Category Archives: souffrances

Vous ne pouvez pas vous « endormir », puis vous « réveiller » à la fin de la correction

Dr. Michael LaitmanQuestion: Pour autant que je comprenne, le Créateur joue avec nous et ce jeu a un but spécifique. Mais tous les jeux ont une fin et cela signifie que ce jeu prendra fin dans environ 200 ans. Est-ce exact?Réponse: En fait, j’espère que cela finira plus tôt encore. Je vous le dis en toute confiance que nous pouvons l’achever en plusieurs années. Il n’existe aucun obstacle.
Question suite: Si ce « jeu » se termine et que nous allons en arriver là où nous devons aller dans tous les cas, ce qui signifie que nous allons corriger notre âme, alors quelle est la différence entre la ligne droite et la ligne gauche ? Et qu’arrivera-t-il si nous choisissons la voie de la ligne de gauche?

Réponse: L’objectif de la création est pour chacun d’entre nous, chacun de nous étant un petit point du Kli commun ou désir, pour atteindre la perfection, ce qui signifie le même genre d’unité avec tous les autres points de ce Kli que celui existant parmi les cellules d’un organisme parfait et sain.

Afin d’atteindre cet objectif, nous devons comprendre, ressentir, et parvenir à tout ce système commun, énorme, car, en substance, nous sommes un organisme unique dans lequel nous sommes unis les uns aux autres. Même notre corps physique fonctionne en étant pénétré par un certain champ d’information. Ce n’est pas seulement un système lymphatique, un système cardio-vasculaire, un système nerveux, et ainsi de suite, mais un certain système commun d’information. Par conséquent, il est impossible pour moi de prendre un somnifère et de m’endormir, ou de me congeler pendant 200 ans et alors quelqu’un me réveillera et je serai à la fin de la correction. C’est impossible!

Je dois développer mon esprit et mon cœur, ma capacité à comprendre, à réaliser et à atteindre. Après tout, en une heure nous ne pouvons pas faire ingurgiter à un enfant toutes les connaissances qu’il doit acquérir pendant plus de 20 ans d’études. Et exactement de la même façon, nous ne pouvons pas enseigner à une personne qui a grandi dans la jungle tout qu’elle doit recevoir progressivement au cours de plusieurs décennies. Nous avons des exemples.

En d’autres termes, chaque personne doit passer par son parcours personnel de développement, progressivement et de façon persistante en s’élevant. La seule différence est de savoir si elle sera poussée en avant par un « bâton» à chaque étape de la voie, ou si elle avancera de son propre désir.

Nous devons passer par des phases spécifiques de correction et chacun de nous doit les traverser les unes après les autres. Et à chaque pas, je suis comme un enfant forcé par ses parents à lire un mot de plus, puis encore un, et ainsi de suite. Je souffre beaucoup parce qu’on m’oblige à étudier, jusqu’à ce que je comprenne que je dois le faire d’une façon ou d’une autre.

Mais si je suis intelligent, je comprends que je peux développer un désir de lecture. Par exemple, en regardant mes amis qui ont déjà appris à bien lire, je commence à avoir honte de mon incapacité et je reçois un désir de les «rattraper». Alors je n’ai plus besoin de personne pour me gronder, mais je vais de l’avant par moi-même.

C’est la différence entre les lignes gauche et droite – le chemin de la souffrance, quand des « coups » descendent sur vous de toutes les directions, et le « doux » chemin où vous êtes dans l’environnement correct qui éveille en vous le sentiment de l’envie .Vous les regardez et vous enviez le fait qu’ils aient quelque chose que vous n’avez pas. Et cela vous oblige à bouger.

Du 3ème cours de la Convention WE ! Du 01/04/2011

Ce qui fait souffrir un kabbaliste

Dr. Michael LaitmanUn kabbaliste souffre quand il voit que le monde est en retard dans l’avancement vers l’unité, la révélation du Créateur, et la vie parfaite. Nous sommes capables de le faire, nous avons toutes les conditions pour cela, mais nous ignorons cette occasion et ne la satisfaisons pas. Ainsi, nous causons divers problèmes sur nous-mêmes et nou faisons souffrir le Créateur.Un kabbaliste est celui qui souffre plus exactement parce qu’il a atteint la révélation du Créateur. Après tout, en ce qui concerne le monde, il est comme une mère en relation avec ses enfants. Le monde entier est ses Kelim, des parties de son âme. Même si elles ne sont pas corrigées, un kabbaliste souffre pour eux plus qu’ils ne souffrent par eux-mêmes.

Chaque personne ressent son égoïsme personnel et souffre parce que son Kli (récipient, désir) est vide. Toutefois, un kabbaliste inclut tout le monde. Il veut traiter tout le monde avec amour et combler tout le monde avec une bonté absolue. Cependant, les gens n’en veulent pas, ils ne sont pas d’accord pour s’unir et annuler leur égoïsme même un peu, afin de créer un grand désir(Kli) qui puisse être rempli avec la Lumière de l’Infini.

Un kabbaliste ne peut pas corriger le monde, il ne peut qu’en souffrir et attendre que les gens expriment une préparation minimale pour avancer. Certes, la plupart de tout ce qu’il éprouve est pour ses élèves car leur souffrance est dirigée vers le but. Il ne peut pas les faire progresser artificiellement car il leur ferait du mal et entraverait leur développement. Par conséquent, il parle avec eux au niveau correspondant au leur.

Nous étudions les sources authentiques, et notre relation avec elles détermine ce que nous pouvons recevoir d’elles. C’est exactement ce que je révèle, et non ce que je comprends dans mon désir. Je travaille avec le besoin collectif qui s’élève dans le but d’être révélé à tout le monde.

De la Kabbale pour débutants 13/12/2010, « Qui est un kabbaliste »

Elever le contraste de l’image de la réalité

Dr. Michael LaitmanLa nature est bien absolu et donc tout doit être évalué selon l’état final auquel elle nous conduit. En général, la «nature» et «le Créateur» est la même chose. Alors, pourquoi la nature arrange les choses de telle sorte que dans le processus de notre développement, nous devons traverser tant d’états désagréables, problématiques, et atroces sur la chemin vers la bonne ligne d’arrivée?

La réponse est simple: la Bonté en tant que telle n’existe pas. Nous ne la révèlons qu’en la comparant au mal. Il n’y a pas de bien sans mal, et nous devons donc révéler les défauts ainsi que leur avantages, encore et encore. C’est la seule façon pour nous d’acquérir la profondeur de la sensation. Le contraste entre le bien et le mal nous apporte la compréhension, et sur le chemin qui mène à travers une procession d’états, nous acquérons de l’expérience en passant du mal au bien.

Dans ce mouvement constant, nous accumulons tout le mal à l’intérieur de nous, et au-dessus de lui, tout le bien, et ansi nous prenons conscience de l’écart entre eux, l’abîme entre l’infini négatif et l’infini positif. Tout ceci est à l’intérieur de nous, est absorbé en nous, et devient notre récipient ou volume.

Bien et mal, plus et moins ne peuvent exister en nous séparément. Il n’y a pas de Créateur sans création. Nous ne parlons de la lumière que dans le contexte d’un récipient déjà présent à l’intérieur. Nous ne considérons pas le Créateur séparément de la création qu’Il a créé. Il est impossible de dire si quelque chose existait auparavant, car la notion même de temps, la base même de la perception disparaît. Il n’y a personne pour dire quelque chose et personne pour en parler. Tout n’est atteint que par la création. Même si elle est secondaire par rapport à la Lumière, il en est seulement ainsi en termes de cause à effet.

Le Ari écrit: «Voici qu’avant les émanations ne fussent émanées et les créatures ne fussent créées, la simple Lumière Supérieure avait rempli toute l’existence. » En d’autres termes, la lumière remplit déjà une réalité, elle y existe, et est sujette à la perception ou la sensation. Ayant atteint cette réalité, un kabbaliste nous en parle. Nous ne pourrons jamais parler de tout ce que nous n’avons pas atteint à l’intérieur de nos récipients.

Au-dessus des vagues

Dr. Michael LaitmanSur le chemin spirituel, l’alternance du vide et de la satisfaction est inévitable. Sinon la création resterait sans aucune sensation.

Cependant, je traverse ces cycles volontairement. Ils me rapprochent tous de l’état final où je suis inclus dans la bonté absolue.

À la fin du chemin, j’atteindrai cette bonté, mais jusque-là dans mes sensations, je dois passer par des états complètement opposés. Parfois je me sens bien et parfois mal. Alors, que dois-je faire?

Le Créateur peut-il vraiment faire basculer ce pendule, souhaitant constament me faire passer du chaud au froid?

Non, il veut me faire dépasser mes sensations, le mal et le bien, ainsi je ne dépenderai pas d’elles. Les états de ma vie matérielle terrestre, la souffrance ou la joie de ma «chair», c’est-à-dire mes désirs, doivent être orientés vers un but. Si je m’accroche à l’objectif, alors ce n’est pas important si je me sens bien ou mal. L’attirance/atteinte/attrait de l’objectif est toujours bonne.

Il s’agit d’une bonté absolue. Je n’attends pas que la ligne d’arrivée vienne, mais continue à la gravir, à garder ma foi au-dessus de la raison. Ainsi, le bien et le mal sont bénéfiques et je suis complètement indépendant des états qui passent sur moi.

Nous ne devons pas arriver à ce point à la fin du chemin, mais au début. C’est comme pour un enfant qui va tous les jours à l’école. Toutefois, contrairement à l’enfant, nous nous élevons à l’endroit où nous pouvons voir l’objectif et comprendre que cela est bénéfique pour nous. Rien n’est accidentel, la nature est absolue et tout en elle est destinée à conduire les parties de la création à l’objectif final.

Si nous nous connectons à l’objectif, alors même si les pires choses possibles nous arrivent, nous ne les perçoivent plus comme un mal. Il n’y a rien de mal. L’instant d’après, cette sensation sera remplacée par une bonne sensation, mais nous ne voulons pas non plus être submergé par la bonne sensation. Nous voulons avoir du plaisir et être heureux, parce que nous continuons à nous diriger vers l’objectif – au-dessus de toutes les bonnes et mauvaises choses dans une égale mesure. C’est l’éducation correcte.

L’humanité ne sera pas capable d’avancer, si elle ne reçoit pas une explication de l’ensemble de l’image : Nous passons par un processus spécifique, et peu importe ce qui se passe, nous devons nous accrocher à l’objectif. Dans ce cas, toutes les vagues nous parviendront dans la paix et tout sera là pour nous aider.

Le monde est rond

Dr. Michael LaitmanQuestion du Japon: Quelles sont les raisons de la catastrophe qui nous arrive? Selon les prévisions il y a encore des tremblements de terre devant nous. Pouvons-nous tous prévenir ces événements, ici et dans le monde entier?
Réponse: Pour répondre à cette question, nous devons d’abord comprendre où nous en sommes. Nous sommes dans un monde « rond ». C’est ce que la science de la Kabbale nous explique dans son article sur «la perception de la réalité ».
N’attendons pas que des épreuves douloureuses de ce type viennent à s’exprimer dans notre monde. C’est par une expérience douloureuse que nous découvrons que nous sommes tous interconnectés, que le monde est global et intégré, avec un effet papillon, et ainsi de suite. Il ne faut pas avoir à tirer les leçons des catastrophes qui se produisent constamment dans le but de nous en convaincre. A la place apprenons la science de la Kabbale.
Au moment où notre expérience de la vie commence à fonctionner, il peut être trop tard. Combien encore de tsunamis, de séismes et autres catastrophes doivent se produire pour que nous devenions plus intelligents? Tournons- nous plutôt vers la science et la sagesse. Il est écrit: « Celui qui apprend est sage ». Alors, qu’apprend le sage ?

Nous savons par la science de la Kabbale que toute la réalité se fait sentir à l’intérieur de nous, car elle est à l’intérieur de nous. Ma perception se divise en cinq niveaux. Trois de ces niveaux sont mes sensations intérieures: la racine, l’âme et le corps. Ils se «revêtent » en moi de l’intérieur. En outre, il y a des détails extérieurs de la perception que je perçois à l’extérieur, en dehors de moi: les vêtements et le palais. C’est le monde entier en dehors de moi. Les vêtements ce sont tout ce qui est à l’intérieur de la zone que mon corps ou mes sens peuvent atteindre, tandis que le palais ce sont les choses éloignées, inaccessibles, ou en d’autres termes, les choses non soumises à mon contrôle.
C’est ainsi que la réalité est divisée. Sa partie interne est appelée Galgalta ve Einaym tandis que la partie externe est appelée AHP. Cette division a été provoquée par la destruction spirituelle, qui est la raison pour laquelle nous ressentons à peine Galgalta ve Eyneim à l’intérieur de nous et que nous n’avons pas de sensation du tout que AHP est également une partie de nous. C’est ainsi que nous allons diviser notre réalité jusqu’à la fin de la correction lorsque Galgalta ve Einaym s’uniront avec AHP dans toutes les dix Sefirot.
De là, nous devons tirer la conclusion suivante: nous ressentons tout à l’intérieur de nos Kelim. Il peut s’agir d’un tsunami, la terre, ou de l’univers avec toutes ses étoiles et des galaxies. Tout est à l’intérieur de moi, dans mon désir égoïste. C’est ainsi que mon désir est construit de manière à ce que je perçoive la réalité divisée en deux: « moi » et « en dehors de moi ». « Moi » est Galgalta ve Einaym, la racine, l’âme et le corps, tandis que « en dehors de moi» est AHP, les vêtements et le palais, les deux catégories de la perception externe.
Divers changements ont lieu dans mes Kelim intérieur et extérieur. En regardant les catastrophes naturelles, il est très difficile de comprendre pourquoi ces événements douloureux sont en cours dans les Kelim extérieures plutôt que les Kelim intérieurs. Pourquoi ces changements influent-ils aujourd’hui sur ​​une partie spécifique de mon âme, appelée « le peuple japonais »? Pourquoi la catastrophe s’abat-elle sur eux parmi tous les peuples ?

Mon âme comprend également d’autres pièces que je perçois comme mes amis. En réalité, elles n’existent pas par elles-mêmes, mais comme faisant partie de moi à mes yeux. Il en sera ainsi jusqu’à ce que je complète ma perception et alors tout ira s’unir en un tout, en un seul désir, soudé et entièrement destiné au don sans réserve. Il s’agit de la forme corrigée.
Sans voir la réalité à partir de ces positions, nous ne serions jamais en mesure de percevoir correctement ce qui se passe, y compris les guerres, les catastrophes, la corruption, ou toute autre chose. Nous ne serions jamais en mesure de justifier le Créateur ou de comprendre comment tout va dans le sens de la correction.
Cependant, nous ne serons pas en mesure de gérer sans avoir la bonne perspective des choses, sans avoir une idée du monde « rond » qui est à l’intérieur d’une personne et dépend de sa correction. Il n’y a rien en dehors de moi. Tout est moi. C’est ma terre, mon tremblement de terre, mon Japon, ma Libye, mon Israël, ma planète, et mon univers. Et tout cela reflète mes qualités, qui ne sont pas encore corrigées.
De la 4e partie du cours quotidien de Kabbale du 13/03/2011

Comment prévenir les coups de la nature

Dr. Michael LaitmanQuestion: Cher Dr. Laitman! Nous, vos élèves au Japon, aimerions connaître votre opinion sur ce qui a causé le malheur qui nous est arrivé: le tremblement de terre et le tsunami. Selon les prévisions, davantage de coups durs sont attendus dans un avenir proche. Pouvons -nous tous ensemble, prévenir de tels événements au Japon et, en général, dans le monde? 

Réponse: La nature nous guide sur le chemin du développement évolutif jusqu’à atteindre similitude avec elle. Les coups et les souffrances que nous ressentons sont la réaction de la nature à notre manque de correspondance avec elle. La seule solution à toutes les crises est de parvenir à l’équilibre avec la nature.
En général, il est atteint par la correction de notre égoïsme. Notre égoïsme est évalué par notre attitude envers la connexion avec l’ensemble de l’humanité comme un tout unique. C’est parce que la nature nous concerne justement, comme un tout unique. Jusqu’a ce que nous devenions comme un, nous allons souffrir.

Il est dit dans le Livre du Zohar (« Introduction du Livre du Zohar », Articles 66 à 81) que les premiers malheurs s’abattent sur les meilleurs: dans ce cas, le Japon. Mais, comme les coups s’intensifient, ils auront une incidence aussi sur les pires …. Il n’y a qu’une solution: s’unir dans l’amour du prochain et devenir un système global et intégré, comme l’ensemble de la nature. Ensuite, à l’intérieur de nous, nous allons commencer à ressentir l’accomplissement par le Créateur.

Parvenir au titre “d’Homme”

Dr. Michael LaitmanSi nous nous mettons à progresser correctement et que nous parvenons à nous unir tous ensemble et avec toutes les parties de l’univers, alors nous commencerons à comprendre le monde à un nouveau niveau. Nous nous éléverons au-dessus de ce petit monde, que nous percevons désormais dans notre ego, où chaque personne perçoit individuellement, et nous révélerons peu à peu un monde nouveau –  éternel et parfait. Nous percevrons le monde au niveau appelé «homme», au lieu de le percevoir, à travers notre corps, au niveau animal.

Je commencerai à me percevoir au niveau de l’existence absolue, uni à chacun en une seule conscience, en une seule pensée, une pensée commune, un unique désir et perception. Alors, je percevrai tout ce qui arrive à mon corps animal comme un niveau inférieur à moi, et comme une nouvelle conscience.

Maintenant, tout en existant au niveau du corps animal, je ne ressens pas la douleur de ce qui arrive au niveau inanimé ou animé, comme lorsque je me coupe les cheveux et les ongles. De même, lorsque je monte au niveau humain et intégre le désir et la perception de tous, niveau absolu de la pensée,  je ne sentirai pas la façon dont ce corps animal vit ou meurt parce que je me percevrai dans une dimension supérieure.

Nous nous trouvons maintenant entre ces deux niveaux et ce n’est pas simple du tout. Pourtant, plus nous prenons conscience de cela, en concentrant notre vision sur le monde réel, dans lequel nous vivons déjà, plus il nous sera facile de passer de notre état présent à un état supérieur, général, et absolu, pour le faire vite et simplement.

Alors, nous n’aurons pas à traverser toute sorte de problèmes, de coups, de souffrances, de cataclysmes et de révolutions, comme cela se produit déjà, mais nous progresserons à travers un doux et merveilleux chemin, en avance sur le temps/, avant que les catastrophes ne surviennent. Nous y parviendrons en corrigeant la société humaine.

Nous pouvons atteindre tout cela, en étudiant la science de la Kabbale, qui nous aidera à nous élever de ce monde égoïste et individualiste pour parvenir au monde intégral. Espérons que nous soyons capable de le faire. C’est essentiellement le but de la science de la Kabbale.

De ma conférence à Paris, le 2/1/11

Par à une voie faite d’obstacles

Dr. Michael LaitmanShamati n°1, Et seulement si cette personne a un vrai désir, elle recevra de l’aide d’En Haut. Et on lui montre constamment comment elle est en faute dans son état actuel.Quel est le secours d’En-Haut? C’est que vous êtes constamment poussé dans votre crasse intérieure, dans votre égoïsme, et qu’on vous montre votre propre insignifiance. C’est ce que le Créateur fait : Il montre toujours à une personne une immense obscurité noire à l’intérieur de la personne, un dépotoir d’ordures dans ses pensées, désirs, intentions, et calculs.

Pourquoi? C’est seulement dans le but qu’elle en vienne à avoir besoin du Créateur, pour l’amener à un état où elle ne sera plus en mesure de supporter sa propre odeur. Pour ce faire, il est nécessaire de constamment la sortir de ce sentiment et de lui montrer une autre existence, celle qui est légèrement plus élevée, plus légère et plus élevée que son égoïsme. Puis elle doit encore une fois être poussée la tête première dans son propre égoïsme: regardez-vous, voyez qui vous êtes. Et puis elle doit de nouveau être légèrement sortie de ce marécage, puis une nouvelle fois poussée la tête en bas.

Voilà comment tout se passe jusqu’à ce qu’une personne vienne à penser qu’elle n’a pas vraiment toute la « sainteté » ou la pureté spirituelle, et que tout ne vient que de son égoïsme personnel, petit, qui a été créé en elle et dans lequel elle a été créée.

Quoiqu’elle puisse recevoir à l’occasion des éveils d’En-Haut, qui momentanément la font revivre, bientôt après cependant elle retombe dans le lieu de la bassesse.

Bien sûr, toutes ces actions sont celles du Créateur. Mais ce n’est pas grave, car une personne les ressent sur elle -même et à l’intérieur d’elle-même. Tout ce que nous sommes est la sensation. Il n’y a rien en nous à côté de la sensation et nous ne nous rendons compte que de ce que nous ressentons. L’esprit accompagne seulement le sentiment.

Cependant, c’est ce qui l’amène à venir [enfin] à se rendre compte que seul le Créateur peut l’aider et vraiment la rapprocher [de la perfection]. Ce besoin ou cette demande de perfection mûrit peu à peu à l’intérieur de nous précisément à partir de ces états opposés

Fuir le désespoir

Dr. Michael LaitmanQuestion: la joie est-elle un critère d’avancement?

Réponse: Lorsque je fusionne avec le Créateur et que je me place sous son influence, je sens que je Le rends heureux.

Question suite: Mais ne sortons nous pas du désespoir? Devrais-je être moi-même heureux ou il suffit de savoir qu’Il est heureux?

Réponse: Parfois, une personne ressent le désespoir, mais cela ne fait pas avancer la situation. Je ne peux pas me rapprocher du Créateur dans cet état. Il est préférable de faire tout son possible pour éviter de plonger dans le désespoir. Il est écrit: «Un fou est assis, les mains jointes et se ronge les sangs » C’est la Klipa de penser que l’on avance en désespoir de cause.

Quand dans l’affliction je révèle dans mon mal en espérant avancer, la Klipa me fait un obstacle à la vérité. Je ne vois pas la Lumière, le Créateur, le monde plein de corrections, de joie et d’épanouissement. Je suis dans le mal comme un ver dans un radis et il n’existe aucun moyen pour moi d’aller de l’avant à partir d’ici.

Nous n’avançons jamais hors du mal. Imaginez un enfant plongé dans le mal. Comment va-t-il se développer? Il en sera à peine capable ou ne se développera pas du tout.

Nous ne croissons que de la joie, de l’accomplissement et de la bonne influence. Par conséquent, nous devons mettre toute notre énergie pour sortir du désespoir et courir en avant, loin de là. Un moment supplémentaire passé dans le désespoir est déjà mauvais. Vous feriez mieux d’aller faire une sieste; toute autre chose que de s’habituer à être dans le désespoir.

Question suite: Que signifie saluer le Créateur d’abord, puis saluer les gens?

Réponse: Cela signifie que tout d’abord vous devez prendre contact dans vos pensées avec le but de votre vie, la raison pour laquelle vous avez été créé, et pourquoi vous faites, pensez, et de décidez ceci ? Et bien sûr, c’est dans le but de révéler le Créateur à l’intérieur de vous. Cela signifie que vous L’avez salué. Après cela vous avez déjà tourné la personne à l’intérieur de vous et l’avez saluée en vue de l’amener au niveau du Créateur.

Briser la barrière

Dr. Michael LaitmanLe problème avec le sentiment du monde spirituel, c’est-à-dire le volume dans lequel nous vivons aujourd’hui, c’est le problème de sa perception. Maintenant, nous sommes aussi au cœur de ce volume, avec notre nature, qui nous est encore cachée. Cependant, nous ne ressentons qu’une petite partie de celui-ci avec nos sens terrestres et corporels.Nous devons donc nous mettre sur la bonne longueur d’onde, pour non seulement ressentir ce qui entre dans notre petit désir égoïste. Après tout, il suffit à l’égoïsme de désirer quelque chose et nous percevons soudain ce que nous n’avions pas remarqué plus tôt.

Par exemple, quand je commence un nouveau travail, je commence à travailler avec de nouveaux matériaux et des phénomènes nouveaux, et quelque temps plus tard, je commence à ressentir avec quoi je travaille. Nous sommes nous-mêmes réglés à un niveau de perception plus fine, en créant des modèles internes des phénomènes et des objets que nous traitons. Par exemple, un ouvrier métallurgiste ressent un métal par le son et par le mouvement du ciseau. De même, les personnes liées à la nature la comprennent par signes que nous ne connaissons pas.

Nous sommes créés de sorte que le monde qui nous entoure nous est dépeint dans un système coordonné à trois dimensions. Mais est-ce vraiment le cas? D’autres créatures perçoivent le monde d’une manière totalement différente: à travers les odeurs, les vagues de la température, des ondes ultrasonores, et ainsi de suite. Toutefois, peu importe combien nous élargissons la gamme de la perception dans ce monde, nous en venons toujours à la même restriction: nous, notre capacité à recevoir ou à absorber à l’intérieur.

De cette manière, nous limitons notre perception et ne se sentons pas le vaste monde qui nous entoure. Peu à peu on commence à se rapprocher de la compréhension de ces phénomènes, ou du moins à la sensation que c’est vraiment ainsi. Toutefois, il est difficile pour nous d’y faire face et de travailler avec ce problème difficile, parce que c’est la façon dont nos corps sont construits.

Ainsi, à la suite de notre développement terrestre, il devient clair pour nous que nous sommes tout simplement aveugles. Nous ne voyons pas où nous sommes ni comment vivre. Cela nous amène à ressentir d’énormes souffrances, qui s’accumulent de plus en plus. D’une part, nous nous développons, tandis que d’autre part nous ne savons pas où et comment, ni quoi faire avec nous-mêmes.

Par conséquent, il devient tout simplement indispensable pour nous de briser la barrière qui nous sépare du monde réel. Il est nécessaire pour nous de le comprendre parce que nous ne pouvons pas continuer à exister de cette façon. Nous voyons déjà qu’il ya ici une certaine barrière psychologique. Que ce soit en nous ou hors de nous, nous devons la surmonter.