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Le mal sous le microscope

Dr. Michael LaitmanNous ne devons pas nous réjouir des mauvaises nouvelles. Pourquoi ne pas venir à la correction finale de façon positive? Tout ce que nous avons à faire est de trouver « une pomme pourrie dans la cagette de pommes», le 1% de mal dans les 99% de bon – et de commencer à travailler. Tout dépend de notre connaissance du mal, notre sensibilité à lui. Et c’est le but de la sagesse de la Kabbale: de développer en nous la sensibilité pour la réalisation du mal.
Nous devons découvrir le mal en milligrammes, « sous le microscope», ce qui sera suffisant pour voir combien il est énorme et insupportable. Les sages ont dit que les justes voient le mauvais penchant comme une énorme montagne. En d’autres termes, la dernière goutte du mal semble encore monstrueuse pour eux. Pendant ce temps, les méchants pensent que leur mal est aussi épais qu’un cheveu: C’est pas si important.
Ainsi, tout dépend de la façon dont vous êtes conscients et du facteur grossissant de votre « loupe ». Par conséquent, nous ne devons jamais nous sentir bien à propos de l’agitation, de la faim, et d’autres problèmes du monde qui affluent sans cesse. Nous devons cultiver la réalisation du mal, et c’est ce que notre diffusion de la Kabbale est censée éveiller dans l’humanité.
Que devons-nous diffuser? Notre autorité? Non. L’autorité du Baal HaSoulam? Non. L’autorité du Créateur? Non plus. Nous voulons que les gens apprennent l’autorité du mauvais penchant, l’ego, qui dirige le spectacle et est la cause de tous les malheurs. Et s’ils appellent à renverser leurs gouvernements, ils peuvent au moins essayer de comprendre que nous devons secouer la puissance de ce « vieux roi fou » en nous-mêmes.
C’est ce que nous sommes censés démontrer, pour que l’homme puisse mieux comprendre qui a prise sur lui et qui doit être chargé de tous les malheurs et problèmes. Echapper au mal est déterminé par le niveau de conscience que nous en avons. Le rejet du mal est la force motrice de notre croissance. C’est tout ce dont nous avons besoin.

De la 4e partie du cours quotidien de Kabbale du 26/05/2011, Préface à la sagesse de la Kabbale

Découvrir le lien entre tout

Dr. Michael LaitmanLa Kabbale est essentiellement la méthode de correction de l’homme, de la nature humaine. Et ainsi, dans le cadre de nos études, nous sommes impliqués en diffusant largement cette information.
Nous avons environ deux millions d’étudiants à travers le monde; nous enseignons en 26 langues dans de nombreux pays. Nous voyons que tous les différents types de personnes et de représentants de nombreux pays expriment leur besoin de cette sagesse, et ils commencent à comprendre que le monde n’a pas d’avenir sans elle.
En plus de cela, nous enseignons aux enfants et voyons comment ils deviennent beaucoup plus développés, combien ils s’ouvrent. Nous publions des livres, diffusons à la télévision, et travaillons activement sur Internet. Nous faisons la promotion du développement.
Nous étudions la sagesse de la Kabbale dans les groupes. Il ne s’agit pas de croissance en dehors des autres, mais plutôt une personne se développe individuellement quand elle est dans le groupe, dans l’environnement, et se change constamment elle -même par la dynamique du groupe. Essentiellement, une personne s’adapte à l’environnement qui doit lui montrer, à chaque fois, la nécessité de s’élever au-dessus de l’égoïsme et la sortie de soi-même vers l’amour des autres. Une personne met en pratique ceci dans le groupe.
En établissant des contacts avec l’environnement, une personne ressent la nécessité de s’unir avec lui. Puis, un réseau de connexion est révélé entre tous ; c’est au-dessus de l’égoïsme personnel, et quelqu’un ressent des liens communs, une force commune qui réside entre les personnes. Par conséquent, c’est comme si tout le monde sortait de soi-même et commençait à se connecter à cette force collective.
Grâce à cela, nous constatons qu’au-dessus de la réalité que nous connaissons, il y a une réalité supérieure. Nous percevons notre réalité actuelle à l’intérieur, dans notre récipient, et donc nous sommes limités. Nous voulons recevoir du plaisir, et quand le plaisir entre dans le désir, ils s’annulent l’un l’autre en raison de leur opposition mutuelle.
Il s’avère que chaque fois que nous obtenons quelque chose, nous en profitons un instant -et le plaisir disparaît immédiatement. On court après le prochain plaisir, on le touche, et il disparaît ainsi. Dès que le plaisir entre dans le désir, il neutralise d’un seul coup le dernier : un court-circuit entre le pôle positif et le pôle négatif conduit à l’anéantissement.
D’autre part, quand une personne sort elle-même et commence, au- dessus de son égoïsme, à se joindre au groupe, avec d’autres personnes, elle crée un récipient au-dessus d’elle, un désir externe. Maintenant elle ressent en dehors d’elle à la fois le désir et le plaisir, et ils ne disparaissent pas. Au contraire, la réalité se transforme en flot de vie infinie au- dessus du temps.
Le plaisir qui entre et disparaît encore et encore crée pour nous la sensation du temps. Mais si le plaisir n’est pas éteint, si nous le sentons comme coulant sans cesse, nous nous élevons au-dessus d’une sensation du temps et commençons à percevoir la force générale de la nature, ce qui nous entoure et nous organise ensemble.
Nous commençons à distinguer les connexions entre toutes les parties de la réalité, ressemblant à des fils entrelacés au dos d’un canevas. A l’extérieur, nous voyons un «schéma» de notre monde, mais si nous regardons derrière sa surface, nous allons voir les fils qui lient les parties de cette image. C’est ce que nous découvrons avec l’aide de la science de la Kabbale: la connexion et l’influence mutuelle entre nous.
Cela produit un grand impact sur les gens, et ils changent. Après avoir vu cette réalité, ils comprennent que nous ne pouvons pas gérer sans connexion et sans compréhension mutuelle car ils peuvent voir le mal qu’ils peuvent causer à autrui.
Ainsi, nous n’avons pas besoin de la foi, mais de la réalisation. De cette façon, une personne devient libre et commence à voir le monde clairement. Ensuite, en fonction de son degré, elle détermine les actions correctes pour se corriger elle-même.

De la conférence de Rome du 20/05/2011

Celui qui nous gêne nous aidera

Dr. Michael LaitmanQuestion: Si nous devons nous élever au dessus de notre égoïsme, alors plus on le renforcera, plus ce sera difficile de s’élever au-dessus de lui. Ainsi, paradoxalement, l’épanouissement de la culture nous prive de la possibilité de surmonter notre ego, n’est-ce pas?
Réponse: Oui, c’est vrai. Mais pourquoi nous développons-nous dans la forme égoïste et, qui plus est, de façon exponentielle? Il s’agit pour nous de voir l’intérieur de notre ego, combien il finit par nous détruire et qu’il est encore à surmonter.
Nous n’avons pas d’autre chose que notre désir! Ainsi, la sagesse de la Kabbale est appelée « la sagesse de la réception» («Kabbale» en hébreu signifie «réception»). Cette sagesse explique comment réaliser son désir plutôt que de le détruire. De notre question égoïste, nous construisons la forme d’un homme (Adam), «semblable» (Domeh) au Supérieur, le Créateur.
Ainsi, d’une part, l’ego doit se développer jusqu’au point où nous sommes déçus de notre véritable forme égoïste qui veut toujours saisir pour elle-même. Ensuite, je vais commencer à utiliser mon ego dans sa forme inverse et à chaque fois le transformer en don sans réserve. Dans la mesure où je peux faire cela, je vais acquérir les forces de mon âme.
Aujourd’hui, nous avons atteint un certain «plafond», une «satiété», qui signifie l’égoïsme maximum possible qui reçoit pour soi-même, jusqu’à ce que nous consommions le dernier fruit de la Terre. Ceci nous conduira à la réalisation de notre mal. De toutes les manières, soit bonne soit mauvaise, nous comprendrons que nous devons agir dans le sens inverse et utiliser notre égoïsme pour le don sans réserve.

De la conférence de Rome du 20/05/2011

Connaitre le secret de la vie

Dr. Michael LaitmanQuestion: Pour autant que je le comprenne, nous devons développer le sixième sens qui nous permettra de comprendre l’unité entre nous. Cette possibilité existe-t-elle pour tout le monde? Quelqu’un peut-il développer cet organe sensoriel ?
Réponse: Il y a des gens qui obtiennent une aspiration à ce développement, s’interrogent sur ce qu’ils vivent et pourquoi, quel est le sens de la vie, où est sa source, comment tout tourne dans cette réalité, ce qui s’y passe. Ils ne peuvent pas se calmer, sans réponses à ces questions.
Ces gens viennent étudier la sagesse de la Kabbale, car ils sentent qu’ils doivent tout simplement comprendre, sinon cela ne vaut pas la peine de vivre. Ils ne sont pas capables de vivre comme des animaux. Mais il ya peu de ces personnes dans le monde.
Le désir de l’homme est divisé en six désirs. Trois désirs sont liés à notre corps: les désirs pour la nourriture, le sexe, et la famille. Et trois désirs sont connectés avec la société: les désirs de richesse, de gloire, et de connaissance. Ce sont les six désirs de base. Si les gens peuvent trouver eux-mêmes le sens de la vie en eux, ils le font et vivent de cette manière.
Vous parlez d’un plus grand désir de connaître la source de la vie. Ce désir ne vient que pour certaines personnes dans le monde, mais leur nombre est en augmentation depuis peu.
Il y a environ quarante ans, quand j’ai commencé à étudier la sagesse de la Kabbale, il y avait peu de telles personnes, très peu. Comme il est écrit dans le Livre du Zohar, à partir de la fin du 20e siècle et au-delà, beaucoup de gens tout à coup ont commencé à poser des questions sur l’essence de la vie – ce qu’ils vivent, quel est le sens de la vie -et à venir étudier la sagesse de la Kabbale. En effet, en quinze ans, le nombre de nos étudiants est passé à deux millions. En fait, il y en a beaucoup plus ; simplement nous ne savons pas à leur sujet, car nous ne gardons pas les listes de personnes qui étudient avec nous sur l’Internet.
Je pense que dans tous les cas, il n’y aura pas beaucoup de gens dans le monde qui vraiment s’interrogent sur l’essence de la vie. Cependant, le reste devra également s’élever au-dessus de leur ego non pas parce qu’ils se précipiteraient vers l’avant, vers la source de la vie, voulant savoir le but de leur vie, mais pour échapper à la souffrance qui les poussent par derrière. Ainsi, ils se joindront à nous sans autre recours. Donc, j’espère que nous allons tous arriver à une bonne vie. La nature va nous forcer à venir à une société solidaire.

De la conférence de Rome 20/05/2011

Le monde ne peut survivre sans la foi au-dessus de la raison

Dr. Michael LaitmanQuestion: S’annuler soi-même semble si peu naturel pour une personne laïque; toute notre nature s’y oppose. Qu’est-ce qui peut forcer l’humanité à s’assoir sur les bancs de l’école pour étudier la Kabbale?
Réponse: Je ne comprends pas pourquoi l’auto-annulation vous semble si peu naturelle. J’avais l’habitude d’étudier dans une université, et il y avait un professeur que je considérais comme un grand expert dans sa science. Je voulais absorber toutes ses connaissances et me suis donc annulé devant lui. C’est ce qu’on appelle l’auto-annulation.
Si je lis un livre ou un article et que je veuille comprendre ce qui y est écrit, je m’en tiens à la pensée et à l’émotion de l’auteur. C’est une sorte d’auto-annulation. Je serais incapable de faire quoi que ce soit sans m’annuler ! S’annuler soi-même veut dire s’ouvrir pour la réception de la connaissance, l’information, la sensation de l’extérieur.
Il y a une expression: « Les sages sont venus et ont dit ». De cette façon, les gens intelligents sont venus- des scientifiques et politiques, psychologues, économistes, enseignants- les 10 pour cent de l’élite de la société, la partie la plus intelligente et habile de l’humanité, préoccupée par notre avenir, et elle dit au reste, les 90 pour cent restants: «Messieurs, nous sommes confrontés à un énorme problème ».
« Si nous continuons dans cette voie plus de dix ans, et qu’une guerre mondiale ne se produit pas avant, nous seront laissés sans ressources naturelles. Nous ne serons pas en mesure de développer quelque chose. Nous avons besoin de quelque chose à manger et d’énergie pour le chauffage et le refroidissement. Mais nous devons réduire notre consommation à un niveau raisonnable ».
Les scientifiques, des gens intelligents le disent, alors pourquoi ne pas les croire? Quand je vois un médecin qui se penche sur ma radiographie et me prescrit un traitement, je lui fais confiance et j’accepte un traitement. Bien que je n’ai aucun moyen de vérifier ce qui se passe sur cette image (est-ce bien la mienne après tout ? Cela pourrait être la radio de quelqu’un d’autre ?), je dois croire mon médecin et son remède, je n’ai pas le choix.
Afin de prendre le médicament, je dois croire à ce niveau celui qui me le prescrit, que c’est quelque chose de bon et qui va me guérir. C’est ce qu’on appelle l’auto-annulation. Cela se produit partout: quand je viens vers un enseignant, un médecin, dans un endroit où je veux recevoir quelque chose. Je dois être prêt à payer pour cela (Leshalem en hébreu), c’est-à-dire, me compléter (Leashlim en hébreu).

Lorsque tous les médias, beaucoup de gens importants, des scientifiques, des professeurs, des politiciens, des économistes parleront à ce sujet, ils seront en mesure de convaincre les gens. C’est mieux qu’une guerre mondiale, quand vous ne savez pas ce qui pourrait vous arriver dans un instant.
Nous n’avons pas le choix. Vous ne pouvez pas dicter vos propres conditions à la nature, si elle impose de telles conditions. Que vous le vouliez ou non, vous devez accepter. Soit vous arrêtez cette crise par votre participation intérieure ou vous périssez. Ce n’est pas comme avec votre mère, quand vous pouviez être capricieux pendant un moment et faire votre propre chemin. Ce sont les lois de la nature.
Ces lois vous sont expliquées par des gens sérieux et respectés qui les comprennent. Ne pensez pas qu’ils bénéficient de ceci: ils sont dans la même situation que vous. C’est notre problème commun.

De la 1ère partie du cours quotidien de Kabbale du 29/05/2011, Shamati # 40

Tout est possible à la Convention!

Dr. Michael LaitmanQuestion: Plus j’ai envie de m’unir avec mes amis, plus ils me dégoûtent. Je n’ai rien à donner aux amis, sauf des émotions négatives. Je ressens un sentiment intense de discorde. La convention devient un gros obstacle pour moi. Que dois-je faire?Réponse: Très bon! C’est précisément le genre de personnes dont nous avons besoin! Parce que la mesure de votre désir s’exprime précisément dans vos efforts pour établir une connexion avec les autres en dépit de cette répulsion. Grâce à la force de cet effort vous acquerrez la force de la qualité du don sans réserve, ce qui peut vous aider à vous élever immédiatement au premier degré.

Question: J’ai l’impression que tout le monde autour est prêt à nous entendre, mais nous luttons pour passer la Lumière à tout le monde. La convention peut-elle nous aider à passer ce point?

Réponse: Tout est possible lors d’un congrès. Certains peuvent coller à la qualité de l’unification et du don sans réserve pour la première fois. D’autres peuvent participer activement à la formation d’une qualité collective du don sans réserve. D’autres encore, qui ont déjà reçu cette qualité du don sans réserve, existent en elle, et perçoivent le monde supérieur, et peuvent aider le reste des gens dans ce domaine. Il y a tout un éventail de personnes lors d’un congrès: à partir de ceux qui veulent la spiritualité, à ceux qui ne savent pas ce qu’ils veulent encore, à ceux qui sont déjà dans la réalisation, conscients de ce qu’ils sont en train d’atteindre.

De la leçon virtuelle du 29/05/2011, Les fondements de la Kabbale, séries.

« Qui a créé ces» ?

Dr. Michael LaitmanQuestion: Comment une personne peut-elle révéler son rôle dans cette vie?

Réponse: Cela vient après la question sur le but de la vie: «Quel est le but de ma vie ? » Cette question devient de plus en plus aigüe à chaque fois, s’élevant au-dessus les autres questions du cœur.
Il y a beaucoup de questions (désirs) dans mon cœur, et je dois les traiter, les organiser dans l’ordre, et prendre le plus haut de sorte qu’il ne soit pas obscurci. Je dois aller avec cette question particulière, et le reste ne fait que me soutenir pour parvenir à répondre à la demande de renseignements la plus importante.
Chaque personne choisit son objectif pour cette question cruciale, que ce soit l’argent, l’honneur, la puissance, ou la connaissance. L’un voudrait devenir un scientifique, un autre : membre du gouvernement, et le troisième rêve seulement de réussite pour profiter de la vie. Et il y a aussi des gens qui s’interrogent sur le sens de la vie.
Cependant, pour trouver son sens, il est nécessaire de communiquer avec la racine dont cette vie est issue. Il s’avère que cette recherche est plus élevée que la vie ordinaire terrestre. Ce n’est pas à l’intérieur de la société, mais au-dessus, là d’où cette vie descend. Il est impossible de trouver une réponse à cette question au sein de la société humaine.
Il y a longtemps, je pensais naïvement qu’il était possible d’approcher la solution à cette question grâce à la science, de comprendre comment cette vie a commencé, de créer artificiellement la vie végétale, la vie animée ou celle de l’homme à partir du degré minéral de la nature, pour résoudre le mystère de la vie : d’où vient-elle, et pourquoi existe-t-elle ? En fin de compte, j’ai réalisé que notre science ne répond pas à de telles questions, et mon intérêt pour elle a disparu d’un coup comme si c’était quelque chose de frivole.
Une personne devrait tenter de clarifier sa question la plus importante, sa plus haute exigence, et aller avec elle. Ensuite, elle va progressivement découvrir comment elle est tirée vers des questions de plus en plus en plus exaltées. En conséquence, elle en viendra à la question: «Qui est le Créateur qui m’a créé? D’où suis-je venu ? Qui suis-je? Quel est mon but? »
Telle est la question sur le degré de Bina, le don sans réserve, qui demande au sein de Malkhout. Il est expliqué dans le Zohar dans l’article « Qui a créé ces choses ». MI (qui) est Bina, et ELEH (ces) est Malkhout. Quelqu’un doit arriver à cette question: « Qui a créé ces choses » qui signifie « Qui m’a créé? » Quand il atteint « Qui » (MI), il se connaîtra lui-même. C’est ELEH parce ELEH ne devient précisé que dans l’unité avec MI.
Puis, il atteint le nom d’Elohim (Dieu, le nom du Créateur fait d’ELEH et de MI) qui se revêt en Lui, comme il est écrit: « Que le nom du Créateur soit sur vous » Ainsi, il atteint tout.

De la 1ère partie du cours quotidien de Kabbale du 31/05/2011, Écrits du Rabash

L’échelle menant au plus profond de vous-même

Dr. Michael LaitmanQuestion: Si le Créateur me donne l’occasion de Le révéler à chaque instant, pourquoi est-ce que je ne réussis pas, quelque soit la force avec laquelle j’essaie de réaliser cette connexion?
Réponse: Ce n’est pas grave si vous atteignez cette révélation ou non, mais à chaque instant la gouvernance privée supérieure travaille sur vous. Il faut regarder en vous-même: Que veut-Il de moi, pourquoi m’a-t-Il donné cet état, que dois-je faire?
Comme résultat d’une telle recherche, peut-être serai -je en mesure de révéler ce qu’Il exige de moi, et peut-être pas. Peut-être qu’Il me trompe volontairement pour que j’ai besoin de Lui révéler ce qu’Il veut. Mais je dois avoir une sorte de « bout de la corde » auquel je puisse m’accrocher.
Il est dit: « Ne faîtes rien, mais seulement ne partez pas! » C’est-à-dire, tout faire pour ne pas perdre l’hameçon par lequel vous pouvez vous accrocher au Créateur. A chaque instant, je cherche comment le trouver, caché quelque part en moi. C’est pourquoi c’est appelé la sagesse intérieure, « la partie intérieure de la Torah ». Vous n’avez rien à chercher à l’extérieur, mais seulement à l’intérieur de vous.
Le Créateur est dans une personne, au sein de ses désirs. Habituellement, nous imaginons que nous nous élevons sur une échelle dans l’espace, mais cela montre simplement que nous nous déplaçons vers des états spirituels plus hauts et plus grands, le don sans réserve. Par essence, notre recherche est entièrement intérieure.
De la 1ère partie du cours quotidien de Kabbale du 31/05/2011, Écrits du Rabash

Il n’y a pas d’erreurs dans la spiritualité

Dr. Michael LaitmanQuestion: Le Livre du Zohar est plein d’histoires et d’images terrestres. Pourquoi sont-elles si importantes, si elles ne font que semer la confusion et nous éloigner de l’intention correcte?
Réponse: Tout ce que dit une personne qui existe dans la sainteté (la volonté de donner sans réserve) provient de sa réalisation, en ressentant et en existant dans la volonté de donner sans réserve, et ne vient pas simplement à son esprit. Parce que son désir de recevoir est devenu «sanctifié», ce qui signifie qu’elle a acquis la propriété du don sans réserve et qu’elle y existe, c’est la qualité qu’elle ressent.
C’est pourquoi elle perçoit une certaine expression du Créateur en elle et l’exprime dans une telle forme. Elle ne produit pas ces images elle -même, pas plus qu’elles n’apparaissent tout simplement à son esprit. Au contraire, la forme du Créateur qui s’est révélée en elle suscite une certaine image, l’image qu’elle nous décrit ensuite.
C’est pourquoi nous devons utiliser ces histoires et nous connecter avec elles. Et si nous ne les comprenons pas juste tout de suite, nous finirons par le faire .Croyez moi sur parole. En outre, vous atteindrez le même degré de réalisation, et la même histoire, les mêmes images, et expressions apparaîtront tout à coup à l’intérieur de vous.
C’est pourquoi les kabbalistes se comprennent les uns les autres. Nous ne les comprenons pas, mais plus vous vous connectez à ce qu’ils disent, plus vous les comprenez.
Ce n’est pas une coïncidence que, dans la tradition hassidique, si la note d’un rabbin contient des erreurs, vous devez les bénir, parce que s’il les a écrites de cette façon, c’est un signe de sainteté pour vous. Cela découle du fait qu’une personne qui est dans la sainteté ne peut pas faire d’erreur. Il vous semble qu’elle a commis une erreur parce que vous n’êtes pas corrigés. Et c’est ce qu’on appelle la foi au-dessus de la raison.

De la 2e partie du cours quotidien de Kabbale du 30/05/2011, le Zohar

Où est la Lumière cachée?

Dr. Michael LaitmanQuestion: Où est la Lumière qui ramène vers le Bien : dans la Torah ou dans mon don sans réserve aux amis?
Réponse: Vous recevez la Lumière qui ramène vers le Bien à partir de votre effort pour vous connecter avec vos amis. Nous vivons dans un système parfait et corrigé. La Lumière supérieure, la Lumière de l’Infini, règne sur ce système. Comment pouvez-vous réveiller cette Lumière de l’Infini pour qu’elle agisse sur vous? Vous essayez de vous connecter au système corrigé.
Qu’est-ce que c’est? Dans quel modèle cela vous est-il présenté ? C’est dans le groupe. Dans la mesure où vous vous connectez avec le groupe, dans la connexion entre vous, en fonction de vos efforts, la Lumière, la Torah, la force du don sans réserve, se réveille. Cette force vous influence et vous transforme, ainsi, en une partie du système corrigé de sorte que la Torah, cette Lumière qui corrige, commence à vous combler.
Question: Alors, comment le texte que nous lisons est-il relié à cela?
Réponse: Dans le texte, vous avez lu que la correction réside dans le lien entre vous et vos amis. Tout à l’heure, nous avons lu un passage du Zohar. Où dois-je révéler tout ce que j’ai lu à ce propos? Je dois révéler ceci dans ma connexion avec les amis, dans mon aspiration à m’unir à eux. Ensuite, je vais révéler toutes les propriétés, les Sefirot, les Partsoufim, et les mondes dans le lien entre nous.
Maintenant, il y a 125 degrés entre vous et moi. Si j’avais fait un tel changement interne au sein duquel je me connecte avec vous de tout mon cœur et de toute mon âme, dans mon esprit et mes désirs, j’aurais atteint ma correction personnelle finale (Gmar Tikoun). En me rapprochant de vous, en vous donnant sans réserve, et en acceptant votre désir comme le mien, je suis passé par tous les 125 degrés. J’aurais révélé les mondes entre nous, les montées et les descentes, dans la relation entre moi et mes amis.
Dès que je me joins à un ami, au moins à l’un d’eux, j’ai fini mon travail. Vous n’avez pas à vous unir avec des millions, voire des milliards, ou le Créateur, parce que c’est la même chose. Si j’annule mon désir de profiter et que je peux accepter le désir d’un ami comme le mien, c’est fait!
C’est pourquoi nous lisons le Livre du Zohar qui décrit les différents états que je révèle dans la forme de connexion ou de séparation entre nous, entre moi et l’autre – tous les mondes (dissimulation) et les séparations sont là.
De la 2e partie du cours quotidien de Kabbale du 30/05/2011, le Zohar