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Monter les barreaux de l’échelle par la Lumière du Zohar

Dr. Michael LaitmanQuestion: Il est connu que le groupe de Rabbi Shimon a atteint l’unité entre ses membres à travers l’écriture mutuelle du Zohar. Est-ce aussi une bonne méthode pour nous, à notre époque? Devrions-nous essayer de nous unir en formant des petits groupes et, ensemble, prendre un article et essayer de le développer? Ou est-ce que cela risque de nous confondre puisque chacun de nous est à son propre stade d’avancement, différent de tous les autres ?

Réponse: Les auteurs du Zohar étaient également à différents stades d’avancement, ils n’étaient pas tous égaux. Chacun des dix auteurs du Zohar correspondait à l’une des dix Sefirot, selon leur nature et la racine de leurs âmes. Pourtant, chacun d’eux a complètement annulé son ego et ils ont été capables de s’unir avec les autres dans toute la mesure de leur nature.

C’est pourquoi chacun a pu atteindre les 125 degrés de l’échelle spirituelle, ce qui signifie sa propre correction finale individuelle (Gmar Tikkoun). Et ensemble, ils ont été en mesure de se connecter au plus haut niveau possible de l’unification des âmes, c’est pourquoi ils ont révélé toute la Lumière, l’illumination supérieure qui descend vers nous à partir de Arikh Anpin dénommé « Zohar» (Une forme particulière de la Lumière).

De toute évidence, nous ne sommes pas près d’être à proximité de ces degrés, nous sommes tous « morts », c’est-à-dire, immergés au sein de nos désirs égoïstes. Nous ne sommes pas prêts et nous n’avons pas le désir de nous connecter l’un avec l’autre. Nous sommes confrontés à de nombreuses luttes et corrections jusqu’à ce que nous atteignions une certaine forme d’unité.

Mais si nous essayons d’imiter les adultes comme des enfants à travers leurs jeux, alors nous attirons la Lumière de cet état parfait qui existe déjà. Ces âmes, les auteurs du Zohar, l’ont révélée et formée par leur ascension de bas en haut.

Une échelle des mondes(cinq mondes, chacun contenant cinq Sefirot, avec chacune contenant cinq Sefirot, totalisant 125 degrés) descend de haut en bas, du monde de l’Infini. De cette façon, la lumière descend vers nous du haut en bas: Yekhida, Haya, Neshama, Rouakh, Nefesh (NaRaNHY dans l’ordre inverse). C’est ce qu’on appelle une dissimulation, la réduction de la Lumière ou des mondes (le mot «monde», «Olam » en hébreu, vient du mot « Alama»,« dissimulation »). En d’autres termes, au-dessus il y a 100% de la Lumière, et en dessous 0% de celle-ci. C’est le système des mondes (dissimulations).

Il y a des âmes dans notre monde où le désir dénommé «homme» ou «Adam» (semblable au Créateur) se réveille, c’est le rudiment de l’homme dans la spiritualité. Ensuite, ce désir commence à se développer. Comment pousse-t-il ? Il doit communiquer avec neuf autres comme lui, même au moindre degré d’unification. De cette manière, ils continuent de se connecte encore plus fortement, jusqu’à ce qu’ils atteignent le plus haut degré d’unité entre les âmes.

Tout au long de l’histoire, il y eut des âmes qui ont atteint l’union avec l’autre et elle sont tous connectées avec d’autres à différents niveaux de cette échelle de degrés. Tous les auteurs du Zohar ont atteint le plus haut degré ensemble, et pour cette raison, la Lumière qu’ils ont apportée à ce livre est si grande qu’elle influence et brille pour tous les gens. C’est parce qu’ils prennent la Lumière de l’Infini et sont en mesure de nous l’apporter à condition que de notre part, nous voulions au moins nous élever un peu vers eux.

Le Zohar, l’ensemble de la Lumière ou une partie d’elle, est toujours révélé dans la mesure du degré d’unification, le degré du don sans réserve, et la similitude entre le désir (Kli) et la Lumière. C’est pourquoi nous avons besoin de communiquer autant que possible, tant quantitativement que qualitativement. Nous allons recevoir cette Lumière en fonction de notre capacité à atteindre au moins le premier échelon des 125 degrés.

Après tout, qu’est-ce que représentent tous les 125 degrés ? Le degré de Nefesh contient également toutes les cinq Lumières : Nefesh, Rouakh, Neshama, Haya, Yekhida (NaRaNHY), et chacune d’elles possède son propre NaRaNHY. D’où (NaRaNHY) Х (NaRaNHY) Х (NaRaNHY) = 5х5х5 = 125 degrés.

Puisque la Lumière est divisée en fonction du degré de l’Aviout (épaisseur) du désir, nous pouvons réaliser notre connexion, c’est-à dire nous élever au-dessus de cette épaisseur et communiquer en dépit de notre ego. La lumière nous influencera, nous corrigera, puis nous comblera dans la mesure de notre capacité à annuler cet Aviout, en même temps que notre désir de l’utiliser pour nous connecter.

Il n’y a rien ici à côté de ces deux composantes, la Lumière et le Kli, et le degré de connexion entre eux s’appelle l’«écran» ou une «intention».

Le monde binaire

Dr. Michael LaitmanQuestion: Vous dites que notre désir de donner, c’est de « faire croire ».

Réponse: Bien sûr que c’est de « faire croire » maintenant. Pourquoi voudrais-je quelque chose qui soit d’ «un autre monde? » Qu’aurais-je en retour?

Par exemple, serais -je capable de ressentir la faim d’une autre personne en devenant affamé moi-même? Non, je ne le serais pas si un tel calcul n’est pas «en phase» avec mes Kelim (récipients). Une personne agit toujours sur la base de son désir. Comment puis-je vouloir quelque chose au-delà de la portée de mon désir? C’est impossible, ce n’est pas inscrit dans la nature.

Un arbre est un arbre, une pierre est une pierre, et le désir est un désir. L’esprit est à côté de lui, en l’aidant à se remplir avec la chose désirée. Il n’y a rien d’autre.

En fin de compte, nous parlons des «pierres de construction » très simples de l’univers, qui fonctionnent sur un principe binaire: oui ou non. Il n’y a pas de multiplicité, ni de complication. Tout ce qui est complexe est une somme de ces composants binaires qui représentent l’existence ou l’absence. Il n’y a pas d’entre-deux, seulement l’obscurité totale ou la lumière totale. Ensuite, les mêmes éléments binaires génèrent, bâtissent tout un système de relations nuancées entre eux.

Donc, si je veux quelque chose, je ne pense qu’à ce que je veux. Si je veux vraiment quelque chose de spécifique, comme une carotte, cela signifie que je ne ressens pas de manque pour une banane. La banane n’existe pas pour moi à ce moment-là, je suis obsédé par ce que je veux. Ceci peut être observé clairement avec les enfants. Les composants de la mémoire d’un ordinateur fonctionnent selon le même principe, comme le font nos neurones: oui ou non, un «clic» ou son absence.

Par conséquent, cela ne se peut tout simplement pas que dans le désir de réception je ressente en lui le désir de donner. Je ne comprends pas ni ne ressens ce que les autres veulent. Je peux sentir à l’intérieur de moi seulement une forme intitulée «l’autre», mais elle se manifeste à l’intérieur de mon désir.

De la 1ère partie du cours quotidien de Kabbale 26/01/2011, Écrits de Rabash

Pris dans l’illusion

Dr. Michael LaitmanQuestion: Si nous sommes égoïstes, cela signifie que tout désir de donner sans réserve est une illusion, n’est-ce pas?

Réponse: C’est une illusion totale, un mensonge absolu. Si je pense à quelqu’un, je pense à moi-même, en ajoutant une pseudo-connexion avec une autre personne. En vérité, cela n’existe pas, il n’y a personne d’autre. Toutes mes perceptions et mes impressions restent dans mon désir, et c’est le principe sur lequel je peux faire un calcul.

Question: Pourquoi, alors, sommes-nous assis ici et espérons-nous que nous voudrons donner sans réserve ? Comment un tel désir peut-il sortir de nous?

Réponse: Cela se produit parce que notre volonté est capable de s’expérimenter de cette façon au plus profond à l’intérieur d’elle-même, tandis qu’à l’extérieur, elle peut se sentir comme si elle n’était pas elle-même, mais quelqu’un d’autre. Rien n’a été brisé, sauf a pensée, l’intention, l’idée que nous sommes tous fragmentés et déconnectés. Le désir lui-même ne peut pas être cassé, c’était l’intention qui a éclaté, la conscience de l’unité.

Par conséquent, nous tombons dans l’illusion qu’un désir créé par le Créateur est divisé, fracturé, et brisé en plusieurs morceaux. Cette illusion apparaît dans le désir lui-même.

Nous avons des Kelim internes (récipients, désirs), la «racine», l’«âme», le «corps», dans lequel j’expérimente mon «moi». En outre, j’ai des Kelim extérieurs, un «vêtement» et une «chambre», que je perçois comme pas mon « moi. » Si je déchire mes vêtements, je ne vais pas hurler de douleur. Je ne ressens pas dans les environnements, en dépit du fait que cela est aussi mon désir. Simplement, de telles particularités, comme le manque de sensibilité y est apparu.

Imaginez, si vous voulez, que vous pourriez ressentir toutes les Kelim dans leur forme authentique. Puis, toute la réalité serait votre propre « chair » pour vous. Plus que cela, quelqu’un grattait le mur avec un clou, et vous hurleriez de douleur.

Notre difficulté est l’absence d’intention. L’intention est devenue corrompue, et maintenant nous ne voyons pas les désirs des «autres» de façon aussi pertinente pour nous. Tout dépend de ce qui est révélé à une personne. Notre seule tâche est d’y intégrer les désirs. Bien qu’ils restent inchangés, c’est l’intention qui compte: que ce soit pour recevoir ou pour donner sans réserve.
De la 1ère partie du cours quotidien de Kabbale 26/01/2011 Écrits du Rabash

Vivre dans les autres

Dr. Michael LaitmanQuestion: Quel est le rôle de l’ami dans le système intégral ?Réponse: Le rôle de l’ami est énorme et inestimable. Une personne monte dans la mesure où elle permet à tous les autres de s’unir. Une personne ne travaille jamais pour elle-même directement, mais toujours à travers les autres.

Dans notre monde, j’ai toujours poursuivi mon propre but : je me place et tous les autres de manière à calculer ce qui est le mieux pour moi. Même après dix personnes, le bénéfice doit encore me revenir.

Dans le monde spirituel, ce n’est pas le cas. Là, je calcule combien je peux apporter aux autres de sorte que cela reste en eux, non pas en moi. Mon « moi » égoïste meurt au loin, et ce que j’ai investi dans les autres reste (comme je le ferais dans la banque, sauf qu’il s’agirait d’autres comptes plutôt que le mien). En fin de compte, quand je me lève au dessus de mon «moi», tout ce que j’avais investi dans les autres devient mien. C’est comme si je vivais en eux, comme une mère qui vit dans ses enfants dont elle prend soin.

Le monde spirituel est fondée sur cet attribut de la mère: le don, l’amour, le déplacement de soi-même vers l’extérieur. En conséquence, nous commençons à nous expérimenter en vivant dans les autres, et cet état est considéré comme éternel, complet. Il n’est pas dicté par mon propre état d’existence, y compris mon corps. Le corps peut même mourir, mais « je » vis déjà dans d’autres désirs, d’autres propriétés.

Une âme est ce que j’ai donné

Dr. Michael LaitmanEn sortant de mes sensations et en essayant d’être en quelqu’un d’autre, je n’entre pas dans ses propriétés égoïstes, mais plutôt j’entre en contact avec ce qu’il n’est pas encore: avec son âme, avec son potentiel spirituel. Je ne remplis pas leur partie corporelle égoïste, mais je me forme moi-même en eux, je forme mon image spirituelle (Partsouf).En vérité, mon âme est tout ce que je peux remplir dans les autres. Une âme ne réside pas dans la personne. «Une âme», c’est le désir, et le désir n’est pas matériel, il ne peut pas être pesé sur la balance. Il s’agit d’un terrain, une force, une force de désir que je dirige vers les autres, qui va se lier avec eux et demeurer en eux comme un enregistrement, comme une information que j’entre en eux, en désirant les combler.

Mon désir est réparti entre toutes les âmes, les désirs individuels et communs des gens. Au début, je ne m’en rends même pas compte, et seulement plus tard, quand je monte à des degrés spirituels élevés, je commence vraiment à les remplir. Ainsi, une telle aspiration extérieure forme-t-elle une âme humaine.

Le corps meurt, car c’est un organisme simplement animé qui n’a pas de substance. Ce qui importe est de savoir combien de moi-même j’ai réussi à transférer dans d’autres avec mes désirs. Il ne s’agit pas ici d’actions nécessaires, ce n’est pas non plus de l’argent ou des forces, mais seulement des désirs. Après tout, le désir est la plus grande force au monde. C’est la seule chose qui fait interagir une personne avec une autre.

Par conséquent, le rôle de l’ami dans le groupe est défini par ce que chacun d’eux déposera dans les autres. Que je le veuille ou non, mais ce que les autres plantent en moi commence à m’influencer. La crise mondiale révèle notre interconnexion égoïste; de la même manière, nous sommes liés entre nos âmes.

De façon générale, une âme est quelque chose de collectif. Il y a une seule âme, un seul être humain, Adam. Et nous, ses particules, n’avons pas encore compris que nous sommes complètement liés les uns aux autres, en tant que parties de son organisme spirituel, un système spirituel.

Par conséquent, l’impact de chacun sur tous les autres est direct, naturel, exposé, de l’un directement à l’autre. Si nous comprenons cela, nous obtenons une occasion remarquable d’influencer sélectivement les gens et chacun par rapport à l’autre : tirer, pousser, élever, et aider tout le monde. Si nous employons ce principe, nous ferions certainement un bond énorme tout de suite.

Si chaque membre du groupe, homme et femme pareillement, s’en rendait compte, alors avec leurs aspirations intérieures ils peuvent nous élever tous en ce moment. Cela dépend uniquement de nos désirs internes, ou plutôt, de l’intention. L’intention est un désir inassouvi qui doit encore devenir véritable. C’est la force la plus puissante de l’univers.

On en voit l’exemple dans notre monde: Plus la force physique est grande, moins elle est tangible. Qui peut sentir la force de l’interaction atomique? Et pourtant, elle peut produire une explosion d’une énorme puissance à partir de deux kilos de matière. Les ondes immatérielles et les émanations jouent un rôle considérable dans notre vie. Et la force de la pensée, la force du désir est la plus grande de toutes.

Par conséquent, la clé sur notre chemin c’est nos intentions: combien nous pouvons les former et les connecter les unes aux autres. Cela signifie que chacun de nous s’efforce de vivre dans les autres, en sortant de soi-même, de son corps, et en commençant à ressentir l’âme.

C’est un sentiment incroyable quand une personne n’est pas liée à son corps matériel. Après être sorti de celui-ci, on commence à le traiter comme un «consort animé »: un cheval, un âne, une vache, un chien, et ainsi de suite. On s’occupe de leur corps, mais on ne s’associe absolument pas à la vie à l’intérieur de ce «mammifère». Il ou elle ressent déjà que la vie continue en dehors d’elle, dans l’énorme champ de force de l’esprit suprême.

La participation des femmes est cruciale

Dr. Michael LaitmanQuestion: Si la connaissance du mal se produit en raison de l’absence d’unité, alors comment une femme ressent cette prise de conscience si elle ne fait pas d’efforts concrêts pour l’union? Comment précisément, devrait-elle percevoir l’union?

 Réponse: C’est exactement comme dans une famille. Comment pouvez-vous expliquer la vie de famille en détail et ce que signifie la relation entre le mari et la femme?

Un homme et une femme sont deux images représentant l’ensemble de l’humanité, et ensemble, ils doivent créer l’image d’une seule âme. C’est pourquoi le groupe doit être composé de parties mâles et femelles qui doivent s’unir les unes avec les autres dans leur travail et un soutien mutuel.

Il ne faudrait jamais insister si le mari ou la femme ne souhaite pas participer à cela. Il n’y a pas de contrainte en spiritualité, par conséquent, il ne devrait y avoir aucune pression. Mais dans le groupe, l’aide mutuelle réciproque doit ressembler à la dynamique familiale simple.

Sans femmes, il est impossible d’avancer parce qu’elles sont porteuses du désir naturel et, par conséquent, sont plus proches de la nature. Sans les hommes, il est également impossible d’avancer, car ils sont les conducteurs de cette énergie supérieure qui est transmise à la femme. Cela signifie que nous dépendons les uns des autres dans notre développement spirituel, comme nous le faisons dans notre vie corporelle.

Notre connexion dans le groupe devrait être semblable au lien existant dans une cellule familiale correcte, où nous nous complétons les uns les autres. Nous voyons déjà des familles dans toutes les régions du monde où la femme, les enfants, et le mari participent tous à ce processus. Nous sommes en train d’organiser des écoles virtuelles.

Je voudrais que les femmes soient beaucoup plus actives. Je ne comprends pas pourquoi certaines femmes du groupes se calment soudainement, deviennent moins actives, et  se tiennent encore parmi les hommes, mais légèrement en-dessous d’eux. Je ne comprends pas cela.

Beaucoup de femmes m’ont aidé pour des traductions et le développement du matériel. J’ai plus de confiance en elles, que j’en ai en l’homme, car les femmes sont plus dévoués à leur travail et elles ne vous laisserons pas tomber. Pour cette raison, le groupe des femmes devrait  être «entendu» d’avantage. 

Du cours n° 3 à Moscou 16/01/2011

Qui est considéré comme un humain?

Dr. Michael LaitmanQuestion: Qui appartient à au niveau humain du développement, et qui appartient au niveau animal? Cela dépend-il de la région où vit une personne?

Réponse: Cela n’a rien à voir avec tous les paramètres corporels. Les niveaux inanimé, végétal, animal et humain de la nature existent dans chacune des personnes sur Terre. Et chaque personne doit réaliser son état parfait, à la fin de son développement.

La question clé, ici, est l’aspiration de la personne à atteindre cet état de perfection, qui ne  dépend absolument pas de nous. Toutes les âmes sont réunies dans leur état initial, dans leur mémoire d’informations initiales, dénommée Reshimo dans la Kabbale. Et chacun de nous a une place dans cette hiérarchie des âmes.

Pour cette raison, le moment venu, un point dans ce mécanisme global doit commencer son développement, la personne qui possède ce point sent une certaine pression, ce qui la pousse vers l’avant. Et la seule chose qui dépende d’elle, est la vitesse de réalisation de ce Reshimo et son genre:  bonne et rapide ou lente et mauvaise. Rien d’autre ne dépend d’elle.

Ainsi, dans chaque région il peut y avoir des gens qui font déjà des efforts vers la spiritualité. Et cela ne dépend pas de leur emplacement ni de leur qualité de vie.

Jusqu’ici, nous avons trouvé moins de personnes en Europe aimant cela; les plus nombreuses sont en Amérique du Sud et en Russie. Mais, en général, elles vivent partout dans le monde: en Chine, en Iran, au Japon, en Afrique, en Australie. Nous avons des étudiants partout dans le monde, ils sont de races différentes, de nationalités et niveaux sociaux divers. Et nous ne sommes pas en mesure de prévoir quels sont ceux qui continueront à faire des efforts vers l’avant, comment ils y arriveront, et quand. Ceci est totalement imprévisible.

Nous ne connaissons pas l’ordre du développement de chaque partie de l’âme commune. Tout comme un embryon dans l’utérus de la mère se développe dans un certain ordre, les parties de l’unique âme collective de l’humanité, nous tous, aussi nous nous développons selon un ordre identique. Chaque âme individuelle se développe également selon la même image et de la même façon que l’âme collective.

 

Question: Peut-on dire, que si une personne se pose la question sur le but de la vie, en d’autres termes, qu’elle a acquis un point dans le cœur, c’est qu’elle travaille déjà au niveau « humain »?

Réponse: Oui, si elle a acquis un point dans le cœur, et qu’elle commence à poser des questions sur le but de la vie, à l’intérieur de ce point, elle travaille déjà au niveau «humain» .

Mais elle ne peut «rester» à ce niveau pendant de nombreuses années. Concrètement, elle ne sera pas en mesure de faire quoi que ce soit si elle ne se trouve pas dans un groupe, à proximité de sources authentiques, et à côté d’un enseignant. Malheureusement, il y a des gens comme ça, et cela m’attriste de les voir. Ils étaient avec nous, puis ils sont partis et ont gelé. J’espère les revoir bientôt.

Du cours n°1 de Moscou 14.01.2011, « Introduction au Livre du Zohar »

Un avec le Créateur

Dr. Michael LaitmanQuestion: Selon votre avis, qu’est-ce que la liberté? Et sommes-nous libres?

Réponse: A mon avis, la liberté est l’absolue équivalence avec le Créateur, quand je n’ai pas d’autres désirs que les Siens. Cela, parce que le Créateur est la loi absolue de la nature. Ce n’est pas un être venant du ciel, mais une immense loi de la nature, qui entoure la nature entière et contrôle tout, toutes ses parties, y compris moi.

Et j’existe dans une prison absolue. Imaginez-vous complètement ligotés. Votre système nerveux n’est pas capable de le supporter, vous perdez votre esprit – c’est terrible! Tel est votre état, lorsque vous êtes opposés au Créateur. Mais quand, ensemble avec Son aide, vous atteigniez l’équivalence de forme avec Lui, Sa compréhension, Son équilibre, vous sentez soudain que toutes ces chaînes, ces limitations, disparaissent.

Comme une roue dentée, vous êtes bloqués de tous côtés par tous les autres rouages. Vous n’êtes pas en mesure de vous déplacer quelque part, vous n’êtes pas capable de faire quelque chose! Et tout à coup vous sentez spécifiquement que votre compréhension du Créateur, votre accord avec Lui, vous amène l’harmonie, un état de joie quand vous n’avez tout simplement pas besoin d’autre chose. Quel soulagement!

C’est déjà un état de « Hassadim (Miséricorde),« un état de la foi. Vous n’avez pas besoin d’autre chose, que d’acquérir les même attributs que Lui. Et peu importe, ce qu’il se passe, c’est Lui qui vous influence dans le seul but de vous donner la possibilité d’avoir un chance encore plus grande de Lui ressembler.

Une fois que toutes Ses diverses influences vous touchent, et que vous vous trouverez en équivalence avec chacune, maintenant rien ne peut vous toucher et vous empêcher d’être semblable au Créateur: Vous avez atteint l’état du don absolu, Bina. Maintenant, vous vous sentez complètement libres.

Que signifie «entièrement libre »? Vous êtes sous l’entière puissance du Créateur, comme avant, mais vous êtes absolument d’accord avec lui, par votre propre gré, et non contre votre volonté, car vous réalisez que tout doit être ainsi et pas différement. Vous vous trouvez dans une parfaite harmonie, à l’unisson avec Lui. C’est l’état de Bina, quand rien ne manque!

Le deuxième type de travail ne commence qu’après cela. Nous appelons cela recevoir pour l’amour du don sans réserve. 
 

De Leçon 1 à Moscou 14.01.2011, « Introduction au Livre du Zohar »

Une approche personnelle

Dr. Michael LaitmanQuestion: J’ai été placé dans un environnement spécifique par le Créateur. Mais en même temps la réponse de mon environnement semble me ralentir. J’ai abaissé mon ego devant mes amis, mais ils semblent serrer les rênes et me faire marcher au lieu de galoper. Que dois-je faire?

Réponse: Il y a différents situations. Les personnes, qui ont atteintes des degrés spirituelles élevés, peuvent prétendre être indifférentes pour que vous déployiez d’avantage d’efforts, et cependant, il faut les voir sous un jour positif, même si elles vous paraissent être vulgaires, paresseuses, etc..

Si le groupe est composé de débutants, ayant une intention égoïste Lo Lishma (pas en Son nom) avant le Makhsom (la barrière qui nous sépare de la spiritualité), alors ils ne doivent pas prétendre qu’ils sont indifférents. Ils doivent montrer leur ascension aux autres; sinon, ils n’avanceront pas. On doit leur enseigner à éveiller les autres, pour s’assurer que personne ne reste indifférent.

Certains ont besoin d’observer les autres. Certains sont incapables de trouver un lien avec ceux qui dansent, chantent, rient et pleurent. Ils ne se soucient pas de cela. Dans ce cas, mes amis doivent remarquer que je ne fais pas attention à leurs efforts et ils doivent trouver des astuces et des jeux qui puissent m’influencer.

C’est la façon de travailler avec tout le monde. Après tout, le groupe est constitué de personnes distinctes, et c’est pourquoi nous devons prendre soin de l’ascension de chacun. Mais en même temps, après tout nos efforts, nous devons être patients, car chacun progresse à son propre rythme.

Certains sont incapables de saisir ce principe depuis des années; ils sont là, mais ils ne sont pas présents. D’autres sont attirés par le processus d’étude: Chaque page de Talmud Esser Sefirot, qu’ils ont étudié représente une atteinte spirituelle. D’autres sont très bons à l’enseignement ou à d’autres choses, mais ils négligent tout le reste. Donc, nous devons être patients

Recevoir pour donner sans réserve

Dr. Michael LaitmanIl doit toujours y avoir un seul objectif devant nous: parvenir à l’équivalence avec le Créateur, à l’adhésion au Créateur. L’adhésion est une correspondance totale des attributs, quand la force du désir de donner nous dirige.

 

Notre matière, le désir de recevoir, ne change pas, mais la manière d’utiliser ce désir de recevoir oui: Le désir de recevoir doit être utilisé pour donner. Et pour atteindre cet objectif, nous avons besoin de sentir les désirs des autres. Seulement alors, nous découvrons qu’en recevant, nous pouvons donner.

Une action spirituelle semble très étrange et différente des actions matérielles. Ce n’est que lorsque nous révélons un profond et puissant lien mutuel entre nous, révélant l’adhésion, la camaraderie, la garantie, l’amour, et la réciprocité entre nous, que pouvons agir comme les rouages d’un système unifié: Recevoir ce que l’autre veut me donner, c’est ainsi que je lui donne.

Il s’avère que les créatures reçoivent uniquement, mais d’abord elles doivent découvrir qu’elles résident dans un désir de donner mutuel et doivent l’exprimer exactement de cette manière. Comment pouvons-nous y parvenir?

Le Créateur, la force absolue du don, est présent parmi et dans toute chose. Par conséquent, si chacun s’annule et que tous ensemble nous nous mettons à desirer Lui donner, alors en recevant l’un de l’autre, nous allons en effet être en mesure de donner. Dans ce cas, personne ne reçoit des autres, mais chacun reçoit du Créateur. Cependant, il y a une condition à cela: Lorsque nous recevons de Lui, nous devons être un.

On peut comparer cela à une mère qui a beaucoup d’enfants et souhaite donner de l’amour à tous. Quand ils sont prêts à maintenir la garantie mutuelle et l’union afin de l’aimer en retour, quand ils sont prêts à recevoir ensemble son unique amour, parce qu’ils sont liés les uns aux autres, alors, ils lui font plaisir, et elle est heureuse de leur donner son amour, et eux sont heureux de recevoir son abondance. Recevoir ainsi est considéré comme un don absolu.

 De toute évidence, les créature ne peuvent pas faire grand-chose, si ce n’est se préparer, et rien de plus ne leur est demandées. Elles doivent seulement préparer le récipient, dans lequel elles recevront l’abondance du Créateur. Elles ne pratiquent pas le don en tant que tel (elles ne donnent pas en réalité directement), mais elles donnent dans l’intention. Après avoir organisé la manière dans laquelle, elles reçoivent, les créatures donnent du plaisir au Donateur.