La crise économique est comme une porte vers le nouveau monde

Dr. Michael LaitmanQuestion: L’économie moderne mesure la prospérité économique en utilisant des indicateurs réels et des index. L’économie de la période de transition a-t-elle sa propre norme, un «indice de garantie mutuelle? » Comment allons-nous la mesurer?

Réponse: Ce sera également mesurée par l’argent. L’argent (Kessef en hébreu) ​​signifie ce qui recouvre (Kissiuf), l’écran.

Question: Qui va déterminer cet indice?

Réponse: Un organisme de réglementation unique qui fonctionne selon les besoins et aussi selon le niveau auquel  tout le monde est capable de se connecter dans l’équivalence de forme. Il se peut très bien qu’il soit déjà possible d’en écrire maintenant la formule. Ces choses ne sont pas farfelues.

Premièrement, nous devons trouver les bons mots et écrire plusieurs articles sur l’essence de l’économie actuelle, sur son histoire et sa base, et sur la fondation sur laquelle la connexion mutuelle entre les peuples est construite. Après tout, l’économie est l’expression de nos connexions, de notre égoïsme. Mais avec elle, sont également liés la politique et les sentiments, la publicité et les mensonges du monde moderne. L’économie n’est pas une science exacte car elle englobe les sentiments humains et les connexions entre les gens.

Si l’économie ne comprenait pas nos sensations, si elle ne reflétait que des revenus et des dépenses, nous n’aurions pas eu à faire face à des crises ni à aucun problème. Cependant, comme le Baal HaSoulam  l’écrit dans l’article «La paix dans le monde », nous ne pouvons pas mesurer les efforts, le succès, la satisfaction, et les relations humaines par l’argent seulement. Par exemple, je ne veux pas travailler avec quelqu’un, même pour un millier de dollars par jour, et je suis prêt à travailler avec quelqu’un d’autre pour cinquante dollars.

Nous ne sommes pas des machines, et donc l’économie n’est pas une science exacte, mais plutôt quelque chose entre les deux. Nous mesurons ce que nous pouvons, mais assez souvent notre ego gâche les calculs «rigides», et nous ne pouvons pas faire face à cela.

Ceci est fait à dessein. Le Créateur « nous fait trébucher » dès le tout début: nous sommes créés différents, et nous ne pouvons pas  nous mesurer les uns les autres par un étalon. C’est de  là que proviennent nos problèmes économiques.

Quand serons-nous capables de bâtir l’économie idéale? Quand nous serons capables de mesurer nos désirs et nos passions, tous les aspects de notre monde intérieur. C’est pourquoi nous voyons que les économistes ne sont rien sans les kabbalistes. Travaillant seuls, ils ne  font que tout gâcher.

Par conséquent, nous devons leur montrer qu’il est possible de créer un nouveau système de mesure. Premièrement, nous devons écrire une série d’articles sur l’économie comme le reflet de nos relations, y compris émotionnelles. Cette justification psychologique nous permettra d’amener en douceur le lecteur à la Kabbale.

Ce n’est pas par hasard si  la crise économique est devenue une sorte de «porte» vers le nouveau monde.  Elle reflète l’image de notre monde de la manière la plus complète, et par là nous ressentirons ce qui nous manque pour survivre et nous sauver nous-mêmes.

Et ce qui nous manque, c’est la garantie mutuelle. Qu’est-ce que c’est? La garantie mutuelle compense les facteurs humains que l’économie ne parvient pas à prendre en compte. Il est impossible de les mesurer avec de l’argent, mais nous pouvons combler cette lacune à l’avance. Il n’est pas clair pourquoi une personne doit recevoir deux kilos d’épanouissement, l’autre un kilo, tandis que le troisième un kilo et demi. L’économie ne peut pas fournir une réponse à cette question, mais nous compensons ses déficiences à l’aide de la puissance spirituelle. Lorsque nous nous élevons au-dessus de tous nos désirs, qui sont si différents, nous les remplissons avec un calcul plus élevé, qui va devenir une caractéristique déterminante de la future économie.

Ainsi, nous complétons l’économie financière avec l’économie de la Gematria. Selon elle, si une personne s’exerce un maximum en fonction des attributs qu’elle a reçus  du Créateur, elle est dans un système avec tous les autres, aux fins de correction. Que vous le vouliez ou non, vous ne serez pas en mesure de calculer  correctement quoi que ce soit de toute autre manière. La crise se fera sentir jusqu’à la fin de la correction, jusqu’à ce que la compensation affective basée sur la connexion mutuelle compense à 100% toutes les différences économiques.

Un de mes voisins reçoit plus que moi, une autre reçoit moins, et un tiers reçoit quelque chose de totalement différent. En les regardant, je dois compenser toutes ces différences par mon attitude. Ainsi, l’économie matérielle et l’économie des écrans vont se compléter mutuellement. Les deux comptes-le corporel et le spirituel-deviendront unique et se compléteront totalement l’un par l’autre.

C’est pourquoi l’humanité ne sera pas en mesure de supporter la crise économique. Et ce n’est pas sur le fait qu’elle concerne une pénurie alimentaire, c’est parce que les différences entre les gens sont révélées ici. Nous voyons cela comme l’écart entre les riches et les pauvres, mais essentiellement, c’est la manifestation de la nécessité de compenser, pour réconcilier les gens. Nous sommes à la recherche d’une opportunité pour compenser nos différences innées afin que chacun puisse être debout égalitairement aux autres. C’est ce que la crise économique  nous révèle. 

 Du cours quotidien de Kabbale du  02/10/2011, Shamati # 219

Nous sommes des éducateurs

Dr. Michael LaitmanQuestion: Beaucoup de gens dans le monde entier prônent une coopération et l’altruisme. Comment peut-on se connecter à eux?

Réponse: Nous ne nous connectons pas à eux. Il y a bien assez de «bons cœurs»  individuels qui font du bénévolat dans les hôpitaux, aident les nécessiteux, ou établissent différents organismes et fonds de charité. Ils aident les gens et c’est très bien. Selon le Baal HaSoulam et des enquêtes sociologiques, environ 10% de l’humanité est altruiste.

Aujourd’hui, cependant, pour la première fois dans l’histoire, nous avons atteint un point crucial dans notre développement, et les gens ont besoin d’être enseignés sur les lois du monde dans lesquelles ils entrent. Notre objectif n’est pas un autre édulcorant égoïste, ce n’est pas l’aide pour les pauvres, ou une redistribution superficielle des ressources en leur faveur.

Non, l’humanité s’apprête à entrer dans une nouvelle dimension dans laquelle nous avons à être connectés entre nous globalement et intégralement. La Nature commence à nous donner des conseils, comme si elle disait: «Voilà comment vous devriez être à partir de maintenant, reliés organiquement, comme un seul homme dans un seul cœur, comme toutes mes autres parties. Arrêtez de vous développer à l’intérieur de moi comme un cancer. »

Personne ne comprend vraiment plus ce qui se passe. Par conséquent, nous devons enseigner aux gens. Nous sommes une organisation éducative, dont le seul but est d’enseigner les lois du monde global.

La connexion mutuelle apparaît partout. Nous ne pourrions pas nous  séparer, même si nous le voulions. La seule façon de couper notre connexion est par la guerre, mais qui n’aiderait pas, car les liens internes entre nous, ne disparaîtraient pas. La guerre serait bientôt finie, et nous aurions à reprendre la connexion, seulement sous des conditions beaucoup plus difficiles.

Aujourd’hui, la crise détruit tous les aspects de la vie. Nous devons voir cette situation comme un tremplin vers le prochain niveau. L’évolution de la nature nous oblige à passer à la nouvelle étape.

Que gagnerons-nous par cela ? Nous allons gagner le nouveau système. Par ce travail commun, par la connexion mutuelle, nous allons découvrir la force interne de la nature,  ses mécanismes internes et nous passerons à un nouveau niveau d’existence. Nous allons d’abord nous débarrasser de tous les problèmes quotidiens, et en plus, nous allons atteindre la prochaine dimension.

Donc il n’y a pas d’autre choix: la nature nous oblige à atteindre cela. C’est pourquoi nous ne donnons pas nos cadeaux aux fêtes. Nous laissons cela à d’autres organisations. Nous ne  nous occupons que de l’éducation nouvelle et intégrale. Tout comme les jardins d’enfants et les écoles préparent les enfants à la vie dans notre monde, nous devons  maintenant préparer l’humanité tout entière à la vie dans le monde qui s’est manifesté à nous, dans lequel nous sommes tous  connectés globalement.

Ce système supérieur, unique et intégral  se rapproche de notre système humain détruit par l’égoïsme. S’ils se heurtent, il y aura une explosion terrible. 

 De la 5ème partie du cours quotidien de  Kabbale du 07/10/2011 , « un commandement »

Le monde se réveille

Dr. Michael LaitmanQuestion: Les gens autour du monde se réveillent et commencent à parler d’unité. Pourquoi cela arrive-t-il ?

Réponse: Cela découle de la sensation intérieure. Une personne peut étudier pendant dix ans, entendre parler quotidiennement de l’importance de l’unité, et pourtant tout cela reste vain. Si elle n’en ressent pas le besoin, elle n’entendra rien.

Mais soudain, l’homme commence à le comprendre de l’intérieur, naturellement. De façon inattendue, il commence à réaliser que nous sommes tous reliés entre nous, que nous avons besoin de justice sociale et d’une répartition égale, et que nous devons tous atteindre l’équilibre entre nous et avec la nature. Sinon, nos vies sont finies.

Aujourd’hui, quelques milliers d’hommes dérangés tarissent les dernières ressources de la terre et avec l’aide de la publicité nous forcent à acheter ce qu’ils fabriquent dans le seul but d’ajouter un autre zéro à leur compte bancaire. Et nous suivons leurs directives comme d’humbles esclaves : nous poursuivons les biens matériels.

Assez de cela, tout s’effondre. Nous mûrissons car notre désir de recevoir grandit sur une base quotidienne, et comme il  se développe, il  commence à poser des questions : « Quel est le but de ma vie ? Qu’est-ce qui m’arrive? Pourquoi dois-je souffrir? Pourquoi ne puis-je atteindre la satisfation ? »

Le taux de chômage aux Etats-Unis a considérablement augmenté ; il frappe entre autres surtout les jeunes qui ont du mal à trouver du travail. Il y a un énorme fossé entre les riches qui travaillent à Wall Street et la jeune génération. À l’âge de 20-25 ans une personne ne voit aucun avenir devant elle. Sans travail, elle ne veut pas se marier et donner naissance à des enfants. Quelle sorte d’avenir attend ses enfants, si ses propres perspectives sont sombres ?

Un éveil spontané a lieu. Les gens sortent dans la rue pour manifester, en raison de leurs pulsions intérieures, ils ne peuvent tout simplement pas rester dans leurs maisons. C’est l’anarchie pure: une personne ne sait pas ce qui va lui arriver demain ou même dans la seconde suivante, et voilà comment elle se calme et se débarrasse des émotions négatives. Sa nature l’oblige à le faire. Les gens commencent à protester sans avoir une vue claire de la situation, sans connaître leur but, sans préparation d’un programme. Ils se sentent tout simplement mal.

Progressivement, les hauts et les bas de la vie les obligent à s’assagir et ils commencent à comprendre ce qui se passe réellement.

Le monde entier se réveille aujourd’hui. Nous allons voir ce qui va arriver en Chine, au  Japon et en Inde. … Le monde devient «rond». Les gens par nature  demandent un changement. Intuitivement, ils sentent qu’ils doivent être connectés, qu’ils doivent être en équilibre entre eux et avec la Nature. C’est ainsi que la Force universelle générale se révèle: inconsciemment nous ressentons soudain que c’est exactement ce qui nous manque.

Et puis tout le monde commence à s’opposer à l’inégalité et à demander quelque chose : les mères célibataires, les retraités, les médecins et les enseignants. Ce n’est pas une coïncidence. C’est une tendance générale, une demande commune pour l’équilibre. Quelqu’un se sent bien, quelqu’un d’autre se sent mal, et nous voulons que tout le monde obtienne une part égale. La puissance de l’unité et une nouvelle approche qui nous obligent à penser de cette façon, se révèlent de plus en plus dans notre monde intégral.

La question est de savoir comment atteindre cet état? Seule la sagesse de la Kabbale offre une solution. Elle explique comment réaliser une distribution équitable, un équilibre des gains, et être indemnisé pour les dommages causés par notre égoïsme.

L’homme veut toujours être plus que tout le monde ;  il veut atteindre, avancer. Donc, si nous venons tous à un état ​​où tout le monde ne reçoit que des choses essentielles, qu’y aura-t-il pour nous ensuite ? Comment pouvons-nous rembourser les gens pour ce qu’ils ont perdu? La Kabbale explique que cela n’est possible que grâce à l’ascension spirituelle quand notre corps physique ne reçoit qu’autant qu’il a besoin, et que le reste est utilisé pour développer l’âme. 

De la 5ème partie du cours quotidien de  Kabbale du 07/10/2011  , «Un commandement »

Jusqu’à la fin de l’intermède

Dr. Michael LaitmanAlors que des crises économiques graves ont lieu, nous diffusons cette connaissance sans prétention, nous nous préparons, nous construisons une organisation avec tous ses départements, et travaillons sur le matériel. Pour l’instant, nous allons essayer d’agir comme nous pouvons à travers nos groupes et les personnes qui nous rejoignent.

Mais les possibilités de diffusion réelle seront ouvertes lorsque l’économie s’effondra, lorsque le monde sera vraiment dans le besoin. Il est inutile de sortir avant que le signal du Créateur, parce que nous ne serons pas entendus de toute façon.

Tout d’abord, le style de vie ancien doit s’effondrer pour que les gens comprennent que nous ne serons pas capables de survivre dans ce système égoïste, selon la méthode actuelle, avec nos relations économiques et humaines actuelles. Troubles et émeutes populaires se déroulent dans le monde entier, les gouvernements perdent le contrôle de la situation, et la Banque mondiale va perdre le contrôle sur les finances. Les banques, les prêts, le crédit, et tout le reste vont cesser de fonctionner et peineront à nous fournir l’occasion d’acheter de la nourriture et gagner le minimum. Il y aura une stagnation économique, ce qui rendra tout le monde égal et poussera tout le monde en dessous du seuil de pauvreté.

À ce moment, il sera possible de parler au peuple, ou peut-être un peu avant cette date. Mais sans la crise, il n’y aura aucune possibilité de sortir dans la rue et annoncer l’idée de garantie mutuelle. Nous savons que le Baal HaSoulam tenta de le faire aussi dans les conditions d’une guerre imminente et tous les problèmes qui y sont associés. Mais les gens ne le sentaient pas encore dans leurs poches, et c’est pourquoi rien ne les dérangeait.

La même chose se passe aujourd’hui: les gens sont disposés à écouter seulement à l’ampleur des problèmes qu’ils rencontrent dans leurs poches. Jusqu’à présent, les manifestations viennent originalement de Wall Street et d’autres endroits, mais sans aucun doute, ils gagneront leur force entière au cours de cette année.

De la 1ère partie du cours quotidien de Kabbale 02/10/2011, Shamati # 219

Le livre « Le nouveau et courageux monde du travail »

the-brave-new-world-of-work_wAvis: (Ulrich Beck, l’auteur de «Le nouveau et courageux monde du travail ): «Ceux qui à propos du chômage échoue de voir le nouveau phénomène qui rapproche les pays « ultramodernes »et« pré modernes »: nommément, le remplacement des normes actuelles pour des normes atypiques de travail. La croissance économique mondiale sur le marché d’aujourd’hui est rendue obsolète selon les concepts du plein emploi classique: emploi à vie et tout ce qui va avec.

«C’est précisément ici que le modèle du travail civil offre une clé.

La nature est le politicien le plus rusé

Dr. Michael LaitmanTout a commencé lorsque le désir de recevoir crée par le Créateur a été brisé et est devenu égoïste, puis ses différentes parties éloignées l’une de l’autre. Nous avons commencé à sentir que nous existons dans notre égoïsme, chacun pour lui-même.

Voilà comment nous avons évolué à partir d’un zéro absolu et passant par les niveaux minéral, végétal, et animal où nous nous sommes développés instinctivement. Finalement, nous atteindrons la quatrième étape du développement lorsque nous nous développerons consciemment de notre propre volonté. Le monde entre dans ce stade maintenant.

Ce processus a commencé il y a longtemps, depuis le premier homme (Adam ha Rishon ), à partir de la Babel antique, puis c’est développé progressivement, faisant un grand bond à l’époque du ARI. Pendant tout ce temps notre désir se reliait de plus en plus étroitement, où des nouvelles créatures plus complexes, où les formes minérales, végétales et animales virent le jour. Le positif connecté au négatif, leur l’influence mutuelle engendra les amibes jusqu’à des multitudes d’animaux différents.

Plus les parties reliées et distinctes entre elles ont augmenté leur coopération, plus l’évolution avance. Aux premiers stades de la connexion, la connexion s’est produite instinctivement, sous la pression de la nature qui a poussé l’évolution. Alors, l’évolution atteignit le niveau de l’homme dans lequel sa connexion instinctive possède certaines formes sociales: les familles, les tribus, les villes et les États. Aujourd’hui tout le monde est connecté. On observe une nette tendance à la connexion.

En conséquence, le désir égoïste de l’homme est également devenu plus dense et complexe. Premièrement, il est composé de plusieurs désirs différents, mais aujourd’hui, ces désirs différents sont reliés plus étroitement et se pénètrent les uns les autres. La science classique différencie clairement ces disciplines et crée des synergies différentes entre ces domaines scientifiques. Ainsi, toutes les lois de la physique, la chimie, la biologie se rassemblent et forment progressivement une image unifiée de la nature.

Nos pensées et nos désirs deviennent de plus en plus étroitement liés et incorporés, et grâce à cela nous prenons conscience du monde plus profondément. Mais la vérité est que ce monde n’existe pas, nous sommes dans un océan de lumière!  Mon désir de recevoir devient plus complexe, ainsi je sens, le monde se révèle, à moi comme il est. Je vois tous ces gens autour de moi, mais en fait, ils font partie de mes propres désirs. Maintenant, ils ne me semblent plus comme des étrangers, mais quand on se connecte, nous devenons «un seul homme dans un cœur».

La seule intention de la nature, la nature environnante ou intérieure, dans l’homme et dans sa compréhension, est de se diriger vers une connexion de plus en plus serrée de la volonté brisée de recevoir. Nous sommes dans un processus constant de connexion, mais aujourd’hui, nous sommes entrés dans une ère où cette aspiration doit être consciente et comprise par nous. La nature est à la dernière étape, le quatrième niveau de son développement, et elle nous oblige à connaître sa tendance et de la soutenir. Nous avons besoin de la justifier, d’être d’accord puis de la suivre.

Nous ne pouvons pas continuer à nous développer instinctivement comme dans le passé quand la nature développait notre désir et nous poussait à effectuer certaines actions. Elle nous a envoyé découvrir l’Amérique et nous a encouragée à effectuer de nombreuses autres choses. Nous avons obéi à nos désirs, par des inventions et des constructions.

Mais ce n’est plus le cas. Aujourd’hui, vous avez le choix: voulez-vous le faire ou non, vous paraît-elle importante ou pas?  Si elle ne semble pas importante pour vous, la nature commence à vous enseigner indirectement afin de ne pas vous priver de votre libre arbitre. C’est juste comme un enfant qui refuse d’écouter ses parents. Ils sont alors contraints d’agir habilement et organiser des difficultés pour l’enfant afin qu’il vienne de lui-même demander de l’aide. C’est ainsi que la nature joue avec nous, tout comme avec un enfant, afin de ne pas nous priver de la conscience, de la compréhension et l’entente.

La nature nous presse, nous pousse en avant, et nous montre la bonne direction. Pourtant, elle ne nous oblige pas à avancer. La nature est un politicien très rusé, et nous pouvons apprendre beaucoup d’elle.

De la 1re partie du cours quotidien de Kabbale, Shamati # 85

Notre avenir: consumérisme ou humanisme

Opinion : (Jagdish Kapur, 1920-2010, co-président et fondateur de la WPF «Dialogue des civilisations», extrait de wpfdc.com) : «L’erreur fondamentale de la civilisation industriellement développée est qu’elle traite toute personne avec la même mesure, ainsi la personne se transforme en une entité économique abstraite, un élément du troupeau … et le mouvement de la machine s’inverse – on dessert ici la consommation. Mais cela est une violation des lois de la nature. Restant dans les mains de cette économie malheureuse et illusoires, ils ne réalisent pas combien ils sont proches de l’effondrement de tout le système … Nous nous rapprochons rapidement d’un complète indifférence à tout dans le monde, à l’exception des billets de banque » (Source: archives Wpfdc.com)

«Le système de pouvoir unipolaire, résultant de la mauvaise orientation de sa force physique illimitée en dehors des contraintes éthiques et morales correctives, arrive rapidement en fin de course … De nombreux pays sont entraînés dans une force de diversion dangereuse vers une voie de développement sans rapport avec leur ressources vitales et leur contraintes culturelles. Cela crée de vastes différences, au sein de la société et du système mondial, entre les diverses strates et divers groupes ethniques, religieux et culturels. 

« Il continue : « Nous devons reconnaître que le monde n’est pas seulement un refuge de brigands globalisé, mais une famille de nations au sens véritable du terme, où tous les membres de la famille ont le droit de prier, de travailler et de créer des styles de vie de leur choix. Un état ou un groupe d’états, au nom de la liberté, de la démocratie et du droit de la personne ou de tout autres projections artificielles ou médiatiques, n’ont pas le droit d’imposer aux autres, leurs conceptions néo-impériale, leur volonté, leur morale brisée et  leur éthique consumériste. Ils ont déjà fait suffisamment de dégâts à l’organisme humain. Il est temps d’arrêter » (Source: Archives wpfdc.com).

La solution à la crise est dans la similitude avec la Nature

Dr. Michael LaitmanOpinion : (Jean-Claude Trichet, le président de la Banque centrale européenne) : «La crise de la dette souveraine de la zone euro est devenue systémique et les risques pour l’économie augmentent rapidement avec les banques européenne vers une zone dangereuse, déclara mardi, le Président du Comité européen du risque systémique (CERS), Jean-Claude Trichet.

 «La forte interconnexion dans le système financier européen a conduit à une augmentation rapide d’un risque significatif de contagion. Elle menace, dans son ensemble, la stabilité financière dans l’UE et nuit à l’économie réelle en Europe et au-delà.  »

« Jean-Claude Trichet a appelé les gouvernements et les autorités européennes à agir ensemble pour résoudre la crise, ajoutant qu’un retard serait désastreux.

«Il est urgent que toutes les autorités agissent à l’unisson, avec un engagement total dans la sauvegarde de la stabilité financière », a-t-il dit.  »

Mon commentaire : Ce n’est pas seulement une crise financière, mais systématique, mondiale, et générale dans toutes les sphères de l’activité humaine, résultant de la crise de l’homme et de la société. Seule une union progressive de toutes les personnes en un seul tout, tel que requis par la nature intégrale, nous amènera à l’équilibre avec elle et nous libérera de toutes les crises, qui ne sont que les signes de notre écart avec la nature.

L’ère de l’éducation globale

Dr. Michael LaitmanJ’ai besoin de créer un type d’environnement et d’atmosphère autour de moi, qui me convainc constamment du fait qu’être interconnectés et compatibles avec les autres me conduira à une vie plus sûre et meilleure. Une vie où je me sentirai bien.
Vous prenez la formule de l’interconnexion totale entre tous les éléments de la nature et la révéler aux gens de manière à ce qu’ils puissent la comprendre. Vous leur expliquez que c’est bon de se soucier d’autrui parce que c’est ainsi que vous devenez semblable à la nature qui vous entoure. Ce faisant, vous en tirerez un énormément bénéfice, parce que vous serez en harmonie avec la nature. Ensuite, toutes les forces de la nature, à la fois dissimulées et révélées, seront bienveillantes envers nous, et nous en profiterons totalement.

Faisons une expérience et regardons à quel point nous réussirons en affaires et en économie, si nous commençons à traiter les autres avec plus de compassion, comme les membres d’une même famille. C’est difficile, mais si nous commençons à nous convaincre les uns les autres subtilement, sans aucune pression, alors sûrement, personne ne perdra.

J’enseigne à mes enfants de ne pas se battre, de ne pas provoquer les autres, d’être poli, de dire s’il vous plaît et merci, de partager et de se faire des amis. Je leur apprends ces choses, parce que je sais que ce comportement leur fournira un maximum de sécurité. Je n’enseigne pas à mes enfants de frapper ou de voler les gens parce que d’abord et avant tout, je veux qu’ils soient sûrs dans la vie. S’ils sont gentils avec les gens, ils trouveront toujours des conditions de vie plus ou moins normales.

Pourquoi ne pouvons-nous établir ces interrelations dans le monde entier ? Nous avons considéré tout cela avant – dans nos visions de sociétés utopiques.

Nous devons éclairer les gens sur l’époque, dans laquelle nous entrons peu à peu. Chacun doit comprendre que nous vivons dans une ère, où tout est interconnecté, où tout le monde est comme une partie d’une famille unique, et où chacun est dépendant l’un de l’autre. C’est l’ère où nous nous rééduquons pour devenir un élément global et intégral de la société, l’époque où chaque personne comprend son unicité, sa propre contribution unique au monde, et où chaque personne, pour cette raison doit se sentir responsable d’elle-même. Chaque personne doit se sentir ainsi par rapport à tous les autres.

Du discours sur l’éducation globale 07/09/2011

La solution ne se trouve pas où les manifestants la recherchent

Dr. Michael LaitmanBaal HaSoulam, « La paix dans le monde : « Mais il est naturel que dans ces conditions, les faibles et les exploités se multiplient, jusqu’à ce qu’ils soient assez nombreux pour protester contre ceux qui ont réussi et pour se quereller et se battre. De là, l’attribut de «paix» naîtra dans le monde. Ainsi, tous ces attributs – la miséricorde, la charité et la paix – sont sortis et sont nés de la faiblesse de la vérité.

C’est exactement ce que nous observons aujourd’hui. Les révolutionnaires provoquent des troubles en recherchant un changement total. Pourquoi ? Parce qu’il n’y a pas de vérité dans le monde. Ils disent : «Nous établirons notre propre vérité. »

Toutefois, leur subconscient contient d’autres catégories, qu’ils voudraient « traiter » Autrefois, cette attitude permit vraiment un changement au sein de la société et réalisa certains compromis, suivis d’une période de paix. Mais aujourd’hui, cela n’est plus possible, et c’est pourquoi les manifestations et les agitations ne seront plus bénéfiques. Elles peuvent conduire à des effusions de sang et des révolutions, comme en Egypte et dans d’autres pays, mais l’objectif ne sera pas atteint.

Nous devons former un cercle et nous unir, et nous devons vraiment atteindre la vérité au lieu d’utiliser des palliatifs pour cela. La Commission de l’Etat israélien cherche à  » protéger leur ventre pour couvrir leur dos, » il cherche à remanier le budget pour trouver d’autres solutions, mais toutes ces choses sont des mesures préliminaires qui ne font que refroidir un peu les passions. Autrefois, des mesures similaires pouvaient réellement apporter le résultat escompté, parce que la nature n’exigeait pas encore notre union. Maintenant, ces actions ne nous donneront même aucun résultat à court terme, nous ne serons même pas capables de les réaliser. Elles ne feront que causer de la souffrance et de la colère en nous, et conduiront même à des conflits encore plus graves.

Aujourd’hui, la correction ne pourra être réalisée que si nous nous dirigeons nous-mêmes vers la vérité. Et ce chemin passe par l’union, la garantie mutuelle.

Le gouvernement ne trouvera pas la solution dans leur vieil arsenal. Le gouvernement devrait essentiellement s’occuper de la sûreté extérieure de son pays et d’une vie normale en son sein. Bien sûr, il ne s’oublie pas non plus lui-même. Mais compte tenu des conditions problématiques que le gouvernement et le peuple ont rencontré, nous devons expliquer qu’aucune demi-mesure ne pourra nous aider à avancer. Il est inutile de s’attendre à un quelconque effet de leur part, parce que cela ne fait que prolonger le problème, empêchera de corriger la situation, et pour finir, la réaction des masses sera encore plus forte.

C’est pourquoi nous devons utiliser toute occasion pour expliquer ces choses. Même si les gens ne nous comprennent pas aujourd’hui, un autre échec leur fera comprendre que les vieilles méthodes ne fonctionnent plus, et ils se rappelleront alors ce que nous avons dit. Il n’est pas facile d’élever des enfants, on ne peut donc pas en dire beaucoup plus à ce sujet. L’humanité devra aussi apprendre un peu en traversant des coups, car elle descend un «sentier battu», qui se trouve entre la bonne voie et la voie des catastrophes.

De la 5ème partie du cours quotidien de Kabbale du 11.10.2011, «La paix dans le monde »