Un homme, une âme, une création

Dr. Michael LaitmanQuestion: Est-ce que Le Zohar parle de notre âme commune ou des âmes séparées?

Réponse: Le Zohar parle de l’âme d’une personne. Car il n’y a rien d’autre dans toute la réalité qu’un homme, une âme, une création, Malkhout – peu importe comment vous l’appelez.

 
Et si nous avons l’impression qu’il y a beaucoup de personnes, beaucoup de désirs distincts et étrangers, cela provient d’un manque de perception correcte de la réalité.

De la 2e partie du cours quotidien de Kabbale 15/5/11, Le Zohar

« Faites-le à Ma place! »

Dr. Michael LaitmanQuestion: Est-ce que le « mauvais penchant » peut faire un mouvement autonome?

 

Réponse: Le « mauvais penchant » et la Lumière travaille à l’unisson, car le «mauvais penchant» est l’autre côté de la Lumière. Ce n’est pas un désir faisant ce qu’il veut. Il n’existe pas en réalité.

Au contraire, le Créateur, avec l’aide de la Lumière, éveille dans une personne toutes sortes de sensations ou d’états sombres, considérés comme le « mauvais penchant. » Quel désir personnel pourrait-il y avoir dans ce monde-ci?! Qui pourrait l’avoir?! Personne ne bouge  parce qu’il le souhaite!

Une personne ne commence à révéler une quelconque possibilité d’être libre dans cet état, qu’en fonction de son degré de capacité à reconnaître la «mauvaise» et la «bonne» inclination et à garder la foi au-dessus de la raison. Libre de quoi, du Créateur? Du «bon» ou du «mauvais» penchant? Etre libre signifie qu’une personne accepte volontairement de mener à bien l’action que le Créateur réalisera de toute façon.

Il n’y a pas de réalité qui surviendrait d’elle-même. La lumière agit décidément et irrévocablement sur tout, et ne peut être raisonnée. L’élément supplémentaire considéré comme « l’homme » n’est rien d’autre que le fait qu’une personne comprenne, ressente, et accepte les actions du Créateur. Tout ce que nous ajoutons, c’est notre accord, si bien que le Créateur nous montre: «Faites-le à ma place! », alors nous faisons ce qu’Il fait. Cela dépend du niveau de notre compréhension, la hauteur de notre réalisation.

Quelle autre option avez-vous vraiment? Tout est prédéterminé, comme il est écrit: « . L’exilé ne doit pas être proscrit de Lui » Tout est sous Son contrôle total. Rien ne fonctionne, excepté la Lumière. Nous ajoutons notre équivalence à la lumière, au Créateur. Et donc, afin de nous amener à cette prise de conscience, le « mauvais penchant » fut créé, pour que nous ayons le désir de parler contre cela: «Je ne veux pas ».

C’est intentionnellement ainsi, afin de nous donner l’occasion d’examiner et de comprendre cela-par la lutte entre le bien et le mal, par notre refus et  notre désaccord, comme un enfant têtu se révoltant contre ses parents.

Mais peu à peu, nous cherchons, nous sommes d’accord, et nous réalisons à quel point tout est parfait. Et puis, même si le Créateur n’existait pas et ni même Son pouvoir, je souhaiterais toujours que tout soit fait comme Il l’a fait. Ceci est considéré être un «juste complet » justifiant totalement le Créateur. Espérons que nous y parviendrons à un jour.

De la 2e partie du cours quotidien de Kabbale du 12/05/2011, le Zohar

Une prière pour la Société est une prière pour soi-même

Dr. Michael LaitmanQuestion: Est-ce qu’une prière pour la société signifie toujours que je prie pour que ces membres se complètent à la perfection?

Réponse: Oui, mais ils doivent se compléter uniquement dans votre propre perception. La Société ne manque de rien. En dehors de vous, tout le reste est déjà corrigé. Chacun juge en fonction de ses propres défauts. Une personne voit le monde à travers le prisme de ses défauts. Si vous été corrigés maintenant, vous verriez que le monde entier est corrigé.

Par conséquent, une prière pour la société est une prière pour votre société, existant en vous. C’est l’endroit de votre Shekhina, le «lieu» où vous révélez le Créateur. Voilé ce qu’est votre société. Après tout, vous ne voyez jamais ce qu’il y a en dehors, mais plutôt au sein de votre désir, vous voyez votre récipient brisé, votre désir.

«Je prie pour la société » Excepté vous, personne n’a besoin de votre prière ou de toutes les belles paroles sortant de votre bouche: «Je travaille pour le bien de la société ». Tout cela ne semble être que du travail.

Vous ne savez même pas à quel point vous êtes enfermés à l’intérieur vous-même. Vous devez seulement corriger votre désir intérieur. . C’est ce qu’on appelle «la société», «le monde». Tout est en vous, comme il est dit: « Une personne est un petit monde».

De la 2e partie du cours quotidien de Kabbale 10/05/2011  le Zohar

Apprendre n’est pas pour nous, n’est-ce pas?

Dr. Michael LaitmanEn vérité, l’humanité n’a pas avancé d’un seul pas réel vers la poursuite du bonheur. Lorsque j’aspire au bonheur, je dois tout d’abord comprendre ce que c’est. Quel est ce bonheur dans la nature que je dois atteindre? Je dois comprendre que tout est programmé, de telle sorte que toutes les ressources et les lois de la nature sont à ma disposition. Je n’ai plus qu’à les utiliser correctement pour atteindre le bonheur.

Au lieu de cela, l’humanité fixe des objectifs artificielles et tente d’agir à sa seule discrétion, comme un enfant qui « veut » juste quelque chose, peu importe quoi. Nous n’étudions pas les lois de la nature ou ne désirons pas nous y conformer, et nous ne sommes pas prêts à accepter l’existence d’un système mondial unique. Nous reconnaissons les lois physiques et d’autres faits issus des sciences naturelles, mais les lois sur les relations humaines sont un non-sens pour nous. Nous les nions sans discernement.

La rupture familiale se poursuit et la dépression progresse. Cependant, nous sommes sûrs que ce problème n’a rien à voir avec les lois de la nature: «Je ne l’ai pas fait tomber, il est tombé. » Les gens peuvent à peine se réconcilier avec le fait, qu’ils sont dans un système qui agit sur eux et qui les lie avec des milliers de chaînes. Et nous n’avons pas d’autre choix que d’étudier les lois de la nature. Plus nous les suivons, plus nous pouvons nous réaliser. Quand les personnes se conforment entièrement à toutes les lois naturelles, elles atteignent le point d’harmonie et de perfection. Cependant, personne ne veut l’entendre: «Je vais faire à ma façon, apprendre n’est pas pour moi. »

De toute façon, les problèmes nous éduqueront. En ce sens, l’humanité n’est pas plus intelligente qu’un enfant entêté et turbulent. Il y a trente ans, des instances internationales nous ont mis en garde quant à la nécessité de changements urgents dans la société et contre notre attitude envers l’environnement. Cependant, rien n’a été fait depuis ce moment. L’enfant est têtu de nature, il lui manque encore la compréhension. Mais les «puissants du monde » qui semblent avoir grandi, au contraire, font preuve d’étroitesse d’esprit ….

De la 4ème partie du cours quotidien de Kabbale 11/05/2011, «Paix dans le Monde »

Les kabbalistes de la Torah et les commandements, Partie 45

Dr. Michael LaitmanChers amis, s’il vous plaît, posez des questions sur ces passages de  grands kabbalistes. Les commentaires entre parenthèses sont de moi.

Seule la lumière de la Torah corrige une personne

Nos Sages ont dit: «J’ai créé le mauvais penchant, j’ai créé la Torah comme une épice«  (Babba Batra, 16). Nos sages ont dit au sujet de l’épice: «Si seulement ils Me quittaient et gardaient Ma Torah, la Lumière les corrigeraient» (Yerushalmi, Hagiga, 6b). Ainsi, il y a une puissance dans la Torah pouvant corriger une personne, se référant au mal dans l’homme, c’est-à-dire transformer le désir de recevoir en un désir dans l’intention de donner.

– Rabash, Les barreaux de l’échelle, « l’homme est créé dans la Torah »

Nous voyons que le but de créer les mondes et les âmes n’avait qu’une seule intention: que tout soit corriger pour devenir dans le but de donner, c’est ce que l’on nomme Dvekout [adhésion], « l’équivalence de forme ».  Le Créateur dit à propos de la Torah « J’ai créé le mauvais penchant, j’ai créé l’épice. « En d’autres termes, une fois que la personne a reçu la Torah comme une épice [médecine], le mauvais penchant [égoïsme] est corrigé pour devenir dans l’intention de donner, comme il est écrit dans le Zohar, « L’ange de[égoïsme] la mort doit devenir un saint ange [celui de l’amour]. »
– Rabash, Les barreaux de l’échelle, « Qu’est-ce que la Torah et le travail sur le Chemin du Créateur »

La vie est un changement

Dr. Michael LaitmanQuestion: Comment est-il possible d’atteindre la vraie réalité, si un «chercheur» et tous ses outils de mesure continuent à changer?

Réponse: Quelle différence cela fait-il si j’explore un monde, qui change tout le temps, alors que je ne change pas, ou si le monde est constant, alors que je suis toujours en évolution? Si ni l’un ni l’autre ne change, je serai incapable de dire quoique ce soit sur le monde, car je n’aurai pas les moyens de le mesurer. Après tout, une mesure n’est possible qu’entre deux paramètres en évolution, en fonction de leur relation commune.

Je détermine une relation entre eux, et elle devient une unité de mesure pour moi. J’utilise cette unité pour mesurer tout le reste. Il y a deux paramètres inégaux, deux points dans l’espace. Je mesure leur relation, qui détermine la différence entre eux, et l’accepte comme unité de mesure: par exemple, un degré de température ou dix centimètres. Ainsi, j’utilise cette unité de mesure pour mesurer toutes les autres occurrences.

Je commence par dire que j’ai trouvé une sorte de distinction. Maintenant en utilisant celle-ci comme base, je vais mesurer tous les autres distinctions entre les propriétés, les forces, les lieux dans l’espace, et les désirs. Entre ceci ou cela n’a pas d’importance, mais je dois toujours mesurer la différence, les changements. S’il n’y a pas de changements, rien ne peut être mesuré; je perds simplement toutes les sensations.

Si aucun changement n’arrivait maintenant, le monde me semblerait inanimé. Il mourrait et je perdrais toute compréhension, la conscience, et la sensation, comme si rien n’existait.

Notre vie n’est pas l’expérience d’un certain état, mais une sensation de changement d’un état à un autre. Et si les changements entre les états sont appelés « vie », il s’avère que je peux avoir deux formes de vie: l’une est quand la vie change en dehors de moi, et l’autre est quand la vie change à l’intérieur de moi.

Si je suppose que la vie continue et change en dehors de moi, cela s’appelle la vie dans ce monde. La vie qui change à l’intérieur de moi, se nomme la vie spirituelle, la vie du monde futur. La vie, c’est le changement; tout dépend d’où je le perçois.

De la 3ème partie du cours quotidien de Kabbale 10/05/2011 Talmud Esser Sefirot

310 mondes en récompense

Dr. Michael LaitmanTalmud Esser Sefirot, Vol. 1, partie 1 « Histaklout Pnimit, » [Regard intérieur] Point 7: Nos Sages ont dit: «Le Créateur est destiné à léguer à chaque juste 310 mondes». …
C’est comme si une personne disait à son ami, «travaille avec moi une minute, et en retour je te donnerai tous les plaisirs et les trésors du monde, jusqu’à la fin de tes jours. » Il n’y a en effet pas de plus grand cadeau que cela, car la récompense est sans comparaison avec le travail, car le travail est dans ce monde passagé, sans valeur par rapport à la récompense et au plaisir du monde éternel.

Question: Donc, y-a-t-il une récompense après la mort ou pas?

Réponse: Après quelle mort? Si le corps animal meurt, il est enterré. Mais si le désir égoïste meurt, alors ce n’est pas la fin. Après cela il est nécessaire de «ressusciter des morts » – le désir mort.

D’abord, il est nécessaire d ‘«enterrer» le désir égoïste, de lire la prière commémorative pour lui (Kadish), de bénir le Créateur pour le décès de mon égoïsme. Je dis: «Vous avez tué mon désir égoïste et je vous en suis très reconnaissant! Maintenant, nous allons continuer à travailler. Ressuscitons les morts et donnons-leur l’intention du désir de don  »

De la 2ème partie du cours quotidien de Kabbale 12/5/11,  Talmud Esser Sefirot

Grandir de son propre gré

Dr. Michael LaitmanQuestion: Quand je travaille dans le groupe et que je recherche la connexion avec le réseau commun, j’utilise mes sens. Rendre ces sens plus sensibles facilitera-t-il la formation du sixième sens, du sens spirituel?

Réponse: Nous percevons le monde avec nos sens corporels pour que nous puissions être libérés de la spiritualité dans ses manifestations positives et négatives. En effet, le mauvais penchant est tout aussi spirituel que le bon penchant. Ce sont les forces du Créateur. La situation est intentionnellement disposée de manière à nous permettre d’être libre de la spiritualité et de nous développer indépendamment.

C’est la phase de préparation, destinée à ce que nous préparions un point indépendant. Ensuite, quand nous nous élevons au-dessus de la Makhsom dans l’espace spirituel, cette indépendance se manifestera en nous, en prenant la qualité du Créateur, Sa forme. C’est pourquoi l’homme est appelé «similaire» au Créateur.

Quant à notre perception actuelle à travers nos sens corporels, c’est juste la préparation qui nous assure de devenir indépendants du Créateur. En révélant par la pratique que tout vient de Lui, nous pouvons nous y opposer et nous influencer de notre propre gré, et non parce que les forces de la nature nous y contraignent.

Il est écrit: « Peu importe à quelle hauteur une personne s’élève au-dessus des autres, son penchant est plus fort qu’elle. » Nous recevons toujours un désir supplémentaire pour résister, pour rechigner, et pour maintenir obstinément notre position devant le Créateur. Sinon, nous aurions tout simplement «fondu», en ayant perdu notre essence même dans la spiritualité.

De la 4e partie du cours quotidien de Kabbale 12/05/2011, «Paix dans le Monde »

Un monde sphérique

Dr. Michael LaitmanQuestion: Tout dépend de notre volonté. Alors, comment pouvons-nous sortir de nos désirs « standards », qui sont prisonniers dans ce monde?

Réponse: Nous ne percevons pas le monde comme « rond ». Nous sommes encore dans l’illusion qu’il est linéaire et que nous pouvons y réussir avec l’aide de notre ego. Mais le monde est aujourd’hui régi par un programme différent, et la seule façon de réussir est grâce à l’unité. Il s’agit d’un algorithme du monde complètement différent, mais nous ne l’avons pas encore « compris. »

Pendant des milliers d’années, l’homme a acquis un succès fondé sur la taille de son ego, mais au cours des 50 dernières années, cette tendance est révolue. Nous avançons toujours plus loin vers un monde intégral, et dans un tel monde. C’est la personne la plus connectée aux autres, qui fait le plus de profit. Nous voyons que plus on établit de connexions, plus les pays sont impliqués, plus la personne réussit. Les gens ressentent cela instinctivement et gravitent vers des solutions intégrales.

Cependant, nous ne réalisons pas toujours que la solution à nos peines nécessite notre lien au niveau humain, au-dessus du système bancaire, de l’industrie mondiale, et d’autres mécanismes mondiaux. Cette situation a commencé à se concrétiser après la Seconde Guerre mondiale, lorsque l’Organisation des Nations Unies, l’UNESCO, et d’autres organisations internationales ont été créées. Cependant, bien qu’elles opèrent encore avec des méthodes égoïstes, au lieu d’adopter une approche intégrale, embrassant la globalité .

Pour l’essentiel, tous les pays ont besoin d’égalité. Pourquoi certains pays ont le droit de veto sur toute décision, tandis que d’autres ne l’ont pas? Et alors, que se passe-t-il si l’un est plus grand et l’autre plus petit? Au contraire, dans un  système «rond», les plus grands devraient faire plus de compromis, car sinon, ils ne se soucieraient que d’eux-mêmes.

Notre approche est complètement erronée, et pourtant, nous commençons à sentir que le monde devient vraiment « sphérique », intégral, et interconnecté.
De la 4e partie du cours quotidien de Kabbale 11/05/2011, «Paix dans le Monde »

L’examen de compétence de « l’ouvrier du Créateur »

Dr. Michael LaitmanQuestion: Si une prière est un moyen de correction, plutôt que d’élimination de la souffrance, pourquoi est-il écrit qu’il faut prier pour cette dernière?

Réponse: Il est écrit que l’on doit prier pour réduire la souffrance parce que, là où je la ressens, les défauts de mes désirs égoïstes se révèlent à moi. Ceux-ci sont sur quoi porte ma prière, je peux ainsi discerner le mal en moi et comprendre comment je peux les corriger, afin de les transformer en désir de donner.

Une personne normale prie pour se sentir bien, pour avoir accès à un robinet ouvert déversant dans ses mains l’abondance d’en Haut. Sa douleur est matérielle, c’est-à-dire qu’elle se situe dans le désir de recevoir du plaisir. C’est ce qu’elle cherche à satisfaire. Par conséquent, sa prière est corporelle et naïve.

L’homme ne considère pas sa douleur comme le moyen de venir vers le Créateur. Il veut tout simplement la calmer, l’assujettir, combler le vide intérieur. C’est ainsi que la plupart des gens en général prie, qu’ils soient laïcs ou religieux. Tous s’efforcent de se sentir bien, ce qui les rend prêts à prier pour cela. Ils ne font que prier: « Donne-moi, donne-moi, donne-moi » parce que leur ego souffre, et doit être calmé.

Une vraie prière est quand je dis: « il n’y a rien hormis Lui. » Il a créé le désir égoïste en moi, « le mauvais penchant, » et je dois découvrir ce que c’est. Si mon désir de recevoir du plaisir souffre, il me faut utiliser la prière comme un remède. Après tout, le Créateur a créé ce désir. Le Créateur est responsable de la douleur que je ressens et personne d’autre. Je sens la douleur, là où je ne suis pas encore réalisé l’union au Créateur, alors que je dois y parvenir.

Imaginons que je sois en première année d’école. Ils m’ont donné des devoirs à faire, mais je ne les ai pas faits. Je ne me suis pas préparé pour l’examen et j’ai échoué. Maintenant, je dois en assumer les conséquences. Je souffre, mais cette souffrance est appropriée à mon âge, à la première année.

De même, chaque personne ressent la douleur, là où elle a échoué à l’examen, là où elle ne s’est pas corrigée, où elle n’a pas suivi le « chemin» du Créateur  menant vers le but, l’état de correction. Par conséquent, elle devrait remercier le Créateur, la lumière supérieure, qui insuffle en lui cette sensation de douleur. Un symptôme de la maladie vous est donné pour vous permettre d’aller chercher le traitement adéquat, alors vous irez bien.

Ainsi, ne cherchez pas à ce que le Créateur soulage votre douleur, mais cherchez plutôt comment y remédier. En fait, si vous calmez la douleur, demain, vous vous réveillerez dans une souffrance bien plus importante. Aujourd’hui, vous avez pris un antalgique, vous avez cessé de ressentir la douleur, et vous êtes heureux de vous sentir apparemment bien. Mais vous vous trompez. Demain, ce sera pire!

En d’autres termes, il y a ceux qui traitent toutes leurs douleurs et tous leurs problèmes quotidiens avec toute sorte de médicaments, toute sorte d’anti-douleur, juste pour se débarrasser de la souffrance. Ils prient pour ne recevoir ni souffrance, ni récompense. D’autres prient pour ressentir des souffrances pouvant leur montrer où ils ont besoin de se corriger, afin d’atteindre progressivement le degré du Créateur. Pour cela, ils sont prêts à accepter et à remercier le Créateur de manière égale pour tout le mal et tout le bien reçus. Après tout, ces sensations sont là pour nous réveiller et nous guider sur le chemin.

Ce sont deux méthodes très différentes. Certains crient: « Sauve-moi, donne-moi la paix! » C’est la prière du peuple ». D’autres cependant disent: « Non, nous utiliserons toute cette douleur de la manière la plus efficace », ceux-ci sont les ouvriers du Créateur. Après tout, nous voulons faire Son œuvre, car nous désirons être Son partenaire. S’Il nous éveille, nous voulons nous réveiller.

De la 1ère partie du cours quotidien de Kabbale 09/05/2011, Shamati N°113