Category Archives: Travail en groupe

Une connexion très délicate

Dr. Michael LaitmanLa Torah, « Lévitique » Kedoshim 19:17 : « Ne hais point ton frère en ton cœur… » La Torah décrit l’immense haine qui existe entre des frères. On dit qu’il y a une mince ligne entre l’amour et la haine.

Les liens du sang ne fonctionnent pas au prochain niveau de connexion, la réalisation pour le bien de l’ascension, et ils s’expriment par la haine, la concurrence et la confrontation, tandis qu’une personne considère son propre frère comme une énorme interférence.

Il y a une ligne très fine entre « vous et moi sommes frères dans l’objectif de l’ascension » et « nous sommes juste frères ». Si nous sommes seulement frères, alors nous sommes concurrents.

Nous avons un seul père, et je veux être son seul héritier. Je ne veux pas dépendre de quelqu’un d’autre et ne rien devoir à personne. Je suis toujours redevable envers un frère, puisque je dépend de lui en raison des liens du sang. S’il fait quelque chose qui est bon ou mauvais, la lumière brille en quelque sorte de façon bonne ou mauvaise sur moi.

Un frère est un très gros obstacle. Lui et moi sommes égaux devant le monde entier, mais je ne veux pas traiter avec quiconque est égal à moi. Il exprime quelque chose que je ne peux pas, par ses actions, et ce faisant, il me découvre car nous sommes du même niveau et d’un seul père et mère.

Ainsi, si je veux cacher quelque chose, faire quelque chose dans un sens et pas dans l’autre, alors il le fera dans son propre style, en décidant son propre chemin, et peut-être en me complétant, ou vice versa, en étant devant moi. Je dépend de lui et ses actions illuminent toujours une bonne ou une mauvaise lumière sur moi.

Le concept de frères est essentiellement inexistant dans notre monde. En fait, c’est une connexion très délicate.

De KabTV, « Les Secrets du Livre Éternel »

Rechercher le Créateur où qu’Il soit

Laitman_524_01Question: Comment une personne parvient à comprendre qu’elle dépend de l’environnement?

Réponse: Les coups « redressent » le désir de plaisir, lui donnent forme, comme pétrir la pâte et parfois la battre. Une personne ne peut pas atteindre le même résultat d’elle-même parce que le pouvoir protecteur de l’ego ne laisserapas une personne souffrir.

Il ne veut pas s’incliner, ni même s’atténuer un peu. Il va se tordre dans tous les sens possible; l’essentiel est d’empêcher un changement dans sa forme, ce qui est bénéfique pour l’ego.

On dit qu’il n’y a pas de moment plus heureux dans la vie d’une personne que quand elle découvre l’échec de son propre pouvoir et qu’il ne lui reste plus qu’une prière. Et la prière doit passer par l’environnement, par la société; vous n’avez pas d’autre moyen. Le Créateur se trouve dans l’environnement, au sein du groupe, dans l’ensemble, les personnes. Alors, quand vous vous tournez vers le Créateur, vous devez l’activer au moyen du Kli collectif.

Vous devez être inclus dans le même Kli dans lequel le Créateur se trouve. Il n’y a pas de lumière sans Kli, donc si vous voulez vous tourner vers le Créateur, vous devez activer le même Kli dans lequel il se trouve.

J’ai besoin d’électricité, alors comment puis-je l’obtenir? On n’attrape pas la foudre du ciel; à la place vous vous connectez à une batterie ou à une prise où l’électricité. Vous devez vous y connecter où qu’elle se trouve pour obtenir l’électricité à travers un instrument.

Vous ne pouvez pas vous tourner vers le Créateur directement, égoïstement, comme vous vouliez et pensiez le faire avant. Désormais vous comprenez que le Créateur se trouve dans une société. Bien que vous ayez atteint cette prise de conscience par le biais de coups, vous pouvez vous épargner ces coups et gagner du temps en en parlant et en lisant et en fin de compte réduire le temps grâce à cette influence.

Le résultat est toujours le même, mais vous avez déjà commencé à Le chercher dans le Kli où Il se trouve. Toutes les âmes sont à la recherche pour savoir comment se connecter à Malkhout de Atsilout, car c’est là le Créateur se révèle.

ZA est déconnecté de nous et nous ne savons pas ce que c’est. Nous obtenons une copie de celui-ci et son influence à travers Malkhout. Grâce à nos efforts, Malkhout s’accroche à ZA et reçoit la lumière de celui-ci en fonction de nos manques. Nous travaillons par le biais des Kelim. Même les plaisirs sont nos Kelim.

En toute circonstances, nous n’avons jamais à mesurer la puissance elle-même mais seulement son influence sur quelque chose. Ce est parce que nous sommes des créatures.
[149011]
De la 1ère partie du cours quotidien de Kabbale 04/12/14, écrits du Rabash

L’idéal de l’amour et du don sans réserve

Dr. Michael LaitmanLe Créateur, l’idéal de l’amour et du don sans réserve, devrait constamment être représenté devant nous d’une manière claire et précise. Nous devrions réaliser que nous pouvons comprendre cet idéal et le révéler dans une certaine mesure.

Cela signifie que le Créateur est quelque chose que nous ressentons en dehors de nous. Il n’y a aucune condition d’atteinte de la création, et tout se ressent dans nos attributs et nos désirs.

L’attribut le plus élevé est l’attribut de Keter, dans lequel nous ressentons le Créateur ; c’est l’attribut de l’amour et du don sans réserve comme résultat du travail des neuf Sefirot inférieures.

Ainsi, nous devons nous ajuster selon ce diapason, selon la dixième Sefira supérieure et adapter en permanence toutes les autres Sefirot à elle.

Ce n’est pas facile, car l’intention correcte est atteinte dans le groupe lors de l’étude en puisant la Lumière Supérieure du point de Keter, et en utilisant tous les autres attributs. Tout ce que nous faisons dans ce monde lorsque nous établissons la connexion mutuelle entre nous est nécessaire pour nous vérifier en permanence à travers cette connexion.

La partie supérieure de Keter doit être détachée de nous. Nous devons la purifier de plus en plus à chaque fois, pour l’élever et la séparer de nous. Cela doit devenir de plus en plus transparent dans nos sensations.

Ensuite, il y a huit Sefirot : Hokhma, Bina, Hessed, Guevoura, Tifferet, Netzach, Hod et Yessod, nos désirs qui peuvent être corrigés, et Malkhout, qui ne peut pas être corrigée.

La plus haute Sefira (Keter), la plus basse (Malkhout), et tout ce que nous pouvons imaginer entre Malkhout et Keter se trouve entre eux en tant que huit Sefirot. Ceci est en rapport au système que nous faisons fonctionner.

À chaque étape de son développement, une personne ne doit penser qu’à la façon dont elle peut élever Keter en révélant Malkhout de plus en plus et en essayant de la voir comme Keter dans les huit attributs précédents.

Keter brille vers le bas, et à la fin de la correction, elle se répand d’une manière qui se confond progressivement avec Malkhout avec l’aide du travail dans les huit Sefirot entre elles pendant 6000 ans ou 125 niveaux. Les huit Sefirot entre Keter et Malkhout sont le réseau de nos connexions mutuelles.

De KabTV, « Les Secrets du Livre Éternel » du 26/03/14

Tout recommence, mais à une autre dimension

laitman_537Question: Qu’est-ce que cela signifie que chaque jour et qu’à chaque instant, tout recommence?

Réponse: Nous ne recommençons jamais du même état que nous venons de traverser. Chaque fois, il y a un nouveau sujet, un sentiment nouveau. Mais chaque fois que nous partons de zéro, on oublie ce qu’il y avait avant, comme si nous n’avions rien fait.

Il y a de tels états où nous nous ne souvenons de rien du tout; c’est comme si nous étions dans le brouillard, de la confusion, dans un état que nous ne comprenons pas et auquel nous ne sommes pas habitués. Vous sentez que vous êtes perdus, comme si vous aviez perdu votre chemin et ne reconnaissiez pas ce qui se passe autour de vous. Tout semble étrange et inconnu.

C’est la façon dont vous êtes amenés à un nouvel état dans lequel vous devez apporter une précision, une analyse de l’endroit où vous vous trouvez et ce que vous y faites. C’est ainsi que vous devez commencer chaque nouvelle étape, car elle inclut en son sein dix Sefirot complètes dans les désirs, les lumières, et des situations.

Après cela, une personne s’y habitue, comme si une disquette en elle avait changé, qu’un nouveau programme avait été installé, puis elle commence à se comporter différemment, réagit différemment, voit le monde sous une autre forme; tout est différent. Nous devons nous habituer à avoir besoin de passer par de nombreux changements. Seule une personne qui ne s’est pas développée, ne change pas.

Toute la nature évolue: même le minéral, végétal, et animal, et aussi que les êtres humains ordinaires, ce qui signifie l’humanité tout entière. Mais avec un kabbaliste, l’évolution est exprimée dans une autre absorption de la réalité, dans une division de la réalité en pourquoi et ce que j’absorbe et ressens. Et cela se produit avant même que nous commencions à monter l’échelle spirituelle où déjà un changement très fort arrive ainsi que la qualité des états. La différence entre deux états adjacents sur l’échelle spirituelle est immense. Ce sont tout simplement des dimensionsdifférentes .

De la 1ère partie du cours quotidien de Kabbale 26/11/14, Écrits du Baal HaSoulam

Ouvrir les canaux permet à la lumière de travailler

Dr. Michael LaitmanLe travail spirituel est appelé le travail du Créateur, car c’est Lui qui effectue tout le travail. Je ne travaille pas dans le monde spirituel; mais j’invite seulement la Lumière à travailler, à activer certaines connexions, et de faire que la lumière passe par elles et organise tout.

Donc, il m’est suffisant de penser à la correction. Même une personne apparemment régulière dans ce monde attire la lumière par ses pensées.

Seul le Créateur, la Lumière, agit et influence, alors que nous ne corrigeons que les connexions, ouvrons les canaux, et permettons à la lumière de travailler dans toutes les parties du système. Donc, la diffusion est la seule possibilité pour que le système se corrige.

Baal HaSoulam écrit que personne ne peut effectuer le travail à la place de quelqu’un d’autre. «Tout comme les visages ne sont pas les mêmes, les opinions et caractéristiques ne sont pas les mêmes. » Donc, nous ne devons pas perdre ne serait-ce qu’une seule personne dans ce monde. Si ellle venait à disparaître, personne ne pourrait effectuer ce travail à sa place.

Grâce à notre diffusion, nous sortons une personne du fumier dans lequel elle était toute sa vie. Nous l’attirons au vrai travail, à la même place dans le système global où un canal de Lumière s’ouvre à elle.

Après cela, elle fait la même chose en activant en elle-même les canaux qui sortent d’elle. Mais parce qu’elle se tient derrière cette chaîne, tout ce qu’elle fait me traverse et j’aime tout son travail. Donc, plus la quantité et la qualité des étudiants augmentent, plus l’enseignant s’élève.

Pensez comment le groupe peut s’élever de cette façon. Avec son aide, nous organisons des circuits complets qui sont impliqués dans la sagesse de la Kabbale ou l’éducation intégrale.

Essentiellement, nous diffusons le même principe à la fois la sagesse dans la Kabbale et l’éducation intégrale: «Il n’y a rien hormis Lui, » et il n’y a rien d’autre à diffuser. L’ensemble de la sagesse de la Kabbale ne parle que de cela. Et la méthode intégrale parle aussi de la même chose, mais dans d’autres termes.

Il n’y a aucune différence entre l’éducation intégrale et la sagesse de la Kabbale. Simplement dit, si une personne n’a pas de point dans le cœur et n’aspire pas à atteindre le monde supérieur, nous lui expliquons tout avec les concepts de ce monde en parlant du système intégral général et du monde comme étant un un seul village global.

C’est parler de la même chose, seuls les mots sont choisis en fonction de l’auditoire. Mais même pour ces personnes, et pour les autres, notre intention est de transmettre le principe de « Il n’y a rien hormis Lui. »

Du Congrès à Vérone « Deuxième jour » 22/11/14, Leçon 4

Pourquoi n’avons-nous pas encore de réponse?

laitman_571_02Tout dépend des efforts déployés par une personne. Il est naturel qu’à chaque fois nous découvrons un plus grand désir. C’est pourquoi un effort plus important est requis, plus de désespoir pour lesquels il n’y a aucune réponse.

Encore une fois, nous faisons des efforts, et encore révélons un plus grand désir. Donc, encore et encore jusqu’à ce que nous arrivons à la pleine mesure de l’effort et de frustration.

En raison de tous ces efforts, ils restent sans réponse; nous réalisons que rien dépend de nous! Tout est entre les mains de la force supérieure, et si elle a pitié de nous, alors nous pourons commencer à travailler en vue du don.

Nous changeons et sommes plus conscients de ce qu’est une vraie prière, l’adhésion, et la dépendance envers la force supérieure à toutes les étapes de ces efforts. La raison pour laquelle  il n’y a pas encore de réponse devient évidente: notre prière est impure. Elle dissimule une intention égoïste pour soi-même.

Il est impossible de réduire le nombre de ces tentatives infructueuses parce que chaque centime est ajouté à la somme totale. Nous sommes obligés de passer par elles, une par une, et tout dépend de la vitesse de notre engagement dans cette course, cela dépend si nous ne freinons pas quand la lumière est là ou nous repousse, ou ne fonctionne pas.

Enfin, nous arrivons à une véritable prière, sachant ce que nous exigeons tout en étant d’accord avec cette demande et la désirons. Elle émane déjà de nous, parce que nous voulons vraiment atteindre le don, sans aucun égard pour nous-mêmes, désirant un tel don de tout notre cœur et de l’âme. Nous croyons qu’il n’y a pas meilleur état que de pouvoir se dévouer au don, au Créateur, et nous demandons seulement cela.

Par toutes ces actions, notre demande se transforme d’égoïste en altruiste, alors elle change et devient un cri correct, qui reçoit une réponse qui vient d’en haut.

Il est impossible d’obtenir quoi que ce soit sans nécessité. Tout notre travail et tous les états que nous vivons nous sont essentiellement destinés afin que nous demandions les choses correctes, qui, auparavant, avait déjà été préparés pour nous. Dès que nous les demandons, nous obtenons une réponse immédiatement.
[148560]
De la 1ère partie du cours quotidien de Kabbale 26/11/14, Écrits du Baal HaSoulam

Se connecter au professeur

Dr. Michael LaitmanLe principal enseignement de chose n’est pas l’étude des phénomènes distincts, mais des liens entre eux: comment un phénomène dépend de l’autre dans une directe et vice-versa. Cela signifie que l’étude nous donne une image des liens entre toutes les parties de la réalité.

C’est sur cela que nous portons toute notre attention pendant les cours. Nous apprenons davantage sur les liens entre les éléments que sur les éléments réels. Il est impossible d’étudier une seule chose.

Il s’avère qu’une personne ne peut pas étudier par elle-même. Par conséquent, il est écrit: «J’ai appris de tous mes élèves. » L’enseignant n’apprend pas par lui-même, mais en fait de ses étudiants. Donc, si nous diffusons la sagesse de la Kabbale ou enseignons la méthode intégrale, nous apprenons de nos étudiants et ainsi avançons.

Mais si je n’enseigne pas et n’ai pas d’étudiants, je ne peux pas avancer. On ne peut apprendre de ses élèves, et c’est une condition essentielle. Maintenant, nous pouvons comprendre pourquoi les kabbalistes nous appellent à diffuser la sagesse de la Kabbale. Nous ne faisons de faveur à personne, mais parce que cela nous aide.

Enseigner à un étudiant signifie établir un lien entre lui et le Créateur. C’est en fait ce que l’enseignant enseigne à son élève: comment se connecter au Créateur. Cela signifie que l’enseignant est entre le Créateur et l’élève comme un médiateur, un guide, un conducteur.

Un étudiant se connecte au Créateur à travers l’enseignant qu’il le veuille ou non. Chaque fois qu’il renouvelle son lien avec le Créateur, que ce soit de façon positive ou négative, tous les changements sont à travers le conducteur, par l’enseignant. Peu importe ce que l’élève fait, s’il monte ou descend, il active ce conducteur et  l’enseignant en tire les fruits.

Il est impossible de se connecter au Créateur, sauf si vous êtes un guide, un conducteur qui transmet au groupe ou à un étudiant. Cela va de pair avec le fait qu’il n’y a pas besoin de corriger une personne, mais plutôt son attitude envers les autres, y compris le Créateur.

Du Congrès de Vérone « Deuxième jour » 22/11/14, Leçon 4

Qui détermine le destin du monde ?

laitman_202_0Question : Durant tout l’âge d’or des nations, c’était un temps meilleur et avec plus de liberté pour les Juifs. Ils n’étaient pas aimés, mais ils n’ont pas été haïs après la Seconde Guerre Mondiale. Et puis plus tard, le monde a glissé dans une crise générale. Pourquoi est-ce que quand cela va mal dans le monde, c’est alors encore pire pour les Juifs ?

Réponse : Les Juifs sont le seul groupe (le pouvoir) dans le monde qui puisse influencer l’état du monde. Ceci parce que d’une part, ils sont connectés au Créateur et d’autre part, ils sont reliés aux nations du monde. Cela signifie qu’ils sont entre l’ensemble de l’humanité et le Créateur. Et cela dépend de leur comportement si la Lumière Supérieure, le pouvoir de vitalité, arrive à travers eux pour les nations du monde.

Les Juifs font partie de la transition, « Maavar » en hébreu. De toute l’humanité, seule cette nation possède la liberté d’influencer la façon dont le monde avance, par la souffrance ou le bonheur, vers l’objectif final, l’atteinte de l’équivalence ou l’adhésion au Créateur.

Comment le monde peut-il nouer des relations avec les Juifs s’ils rendent le monde si cruel ? Et les nations du monde blâment à juste titre les Juifs pour cela, que les Juifs par leur inactivité invitent la révélation de mauvaises forces au lieu de bonnes forces. Les nations du monde disent directement que toute la souffrance dans le monde est causée uniquement par les Juifs. En cela, elles déclarent leur dépendance à l’égard des Juifs, leur faiblesse pour influencer leur propre destin.

Comment traiteriez-vous ces gens qui ont compris que vous aviez un rôle dans la détermination de votre destin, c’est-à-dire, votre destin dépend d’eux, même involontairement, mais simplement par leur existence, ils transforment votre vie en misère ?

« Il est une toute aussi grande obligation pour le Juif de montrer son humanité envers l’ensemble de la race… qu’il commence à remplir dans un sens, son exclusivité ne l’a encore jamais permis d’accomplir, la prophétie antique qu’à travers lui, toutes les nations de la terre seraient bénies. »(Henry Ford, « Le plus grand problème du monde », a financé l’impression de 500 000 exemplaires des Protocoles des Sages de Sion, qui ont été distribués à travers les États-Unis dans les années 1920.)

Telles des noix dans un sac

Dr. Michael LaitmanQuestion : De quelle façon pouvons-nous nous entre aider pour pousser notre wagon commun vers l’avant et progresser ?

Réponse : Tout ce qui est dit dans une leçon doit être intériorisé dans le cœur d’une personne afin qu’elle commence à le vivre. Tout ce qui est couvert par nous doit se déplacer dans les Kelim, ses émotions, dans le but de formater et d’organiser ses désirs intérieurs de sorte que l’on ressente en leur sein les phénomènes dont elle a entendue parler.

Chacun est certainement familier avec le texte que nous avons déjà lu de nombreuses fois auparavant. Mais réaliser l’action spirituelle la plus simple n’est possible que si nous pensons à la connexion de nos Kelim brisés. Il est nécessaire de nous imaginer l’image précise et claire : l’enveloppe égoïste dans laquelle l’étincelle spirituelle est recouverte ne nous permet pas de nous connecter avec les autres.

Même si nous devons essayer plusieurs fois de nous connecter entre nous avec la bonne intention, nous ne sommes certainement pas prêts pour cela. Et à partir de là, un véritable cri vers le Créateur éclatera en chacun de nous pour nous permettre et nous aider à nous connecter.

Chacun est dans sa bulle ou capsule égoïste dans laquelle l’étincelle du don sans réserve est retenue captive. Et nous demandons au Créateur de nous aider à nous connecter, même si chacun est enveloppé dans une coquille égoïste, rigide et externe, comme des noix dans un sac, comme le décrit le Baal HaSoulam. Et en dépit de tout cela, les noix avec lesquelles nous pouvons nous connecter sont dans le sac.

De ce fait, nous devons découvrir notre véritable état et ne pas nous cacher ou fuir cela. Ceci parce qu’il est très désagréable de ressentir notre véritable essence égoïste, qui soudainement se découvre après tant d’années d’efforts pour atteindre le don sans réserve. Et ainsi la prière naît en nous.

La Lumière Supérieure arrive seulement s’il y a un manque pour elle. Et nous devons atteindre ce manque, car il est impossible de crier artificiellement. Il est donc nécessaire pour nous d’essayer et d’imaginer notre forme correcte et véritable, et nous nous rapprochons déjà d’elle. La diffusion généralisée est très utile à cet égard, car à travers elle, nous avons plus avancé durant les deux derniers mois que lors des précédentes années.

Seule la prière correcte aidera lorsque nous sentons que nous ne sommes pas prêt à nous connecter. C’est ainsi parce que nous nous attendons à découvrir le Créateur avec la bonne intention, voulant Lui donner sans réserve et non pas à nous-mêmes. Pour cela, il est nécessaire qu’une révolution radicale se produise, une révolution intérieure au sein de nos Kelim, qui dépend de l’ensemble de notre grand groupe mondial.

De la 1ère partie du cours quotidien de Kabbale du 29/10/14, Shamati n°1

Un état de repos

groupe, congrèsLa Torah, Lévitique 19:1-4 : Le Seigneur parla à moïse en ces termes : « Parle à toute la communauté des enfants d’Israël et dis-leur : Soyez saints ! Car Je suis saint, moi le Seigneur, votre Dieu. Révérez, chacun, votre mère et votre père, et observez Mes shabbats : Je suis le Seigneur votre Dieu. Ne vous adressez point aux idoles, et ne vous fabriquez point des dieux de métal : Je suis le Seigneur votre Dieu. »

Il y a un plan qui opère sur le monde et le mène vers le but. Le but de la création est l’unité totale de l’ensemble de l’humanité, qui devient un seul système de forces (désirs) verrouillées et équilibrées qui sont corrigées dans l’amour et le don sans réserve. Cette force générale qui connecte totalement chacun de nous et qui nous transforme en participants égaux dans l’unique système s’appelle le Créateur.

« Soyez saints ! Car Je suis saint, moi le Seigneur, votre Dieu » signifie que nous devons atteindre une connexion absolue entre nous, une coopération mutuelle absolue et l’amour absolu. Le Créateur semble nous appeler pour garder notre sainteté, la conserver et la faire devenir notre objectif principal.

L’état que nous devons atteindre s’appelle le Shabbat (la fin de la correction), ce qui signifie que nous devons le voir comme notre but ultime.

Le Shabbat symbolise aussi le repos absolu, alors qu’en fait, il n’y a rien d’autre à corriger parce qu’une personne a corrigé son inclusion dans chaque personne, et chacun a corrigé son incorporation en Lui à tel point qu’il a atteint une connexion intégrale absolue. C’est cela qui est appelé le repos.

De KabTV, « Les Secrets du Livre Éternel » du 26/03/14