gémissaient encore sous la servitude. » Je suis sorti de la réception égoïste et je ne vois pas de joie en cela. Ces «belles villes » ne sont bonnes que pour Pharaon ; elles ne font rien pour moi. Cela signifie que je me suis déjà séparé de Pharaon.

Ces villes restent pauvres pour moi parce que je n’ai rien reçu d’elles. Où sont le désir de donner, la réalisation du but ? Il n’y a rien. C’est parce que je désire l’attribut du don et la réalisation spirituelle égoïstement. Je veux donner pour mon propre bien. Alors, comment puis-je parvenir à un pur désir de donner de façon désintéressée ?
J’ai besoin de m’élever au-dessus de ces «villes pauvres » car ainsi, je ne peux plus attendre de compensation pour mes actions. C’est alors seulement que je serais prêt à m’élever au degré de la foi, qui est complètement déconnecté de mon désir et de mes qualités actuelles.

Je ne suis pas capable d’atteindre cet état par moi-même, mais j’ai besoin du désir de le toucher, de me « séparer » de l’action de penser à moi, même légèrement. C’est un gros problème. Quand je suis finalement parvenu à cela, à travers les villes qui sont belles pour Pharaon et pleines de misère pour Israël, je commence à comprendre qu’il n’y a pas d’autre moyen d’avancer qu’à travers les coups venant d’en haut. Je ne pourrai jamais me séparer de mon égoïsme et oublierai toutes les conséquences de mon désir de donner.
Ensuite, je pense au désir de donner, mais comment puis-je éviter de m’attendre à recevoir un bénéfice personnel ? J’ai besoin de recevoir de réels coups pour faire cela, pour que je souffre avec  Pharaon de l’utilisation égoïste de mon désir de donner.

Ensuite, les plaies d4egypte viennent, et je veux les utiliser pour m’élever au-dessus de tout intérêt personnel, d’aucune conséquence personnelle de mon désir de donner. En d’autres termes, je commence à m’efforcer à désirer donner en faveur de l’attribut du don. Le besoin de me débarrasser de mon ego commence à se former en moi. Ces dix plaies révèlent l’image de la libération en moi parce que sinon, je ne serai pas en mesure d’aller à l’étape suivante.

L’exil et la rédemption sont déterminés par le manque du Créateur et de Sa présence. J’ai besoin de comprendre ce qu’on appelle le Créateur, afin que, d’une manière ou d’une autre, Il puisse se manifester à moi dans mon exil et que je parvienne à la rédemption. Qu’Il se manifeste par son absence, mais je veux simplement avoir une sorte de perception de lui.

C’est pourquoi les derniers coups arrivent. Je sens combien un coup me rapporte quand il survient, car une puissante révélation du mal a lieu. D’autre part, ces coups sont très douloureux, et arrivent directement sur moi, sous forme de chocs spirituels intérieurs. Toutefois, ils renforcent vraiment une personne, comme le sel « préserve » la viande. Ces coups amènent la guérison.