Category Archives: travail intérieur

Mon rôle dans le groupe

Dr. Michael LaitmanQuestion: Quel devrait être mon rôle dans le groupe: Zeir Anpin ou Malkhout? Ou les deux?

 

Réponse: Vous devez combler vos amis de toute votre force. C’est là le commandement principal de la Torah: «Tu aimeras ton prochain comme toi-même. » Je ne suis pas Malkhout, je suis Zeir Anpin. Mon seul souhait est de recevoir des désirs de chacun et de les remplir.

Alors, qui représente Malkhout? Je joue le rôle de Malkhout devant mes amis, afin de recevoir d’eux la force pour donner sans réserve. Ceci est un autre canal d’interconnexion. Je reçois d’eux la force d’être le donneur, et puis je m’élève au-dessus d’eux pour leur donner sans réserve. Les cellules dans le corps interagissent de la même manière: Chaque cellule reçoit des autres et à son tour leur donne sans réserve.

De la 5ème partie du cours quotidien de Kabbale du  27/06/2011, «Matan Torah (Le Don de la Torah) »

Le temps est l’intensité des actions

Dr. Michael LaitmanLe temps en spiritualité est une somme d’actions qui s’applique à la créature expérimente. En fait, même si dans notre monde nous vivons en fonction d’une horloge, des cycles de la lune ou de la rotation de la terre, nous avons toujours une sensation personnelle du temps dictée par l’intensité des actions.

Parfois le temps est figé et nous semble ne pas avancer. Et d’autres fois il nous parait passer à vitesse grand V. Le temps est une impression personnelle qui dépend du nombre de transformations qui s’opèrent en nous. Ainsi, nous voyons que le temps n’existe pas.

La somme des corrections que nous sommes supposées entreprendre pour atteindre la correction finale représente 6000 années spirituelles ou degrés, 2000+2000+2000. Cela équivaut aux 3 mondes de BYA (Bryia, Yetsira et Assiya) que nous devons élever au monde d’Atsilout.

L’ascension jusqu’au monde d’Atsilout est ce que nous appelons le flux temporel, pas à pas d’une année sur l’autre. Une « année » (Shana) correspond à une transformation (Shinouille), et ainsi de suite, c’est exactement la même chose mais à un degré supérieur.

De la 3ème partie de la leçon quotidienne de Kabbale du 19/06/2011, TES.

La division est relative, la vérité est entière

Dr. Michael LaitmanQuestion : Quelle leçon puis-je tirer de mon travail en sachant que la réalité est relative ?

Réponse : la réalité est relative pour celui qui l’atteint. Actuellement, je révèle quelque chose de la réalité, qui apparaît dans mon désir et qui est appelée « mon monde. »

Dans mon monde il y a une dissimulation « de Haut en bas », que je révèle, et mes atteintes sont de bas en haut. Cette division me pousse à atteindre un état dans lequel mon mouvement de haut en bas fusionne avec mon mouvement de bas en haut dans un seul tout jusqu’à la plus grande profondeur qui soit.

Autrement dit, je dois aspirer à ce que mon attitude en bas soit équivalente avec celle du Créateur d’en haut, comme il est écrit dans l’exemple de « l’hôte et l’invité ». Si nous arrivons à une équivalence totale, cela signifie que nous avons réalisé la plus profonde des connexions, celle de Malkhout de Ein Sof.

De la 1ère partie de la leçon quotidienne de Kabbale du 27/06/2011, Shamati 166

Recevoir la lumière pour m’éclairer

Dr. Michael LaitmanQuestion : Comment puis-je éviter de m’induire en erreur dans ma réflexion tout en évaluant mon avancée sur le chemin ?

Réponse : Vous ne pouvez pas évaluer votre avancée correctement jusqu’à ce que vous ayez les moyens corrects de le faire. Avant d’avoir atteint le monde spirituel, vous n’êtes pas en mesure de réaliser ce dont vous seriez capables tel un petit enfant qui ne différencie pas le jeu, les dessins animés et la réalité.

De même un adulte qui travaille dans une grande société, un laboratoire scientifique,  ou dans un système social de grand acabit, qui se considère le plus grand, le plus important, le plus impliqué dans un travail sérieux et donc indispensable, ne ressent pas qu’il vit sur une planète minuscule (un microscope) situé à la frontière d’une petite galaxie. Chacun ressent sa place au niveau de son élévation, chacun est où il pense et sent qu’il est.

Mais comment attirer la lumière afin de nous prémunir de cela à notre niveau ? Cela ne doit pas être une fin en soi car il s’agit d’un état entièrement corrigé qui ne peut se faire qu’à la correction finale, mais nous allons peu à peu nous déplacer entre la ligne gauche et la ligne droite, osciller tel un funambule afin de faire nos propres expériences et ainsi, tout naturellement nous équilibrer sur la ligne médiane.

De la 1ère partie de la leçon quotidienne de kabbale du 28/04/2011, écrits du Rabash.

En avance sur la nature

Dr. Michael LaitmanBaal HaSoulam, « Matan Torah (Le Don de la Torah) »: Ainsi, cette créature se développe et marche vers le haut dans les degrés  supérieurs de l’exaltation parlée, jusqu’à ce qu’elle perde tous les restes d’amour-propre et tous le commandements s’élèvent dans son corps, et elle effectue toutes ses actions seulement pour donner sans réserve , de sorte que même la nécessité de recevoir  coule  dans le sens du don sans réserve, de sorte qu’elle puisse donner sans réserve. C’est pourquoi nos sages ont dit, « Le commandements ont été donnés uniquement pour raffiner les créatures. »
Grâce au principe de « Aime ton ami comme toi-même »,  nous arrivons à la fin du chemin: à l’adhésion. Que cela nous plaise ou non, nous devons y parvenir. Notre libre choix est de nous  déplacer rapidement, ce que nous pouvons faire si nous profitons de l’environnement. Sinon, la nature va nous pousser jusqu’à ce qu’elle nous force et nous voudrons aller plus vite que la nature de toute façon.
Comment pouvons-nous avancer? On avance grâce au développement interne. Comment cela  se passe-t-il ? Cela a lieu en raison de « la Torah et les commandements », qui signifie la méthode de correction par laquelle nous devons nous perfectionner. Bien sûr, nous ne parlons pas de l’action extérieure de ce monde. Le Baal HaSoulam mentionne un extrait de la Guémara  pour que ce soit clair pour nous: nous sommes tenus d’effectuer nommément  la correction interne de nos propriétés. Cela signifie que nos relations doivent être destinées exclusivement à donner sans réserve à la même hauteur que celle du Créateur.
Comment  cela peut-il être atteint? Cela  se fait en plusieurs étapes. Tout d’abord, une personne ne sait rien, comme un enfant qui vient de commencer à grandir. Ensuite, on lui donne  progressivement des explications, et il comprend de plus en plus. Finalement, tout dépend de l’environnement, des explications, des  efforts qui sont appliqués au cours de son éducation, et de ses propres efforts quand il  pratique les tâches assignées.
En substance, on enseigne à une personne à être dans l’environnement et de l’utiliser correctement, selon le principe: «J’ai créé le mauvais penchant, et j’ai créé la Torah comme une épice ».Le mauvais penchant est révélé notamment dans l’environnement; il n’y a pas d’autre possibilité.
En outre, elle exige la Torah comme « une épice », qui signifie la Lumière qui ramène vers le bien.  Une personne  ressent le mal par rapport à la Lumière. La Lumière expose mes récipients, et je Lui  demande pour cela de les corriger. Puis, la Lumière  les remplit.
Ainsi, étape par étape, une personne vient à la correction.

De la 5ème partie du cours quotidien de Kabbale du 27/06/2011, «Matan Torah (Le Don de la Torah) »

Une différence insoutenable avec le Créateur

Dr. Michael LaitmanSi le Créateur, en ligne avec Sa pensée de la Création, n’était pas censé nous élever au plus haut degré d’évolution, il n’aurait pas créé en nous la sensation d’être différent de Lui. La question n’est pas dans la différence entre le Donneur et le receveur. Il est clair que le Créateur est en tête. Il est le bienfaiteur qui fait le bien. Il est l’Absolu, et, étant le Donneur, il nous a créés comme des récepteurs « par défaut ». Nous n’allons certainement pas avoir honte lorsque nous recevons de Lui. Quel serait le problème de recevoir de Celui qui donne? Après tout, c’est la façon dont Il nous a fait.

 

La honte, cependant, découle uniquement de la sensation d’être différent, qui a été conçue par le Créateur, le sentiment de séparation entre Lui et nous, qui nous amène à nos débuts à ressentir la réception comme une imperfection. Cette règle est projetée sur notre monde aussi, où nous nous sentons mal à l’aise lorsque nous recevons le plaisir de quelqu’un avec qui nous entretenons une relation particulière dans laquelle l’autre a un statut supérieur.
Il y a un problème supplémentaire ici. Par rapport à la spiritualité, cela prend des formes opposées pertinante à nos yeux et une question se pose : puis-je arrêter de me sentir honteux ? Dans la spiritualité, cependant, ma question est : comment puis-je accroître la honte, car elle devient un instrument pour  m’analyser, un véhicule pour élever ma conscience de mon mal.
Comme nous le savons, outre la prise de conscience du mal, nous n’avons besoin de rien d’autre. Tout le reste est fait par la Lumière supérieure. Quel est ce mal, après tout?  Ce n’est pas d’être un récepteur par nature. Je me rends compte comme je suis mauvais quand je découvre combien véritablement sont  grandes les différences entre mes qualités et celles du Créateur.

Je désire grandement augmenter cette sensation, cette prise de conscience, puisque c’est ce qui m’amène à demander la correction. Nous considérons une telle prière comme «la porte des larmes». Les détails nécessaires de la perception sont réunis en moi jusqu’à la prise de conscience de mon mal qui m’a  finalement fait crier parce que je ne supporte pas cet écart entre le Créateur et moi-même.
Ainsi, le mal n’est pas une simple distinction entre le récepteur et le Donneur. Manifestement, le Créateur donne, tandis que je reçois. Un tel arrangement demeure à tous les degrés spirituels, à la fin de la correction et après elle. Le problème réside dans la prise de conscience de la distinction qualitative intérieure entre mes propriétés et les Siennes.  C’est ce qui me fait honte.

De la 5ème partie du cours quotidien de Kabbale du 26/06/2011, «Matan Torah (Le Don de la Torah) »

Deux discernements dans l’atteinte

Dr. Michael LaitmanShamati (J’ai entendu), n ° 166, «Deux discernements dans l’atteinte  »: Il y a deux discernements: 1) la descende des mondes de Haut en bas ; 2) et la remontée de bas en haut.


Premier discernement: «Que Dieu a créé et accompli ». Cela signifie que le Créateur a préparé pour nous un lieu de travail. Deuxième discernement: quand on commence à s’engager et à se revêtir de bas en haut. Toutefois, avant d’atteindre l’achèvement du degré, nous ne pouvons rien savoir avec certitude. C’est ce qu’on appelle «l’apprentissage d’abord, la compréhension ensuite ».


Un petit, qui commence à manger du pain, ne connaît encore rien, mais seulement le  pain. Et lorsque l’on commence à grandir, on  commence à comprendre qu’il y a une raison pour le pain, qui provoque la forme du pain ….


Ainsi il continue jusqu’à ce qu’il vienne à l’état où le blé est pris et semé dans le sol. Jusque là, il ne peut que  recevoir du pain, ce qui signifie réduire le pain qui existe dans le monde. Mais après, il sait déjà comment ajouter.


Si je  prends simplement un morceau de pain et commence à le manger, je vais seulement ressentir le plaisir qui se revêt dans le désir et rien d’autre. Ensuite, je commence à penser de quoi  le pain est fait. C’est sa phase précédente. Afin d’atteindre ce stade précédent, je dois plonger en lui, m’élever à lui, et l’atteindre.
C’était l’état qui a précédé le pain, par exemple, la pâte. J’ai à  progresser et à apprendre son existence. Je m’élève moi-même un cran au dessus, du pain à la pâte, et j’atteins ce qui est arrivé lors de l’expansion de haut en bas, à partir de la pâte vers le pain.
Ensuite, je monte plus haut, de la pâte à la farine et l’eau, et découvre que la pâte est faite à partir d’eux. Ensuite, j’avance jusqu’au véritable état et je comprends de quelle source l’eau est prise et que la farine est faite à partir de grains. D’où les grains proviennent-ils?
Ainsi, je me déplace toujours plus haut jusqu’à ce que j’atteigne la source. De mon point de vue, je suis allé vers la racine, mais je comprends que les niveaux descendent de la racine à moi jusqu’à ce qu’ils atteignent «le pain».
« Pain » signifie le plaisir. J’examine mon désir tout le temps: il y a  le plaisir ou son absence, la raison pour laquelle je n’ai pas de plaisir, et comment l’atteindre. Je n’ai rien d’autre à explorer. Toute notre vie et ses sensations tournent autour de cela.
Grâce aux actions, j’atteins la racine d’où vient toute mon  attitude, moi-même, et tout ce chemin de Haut en bas, qui contient également en lui-même mon retour de bas en haut. Si je parviens à la racine, j’atteins  le véritable état. Tous les états antérieurs que j’ai révélés jusque-là (qui se sont formés pendant la descente de haut en bas et dans mon ascension vers le haut à la racine) ont seulement été nécessaires pour que je révèle cet unique état existant.

 

De la 1ère partie du cours quotidien de Kabbale du 27/06/2011, Shamati n°166

L’expansion est dans le don sans réserve

Dr. Michael LaitmanQuestion: Je me suis adressé au  Créateur pour m’aider à donner sans réserve envers mon prochain. Pourriez-vous s’il vous plaît décrire ceci dans un langage plus scientifique parce que, essentiellement, le Créateur est la loi de la nature?
Réponse: Comme nous le savons, Malkhout devrait s’annuler devant Zeir Anpin (ZA). Puis, ZA accepte son désir, et leurs désirs montent ensemble à la mère, à Bina. En réponse, Bina doit donner à Zeir Anpin l’état adulte (de sorte que ZA grandisse) ainsi que la Lumière pour Malkhout.
C’est ce que le donneur atteint. Si réellement  vous voulez  donner à votre ami, vous obtiendrez deux fois plus. Ce que  vous lui donnez va créer un état adulte en vous, un statut plus élevé, de sorte que vous produisez le degré de votre ami et vous lui donnez.
Pour lui, vous serez très grand  spirituellement, vous allez être le donneur. Dans ce rôle, vous recevez de nouveaux désirs  venant de lui, et d’En-Haut  vous obtenez la satisfaction. Ainsi, vous  vous « élargissez » constamment  en recevant les désirs des autres et  la Lumière d’En Haut.

C’est ce que signifie être le donneur. Cependant, vous vous «élargissez»  dans vos récipients du  don sans réserve. Ici, une transformation psychologique  est cachée. Comment pouvez-vous grandir dans le don sans réserve ? Où est le bénéfice? Comment puis-je me satisfaire?  Qu’est-ce qui me remplit?

Notre problème est que nous ne sentons pas  beaucoup de gain dans les récipients du don sans réserve. Mais ceci est évident à partir du graphique.

De la 5ème partie du cours  quotidien de Kabbale du  27/06/2011, «Matan Torah (Le Don de la Torah) »

Les visages de l’être aimé

Dr. Michael LaitmanSelon notre nature, le caractère de nos actions, nous sommes des receveurs. Cependant, plus vous recevez pour l’amour du don sans réserve, plus vous êtes comme un donneur. L’action elle-même ne change pas, c’est seulement votre intention. C’est ce qui vous transforme en un donneur au lieu d’un receveur. 

Le Créateur le sent-il ? Il est possible de dire que rien ne change pour le Donneur, mais seulement pour un être humain. Il n’a rien à ajouter à la perfection. Toutes Ses réponses et impressions se manifestent réellement en vous, dans l’image du Créateur que vous avez formée.

 

Grâce à cela, vous pouvez vous amener à l’équivalence avec Lui: Il vous semble que les changements ont lieu en Lui, que vous lui donnez plus ou moins de plaisir. Vous souffrez ou profitez à cause de Lui, par rapport à combien il souffre ou apprécie à cause de vous, et ainsi de suite.
Toutes ces relations se déroulent dans la créature seulement pour l’élever au degré du Créateur, ce qui signifie pour compléter la créature avec la perfection qui vient de l’attribut du don sans réserve. Il s’avère que le Créateur joue avec la créature juste pour l’éduquer.
De même, nous montrons aux enfants différents visages: nous rions avec eux, devenons sérieux, et exprimons de la colère. Tout est dans l’intérêt de l’éducation, afin de montrer à un enfant combien de nombreuses nuances sont possibles et ainsi lui apprendre à travailler correctement avec lui-même et l’environnement. Ce n’est en fait, rien que l’amour qui nous motive.
Dans sa «Préface au Livre du Zohar, Point 33, le Baal HaSoulam écrit à ce sujet: «La vérité est qu’il y a une volonté pieuse ici que ces similitudes, qui ne fonctionnent que dans les âmes des receveurs, apparaîtront aux âmes lorsque Lui-même participe à augmenter considérablement la réalisation des âmes.
Il est comme un père qui lui-même se contraint pour montrer à son enfant chéri un visage de tristesse et un visage de contentement, bien qu’il n’y ait ni tristesse ni contentement en lui. Il ne fait cela que pour impressionner son enfant chéri et élargir sa compréhension afin de jouer avec lui.  »

De la 5ème partie du cours quotidien de Kabbale du 26/06/2011, «Matan Torah(Le Don de la Torah »

Une écharde dans l’univers ou un enfant aimé?

Dr. Michael LaitmanBaal HaSoulam, « Introduction générale au Livre, Panim Meirot ouMasbirot »: … comme les choses corporelles qui sont séparées les unes des autres par une hache et un marteau, les choses spirituelles sont séparées les unes des autres par la disparité de forme entre elles. Et quand la disparité de forme augmente jusqu’à l’opposition, d’un extrême à l’autre, une complète séparation est créée entre elles. 

Du point de vue du Créateur, qui a créé le désir de plaisir, il n’y a pas d’opposition entre ce désir et le désir du don sans réserve. C’est comme un bébé qui reçoit d’une mère -il n’y a pas de division entre eux. Ils sont indissociablement liés et profitent l’un de l’autre.
Nous voyons comment dans la nature, un organisme étranger, composé de la chair de quelqu’un d’autre reçoit l’opportunité de grandir à l’intérieur du corps de la mère et n’est pas perçu par elle comme un étranger ! Comment ce phénomène, un fœtus dans le ventre d’une mère, est-il même possible, compte tenu que lorsque nous avons une écharde minuscule, le corps commence immédiatement à rejeter l’objet intrus ? Une infection se forme immédiatement autour d’elle et le corps essaie de la repousser et de s’en séparer.
Nous savons comment, durant une greffe d’organe, il est très difficile de surmonter cet obstacle, l’incompatibilité et le rejet d’un corps étranger. Mais ici c’est le contraire qui arrive: un corps grandit à l’intérieur de l’autre, et le grand corps est toujours en train de prendre soin du petit corps, de faire tout dans son intérêt!
Ceci est un exemple de la volonté de plaisir(le fœtus) et de la volonté de donner sans réserve (la mère) n’étant pas en conflit l’un avec un autre. Et la même chose arrive avec le Créateur, qui a créé la volonté de plaisir. Ce désir ne contredit ni ne s’oppose au don sans réserve.
Toutefois, si l’objectif est de porter cette volonté de plaisir vers la forme du don sans réserve, alors ils deviennent opposés l’un à l’autre en fonction de leurs intentions. Dans l’état initial il y a un désir de don sans réserve et un désir de recevoir : le Créateur et la création. Mais il n’y a aucune divergence entre eux et ils sont unis ensemble. Mais ensuite, la création se développe et acquiert une intention égoïste, et maintenant en fonction de leurs intentions, ils deviennent opposés: l’intention du don sans réserve est opposée à l’intention pour soi-même du début à la fin, à partir de zéro jusqu’à l’infini.

Ce que nous devons corriger c’est l’intention égoïste et non pas le désir! Le désir demeure en nous. Nous gardons toujours la volonté de plaisir. Mais l’intention doit être « en vue du don sans réserve ».
Cependant, nous sommes habituellement confus à ce sujet, pensant que nous devons nous battre avec nos désirs. Les religions et les différentes pratiques spirituelles essayent de détruire le désir ou de le diminuer. Mais la Kabbale dit le contraire: « Augmenter votre désir et l’intention du don sans réserve avec lui ! » Ensuite, vous serez en mesure de donner plus sans réserve par vos actions.

De la 3e partie du cours quotidien de Kabbale du 24/06/11, « Introduction générale au Livre, Panim Meirot ouMasbirot »